La Trilogie du Samedi Charmed Smalville Buffy JPG


Cette bonne vieille Trilogie du Samedi (soir) restera à jamais un incontournable de mon enfance. En effet, on peut dire que ça marqua le début de mon histoire d'amour avec les séries. La Trilogie du Samedi était une émission de M6 qui a diffusé des séries américaines de 1997 à 2008. C'était l'époque où ma sœur et moi nous glissions dans le lit de nos parents et attendions avec impatience le fameux générique. À l'époque, nous adorions regarder Buffy contre les vampires et Charmed, et Smallville, qui est arrivé un peu plus tard. De temps en temps, on regardait d'autres séries comme Roswell ou Dark Angel, mais on les regardait moins régulièrement. Aujourd’hui, petit retour vers le passé pour redécouvrir ces séries qui ont bercé mon enfance.



CHARMED (1998-2006)

Charmed JPG

Charmed restera bien LA série fantastique de mon enfance, bien qu'elle ait pris un petit coup de vieux concernant les effets spéciaux ainsi que le style vestimentaire des sœurs Halliwell (à chaque fois que je regardais un épisode à la télé, ma mère me demandait pourquoi elles étaient toujours à moitié nues). Malgré ça, je prends toujours plaisir à regarder et je l'ai même regardé en VO en intégralité sur Amazon Prime. J'aimais aussi beaucoup le générique que j'adorais chanter à tue-tête (et en yaourt s'il vous plait). C'était vraiment le genre de série unique qui mettait l'accent sur le monde de la magie et des sorcières, mais aussi sur des liens familiaux forts. Je me rappelle que je n'avais pas pu voir la fin de la série à la télé et je l'avais vu seulement quelques années plus tard quand le DVD de la dernière saison était sorti. Charmed se conclue par une belle fin, un chapitre final satisfaisant après huit années de diffusion.


SMALLVILLE (2001-2011)

Smallville JPG

Ayant été fan de la série Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman quand j'étais petite, c'était une évidence que j'allais accrocher avec Smallville. La série raconte l'adolescence de Clark Kent, bien avant qu'il ne devienne l'homme d'acier. Une sorte de préquel qui a su faire son bout de chemin avant de se terminer après onze ans de diffusion. La série avait la particularité d'évoluer en même temps que Clark, les premieres saisons tenait davantage de la série fantastique pour ados pour évoluer plus tard en une série plus mature. Pendant onze saisons, nous avons pu voir Clark évoluer et se frayer lentement un chemin jusqu'à devenir Superman dans les dernières minutes de l'épisode final. Même maintenant, ça reste toujours un plaisir de se replonger dans quelques épisodes de la série.


BUFFY CONTRE LES VAMPIRES (1997-2003)

Buffy contre les vampires JPG

Buffy contre les vampires était la série préférée de ma sœur quand elle était adolescente, c'est donc normal que mon enfance fut bercée par cette série. Buffy contre les vampires est une série qui a plutôt bien vieilli, compte tenu du fait qu'elle s'est terminé en 2003. Elle abordait alors des thèmes en avance sur son temps, que ce soit l'émancipation de la femme, l'addiction, l'identité sexuelle, etc. On remercie la série d'avoir dépeint des femmes fortes et indépendantes, notamment avec Buffy, Faith et Willow, qui ont toutes des personnalités différentes, mais qui représente chacune à leur image le pouvoir féminin. J'ai d'ailleurs toujours été fasciné par l'évolution de Willow, une jeune adolescente timide qui finit par devenir une puissante sorcière. We stan ! 


Et vous, la Trilogie du Samedi fait-elle partie de votre enfance/adolescence ?




