The Magicians

The Magicians est une série télévisée américaine diffusée depuis fin 2015, basée sur le roman du même nom écrit par Lev Grossman. L'histoire est à propos de Quentin Coldwater, un étudiant fan de Fillory and Further, une série de livres de fantasy - qui vous fera sans doute rappeler l'univers de Narnia. Un jour, Quentin est recruté à l'Université Brakebills, une institution secrète spécialisée dans la magie. Il y fera la rencontre d'Eliot, Margo, Penny et Alice. Mais peu de temps après la rentrée, un magicien maléfique appelé The Beast fait irruption dans la vie de nos héros et veut tout anéantir pour avoir le pouvoir absolu et seulement eux auront le pouvoir de l'arrêter.



Cette série, j’ai tout de suite accroché à l’univers. C'est censé être un mélange entre Harry Potter et Narnia et bien qu'il y a quelques similitudes, ça reste tout de même très éloigné de ces deux univers. The Magicians est une série assez sombre avec de nombreuses thématiques: la dépression, la dépendance (notamment à la magie et à l'alcool), l'amour, etc. La pratique de la magie dans The Magicians est intéressante et inédite. Elle ressemble un peu à des maths ou à une langue qu’il faudrait apprendre. Elle se pratique avec les mains avec une multitude d'enchaînements de gestes. D'ailleurs, les acteurs ont dû apprendre le finger tutting, une sorte de danse qui s’utilise avec les mains. Je trouve que ça rend la pratique de la magie encore plus hypnotisante.




Au premier abord, on pourrait penser que les personnages sont des personnages aux personnalités clichées mais ces clichés sont vite brisés au fil des épisodes. Le personnage de Quentin est intéressant car bien qu’il soit le personnage principal, tout ne tourne pas autour de lui, il ne porte pas l’image du Chosen One à laquelle on s’attend forcement. Quentin est un garçon lambda, qu’on adore mais qui nous agace parfois, bref, un personnage très humain auquel je me suis énormément identifié. Quant à Julia, la meilleure amie de Quentin qui s'est vu refusé l'admission à Brakebills, j’adore son personnage, on explore plusieurs facettes de sa personnalité, de sa fragilité à sa grande force de caractère. Penny est aussi un personnage qui j’apprécie beaucoup, il me fait un peu penser à Bender de The Breakfast Club pour son coté je-m'en-foutiste et je déteste tout le monde mais en fait je me soucis des gens. Bon, des fois, il m’agace aussi à cause de son caractère à la con mais c’est ça qui est bien avec les personnages de cette série, ils nous font ressentir une multitude de sentiments à leurs égards. Alice, c’est carrément la Hermione du groupe. C’est la plus intelligente et c’est celle qui pratique le mieux la magie. J’ai du mal à apprécier ce personnage que je trouve un peu plat, j’espère que sa personnalité sera plus exploité dans la deuxième saison. On a aussi Eliot - qui me fait d'ailleurs pensé au personnage de Dorian Gray -  et Margot, les débauchés de la bande qui, au fil des épisodes, se révèlent plus profond que l'on aurait pu penser. 




Niveau technique, contrairement à ce qu'on pourrait imaginé pour une série, les effets spéciaux sont plutôt bon - on est loin de l'atrocité de ceux de Once Upon a Time. Il y a un peu de gore dans cette série mais rien de bien méchant, si j'arrive à le supporter, vous y arriverez aussi. Concernant l'intrigue, l'histoire se passe un peu trop rapidement mais ce n'est pas dérangeant à mon goût. En conclusion, je trouve que c'est une très bonne série avec un univers sombre et intéressant et des tas de personnages tous différents des uns des autres qu'on apprécie plus ou moins, il me tarde donc de voir la seconde saison qui arrivera en 2017.





SERIES JUNKIE • The Magicians.

The Magicians

The Magicians est une série télévisée américaine diffusée depuis fin 2015, basée sur le roman du même nom écrit par Lev Grossman. L'histoire est à propos de Quentin Coldwater, un étudiant fan de Fillory and Further, une série de livres de fantasy - qui vous fera sans doute rappeler l'univers de Narnia. Un jour, Quentin est recruté à l'Université Brakebills, une institution secrète spécialisée dans la magie. Il y fera la rencontre d'Eliot, Margo, Penny et Alice. Mais peu de temps après la rentrée, un magicien maléfique appelé The Beast fait irruption dans la vie de nos héros et veut tout anéantir pour avoir le pouvoir absolu et seulement eux auront le pouvoir de l'arrêter.



