Pop Culture Japonaise
Entre mars et avril, j'ai regardé pas moins de 12 animes. Au premier abord, cela peut sembler énorme mais en fait, pas tant que ça vu que la majorité de ces animés sont composés d'une seule et unique saison de 12 ou 13 épisodes pour une durée de 20-25 minutes environ, ce qui se regarde en l'espace d'une journée. Il faut savoir que je regarde les animes en VF et ceux pour plusieurs raisons: j'ai vraiment du mal avec la langue japonaise, que je ne trouve pas vraiment harmonieuse - paradoxalement, dans le générique, j'aime bien - et j'ai l'impression que les voix japonaises semblent toujours trop mûres pour certains personnages (bon, il arrive que ça soit également le cas avec la VF mais ça me dérange moins). Je n'ai jamais été une très grande mordue de mangas ou d'animes, préférant les longs-métrages d'animation japonais. J'ai dû lire quelques Détective Conan au collège ainsi que les deux premiers volumes de Love Hina et au niveau des animes, ça se limitait à Sakura, Détective Conan, Vampire Knight, Jeanne et Serge et Cat's Eyes (même si j'étais moins fan des trois derniers). Sur ces 12 animes, j'en ai adoré certains et d'autres un peu moins. Aujourd'hui, je vais surtout parlé de ceux que j'ai vraiment apprécié.
 
Food Wars - Shokugeki no Souma -
FOOD WARS - SHOKUGEKI NO SOUMA -

Sôma Yukihira rêve de devenir chef cuisinier dans le restaurant familial et ainsi surpasser les talents culinaires de son père. Alors que Sôma vient juste d'être diplômé au collège, son père Jôichirô Yukihira ferme le restaurant pour partir cuisiner à travers le monde. L'esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l'épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d'élite culinaire, où seuls 10 % des élèves sont diplômés. Sôma va-t-il parvenir à atteindre son objectif ?
Malgré son coté répétitif notamment dans les épreuves et dans les gags, j'ai tout de suite accroché avec Food Wars. C'est fun, léger et on s'attache facilement aux personnages. Sôma est quelque sur qui on peut compter, il se révèle être assez mature pour son age (il a 15 ans) et on voit à quel point la cuisine est sa grande passion. Je trouve ça génial que l'anime soit dans le détail au niveau des plats préparés par les protagonistes, un peu comme si on nous donnait la recette pour qu'on puisse la reproduire chez nous. J'aime beaucoup le character design (même si je ne m'y connais pas vraiment beaucoup) mais c'est plaisant à l’œil, tout est en couleur, c'est donc très agréable à regarder. Même si les élèves sont souvent en compétition entre eux, ça ne les empêche pas de lier très vite des liens d'amitié forts donc même si leurs études comptent énormément pour eux, l'amitié a aussi une place importante. Bon, l'anime ne lésine pas sur le fan-service (pratique qui consiste à alimenter la passion des fans et leurs fantasmes avec des contenus digressifs ou superflus qui leur sont spécialement destinées, généralement par le biais de situations à forte connotation sexuelle ou érotique – merci Wikipedia), attendez-vous donc à voir une ribambelle de scènes où les personnages, en majorité les femmes, ont ce que j’appelle des "orgasmes culinaires" assez explicites mais bon, rien de bien choquant mais ça peut surprendre au début. Malgré ça, Food Wars est un excellent animé et il me tarde que la saison 3 sorte en VF.


Tokyo Ghoul 
TOKYO GHOUL

Dans la ville de Tokyo, des créatures nommées goules sont apparues et se nourrissent de chair humaine pour survivre. Un jour, Ken Kaneki, jeune étudiant, se fait attaquer par l'une d'entre elles et subit une grave blessure. Pour rester en vie, il reçoit une greffe de la goule qui l'a attaqué et devient un hybride, mi-humain mi-goule. Rapidement, il se rend compte qu'il ne peut plus manger les mêmes aliments qu'auparavant. Il entre alors au service du café L’« Antique », un repaire de goules, où il apprend à se nourrir sans faire de mal aux humains. Mais il va bien vite se retrouver au cœur d'une guerre sanglante entre le CCG (Centre de Contrôle des Goules), déterminé à retrouver et exterminer celles-ci jusqu'à la dernière et l'Arbre Aogiri, une organisation de goules sans merci. 
J'ai beaucoup aimé cet anime même si j'ai moins aimé l'ambiance de la saison 2, beaucoup plus noire et assez lente je trouve. Alors que la saison 1 sert à installer l'intrigue et avoir un avis général sur l'histoire et les personnages, la saison 2 est beaucoup sombre et moins dans les relations, ce que j'avais beaucoup apprécié dans la première saison. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Ken, ce garçon timide et assez peu sûr de lui qui se retrouve contre sa volonté dans un monde beaucoup plus macabre. Il a au début beaucoup de mal à accepter sa condition de ghoul, notamment que son coté ghoul vient d'une ghoul sanguinaire, Ken va donc développer une sorte de dédoublement de la personnalité où il devient alors l'opposé de sa réelle personnalité. C'est donc intéressant de voir Ken lutter contre son coté de créature sanguinaire et parfois alterner entre son coté humain et son coté ghoul. J'ai vraiment adoré cette première saison, cependant, comme je le disais plus haut, j'ai moins apprécié la seconde saison et du coup, quand la saison 3 finira par être diffusée en VF, je ne sais pas encore si je continuerai avec cet anime...


Parasite - Kiseijuu: Sei no Kakuritsu -
PARASITE - KISEIJUU: SEI NO KAKURITSU -


Depuis des milliers d'années, l'Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu'à ce jour où de mystérieuses sphères, abritant d'étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d'où elles viennent, mais ce qui semble certain, c'est qu'elles sont là pour débarrasser le monde de l'espèce humaine. Shinichi, jeune lycéen, est un « hôte » dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migi, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migi et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d'attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l'un de l'autre. Alors que Shinichi se découvre doté d'incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches... et sur l'humanité tout entière.
Parasite est dans mon top 3 des animes que je préfère et j'étais assez triste à la fin vu que l'anime se conclut en une saison seulement. Contrairement à la majorité des animes que j'ai regardé, bien que composé d'une seule et unique saison, Parasite est composé de 24 épisodes, ce qui permet à l'intrigue d'être bien construite, prenante et de ne pas enchaîner les péripéties sans qu'on y comprenne rien. Il n'y a presque aucun flottement et chaque épisode donne envie de regarde le suivant. Je tiens a prévenir qu'il y a tout de même des scènes dérangeantes et gores mais ça correspond avec l'identité de l'anime. Je me suis également beaucoup attaché à Shin'ichi et Migi, qui forme un duo atypique. Les premiers épisodes sont assez drôle alors qu'on observe Shin'ichi essayait de se familiariser à sa nouvelle main — notamment dans une scène se passant dans les toilettes qui m'a fait mourir de rire. On a de l'empathie pour le personnage car, comme Kaneki dans Tokyo Ghoul, Shin'ichi n'a rien demandé de ce qui lui arrive, il se voit devenir une sorte de héros malgré lui et sa nouvelle condition met en danger ceux qui l'entoure. Pourtant, sa "cohabitation" avec Migi va permettre à Shin'ichi de prendre davantage confiance en lui. Alors qu'on a un Shin'ichi peureux au début de l'histoire, il devient peu à peu plus confiant et Migi est y bien évidemment pour quelque chose. Sans trop spoiler, on va dire que chacun va apporter à l'autre. L'anime offre également une bonne conclusion à l'histoire, rien n'est laissé de côté.


Psycho-Pass
PSYCHO-PASS


Au début de l'ère 2112, il est possible de mesurer instantanément l'état mental d'une personne, sa personnalité et la probabilité qu'elle commette des crimes grâce à un dispositif installé sur le corps de chaque citoyen appelé « Psycho-Pass ». Lorsque cette probabilité, mesurée par le niveau du coefficient de criminalité, est trop élevée chez certaines personnes : ces individus sont poursuivis et appréhendés ou si nécessaire, abattus. Cette tâche est effectuée par des équipes spéciales de criminels potentiels appelés Exécuteurs, qui sont supervisés par des policiers appelés Inspecteurs. Les Inspecteurs s'assurent que les Exécuteurs exercent leurs fonctions dans les limites qui leur sont imposées. L'histoire suit l'unité Une de la Division des Enquêtes Criminelles du Bureau de la Sécurité Publique au Japon.
Au premier abord, cet anime m'a beaucoup fait pensé à Minority Report. En effet, dans la nouvelle de Philip K. Dick, on se trouve dans une société où les meurtres peuvent être prédits à l'aide de mutants qui peuvent prédire l'avenir, ce qui fait que des gens se font arrêter avant même d'avoir pu commettre leurs crimes. Dans Psycho-Pass, tu peux te faire arrêter même si tu n'as commis aucun crime... Psycho-Pass est un excellent anime, très différent de la majorité que j'ai pu regarder. Cet anime, qui se situe entre thriller et dystopie, est un vrai régal et chaque saison suit un fil rouge qui est toujours lié au Systeme Sibylle, une société qui gère la sécurité nationale et qui a mis en place le psycho-pass. Dans la première saison, on va suivre Akane Tsunemori qui vient juste d’intégrer le Bureau de la Sécurité Publique en tant que jeune inspectrice. Elle y fera la rencontre de l'Inspecteur Ghinoza et des Exécuteurrs Kōgami, Masaoka, Kagari et Kunizuka, qui sont donc des criminels dormants. L'univers de l'anime est complexe mais très bien construit et en regardant, ça donne vraiment à réfléchir et on se dit qu'on est bien content de ne pas vivre dans une telle société. Mes personnages préférés sont Akane et Kogami, je trouve qu'ils forment un superbe duo car ils s’apportent mutuellement et se complètent et ceci sans qu'il y ait une romance entre les deux. J'ai trouvé la saison 2 un peu moins bien dans le sens où elle reprend un peu le même schéma que la saison 1 donc il n'y a pas de grandes surprises au niveau de l'histoire.


Sawako - Kimi ni Todoke -
SAWAKO - KIMI NI TODOKE -


Au lycée, Sawako suscite peur et incompréhension à cause de son apparence. À l'opposé, Kazehaya est un jeune homme charmant que tout le monde considère comme son ami. À son contact, Sawako commence peu à peu à changer mais il est difficile de combattre les préjugés !
On genre de registre avec Sawako qui est un anime beaucoup plus light que ceux présentés précédemment avec ici un registre comédie romantique. Sawako est une fille très timide qui, malheureusement pour elle, ressemble un peu au personnage de Sadako de The Ring. Ses camarades ont peur d'elle et pensent qu'elle est une sorcière alors que c'est tout le contraire, Sawako est la fille la plus douce et la plus gentille de l'univers. Elle ferait tout pour faire plaisir aux autres. J'ai beaucoup aimé cet anime car au moment de ce binge-watch d'animes, je regardais essentiellement des animes fantastiques et cette touche de fraîcheur apportée par Sawako m'a fait du bien. C'est mignon et très innocent et en effet, je conçois que ça ne puisse pas plaire à tout le temps. Par moment, c'est même un peu lent car tout est question d'évolution, en effet, Sawako reprend les codes d'un coming-of-age story. Pendant deux saisons, on va suivre l'évolution de Sawako qui va peu à peu sortir de sa coquille et se faire des amis. L'intrigue prend son temps et c'est vrai que ça manque parfois de concret et on a envie de dire aux deux personnages principaux, c'est-à-dire Sawako et Kazehaya de se bouger un peu tellement c'est écrit sur leur visage qu'ils s'apprécient mutuellement. Malgré son coté niais, j'ai apprécié cet anime et je ne regrette pas de l'avoir regardé.


Je vais tout de même mentionner les autres animes que j'ai regardé pendant mars-avril mais que j'ai moins aimé ou qui m'ont moins marqué:

Devilman Crybaby (Bon, j'ai un sentiment de love-hate avec cet anime. Il est très spécial, violent et gore. Il m'a clairement marqué et il m'est arrivé d'y penser encore plusieurs jours après l'avoir regardé) – Gambling School – Btooom! – Le Garçon d'à côté – A.I.C.O. Incarnation – Black Bullet – Blue Spring Ride.

Et vous, est-ce que vous regarder des animes ?


Mon binge-watch d'animes japonais.

Entre mars et avril, j'ai regardé pas moins de 12 animes. Au premier abord, cela peut sembler énorme mais en fait, pas tant que ça vu que la majorité de ces animés sont composés d'une seule et unique saison de 12 ou 13 épisodes pour une durée de 20-25 minutes environ, ce qui se regarde en l'espace d'une journée. Il faut savoir que je regarde les animes en VF et ceux pour plusieurs raisons: j'ai vraiment du mal avec la langue japonaise, que je ne trouve pas vraiment harmonieuse - paradoxalement, dans le générique, j'aime bien - et j'ai l'impression que les voix japonaises semblent toujours trop mûres pour certains personnages (bon, il arrive que ça soit également le cas avec la VF mais ça me dérange moins). Je n'ai jamais été une très grande mordue de mangas ou d'animes, préférant les longs-métrages d'animation japonais. J'ai dû lire quelques Détective Conan au collège ainsi que les deux premiers volumes de Love Hina et au niveau des animes, ça se limitait à Sakura, Détective Conan, Vampire Knight, Jeanne et Serge et Cat's Eyes (même si j'étais moins fan des trois derniers). Sur ces 12 animes, j'en ai adoré certains et d'autres un peu moins. Aujourd'hui, je vais surtout parlé de ceux que j'ai vraiment apprécié.
 
Food Wars - Shokugeki no Souma -
FOOD WARS - SHOKUGEKI NO SOUMA -

Sôma Yukihira rêve de devenir chef cuisinier dans le restaurant familial et ainsi surpasser les talents culinaires de son père. Alors que Sôma vient juste d'être diplômé au collège, son père Jôichirô Yukihira ferme le restaurant pour partir cuisiner à travers le monde. L'esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l'épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d'élite culinaire, où seuls 10 % des élèves sont diplômés. Sôma va-t-il parvenir à atteindre son objectif ?
Malgré son coté répétitif notamment dans les épreuves et dans les gags, j'ai tout de suite accroché avec Food Wars. C'est fun, léger et on s'attache facilement aux personnages. Sôma est quelque sur qui on peut compter, il se révèle être assez mature pour son age (il a 15 ans) et on voit à quel point la cuisine est sa grande passion. Je trouve ça génial que l'anime soit dans le détail au niveau des plats préparés par les protagonistes, un peu comme si on nous donnait la recette pour qu'on puisse la reproduire chez nous. J'aime beaucoup le character design (même si je ne m'y connais pas vraiment beaucoup) mais c'est plaisant à l’œil, tout est en couleur, c'est donc très agréable à regarder. Même si les élèves sont souvent en compétition entre eux, ça ne les empêche pas de lier très vite des liens d'amitié forts donc même si leurs études comptent énormément pour eux, l'amitié a aussi une place importante. Bon, l'anime ne lésine pas sur le fan-service (pratique qui consiste à alimenter la passion des fans et leurs fantasmes avec des contenus digressifs ou superflus qui leur sont spécialement destinées, généralement par le biais de situations à forte connotation sexuelle ou érotique – merci Wikipedia), attendez-vous donc à voir une ribambelle de scènes où les personnages, en majorité les femmes, ont ce que j’appelle des "orgasmes culinaires" assez explicites mais bon, rien de bien choquant mais ça peut surprendre au début. Malgré ça, Food Wars est un excellent animé et il me tarde que la saison 3 sorte en VF.


Tokyo Ghoul 
TOKYO GHOUL

Dans la ville de Tokyo, des créatures nommées goules sont apparues et se nourrissent de chair humaine pour survivre. Un jour, Ken Kaneki, jeune étudiant, se fait attaquer par l'une d'entre elles et subit une grave blessure. Pour rester en vie, il reçoit une greffe de la goule qui l'a attaqué et devient un hybride, mi-humain mi-goule. Rapidement, il se rend compte qu'il ne peut plus manger les mêmes aliments qu'auparavant. Il entre alors au service du café L’« Antique », un repaire de goules, où il apprend à se nourrir sans faire de mal aux humains. Mais il va bien vite se retrouver au cœur d'une guerre sanglante entre le CCG (Centre de Contrôle des Goules), déterminé à retrouver et exterminer celles-ci jusqu'à la dernière et l'Arbre Aogiri, une organisation de goules sans merci. 
J'ai beaucoup aimé cet anime même si j'ai moins aimé l'ambiance de la saison 2, beaucoup plus noire et assez lente je trouve. Alors que la saison 1 sert à installer l'intrigue et avoir un avis général sur l'histoire et les personnages, la saison 2 est beaucoup sombre et moins dans les relations, ce que j'avais beaucoup apprécié dans la première saison. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Ken, ce garçon timide et assez peu sûr de lui qui se retrouve contre sa volonté dans un monde beaucoup plus macabre. Il a au début beaucoup de mal à accepter sa condition de ghoul, notamment que son coté ghoul vient d'une ghoul sanguinaire, Ken va donc développer une sorte de dédoublement de la personnalité où il devient alors l'opposé de sa réelle personnalité. C'est donc intéressant de voir Ken lutter contre son coté de créature sanguinaire et parfois alterner entre son coté humain et son coté ghoul. J'ai vraiment adoré cette première saison, cependant, comme je le disais plus haut, j'ai moins apprécié la seconde saison et du coup, quand la saison 3 finira par être diffusée en VF, je ne sais pas encore si je continuerai avec cet anime...


Parasite - Kiseijuu: Sei no Kakuritsu -
PARASITE - KISEIJUU: SEI NO KAKURITSU -


Depuis des milliers d'années, l'Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu'à ce jour où de mystérieuses sphères, abritant d'étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d'où elles viennent, mais ce qui semble certain, c'est qu'elles sont là pour débarrasser le monde de l'espèce humaine. Shinichi, jeune lycéen, est un « hôte » dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migi, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migi et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d'attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l'un de l'autre. Alors que Shinichi se découvre doté d'incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches... et sur l'humanité tout entière.
Parasite est dans mon top 3 des animes que je préfère et j'étais assez triste à la fin vu que l'anime se conclut en une saison seulement. Contrairement à la majorité des animes que j'ai regardé, bien que composé d'une seule et unique saison, Parasite est composé de 24 épisodes, ce qui permet à l'intrigue d'être bien construite, prenante et de ne pas enchaîner les péripéties sans qu'on y comprenne rien. Il n'y a presque aucun flottement et chaque épisode donne envie de regarde le suivant. Je tiens a prévenir qu'il y a tout de même des scènes dérangeantes et gores mais ça correspond avec l'identité de l'anime. Je me suis également beaucoup attaché à Shin'ichi et Migi, qui forme un duo atypique. Les premiers épisodes sont assez drôle alors qu'on observe Shin'ichi essayait de se familiariser à sa nouvelle main — notamment dans une scène se passant dans les toilettes qui m'a fait mourir de rire. On a de l'empathie pour le personnage car, comme Kaneki dans Tokyo Ghoul, Shin'ichi n'a rien demandé de ce qui lui arrive, il se voit devenir une sorte de héros malgré lui et sa nouvelle condition met en danger ceux qui l'entoure. Pourtant, sa "cohabitation" avec Migi va permettre à Shin'ichi de prendre davantage confiance en lui. Alors qu'on a un Shin'ichi peureux au début de l'histoire, il devient peu à peu plus confiant et Migi est y bien évidemment pour quelque chose. Sans trop spoiler, on va dire que chacun va apporter à l'autre. L'anime offre également une bonne conclusion à l'histoire, rien n'est laissé de côté.


Psycho-Pass
PSYCHO-PASS


Au début de l'ère 2112, il est possible de mesurer instantanément l'état mental d'une personne, sa personnalité et la probabilité qu'elle commette des crimes grâce à un dispositif installé sur le corps de chaque citoyen appelé « Psycho-Pass ». Lorsque cette probabilité, mesurée par le niveau du coefficient de criminalité, est trop élevée chez certaines personnes : ces individus sont poursuivis et appréhendés ou si nécessaire, abattus. Cette tâche est effectuée par des équipes spéciales de criminels potentiels appelés Exécuteurs, qui sont supervisés par des policiers appelés Inspecteurs. Les Inspecteurs s'assurent que les Exécuteurs exercent leurs fonctions dans les limites qui leur sont imposées. L'histoire suit l'unité Une de la Division des Enquêtes Criminelles du Bureau de la Sécurité Publique au Japon.
Au premier abord, cet anime m'a beaucoup fait pensé à Minority Report. En effet, dans la nouvelle de Philip K. Dick, on se trouve dans une société où les meurtres peuvent être prédits à l'aide de mutants qui peuvent prédire l'avenir, ce qui fait que des gens se font arrêter avant même d'avoir pu commettre leurs crimes. Dans Psycho-Pass, tu peux te faire arrêter même si tu n'as commis aucun crime... Psycho-Pass est un excellent anime, très différent de la majorité que j'ai pu regarder. Cet anime, qui se situe entre thriller et dystopie, est un vrai régal et chaque saison suit un fil rouge qui est toujours lié au Systeme Sibylle, une société qui gère la sécurité nationale et qui a mis en place le psycho-pass. Dans la première saison, on va suivre Akane Tsunemori qui vient juste d’intégrer le Bureau de la Sécurité Publique en tant que jeune inspectrice. Elle y fera la rencontre de l'Inspecteur Ghinoza et des Exécuteurrs Kōgami, Masaoka, Kagari et Kunizuka, qui sont donc des criminels dormants. L'univers de l'anime est complexe mais très bien construit et en regardant, ça donne vraiment à réfléchir et on se dit qu'on est bien content de ne pas vivre dans une telle société. Mes personnages préférés sont Akane et Kogami, je trouve qu'ils forment un superbe duo car ils s’apportent mutuellement et se complètent et ceci sans qu'il y ait une romance entre les deux. J'ai trouvé la saison 2 un peu moins bien dans le sens où elle reprend un peu le même schéma que la saison 1 donc il n'y a pas de grandes surprises au niveau de l'histoire.