Séries TV & Nostalgie : La Trilogie du Samedi

La Trilogie du Samedi Charmed Smalville Buffy JPG


Cette bonne vieille Trilogie du Samedi (soir) restera à jamais un incontournable de mon enfance. En effet, on peut dire que ça marqua le début de mon histoire d'amour avec les séries. La Trilogie du Samedi était une émission de M6 qui a diffusé des séries américaines de 1997 à 2008. C'était l'époque où ma sœur et moi nous glissions dans le lit de nos parents et attendions avec impatience le fameux générique. À l'époque, nous adorions regarder Buffy contre les vampires et Charmed, et Smallville, qui est arrivé un peu plus tard. De temps en temps, on regardait d'autres séries comme Roswell ou Dark Angel, mais on les regardait moins régulièrement. Aujourd’hui, petit retour vers le passé pour redécouvrir ces séries qui ont bercé mon enfance.



CHARMED (1998-2006)

Charmed JPG

Charmed restera bien LA série fantastique de mon enfance, bien qu'elle ait pris un petit coup de vieux concernant les effets spéciaux ainsi que le style vestimentaire des sœurs Halliwell (à chaque fois que je regardais un épisode à la télé, ma mère me demandait pourquoi elles étaient toujours à moitié nues). Malgré ça, je prends toujours plaisir à regarder et je l'ai même regardé en VO en intégralité sur Amazon Prime. J'aimais aussi beaucoup le générique que j'adorais chanter à tue-tête (et en yaourt s'il vous plait). C'était vraiment le genre de série unique qui mettait l'accent sur le monde de la magie et des sorcières, mais aussi sur des liens familiaux forts. Je me rappelle que je n'avais pas pu voir la fin de la série à la télé et je l'avais vu seulement quelques années plus tard quand le DVD de la dernière saison était sorti. Charmed se conclue par une belle fin, un chapitre final satisfaisant après huit années de diffusion.


SMALLVILLE (2001-2011)

Smallville JPG

Ayant été fan de la série Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman quand j'étais petite, c'était une évidence que j'allais accrocher avec Smallville. La série raconte l'adolescence de Clark Kent, bien avant qu'il ne devienne l'homme d'acier. Une sorte de préquel qui a su faire son bout de chemin avant de se terminer après onze ans de diffusion. La série avait la particularité d'évoluer en même temps que Clark, les premieres saisons tenait davantage de la série fantastique pour ados pour évoluer plus tard en une série plus mature. Pendant onze saisons, nous avons pu voir Clark évoluer et se frayer lentement un chemin jusqu'à devenir Superman dans les dernières minutes de l'épisode final. Même maintenant, ça reste toujours un plaisir de se replonger dans quelques épisodes de la série.


BUFFY CONTRE LES VAMPIRES (1997-2003)

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Buffy contre les vampires était la série préférée de ma sœur quand elle était adolescente, c'est donc normal que mon enfance fut bercée par cette série. Buffy contre les vampires est une série qui a plutôt bien vieilli, compte tenu du fait qu'elle s'est terminé en 2003. Elle abordait alors des thèmes en avance sur son temps, que ce soit l'émancipation de la femme, l'addiction, l'identité sexuelle, etc. On remercie la série d'avoir dépeint des femmes fortes et indépendantes, notamment avec Buffy, Faith et Willow, qui ont toutes des personnalités différentes, mais qui représente chacune à leur image le pouvoir féminin. J'ai d'ailleurs toujours été fasciné par l'évolution de Willow, une jeune adolescente timide qui finit par devenir une puissante sorcière. We stan ! 


Et vous, la Trilogie du Samedi fait-elle partie de votre enfance/adolescence ?





Alors qu'aujourd'hui a eu lieu la projection publique de notre court-métrage, qui s'est d'ailleurs très bien passé et qui a plu, je reviens avec vous pour le deuxième et dernier article qui clôturera cette catégorie Ça tourne! qui en fin de compte combinera l'expérience du tournage ainsi que celle de la post production. Si vous voulez relire le premier article pour vous remémorer la genèse du film, c'est ici.



LE TOURNAGE
Tournage Court-Métrage

Alors, ce tournage a été compliqué. Sur les trois groupes de notre classe, on est le seul à avoir plusieurs personnages et plusieurs endroits de tournage. Le plus gros soucis a donc été de concorder tous nos emplois du temps et de faire face à certains imprévus. Tout d'abord, il est difficile de produire un film (sans blague) sans être déçu tout au long du tournage dans le sens où nous n'avions aucun budget et on a dû faire avec les moyens du bord et c'est vrai que quand on imaginait les scènes avant de commencer le tournage et qu'on se rend compte au fur et à mesure que le tournage avance qu'on n'aura pas le résultat attendu et imaginé, ça démoralise un peu.

Concernant les acteurs, l'acteur principal qui interprète Emile a été très pro et il a fait du bon boulot, et on voyait qu'il était intéressé par le projet. Il a vraiment un visage intéressant et une intensité dans le regard qui peut être assez sombre, il était vraiment parfait pour le rôle mais on s'en doutait vu la performance qu'il nous avait livré à la séance de casting. Il avait littéralement renverser la table par terre, impressionnant et terrifiant à la fois. Les scènes de meurtres se sont également bien passées et pour un court-métrage amateur avec des acteurs amateurs, ça rend plutôt bien et c'est ça le plus important. Concernant l'actrice qui interprète Ashley, l'autre personnage principal, le niveau était un peu plus en deçà par rapport à l'autre acteur et elle semblait avoir perdu de l’intérêt au fur et à mesure du tournage. Cependant, ce n'est pas très dérangeant car son personnage était moins important que celui d'Emile. Au final, ses scènes rendait tout de même bien à l'écran.

Un des paramètres auxquels il faut penser durant un tournage sont les faux-raccords, surtout quand on tourne des scènes censées se passer dans la même journée alors qu'on les tourne à des moments différents. Il me semble que le seul faux-raccord qu'on ait est une scène où le personnage féminin n'est pas habillé pareil, n'ayant pas les mêmes chaussures et ayant une veste en cuir en plus que dans la scène précédente et la scène qui la suit mais ce n'est pas si dérangeant que ça car il y a une autre scène totalement différente entre ces plans donc ça ne se remarque pas trop.

On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.


LA POST-PRODUCTION

Post Production Court Métrage
Quand le tournage s'est terminé, on était plus que soulagé. On se disait que le montage serait la partie la plus facile du processus mais en fin de compte, loin de là. Il y a surtout eu une difficulté au niveau des voix-off, celle du personnage principal masculin et celle du personnage principal féminin récitant le poème qui est à l'origine du court-métrage. Ces voix-off ne sont pas les voix des acteurs de notre film car on avait besoin de voix ayant un accent anglais parfait. Nous avons donc demandé à nos lecteurs (des étudiants étrangers qui enseignent leur langue dans des établissement scolaires). Cependant, nous étions en période d'examens donc c'était compliqué de trouver un moment pour enregistrer leurs voix, surtout que le lecteur qui devait faire la voix de notre personnage principal masculin a mis beaucoup de temps à répondre à mes mails. Cependant, on a pu trouver un créneau qui arrangeait tout le monde et c'était une chose à faire en moins.

Une autre difficulté à été d'apprivoiser le logiciel Final Cut Pro X. Ce logiciel est tellement complexe qu'on a mis du temps et du temps à découvrir où se trouvait la section pour les effets et les transitions mais aussi pour trouver comment faire un simple générique. Tout ça pour dire qu'on a fini de monter le court-métrage juste une journée avant la projection.

Le fait de n'avoir pas de dialogue pose aussi problème au niveau sonore. Les voix-off sont dispersées tout au long du film, il y a donc des séquences où il n'y a rien du tout. Il fallait donc trouver de la musique pour combler ces vides. Grace à mon logiciel Magix Music Maker, j'ai pu faire la musique du générique de début, celle du générique de fin et deux autres musiques qu'on retrouve dans le film. Ça rend vraiment bien, ça rajoute vraiment un coté unique au court-métrage vu qu'on ne retrouvera la musique nulle part ailleurs. Mais mon logiciel est assez limité et je n'ai pas pu faire toutes les musiques. Vient alors le moment de trouver de la musique qui colle au court-métrage. Une des nombreuses difficultés liées au film, c'est que c'est un thriller, avec notre personnage principal qui tue des jeunes femmes mais qu'en parallèle, on a un autre personnage principal qui a une vie tranquille et qui rencontre des mecs contactés via un site de rencontre. Nous avons donc une musique plutôt sombre pour les scènes avec Emile et une musique plus légère pour les scènes avec Ashley et c'est là que cela se complique car il faut que les deux genres musicaux arrivent à bien se mélanger. Cependant, je pense qu'on a réussi à faire quelque chose de correct sans que ça ne fasse trop cliché. Il y a une composition de Chopin - je ne sais plus laquelle par contre - qui rend vraiment bien avec les scènes d'Emile et des musiques plus modernes, qu'on a trouvé sur Youtube, pour les scènes avec Ashley.

Pour conclure, ce fut une belle expérience que j'aimerais pouvoir renouveler mais en ayant un budget et plus de temps à y consacrer, sans avoir des études à coté. Je suis également contente que le court-métrage ait plu au public mais aussi à notre professeur. Même si c'était difficile, je ne regrette pas d'avoir choisi ce cours.



Court-métrage, le tournage et la post-prod.


Alors qu'aujourd'hui a eu lieu la projection publique de notre court-métrage, qui s'est d'ailleurs très bien passé et qui a plu, je reviens avec vous pour le deuxième et dernier article qui clôturera cette catégorie Ça tourne! qui en fin de compte combinera l'expérience du tournage ainsi que celle de la post production. Si vous voulez relire le premier article pour vous remémorer la genèse du film, c'est ici.



LE TOURNAGE
Tournage Court-Métrage

Alors, ce tournage a été compliqué. Sur les trois groupes de notre classe, on est le seul à avoir plusieurs personnages et plusieurs endroits de tournage. Le plus gros soucis a donc été de concorder tous nos emplois du temps et de faire face à certains imprévus. Tout d'abord, il est difficile de produire un film (sans blague) sans être déçu tout au long du tournage dans le sens où nous n'avions aucun budget et on a dû faire avec les moyens du bord et c'est vrai que quand on imaginait les scènes avant de commencer le tournage et qu'on se rend compte au fur et à mesure que le tournage avance qu'on n'aura pas le résultat attendu et imaginé, ça démoralise un peu.

Concernant les acteurs, l'acteur principal qui interprète Emile a été très pro et il a fait du bon boulot, et on voyait qu'il était intéressé par le projet. Il a vraiment un visage intéressant et une intensité dans le regard qui peut être assez sombre, il était vraiment parfait pour le rôle mais on s'en doutait vu la performance qu'il nous avait livré à la séance de casting. Il avait littéralement renverser la table par terre, impressionnant et terrifiant à la fois. Les scènes de meurtres se sont également bien passées et pour un court-métrage amateur avec des acteurs amateurs, ça rend plutôt bien et c'est ça le plus important. Concernant l'actrice qui interprète Ashley, l'autre personnage principal, le niveau était un peu plus en deçà par rapport à l'autre acteur et elle semblait avoir perdu de l’intérêt au fur et à mesure du tournage. Cependant, ce n'est pas très dérangeant car son personnage était moins important que celui d'Emile. Au final, ses scènes rendait tout de même bien à l'écran.

Un des paramètres auxquels il faut penser durant un tournage sont les faux-raccords, surtout quand on tourne des scènes censées se passer dans la même journée alors qu'on les tourne à des moments différents. Il me semble que le seul faux-raccord qu'on ait est une scène où le personnage féminin n'est pas habillé pareil, n'ayant pas les mêmes chaussures et ayant une veste en cuir en plus que dans la scène précédente et la scène qui la suit mais ce n'est pas si dérangeant que ça car il y a une autre scène totalement différente entre ces plans donc ça ne se remarque pas trop.

On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.


LA POST-PRODUCTION

Post Production Court Métrage
Quand le tournage s'est terminé, on était plus que soulagé. On se disait que le montage serait la partie la plus facile du processus mais en fin de compte, loin de là. Il y a surtout eu une difficulté au niveau des voix-off, celle du personnage principal masculin et celle du personnage principal féminin récitant le poème qui est à l'origine du court-métrage. Ces voix-off ne sont pas les voix des acteurs de notre film car on avait besoin de voix ayant un accent anglais parfait. Nous avons donc demandé à nos lecteurs (des étudiants étrangers qui enseignent leur langue dans des établissement scolaires). Cependant, nous étions en période d'examens donc c'était compliqué de trouver un moment pour enregistrer leurs voix, surtout que le lecteur qui devait faire la voix de notre personnage principal masculin a mis beaucoup de temps à répondre à mes mails. Cependant, on a pu trouver un créneau qui arrangeait tout le monde et c'était une chose à faire en moins.

Une autre difficulté à été d'apprivoiser le logiciel Final Cut Pro X. Ce logiciel est tellement complexe qu'on a mis du temps et du temps à découvrir où se trouvait la section pour les effets et les transitions mais aussi pour trouver comment faire un simple générique. Tout ça pour dire qu'on a fini de monter le court-métrage juste une journée avant la projection.

Le fait de n'avoir pas de dialogue pose aussi problème au niveau sonore. Les voix-off sont dispersées tout au long du film, il y a donc des séquences où il n'y a rien du tout. Il fallait donc trouver de la musique pour combler ces vides. Grace à mon logiciel Magix Music Maker, j'ai pu faire la musique du générique de début, celle du générique de fin et deux autres musiques qu'on retrouve dans le film. Ça rend vraiment bien, ça rajoute vraiment un coté unique au court-métrage vu qu'on ne retrouvera la musique nulle part ailleurs. Mais mon logiciel est assez limité et je n'ai pas pu faire toutes les musiques. Vient alors le moment de trouver de la musique qui colle au court-métrage. Une des nombreuses difficultés liées au film, c'est que c'est un thriller, avec notre personnage principal qui tue des jeunes femmes mais qu'en parallèle, on a un autre personnage principal qui a une vie tranquille et qui rencontre des mecs contactés via un site de rencontre. Nous avons donc une musique plutôt sombre pour les scènes avec Emile et une musique plus légère pour les scènes avec Ashley et c'est là que cela se complique car il faut que les deux genres musicaux arrivent à bien se mélanger. Cependant, je pense qu'on a réussi à faire quelque chose de correct sans que ça ne fasse trop cliché. Il y a une composition de Chopin - je ne sais plus laquelle par contre - qui rend vraiment bien avec les scènes d'Emile et des musiques plus modernes, qu'on a trouvé sur Youtube, pour les scènes avec Ashley.

Pour conclure, ce fut une belle expérience que j'aimerais pouvoir renouveler mais en ayant un budget et plus de temps à y consacrer, sans avoir des études à coté. Je suis également contente que le court-métrage ait plu au public mais aussi à notre professeur. Même si c'était difficile, je ne regrette pas d'avoir choisi ce cours.



Sing Street Film 2016




Il semble bien que les années 80 soit encore bel et bien présentent dans les esprits. SING STREET, réalisé par John Carney en 2016, ne manque pas de nous rappeler que les années 80, c'était de la bonne musique, des mix-tapes mais aussi des coupes de cheveux parfois douteuses. Après son fameux film New York Melody, que je n'ai pas vu mais dont j'en ai entendu beaucoup de bien, John Carney nous emmène dans son adolescence et dans son pays d'origine, l’Irlande, dans les années 80. On suit alors Conor, adolescent vivant dans une famille ravagée par le manque d'argent et par l’éventuelle séparation de ses parents. Conor est alors envoyé dans un lycée public et religieux où, dès le premier jour, il tombe sous le charme d'une apprentie mannequin, Raphina. Pour la séduire, il crée un groupe de musique avec ses nouveaux potes.



Malgré un scénario plutôt simple, reprenant les codes du teen-movie ou du coming-of-age story, Carney nous sert ici un film frais et authentique avec de jeunes acteurs qui sont au point. Conor est interprété par l'acteur Ferdia Walsh-Peelo qui fait ses débuts dans ce film (il me fait étrangement penser à l'acteur français Jérémie Duvall). Il dégage beaucoup de fraîcheur et d'innocence et au final, il est surtout très touchant. Il se cherche et évolue tout au long du film, ce qui est d'ailleurs représenté par ses nombreux changements de styles vestimentaires. Conor est aussi guidé par son frère aîné, Brendan (Jack Reynor), qui lui sert alors de guide musical, l'introduisant à plusieurs groupes de rock pour qu'il puisse s'enrichir musicalement et ainsi produire de meilleures chansons.

La magie de la musique

En parlant de musique, les chansons ont une place à part entière dans SING STREET et elles apportent un coté très émotionnel au long-métrage. La musique est la force du film. En effet, c'est la musique qui permet à Conor de se faire des amis, qui permet à Brendan de se rendre compte à quel point il gaspille sa vie, mais c'est aussi la musique qui rassemble Conor et Raphina ensemble, surtout à travers les mix-tapes qu'il fait pour elle. Cela permet également à Conor de chercher qu'il est réellement, en passant par plusieurs styles et de genre musicaux, pour enfin réussir à savoir ce qu'il veut vraiment pour lui-même.

Les chansons chantées par le groupe sont super cools, avec un petit air délicieusement rétro très plaisant à l'oreille et qui restent très vite en tête bien qu'elles sonnent un peu trop bien pour un groupe de lycéens. Le film est  également rythmé par des chansons des années 80 tels que Waiting For A Train de Flash And The Pan ou encore In Between Days de The Cure.

Il y a malheureusement quelques anachronismes dans le film qui feront tiqués les aficionados de la pop culture des années 80, notamment par rapport à Retour vers le Futur, qui est mentionnée plusieurs fois dans le film. En effet, l'intrigue du film se passe au début de l'année 1985 et Retour vers le Futur est seulement sorti en décembre 85 en Irlande. Cependant, ça ne reste qu'un détail qui n'est pas vraiment dérangeant en soit.

Sing Street 2016

Un film sur la famille et les amis

SING STREET traite également des problèmes familiaux. Conor vit parmi une famille dysfonctionnelle avec des parents qui sont sur le point de se séparer. Le seul roc de la famille est le frère aîné de Conor, Brendan. Tout au long du film, Brendan guidera Conor dans la musique, il lui donnera aussi en quelque sorte des leçons sur la vie et qu'il faut en profiter pleinement et réaliser ses rêves, contrairement à lui-même qui semble avoir abandonné les siens, ne voulant pas ainsi que son petit frère reproduise les mêmes erreurs que lui. J'ai donc vraiment apprécié comment était abordé leur relation fraternelle. Cependant, il m'a peut être un peu manqué le coté amitié dans ce film. Je n'ai retrouvé aucun lien fort entre les membres du groupes, on en finit même par oublier leurs prénoms, car ils ne sont pas assez mis en avant dans le film, ce qui est assez dommage. Par contre, on sent une réelle alchimie entre Conor et Eamon (Mark McKenna) quand ils créent leur musique ensemble et ça ne m'étonne pas de voir que les deux acteurs soient pratiquement devenus inséparable dans la vraie vie.

Par conséquent, SING STREET se révèle être une lettre d'amour à Dublin et à la musique des années 80. C'est un film feel-good qui devrait en réjouir plus d'un grâce à ses personnages attrayants et son ambiance rétro.


INSTANT CINOCHE • Sing Street de John Carney (2016).

Sing Street Film 2016




Il semble bien que les années 80 soit encore bel et bien présentent dans les esprits. SING STREET, réalisé par John Carney en 2016, ne manque pas de nous rappeler que les années 80, c'était de la bonne musique, des mix-tapes mais aussi des coupes de cheveux parfois douteuses. Après son fameux film New York Melody, que je n'ai pas vu mais dont j'en ai entendu beaucoup de bien, John Carney nous emmène dans son adolescence et dans son pays d'origine, l’Irlande, dans les années 80. On suit alors Conor, adolescent vivant dans une famille ravagée par le manque d'argent et par l’éventuelle séparation de ses parents. Conor est alors envoyé dans un lycée public et religieux où, dès le premier jour, il tombe sous le charme d'une apprentie mannequin, Raphina. Pour la séduire, il crée un groupe de musique avec ses nouveaux potes.



Malgré un scénario plutôt simple, reprenant les codes du teen-movie ou du coming-of-age story, Carney nous sert ici un film frais et authentique avec de jeunes acteurs qui sont au point. Conor est interprété par l'acteur Ferdia Walsh-Peelo qui fait ses débuts dans ce film (il me fait étrangement penser à l'acteur français Jérémie Duvall). Il dégage beaucoup de fraîcheur et d'innocence et au final, il est surtout très touchant. Il se cherche et évolue tout au long du film, ce qui est d'ailleurs représenté par ses nombreux changements de styles vestimentaires. Conor est aussi guidé par son frère aîné, Brendan (Jack Reynor), qui lui sert alors de guide musical, l'introduisant à plusieurs groupes de rock pour qu'il puisse s'enrichir musicalement et ainsi produire de meilleures chansons.

La magie de la musique

En parlant de musique, les chansons ont une place à part entière dans SING STREET et elles apportent un coté très émotionnel au long-métrage. La musique est la force du film. En effet, c'est la musique qui permet à Conor de se faire des amis, qui permet à Brendan de se rendre compte à quel point il gaspille sa vie, mais c'est aussi la musique qui rassemble Conor et Raphina ensemble, surtout à travers les mix-tapes qu'il fait pour elle. Cela permet également à Conor de chercher qu'il est réellement, en passant par plusieurs styles et de genre musicaux, pour enfin réussir à savoir ce qu'il veut vraiment pour lui-même.

Les chansons chantées par le groupe sont super cools, avec un petit air délicieusement rétro très plaisant à l'oreille et qui restent très vite en tête bien qu'elles sonnent un peu trop bien pour un groupe de lycéens. Le film est  également rythmé par des chansons des années 80 tels que Waiting For A Train de Flash And The Pan ou encore In Between Days de The Cure.

Il y a malheureusement quelques anachronismes dans le film qui feront tiqués les aficionados de la pop culture des années 80, notamment par rapport à Retour vers le Futur, qui est mentionnée plusieurs fois dans le film. En effet, l'intrigue du film se passe au début de l'année 1985 et Retour vers le Futur est seulement sorti en décembre 85 en Irlande. Cependant, ça ne reste qu'un détail qui n'est pas vraiment dérangeant en soit.

Sing Street 2016

Un film sur la famille et les amis

SING STREET traite également des problèmes familiaux. Conor vit parmi une famille dysfonctionnelle avec des parents qui sont sur le point de se séparer. Le seul roc de la famille est le frère aîné de Conor, Brendan. Tout au long du film, Brendan guidera Conor dans la musique, il lui donnera aussi en quelque sorte des leçons sur la vie et qu'il faut en profiter pleinement et réaliser ses rêves, contrairement à lui-même qui semble avoir abandonné les siens, ne voulant pas ainsi que son petit frère reproduise les mêmes erreurs que lui. J'ai donc vraiment apprécié comment était abordé leur relation fraternelle. Cependant, il m'a peut être un peu manqué le coté amitié dans ce film. Je n'ai retrouvé aucun lien fort entre les membres du groupes, on en finit même par oublier leurs prénoms, car ils ne sont pas assez mis en avant dans le film, ce qui est assez dommage. Par contre, on sent une réelle alchimie entre Conor et Eamon (Mark McKenna) quand ils créent leur musique ensemble et ça ne m'étonne pas de voir que les deux acteurs soient pratiquement devenus inséparable dans la vraie vie.

Par conséquent, SING STREET se révèle être une lettre d'amour à Dublin et à la musique des années 80. C'est un film feel-good qui devrait en réjouir plus d'un grâce à ses personnages attrayants et son ambiance rétro.


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