Cette série, j’ai tout de suite accroché à l’univers. C'est censé être un mélange entre Harry Potter et Narnia et bien qu'il y a quelques similitudes, ça reste tout de même très éloigné de ces deux univers. The Magicians est une série assez sombre avec de nombreuses thématiques: la dépression, la dépendance (notamment à la magie et à l'alcool), l'amour, etc. La pratique de la magie dans The Magicians est intéressante et inédite. Elle ressemble un peu à des maths ou à une langue qu’il faudrait apprendre. Elle se pratique avec les mains avec une multitude d'enchaînements de gestes. D'ailleurs, les acteurs ont dû apprendre le finger tutting, une sorte de danse qui s’utilise avec les mains. Je trouve que ça rend la pratique de la magie encore plus hypnotisante.




Au premier abord, on pourrait penser que les personnages sont des personnages aux personnalités clichées mais ces clichés sont vite brisés au fil des épisodes. Le personnage de Quentin est intéressant car bien qu’il soit le personnage principal, tout ne tourne pas autour de lui, il ne porte pas l’image du Chosen One à laquelle on s’attend forcement. Quentin est un garçon lambda, qu’on adore mais qui nous agace parfois, bref, un personnage très humain auquel je me suis énormément identifié. Quant à Julia, la meilleure amie de Quentin qui s'est vu refusé l'admission à Brakebills, j’adore son personnage, on explore plusieurs facettes de sa personnalité, de sa fragilité à sa grande force de caractère. Penny est aussi un personnage qui j’apprécie beaucoup, il me fait un peu penser à Bender de The Breakfast Club pour son coté je-m'en-foutiste et je déteste tout le monde mais en fait je me soucis des gens. Bon, des fois, il m’agace aussi à cause de son caractère à la con mais c’est ça qui est bien avec les personnages de cette série, ils nous font ressentir une multitude de sentiments à leurs égards. Alice, c’est carrément la Hermione du groupe. C’est la plus intelligente et c’est celle qui pratique le mieux la magie. J’ai du mal à apprécier ce personnage que je trouve un peu plat, j’espère que sa personnalité sera plus exploité dans la deuxième saison. On a aussi Eliot - qui me fait d'ailleurs pensé au personnage de Dorian Gray -  et Margot, les débauchés de la bande qui, au fil des épisodes, se révèlent plus profond que l'on aurait pu penser. 




Niveau technique, contrairement à ce qu'on pourrait imaginé pour une série, les effets spéciaux sont plutôt bon - on est loin de l'atrocité de ceux de Once Upon a Time. Il y a un peu de gore dans cette série mais rien de bien méchant, si j'arrive à le supporter, vous y arriverez aussi. Concernant l'intrigue, l'histoire se passe un peu trop rapidement mais ce n'est pas dérangeant à mon goût. En conclusion, je trouve que c'est une très bonne série avec un univers sombre et intéressant et des tas de personnages tous différents des uns des autres qu'on apprécie plus ou moins, il me tarde donc de voir la seconde saison qui arrivera en 2017.







Apres une longue absence d'Internet, je reviens avec un petit book haul certes, mais deux des trois livres sont des pavés. Je vous présente ces œuvres, assez ancienne pour la plupart. C'est parti!



Carry On de Rainbow Rowell
Simon Snow is the worst Chosen One who’s ever been chosen.
That’s what his roommate, Baz, says. And Baz might be evil and a vampire and a complete git, but he’s probably right. Half the time, Simon can’t even make his wand work, and the other half, he sets something on fire. His mentor’s avoiding him, his girlfriend broke up with him, and there’s a magic-eating monster running around wearing Simon’s face. Baz would be having a field day with all this, if he were here—it’s their last year at the Watford School of Magicks, and Simon’s infuriating nemesis didn’t even bother to show up. Carry On is a ghost story, a love story, and a mystery. It has just as much kissing and talking as you'd expect from a Rainbow Rowell story — but far, far more monsters.

Avec ce livre, Rainbow Rowell nous offre en quelque sorte le fameux roman qui a inspiré Cath de son roman Fangirl à écrire de la fanfiction. En gros, ce livre fantasy s'inspire d'Harry Potter avec l'auteur qui donne son point du vue sur le "thème" du Chosen One. J'ai lu divers avis, certaines personnes regrettant la trop forte influence d'Harry Potter et d'autres qui ont tout simplement adoré. J'ai hâte de le commencer pour m'en faire mon propre avis.



The Time Machine de H.G. Wells
Chilling, prophetic and hugely influential, The Time Machine sees a Victorian scientist propel himself into the year 802,701 AD, where he is delighted to find that suffering has been replaced by beauty and contentment in the form of the Eloi, an elfin species descended from man. But he soon realizes that they are simply remnants of a once-great culture - now weak and living in terror of the sinister Morlocks lurking in the deep tunnels, who threaten his very return home. H. G. Wells defined much of modern science fiction with this 1895 tale of time travel, which questions humanity, society, and our place on Earth.

Un CLASSIQUE de la science-fiction et étant une fan du thème du voyage dans le temps, il me fallait à tout prix me procurer ce roman. On peut dire que c'est grâce à H.G Wells qu'a vu le jour des tas d'histoires sur le voyage dans le temps.  L'histoire est plutôt simple: un scientifique invente une machine à voyager dans le temps et qui l'utilise bien évidemment et qui nous raconte ensuite l'aventure qu'il a vécu dans le futur. Le livre est court et devrait se lire rapidement.



Dune de Frank Herbert
Set in the far future amidst a sprawling feudal interstellar empire where planetary dynasties are controlled by noble houses that owe an allegiance to the imperial House Corrino, Dune tells the story of young Paul Atreides (the heir apparent to Duke Leto Atreides and heir of House Atreides) as he and his family accept control of the desert planet Arrakis, the only source of the 'spice' melange, the most important and valuable substance in the cosmos. The story explores the complex, multi-layered interactions of politics, religion, ecology, technology, and human emotion as the forces of the empire confront each other for control of Arrakis.

Un autre classique de la science-fiction qui, d’après Wikipedia, est le roman sci-fi le plus vendu au monde. Publié en 1965, il est considéré comme le prédécesseur de grands classiques de science-fiction tels que Star Wars ou Ender's Game. L'histoire est tellement vaste et complexe que j'ai du me renseigner pour en détails sur Wikipédia pour savoir quel était le synopsis du roman mais ça a vraiment l'air sensationnel. 




De ces trois livres, lequel vous tente le plus ?






BOOK HAUL #3 | Fantasy & Sci-fi.



Apres une longue absence d'Internet, je reviens avec un petit book haul certes, mais deux des trois livres sont des pavés. Je vous présente ces œuvres, assez ancienne pour la plupart. C'est parti!



Carry On de Rainbow Rowell
Simon Snow is the worst Chosen One who’s ever been chosen.
That’s what his roommate, Baz, says. And Baz might be evil and a vampire and a complete git, but he’s probably right. Half the time, Simon can’t even make his wand work, and the other half, he sets something on fire. His mentor’s avoiding him, his girlfriend broke up with him, and there’s a magic-eating monster running around wearing Simon’s face. Baz would be having a field day with all this, if he were here—it’s their last year at the Watford School of Magicks, and Simon’s infuriating nemesis didn’t even bother to show up. Carry On is a ghost story, a love story, and a mystery. It has just as much kissing and talking as you'd expect from a Rainbow Rowell story — but far, far more monsters.

Avec ce livre, Rainbow Rowell nous offre en quelque sorte le fameux roman qui a inspiré Cath de son roman Fangirl à écrire de la fanfiction. En gros, ce livre fantasy s'inspire d'Harry Potter avec l'auteur qui donne son point du vue sur le "thème" du Chosen One. J'ai lu divers avis, certaines personnes regrettant la trop forte influence d'Harry Potter et d'autres qui ont tout simplement adoré. J'ai hâte de le commencer pour m'en faire mon propre avis.



The Time Machine de H.G. Wells
Chilling, prophetic and hugely influential, The Time Machine sees a Victorian scientist propel himself into the year 802,701 AD, where he is delighted to find that suffering has been replaced by beauty and contentment in the form of the Eloi, an elfin species descended from man. But he soon realizes that they are simply remnants of a once-great culture - now weak and living in terror of the sinister Morlocks lurking in the deep tunnels, who threaten his very return home. H. G. Wells defined much of modern science fiction with this 1895 tale of time travel, which questions humanity, society, and our place on Earth.

Un CLASSIQUE de la science-fiction et étant une fan du thème du voyage dans le temps, il me fallait à tout prix me procurer ce roman. On peut dire que c'est grâce à H.G Wells qu'a vu le jour des tas d'histoires sur le voyage dans le temps.  L'histoire est plutôt simple: un scientifique invente une machine à voyager dans le temps et qui l'utilise bien évidemment et qui nous raconte ensuite l'aventure qu'il a vécu dans le futur. Le livre est court et devrait se lire rapidement.



Dune de Frank Herbert
Set in the far future amidst a sprawling feudal interstellar empire where planetary dynasties are controlled by noble houses that owe an allegiance to the imperial House Corrino, Dune tells the story of young Paul Atreides (the heir apparent to Duke Leto Atreides and heir of House Atreides) as he and his family accept control of the desert planet Arrakis, the only source of the 'spice' melange, the most important and valuable substance in the cosmos. The story explores the complex, multi-layered interactions of politics, religion, ecology, technology, and human emotion as the forces of the empire confront each other for control of Arrakis.

Un autre classique de la science-fiction qui, d’après Wikipedia, est le roman sci-fi le plus vendu au monde. Publié en 1965, il est considéré comme le prédécesseur de grands classiques de science-fiction tels que Star Wars ou Ender's Game. L'histoire est tellement vaste et complexe que j'ai du me renseigner pour en détails sur Wikipédia pour savoir quel était le synopsis du roman mais ça a vraiment l'air sensationnel. 




De ces trois livres, lequel vous tente le plus ?







L'HISTOIRE
Replay est un roman de science-fiction écrit par l’auteur américain Ken Grimwood. Sorti en 1986, le roman gagne deux ans plus tard le prix de Best Novel aux World Fantasy Awards. Ce roman nous conte l’histoire de Jeff, un quarantenaire qui a une vie plutôt médiocre, avec son mariage qui bat de l’aile. Alors que Jeff meurt subitement d’une crise cardiaque, il se retrouve dans sa vieille chambre d’étudiant, en 1963, alors seulement âgé de 18 ans. Pensant vivre un rêve étrange, il se rend compte en explorant la ville d’Atlanta que tout ceci est bien réel. Jeff a alors la chance de pouvoir tout revivre et qui plus est, en mieux.


CE QUE J'EN AI PENSÉ
Jeff est un personnage intéressant, il n’est pas parfait et les choix qu’il va faire sont humains, qu’ils soient bons ou mauvais. Comme tout humain, il va bien sûr avoir de l’idée de se servir de ses connaissances sur le futur pour changer son propre avenir et ne pas faire les mêmes erreurs. Il décide alors de gagner de l’argent grâce à des paris sportifs – Marty Mcfly aura en quelque sorte la même idée bien que c’est surtout Biff Tannen qui en fera usage grâce à l’Almanach des Sports dans Retour Vers le Futur II sorti en 1989  – et bien sûr, il commence à s’enrichir et à avoir la belle vie. Mais, qui dit changements des événements dit conséquences. Je m’arrête ici pour ne pas vous spoiler…

Ce livre est un vrai petit bijou. On va au-delà du banal voyage dans le temps et on nous emmène beaucoup plus loin – je suis donc totalement conquise. Ici, c’est toute une rétrospective du genre humain et des choix qui s’offrent à nous et des décisions qui s’en suivent devant cette situation. J’ai beaucoup apprécié que malgré le thème du livre, l’histoire reste réaliste dans le sens où si ces événements devaient vraiment arrivé à quelqu’un, ça se passerait probablement comme ça. Attention, je pense spoiler un peu à partir d’ici mais rien qui ne gâche vraiment la lecture. Jeff ne va pas revivre qu’une fois cette période-ci de sa vie mais plusieurs fois, il va donc appeler ce phénomène « replay ». Il va donc vivre ses replays de manière différente : tantôt une vie débauché, tantôt une vie posée, Jeff va avoir la chance – ou la malédiction –  de vivre une multitude de vies mais, pour ma part, je trouve que parfois, il n’en fait pas bien usage. En effet, je trouve qu’il aurait plus faire beaucoup plus de ce qu’il fait dans le roman, il reste selon moi dans la restreinte mais je dis seulement ça car si j’avais été à sa place, j’aurais fait tellement plus.

Mis à part ce petit détail "négatif", ce roman est vraiment excellent et fait dorénavant parti de mes romans préférés que je relirais surement dans l’avenir et je ne peux que vous le conseiller. Je m’en veux d’ailleurs un peu de l’avoir lu en français (la couverture est selon moi beaucoup jolie dans cette version que dans la version anglaise) mais je pense quand même me le procurer en VO. Bref un véritable coup de cœur qu’il me tarde de relire. 






BOOK REVIEW • REPLAY de Ken Grimwood.


L'HISTOIRE
Replay est un roman de science-fiction écrit par l’auteur américain Ken Grimwood. Sorti en 1986, le roman gagne deux ans plus tard le prix de Best Novel aux World Fantasy Awards. Ce roman nous conte l’histoire de Jeff, un quarantenaire qui a une vie plutôt médiocre, avec son mariage qui bat de l’aile. Alors que Jeff meurt subitement d’une crise cardiaque, il se retrouve dans sa vieille chambre d’étudiant, en 1963, alors seulement âgé de 18 ans. Pensant vivre un rêve étrange, il se rend compte en explorant la ville d’Atlanta que tout ceci est bien réel. Jeff a alors la chance de pouvoir tout revivre et qui plus est, en mieux.


CE QUE J'EN AI PENSÉ
Jeff est un personnage intéressant, il n’est pas parfait et les choix qu’il va faire sont humains, qu’ils soient bons ou mauvais. Comme tout humain, il va bien sûr avoir de l’idée de se servir de ses connaissances sur le futur pour changer son propre avenir et ne pas faire les mêmes erreurs. Il décide alors de gagner de l’argent grâce à des paris sportifs – Marty Mcfly aura en quelque sorte la même idée bien que c’est surtout Biff Tannen qui en fera usage grâce à l’Almanach des Sports dans Retour Vers le Futur II sorti en 1989  – et bien sûr, il commence à s’enrichir et à avoir la belle vie. Mais, qui dit changements des événements dit conséquences. Je m’arrête ici pour ne pas vous spoiler…

Ce livre est un vrai petit bijou. On va au-delà du banal voyage dans le temps et on nous emmène beaucoup plus loin – je suis donc totalement conquise. Ici, c’est toute une rétrospective du genre humain et des choix qui s’offrent à nous et des décisions qui s’en suivent devant cette situation. J’ai beaucoup apprécié que malgré le thème du livre, l’histoire reste réaliste dans le sens où si ces événements devaient vraiment arrivé à quelqu’un, ça se passerait probablement comme ça. Attention, je pense spoiler un peu à partir d’ici mais rien qui ne gâche vraiment la lecture. Jeff ne va pas revivre qu’une fois cette période-ci de sa vie mais plusieurs fois, il va donc appeler ce phénomène « replay ». Il va donc vivre ses replays de manière différente : tantôt une vie débauché, tantôt une vie posée, Jeff va avoir la chance – ou la malédiction –  de vivre une multitude de vies mais, pour ma part, je trouve que parfois, il n’en fait pas bien usage. En effet, je trouve qu’il aurait plus faire beaucoup plus de ce qu’il fait dans le roman, il reste selon moi dans la restreinte mais je dis seulement ça car si j’avais été à sa place, j’aurais fait tellement plus.

Mis à part ce petit détail "négatif", ce roman est vraiment excellent et fait dorénavant parti de mes romans préférés que je relirais surement dans l’avenir et je ne peux que vous le conseiller. Je m’en veux d’ailleurs un peu de l’avoir lu en français (la couverture est selon moi beaucoup jolie dans cette version que dans la version anglaise) mais je pense quand même me le procurer en VO. Bref un véritable coup de cœur qu’il me tarde de relire. 






Acteurs qui ont interprété Peter Pan


Depuis le temps que cette idée me trotte dans la tête, il est temps que je vous explique. J'adore le personnage de Peter Pan et je me suis rendu compte que j'avais vu beaucoup d’interprétations de ce personnage dans des films ou séries et que chaque acteur avait une interprétation bien différente de ce personnage mythique. J'ai donc sélectionné quatre Peter Pan que je vais décrire et analyser et à la fin, je vous dirais quel Peter Pan est, selon moi, le plus représentatif du personnage inventé par J. M. Barrie, mais aussi celui que je préfère.

Robin Williams dans Hook (1991)

Robin Williams dans Hook


Le long-métrage de Spielberg offre une version intéressante et originale de Peter Pan. Ici, le personnage est une version opposée à celle imaginé par Barrie, car Peter a fait la chose qu’il craignait le plus : grandir. En effet, dans cette version, Peter a décidé de quitter le Pays Imaginaire par amour pour Moira, la petite-fille de Wendy. Il a donc fini par grandir et devenir adulte. Cependant, Peter a tout oublié de ses aventures et ne sait plus qu'il a été Peter Pan. Désormais Peter Banning, Peter est un quarantenaire absorbé par son travail et qui n'a plus de temps à consacrer à sa famille. Il est confronté à son passé oublié lorsque Jack et Maggie, ses enfants, sont capturés par le Capitaine Crochet. C'est assez dur de juger la performance de Robin Williams, car d’un, il était un excellent acteur, mais surtout car il interprète un Peter Pan adulte. Du jamais vu qui n'a d'ailleurs jamais été reproduit depuis Hook. L’acteur réussit tout de même à interpréter ce personnage adulte de manière convaincante. Peter va s’entraîner pour retrouver son Peter Pan intérieur. Pendant un court instant du film, Peter va même jusqu’à redevenir le Peter Pan qu'il était, avec sa joie et son insouciance d’enfant. Il retrouve cependant vite ses esprits et se souvient pourquoi il est retourné au Pays Imaginaire. En somme, c’est un Peter Pan bien différent de la version originale. Cependant, c’est une version chéri par beaucoup grace à la performance de Robin Williams.

Jeremy Sumpter dans Peter Pan (2003)

Jeremy Sumpter dans Peter Pan


Le Peter Pan incarné par Jeremy Sumpter reste encore une version édulcorée du personnage, mais c’est celui qui arrive à capter le mieux l’énergie du personnage du roman. En effet, dans le film, Peter Pan est pratiquement en tout point identique au Peter Pan de Barrie excepté une chose : Peter est capable de sentiments. Et c'est un grand changement concernant ce personnage. Ceci est sûrement dû au fait de vouloir introduire une histoire d'amour naissante entre Peter et Wendy. Mis à part cela, on retrouve la facette plus au moins égoïste et insouciante de Peter, notamment quand il oublie les frères de Wendy, alors capturés par le Capitaine Crochet. Dans le long-métrage de P.J Hogan, on se concentre davantage sur les émotions et les sentiments de Peter Pan et surtout les sentiments qu’il ressent pour Wendy. La peur de grandir peut donc être ici caractérisée par la peur d’aimer. On fait alors face à un Peter Pan qui découvre le sentiment amoureuxPeter Pan montre un aspect différent de la personnalité du personnage original, sans pour autant le dénaturer totalement. 

Charlie Rowe dans Neverland (2011)

Charlie Rowe dans Neverland

Charlie Rowe, c'est un peu le Peter Pan inconnu au bataillon. La mini-série Neverland est une sorte de préquel réinventé où Peter est un orphelin qui vit dans le Londres, au début du 20e siècle. Il est alors le chef d'une petite bande de voleurs dirigée par Jimmy (alias James Hook). Lors d'un vol, ils découvrent une sphère mystérieuse que James fait tomber et qui fait disparaître James et la bande, à l'exception de Peter. Peu de temps après, Peter frappe la sphère pour les rejoindre et se retrouve dans un mystérieux endroit que les natifs autochtones appellent Neverland. Ici, on a une interprétation intéressante de Peter Pan. Peter est d’abord humain pour ensuite devenir une créature magique, ramené d’entre les morts grâce à la poussière de fées. Neverland offre donc une nouvelle genèse au personnage de Peter Pan. La mini-série semble tout de même faire un mélange entre deux œuvres, celle de Barrie, mais également l’œuvre de Charles Dickens, Oliver Twist. En effet, de nombreux éléments dans la série font rappeler l’histoire d'Oliver Twist, avec le gang de pickpockets et James, qui semble être un mélange entre Fagin et Sikes. On s'éloigne du coup de l'œuvre de Barrie, mais la mini-série britannique reste tout de même un bon divertissement avec une interprétation intéressante de Peter avant qu'il ne devienne le personnage mythique qu'on connaît tous.

(Fun fact : