Instant Lecture
Lectures Octobre '18




Je lis pas mal en ce moment (ou en général, pour l'instant, j'ai cumulé 34 lectures pendant mon année 2018) et je l'avoue, étant en manque d'inspiration, je me suis dit qu'un article sur mes dernières lectures comblera le petit manque de ce mois-ci au niveau du blog. Avec ce mois d'octobre, je cumule pour le moment quatre lectures et je vais vous en parler dans cette article.


Reasons to Stay Alive (Rester en vie en VF) de Matt Haig
À 24 ans, souffrant d'anxiété et de dépression, au cours d'un séjour en Espagne, Matt Haig s'est retrouvé au bord d'une falaise, les pieds à moitié dans le vide, sur le point de se précipiter... Rester en vie. cela paraît si difficile à celles et ceux qui sont au fond de l'abîme, qui ne voient poindre aucune lueur. Ce livre vif et sensible raconte les batailles que l'auteur a menées pour comprendre ce qui lui arrivait, pour le partager aux autres (pas toujours compréhensifs), et se mettre sur le chemin de la guérison. En cinq chapitres - Tomber, Atterrir, Se relever, Vivre, Être -, l'auteur raconte avec sincérité comment il a progressivement vaincu sa maladie et réappris à vivre. Car les raisons de rester en vie sont nombreuses, et sont ici détaillées avec humour et conviction. Ouvrir ce livre, c'est entamer une exploration joyeuse des façons d'exister, d'aimer mieux, de se sentir plus vivant.

Je n'ai pas grande chose à dire sur ce livre mis à part que je l'ai adoré. Je me suis reconnue dans tellement de passages et j’ai vraiment été touché par les mots de Matt Haig. Durant ma lecture, j’avais enfin l’impression d’être comprise et d’avoir une certaine reconnaissance dans le fait que je ne suis pas la seule à pouvoir ressentir ce qu’il a pu décrire dans Reasons to Stay Alive. Je pense que c’est une lecture essentielle, qu’on souffre ou pas de dépression et d’anxiété.


The Ocean at the End of the Lane (L'océan au bout du chemin en VF) de Neil Gaiman
De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu'il croyait oubliées. Le suicide d'un locataire dans une voiture au bout d'un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l'étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l'enfance, qu'il croyait enfouis, affluent alors avec une précision troublante…

On reconnait bien-là le style de Neil Gaiman, une sorte de conte féerique un peu étrange. Très similaire à Coraline, un autre roman que l’auteur a écrit, The Ocean at the End of the Lane est une lecture captivante qui retrace l’enfance du protagoniste (dont on ne connaîtra jamais le nom) et qui a vécu alors qu’il avait seulement 7 ans une aventure surnaturelle. L'histoire aborde les thèmes de l'enfance et comment la perception des choses est différente qu’on soit un enfant ou un adulte. The Ocean at the End of the Lane est notamment une histoire avec l'intemporelle bataille du bien contre le mal. Je pense que l'histoire aurait pu être davantage détaillée mais je pense que Gaiman voulait que certaines parties de l'intrigue restent un mystère, ce qui reste cohérent avec l'histoire en fin de compte. Ce roman, qui se lit assez vite, est parfait pour la période automnale et Halloween.


The Mothers (Le cœur battant de nos mères en VF) de Brit Bennett
Quand Nadia, 17 ans, perd sa mère et avorte en cachette, sa vie est bouleversée. Elle choisit alors de quitter la communauté noire et religieuse qui l'a vue grandir et laisse derrière elle Luke, son amant aux rêves brisés, et Audrey, sa meilleure amie. Boursière dans une grande université, Nadia fréquente désormais l'élite. Durant une décennie marquée des affres de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser puis diverger, tendues à l'extrême par le poids du secret.

Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé ce roman, l’histoire m’a intéressé jusqu’à la fin même si au final, il ne s’y passe pas grand chose. The Mothers est un drame et suit Nadia, Audrey et Luke à l'adolescence, puis à l'âge adulte. L'histoire parle de la vie en communauté, de l'amour, de l'amitié et comment l'absence d'une figure maternelle peut jouer sur la vie, cependant, je trouve que le roman manquait parfois de profondeur et l'histoire ne m'a donc pas vraiment émue. Les personnages étaient corrects mais malheureusement pas assez sympathiques pour que je m’attache à eux et je trouve qu’il n’y avait pas assez d'alchimie entre eux. Une bonne lecture mais ce n'était pas merveilleux non plus.


Spell on Wheels de Kate Leth, Megan Levens et Marissa Louise
Claire, Jolene et Andy sont trois sorcières dans leur vingtaines qui se retrouvent embarquées dans un road-trip pour retrouver des objets magiques qu'on leur a dérobé, notamment un sortilège important qui permet d'éveiller le potentiel magique chez une personne. Histoire de vengeance, esprits frappeurs, le voyage ne sera pas sans surprise.

Spell on Wheels est un comics vraiment divertissant. J’ai apprécié la diversité des personnages: Claire est rousse et curvy, Andy est afro-américaine et Jolene est asiatique et lesbienne. L’histoire ne sort pas des sentiers battus mais c’est une histoire de sorcières sympathique, parfaite pour cette période de l’année. Comics obligé, Spell on Wheels se lit relativement vite et j’ai malheureusement trouvé que la fin était amené de façon trop abrupte et que la confrontation finale était trop facile et vite expédié mais ça n'empêche pas que l’histoire reste agréable à suivre. Au niveau de l’esthétisme, les dessins et les couleurs sont vraiment agréables à l’œil. Je recommande et même s'il n'est pas disponible en français, l'anglais est ici relativement facile comprendre.



J'aimerais savoir quels livres vous avez lu ce mois-ci, dites-moi tout dans les commentaires !



Mes dernières lectures (Octobre '18).

Lectures Octobre '18




Je lis pas mal en ce moment (ou en général, pour l'instant, j'ai cumulé 34 lectures pendant mon année 2018) et je l'avoue, étant en manque d'inspiration, je me suis dit qu'un article sur mes dernières lectures comblera le petit manque de ce mois-ci au niveau du blog. Avec ce mois d'octobre, je cumule pour le moment quatre lectures et je vais vous en parler dans cette article.


Reasons to Stay Alive (Rester en vie en VF) de Matt Haig
À 24 ans, souffrant d'anxiété et de dépression, au cours d'un séjour en Espagne, Matt Haig s'est retrouvé au bord d'une falaise, les pieds à moitié dans le vide, sur le point de se précipiter... Rester en vie. cela paraît si difficile à celles et ceux qui sont au fond de l'abîme, qui ne voient poindre aucune lueur. Ce livre vif et sensible raconte les batailles que l'auteur a menées pour comprendre ce qui lui arrivait, pour le partager aux autres (pas toujours compréhensifs), et se mettre sur le chemin de la guérison. En cinq chapitres - Tomber, Atterrir, Se relever, Vivre, Être -, l'auteur raconte avec sincérité comment il a progressivement vaincu sa maladie et réappris à vivre. Car les raisons de rester en vie sont nombreuses, et sont ici détaillées avec humour et conviction. Ouvrir ce livre, c'est entamer une exploration joyeuse des façons d'exister, d'aimer mieux, de se sentir plus vivant.

Je n'ai pas grande chose à dire sur ce livre mis à part que je l'ai adoré. Je me suis reconnue dans tellement de passages et j’ai vraiment été touché par les mots de Matt Haig. Durant ma lecture, j’avais enfin l’impression d’être comprise et d’avoir une certaine reconnaissance dans le fait que je ne suis pas la seule à pouvoir ressentir ce qu’il a pu décrire dans Reasons to Stay Alive. Je pense que c’est une lecture essentielle, qu’on souffre ou pas de dépression et d’anxiété.


The Ocean at the End of the Lane (L'océan au bout du chemin en VF) de Neil Gaiman
De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu'il croyait oubliées. Le suicide d'un locataire dans une voiture au bout d'un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l'étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l'enfance, qu'il croyait enfouis, affluent alors avec une précision troublante…

On reconnait bien-là le style de Neil Gaiman, une sorte de conte féerique un peu étrange. Très similaire à Coraline, un autre roman que l’auteur a écrit, The Ocean at the End of the Lane est une lecture captivante qui retrace l’enfance du protagoniste (dont on ne connaîtra jamais le nom) et qui a vécu alors qu’il avait seulement 7 ans une aventure surnaturelle. L'histoire aborde les thèmes de l'enfance et comment la perception des choses est différente qu’on soit un enfant ou un adulte. The Ocean at the End of the Lane est notamment une histoire avec l'intemporelle bataille du bien contre le mal. Je pense que l'histoire aurait pu être davantage détaillée mais je pense que Gaiman voulait que certaines parties de l'intrigue restent un mystère, ce qui reste cohérent avec l'histoire en fin de compte. Ce roman, qui se lit assez vite, est parfait pour la période automnale et Halloween.


The Mothers (Le cœur battant de nos mères en VF) de Brit Bennett
Quand Nadia, 17 ans, perd sa mère et avorte en cachette, sa vie est bouleversée. Elle choisit alors de quitter la communauté noire et religieuse qui l'a vue grandir et laisse derrière elle Luke, son amant aux rêves brisés, et Audrey, sa meilleure amie. Boursière dans une grande université, Nadia fréquente désormais l'élite. Durant une décennie marquée des affres de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser puis diverger, tendues à l'extrême par le poids du secret.

Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé ce roman, l’histoire m’a intéressé jusqu’à la fin même si au final, il ne s’y passe pas grand chose. The Mothers est un drame et suit Nadia, Audrey et Luke à l'adolescence, puis à l'âge adulte. L'histoire parle de la vie en communauté, de l'amour, de l'amitié et comment l'absence d'une figure maternelle peut jouer sur la vie, cependant, je trouve que le roman manquait parfois de profondeur et l'histoire ne m'a donc pas vraiment émue. Les personnages étaient corrects mais malheureusement pas assez sympathiques pour que je m’attache à eux et je trouve qu’il n’y avait pas assez d'alchimie entre eux. Une bonne lecture mais ce n'était pas merveilleux non plus.


Spell on Wheels de Kate Leth, Megan Levens et Marissa Louise
Claire, Jolene et Andy sont trois sorcières dans leur vingtaines qui se retrouvent embarquées dans un road-trip pour retrouver des objets magiques qu'on leur a dérobé, notamment un sortilège important qui permet d'éveiller le potentiel magique chez une personne. Histoire de vengeance, esprits frappeurs, le voyage ne sera pas sans surprise.

Spell on Wheels est un comics vraiment divertissant. J’ai apprécié la diversité des personnages: Claire est rousse et curvy, Andy est afro-américaine et Jolene est asiatique et lesbienne. L’histoire ne sort pas des sentiers battus mais c’est une histoire de sorcières sympathique, parfaite pour cette période de l’année. Comics obligé, Spell on Wheels se lit relativement vite et j’ai malheureusement trouvé que la fin était amené de façon trop abrupte et que la confrontation finale était trop facile et vite expédié mais ça n'empêche pas que l’histoire reste agréable à suivre. Au niveau de l’esthétisme, les dessins et les couleurs sont vraiment agréables à l’œil. Je recommande et même s'il n'est pas disponible en français, l'anglais est ici relativement facile comprendre.



J'aimerais savoir quels livres vous avez lu ce mois-ci, dites-moi tout dans les commentaires !



It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







Lucky Man de Michael J. Fox, une autobiographie captivante et touchante.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Tuesday Nights in 1980, un premier roman réussi pour Molly Prentiss.

Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


Cinq livres que je vous recommande (#2).

Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


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