Sawako - Kimi ni Todoke -
SAWAKO - KIMI NI TODOKE -


Au lycée, Sawako suscite peur et incompréhension à cause de son apparence. À l'opposé, Kazehaya est un jeune homme charmant que tout le monde considère comme son ami. À son contact, Sawako commence peu à peu à changer mais il est difficile de combattre les préjugés !
On genre de registre avec Sawako qui est un anime beaucoup plus light que ceux présentés précédemment avec ici un registre comédie romantique. Sawako est une fille très timide qui, malheureusement pour elle, ressemble un peu au personnage de Sadako de The Ring. Ses camarades ont peur d'elle et pensent qu'elle est une sorcière alors que c'est tout le contraire, Sawako est la fille la plus douce et la plus gentille de l'univers. Elle ferait tout pour faire plaisir aux autres. J'ai beaucoup aimé cet anime car au moment de ce binge-watch d'animes, je regardais essentiellement des animes fantastiques et cette touche de fraîcheur apportée par Sawako m'a fait du bien. C'est mignon et très innocent et en effet, je conçois que ça ne puisse pas plaire à tout le temps. Par moment, c'est même un peu lent car tout est question d'évolution, en effet, Sawako reprend les codes d'un coming-of-age story. Pendant deux saisons, on va suivre l'évolution de Sawako qui va peu à peu sortir de sa coquille et se faire des amis. L'intrigue prend son temps et c'est vrai que ça manque parfois de concret et on a envie de dire aux deux personnages principaux, c'est-à-dire Sawako et Kazehaya de se bouger un peu tellement c'est écrit sur leur visage qu'ils s'apprécient mutuellement. Malgré son coté niais, j'ai apprécié cet anime et je ne regrette pas de l'avoir regardé.


Je vais tout de même mentionner les autres animes que j'ai regardé pendant mars-avril mais que j'ai moins aimé ou qui m'ont moins marqué:

Devilman Crybaby (Bon, j'ai un sentiment de love-hate avec cet anime. Il est très spécial, violent et gore. Il m'a clairement marqué et il m'est arrivé d'y penser encore plusieurs jours après l'avoir regardé) – Gambling School – Btooom! – Le Garçon d'à côté – A.I.C.O. Incarnation – Black Bullet – Blue Spring Ride.

Et vous, est-ce que vous regarder des animes ?


Ce n'est pas la chose la plus évidente à mon sujet mais je suis plutôt friande des films d'animation japonais, plus communément appelé anime. Si vous me suivez depuis le tout début, vous vous souvenez peut-être de quelques articles sur certains films d'animation japonais - qui sont maintenant hors-ligne car ils ont tous besoin d'une bonne refonte. Etant plus jeune, j'aimais bien rentrer de l'école et regarder Détective Conan ou encore Sakura. Je ne saurais vous dire quel a été mon premier film d'animation japonais mais je tenais à vous faire une petite sélection des films que j'ai vraiment apprécié et que je vous recommande grandement de regarder si n'est pas encore le cas. 




Kiki la petite sorcière - réalisé par Hayao Miyazaki en 1989
Il n'est peut-être pas le plus réputé des films de Miazaki (c'est en général Le Voyage de Chihiro qui tient la première place dans le podium) mais c'est vraiment celui que moi je préfère. Réalisé en 1989, Kiki la petite sorcière est clairement un coming-of-age story. Kiki est une jeune sorcière et alors qu'elle atteint l'age de 13 ans, doit partir pendant un an dans une autre ville pour parfaire son apprentissage. C'est sur son balai et avec son chat doté de parole Jiji que Kiki s'envole pour une nouvelle aventure. J'aime l'ambiance et la simplicité de ce film et je suis fan des récits initiatique où on est spectateur de l'évolution du personnage. Ici, on voit Kiki évolué loin de sa famille et qui, comme tout adolescents qui se respectent, a ses moments de doutes et ce qui fait d'elle un personnage auquel on peut facilement s'identifier. Les personnages sont charmants et apportent tellement de chaleur au film, chacun a son importance dans le film. C'est un film qui fait du bien et que je ne me lasse jamais de le regarder. —  Voir la bande-annonce  

Le Tombeau des Lucioles - réalisé par Isao Takahata en 1988
Ou un des films les plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. Le Tombeau des Luciole esy adapté d'une nouvelle semi-autobiographique, La Tombe des lucioles écrite en 1967 par Akiyuki Nosaka. L'intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et raconte l'histoire d'un frère et sa jeune sœur livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère. Ce film est puissant et poignant et on nous jette dans ce tourbillon d'émotions auquel il est assez difficile d'en ressortir intact. Malgré que ce soit de l'animation, ce film est extrêmement réaliste et montre les atrocités que la guerre a pu engendrer. J'apprécie que le film ne censure pas cette réalité et qu'il adopte cette noirceur sans détour. Selon moi, c'est un classique à voir! —  Voir la bande-annonce  

Voyage vers Agartha - réalisé  par Makoto Shinkai en 2011
Avec ce film, on va dire que l'esthétique l'emporte un peu sur l'histoire. Visuellement et esthétiquement, le film est magnifique surtout le jeu d'ombre et de lumière parfaitement exécuté et les couleurs utilisées sont très chatoyantes alors que l'histoire, qui reste tout de même bien, est plutôt "lambda": on y suit une jeune fille, Asuna, qui va pénétrer dans le monde souterrain d'Agartha et va y vivre des péripéties mouvementés et souvent dangereuses. Il n’empêche que le film aborde des thèmes très importants comme le deuil par exemple mais vraiment, la force de ce film, c'est sa grande beauté visuelle et j'ai des étoiles pleins les yeux à chaque fois que je le regarde car c'est vraiment beau à voir. —  Voir la bande-annonce  

Colorful - réalisé par Keiichi Hara en 2010
Colorful  raconte l'histoire d'une âme d'une personne morte qui ne se souvient pas de sa vie passée et qui, ayant gagné lors d'un tirage au sort, a obtenu le droit à une seconde chance parmi les vivants et doit ainsi passer une épreuve en revenant dans le corps d'un adolescent, Makoto, qui s'est suicidé. On va alors suivre cette âme habitant le corps d'un adolescent et qui va alors essayer de s'adapter à cette nouvelle vie. Ce film est juste magnifique, empli d'une sensibilité poétique et d'une morale. Malgré que ce film soit connoté fantastique, on retient surtout les thèmes actuels qu'il aborde avec brio, qui sont le suicide, l’adultère et la prostitution. Le début est vraiment très bien fait car il est fait en sorte qu'on ne sache aucune information sur l’âme, de fait, ses paroles sont retranscrite sur fond noir. Cette âme, lors de son parcours, sera aidé par Pura Pura, un petit garçon-ange. Ce film reflète bien la période de l’adolescence, moment des premiers amours et des remises en question. Colorful m'a vraiment bouleversé, je trouve l'idée principale du film originale et intéressante et la fin m'a vraiment surprise. —  Voir la bande-annonce  

Patéma et le monde inversé - réalisé par Yasuhiro Yoshiura en 2013
L'action se situe dans un monde futur proche où des scientifiques ont tenté de tirer parti de la gravité de la Terre pour produire de l’énergie. Mais cela a provoqué une catastrophe qui a inversé la gravité. Patéma, l’héroïne orpheline du film, vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et rêve de s'aventurer dans le monde extérieur. Alors qu'elle explore LA zone dangereuse, elle croise et est attaqué par un "homme-chauve souris". Suite à ça, elle tombe dans le puits qui la mène à la surface et est sauvé par un adolescent, Age, alors qu'elle était sur le point de tomber dans le ciel, sa gravité étant inversé. Les paysages dans ce film sont juste magnifiques et on vraiment cette sensation qu'on est dans un autre monde, les vues sont à couper le souffle et c'est vraiment le point fort de Patéma et le monde inversé. On a vraiment ce jeu de couleurs, un contraste pour montrer que les deux mondes ne sont pas égaux: le monde pauvre est dépeint avec des couleurs sombres alors que tout est lumineux dans le monde plus riche. Il y a une réelle alchimie entre les personnages et on ne tombe pas dans le piégé stupide de l'amour, c'est qui est vraiment appréciable. —  Voir la bande-annonce  


L’Île de Giovanni - réalisé par Mizuho Nishikubo en 2014
Ce film suit deux frères Junpei et Kanta qui habite sur la petite île de Chikotan. L'intrigue se passe juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et l’île vient tout juste de se faire annexée par l'armée soviétique. La famille des deux frères est obligée d'habiter dans leur grange car leur maison s'est fait réquisitionner pour que la famille d'un général russe puisse y habiter. Le film partage beaucoup de similarité avec Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata, avec le même contexte historique et la même relation fraternelle entre les personnages principaux. Si vous avez adoré ce dernier, vous allez forcement apprécié L’île de Giovanni. —  Voir la bande-annonce

Perfect Blue - réalisé par Satoshi Kon en 1997
Perfect Blue est le premier film d'animation destinée à un public adulte que j'ai regardé. C'est un thriller psychologique et je trouve ça vraiment ingénieux d'avoir adapté le roman dont le film est issu en film d'animation. Perfect Blue raconte l'histoire de Mima, une ancienne chanteuse de J-pop qui veut se reconvertir et entamer une carrière d'actrice. Alors qu'elle accepte un petit rôle dans une série et qu'elle se forge une nouvelle image assez éloigné de la chanteuse qu'elle était,  de plus en plus d’événements inquiétants se produisent autour d'elle. Tout au long du long-métrage, le suspense se fait de plus en plus présent, étouffant et on se questionne, se demandant ce qui va arriver par la suite. Si vous n'avez pas vu ce petit bijou tout aussi fabricant que glaçant et qui a d'ailleurs inspiré plus tard Darren Aronofsky pour Black Swan, foncez ! —  Voir la bande-annonce


Akira - réalisé par Katsuhiro Ōtomo en 1988
Akira se situe dans un univers dystopique où la ville de Tokyo a été détruite en 1988 et une Troisième Guerre mondiale a eu lieu. On y rencontre une jeunesse désœuvrée et dont plus personne ne croit. Les jeunes y sont presque tous considérés comme des délinquants. Keneda, le protagoniste principal, devient héros par accident et rien ne le prédestinait à l'être malgré sa position de leader. Les militaires représente l’oppression et ici, sont les commanditaires d'un projet secret qui a pour but de trouver des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques pour pouvoir les amplifier. C'est ce qui arrive a Tetsuo, le meilleur ami d'enfance de Keneda mais psychologiquement, n'en ressortira pas indemne. On aborde ainsi la perte d'humanité avec Tetsuo et sa transformation qui l’éloigne de plus en plus de sa nature humaine et l'emporte alors petit à petit dans la folie. Je trouve qu'Akira est une oeuvre assez complexe, très bien construite, violente mais reste assez compliqué à décrire car il est fort probable que lors du visionnage du film, vous vous demandiez qu'est ce que vous êtes en train de regarder. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre qui était "Akira" au premier abord, c'est donc un film à regarder de manière très attentive. Je ne le conseille pas à un jeune public car certains passages sont assez gore et dégueulasse, même pour un film d'animation mais Akira n'en demeure pas moins un film culte, unique en son genre et assez remarquable que je conseille grandement. —  Voir la bande-annonce



Et vous, quels sont vos films d'animations japonais favoris ?


Les films d'animation japonais, ma sélection.

Ce n'est pas la chose la plus évidente à mon sujet mais je suis plutôt friande des films d'animation japonais, plus communément appelé anime. Si vous me suivez depuis le tout début, vous vous souvenez peut-être de quelques articles sur certains films d'animation japonais - qui sont maintenant hors-ligne car ils ont tous besoin d'une bonne refonte. Etant plus jeune, j'aimais bien rentrer de l'école et regarder Détective Conan ou encore Sakura. Je ne saurais vous dire quel a été mon premier film d'animation japonais mais je tenais à vous faire une petite sélection des films que j'ai vraiment apprécié et que je vous recommande grandement de regarder si n'est pas encore le cas. 




Kiki la petite sorcière - réalisé par Hayao Miyazaki en 1989
Il n'est peut-être pas le plus réputé des films de Miazaki (c'est en général Le Voyage de Chihiro qui tient la première place dans le podium) mais c'est vraiment celui que moi je préfère. Réalisé en 1989, Kiki la petite sorcière est clairement un coming-of-age story. Kiki est une jeune sorcière et alors qu'elle atteint l'age de 13 ans, doit partir pendant un an dans une autre ville pour parfaire son apprentissage. C'est sur son balai et avec son chat doté de parole Jiji que Kiki s'envole pour une nouvelle aventure. J'aime l'ambiance et la simplicité de ce film et je suis fan des récits initiatique où on est spectateur de l'évolution du personnage. Ici, on voit Kiki évolué loin de sa famille et qui, comme tout adolescents qui se respectent, a ses moments de doutes et ce qui fait d'elle un personnage auquel on peut facilement s'identifier. Les personnages sont charmants et apportent tellement de chaleur au film, chacun a son importance dans le film. C'est un film qui fait du bien et que je ne me lasse jamais de le regarder. —  Voir la bande-annonce  

Le Tombeau des Lucioles - réalisé par Isao Takahata en 1988
Ou un des films les plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. Le Tombeau des Luciole esy adapté d'une nouvelle semi-autobiographique, La Tombe des lucioles écrite en 1967 par Akiyuki Nosaka. L'intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et raconte l'histoire d'un frère et sa jeune sœur livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère. Ce film est puissant et poignant et on nous jette dans ce tourbillon d'émotions auquel il est assez difficile d'en ressortir intact. Malgré que ce soit de l'animation, ce film est extrêmement réaliste et montre les atrocités que la guerre a pu engendrer. J'apprécie que le film ne censure pas cette réalité et qu'il adopte cette noirceur sans détour. Selon moi, c'est un classique à voir! —  Voir la bande-annonce  

Voyage vers Agartha - réalisé  par Makoto Shinkai en 2011
Avec ce film, on va dire que l'esthétique l'emporte un peu sur l'histoire. Visuellement et esthétiquement, le film est magnifique surtout le jeu d'ombre et de lumière parfaitement exécuté et les couleurs utilisées sont très chatoyantes alors que l'histoire, qui reste tout de même bien, est plutôt "lambda": on y suit une jeune fille, Asuna, qui va pénétrer dans le monde souterrain d'Agartha et va y vivre des péripéties mouvementés et souvent dangereuses. Il n’empêche que le film aborde des thèmes très importants comme le deuil par exemple mais vraiment, la force de ce film, c'est sa grande beauté visuelle et j'ai des étoiles pleins les yeux à chaque fois que je le regarde car c'est vraiment beau à voir. —  Voir la bande-annonce  

Colorful - réalisé par Keiichi Hara en 2010
Colorful  raconte l'histoire d'une âme d'une personne morte qui ne se souvient pas de sa vie passée et qui, ayant gagné lors d'un tirage au sort, a obtenu le droit à une seconde chance parmi les vivants et doit ainsi passer une épreuve en revenant dans le corps d'un adolescent, Makoto, qui s'est suicidé. On va alors suivre cette âme habitant le corps d'un adolescent et qui va alors essayer de s'adapter à cette nouvelle vie. Ce film est juste magnifique, empli d'une sensibilité poétique et d'une morale. Malgré que ce film soit connoté fantastique, on retient surtout les thèmes actuels qu'il aborde avec brio, qui sont le suicide, l’adultère et la prostitution. Le début est vraiment très bien fait car il est fait en sorte qu'on ne sache aucune information sur l’âme, de fait, ses paroles sont retranscrite sur fond noir. Cette âme, lors de son parcours, sera aidé par Pura Pura, un petit garçon-ange. Ce film reflète bien la période de l’adolescence, moment des premiers amours et des remises en question. Colorful m'a vraiment bouleversé, je trouve l'idée principale du film originale et intéressante et la fin m'a vraiment surprise. —  Voir la bande-annonce  

Patéma et le monde inversé - réalisé par Yasuhiro Yoshiura en 2013
L'action se situe dans un monde futur proche où des scientifiques ont tenté de tirer parti de la gravité de la Terre pour produire de l’énergie. Mais cela a provoqué une catastrophe qui a inversé la gravité. Patéma, l’héroïne orpheline du film, vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et rêve de s'aventurer dans le monde extérieur. Alors qu'elle explore LA zone dangereuse, elle croise et est attaqué par un "homme-chauve souris". Suite à ça, elle tombe dans le puits qui la mène à la surface et est sauvé par un adolescent, Age, alors qu'elle était sur le point de tomber dans le ciel, sa gravité étant inversé. Les paysages dans ce film sont juste magnifiques et on vraiment cette sensation qu'on est dans un autre monde, les vues sont à couper le souffle et c'est vraiment le point fort de Patéma et le monde inversé. On a vraiment ce jeu de couleurs, un contraste pour montrer que les deux mondes ne sont pas égaux: le monde pauvre est dépeint avec des couleurs sombres alors que tout est lumineux dans le monde plus riche. Il y a une réelle alchimie entre les personnages et on ne tombe pas dans le piégé stupide de l'amour, c'est qui est vraiment appréciable. —  Voir la bande-annonce  


L’Île de Giovanni - réalisé par Mizuho Nishikubo en 2014
Ce film suit deux frères Junpei et Kanta qui habite sur la petite île de Chikotan. L'intrigue se passe juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et l’île vient tout juste de se faire annexée par l'armée soviétique. La famille des deux frères est obligée d'habiter dans leur grange car leur maison s'est fait réquisitionner pour que la famille d'un général russe puisse y habiter. Le film partage beaucoup de similarité avec Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata, avec le même contexte historique et la même relation fraternelle entre les personnages principaux. Si vous avez adoré ce dernier, vous allez forcement apprécié L’île de Giovanni. —  Voir la bande-annonce

Perfect Blue - réalisé par Satoshi Kon en 1997
Perfect Blue est le premier film d'animation destinée à un public adulte que j'ai regardé. C'est un thriller psychologique et je trouve ça vraiment ingénieux d'avoir adapté le roman dont le film est issu en film d'animation. Perfect Blue raconte l'histoire de Mima, une ancienne chanteuse de J-pop qui veut se reconvertir et entamer une carrière d'actrice. Alors qu'elle accepte un petit rôle dans une série et qu'elle se forge une nouvelle image assez éloigné de la chanteuse qu'elle était,  de plus en plus d’événements inquiétants se produisent autour d'elle. Tout au long du long-métrage, le suspense se fait de plus en plus présent, étouffant et on se questionne, se demandant ce qui va arriver par la suite. Si vous n'avez pas vu ce petit bijou tout aussi fabricant que glaçant et qui a d'ailleurs inspiré plus tard Darren Aronofsky pour Black Swan, foncez ! —  Voir la bande-annonce


Akira - réalisé par Katsuhiro Ōtomo en 1988
Akira se situe dans un univers dystopique où la ville de Tokyo a été détruite en 1988 et une Troisième Guerre mondiale a eu lieu. On y rencontre une jeunesse désœuvrée et dont plus personne ne croit. Les jeunes y sont presque tous considérés comme des délinquants. Keneda, le protagoniste principal, devient héros par accident et rien ne le prédestinait à l'être malgré sa position de leader. Les militaires représente l’oppression et ici, sont les commanditaires d'un projet secret qui a pour but de trouver des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques pour pouvoir les amplifier. C'est ce qui arrive a Tetsuo, le meilleur ami d'enfance de Keneda mais psychologiquement, n'en ressortira pas indemne. On aborde ainsi la perte d'humanité avec Tetsuo et sa transformation qui l’éloigne de plus en plus de sa nature humaine et l'emporte alors petit à petit dans la folie. Je trouve qu'Akira est une oeuvre assez complexe, très bien construite, violente mais reste assez compliqué à décrire car il est fort probable que lors du visionnage du film, vous vous demandiez qu'est ce que vous êtes en train de regarder. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre qui était "Akira" au premier abord, c'est donc un film à regarder de manière très attentive. Je ne le conseille pas à un jeune public car certains passages sont assez gore et dégueulasse, même pour un film d'animation mais Akira n'en demeure pas moins un film culte, unique en son genre et assez remarquable que je conseille grandement. —  Voir la bande-annonce



Et vous, quels sont vos films d'animations japonais favoris ?


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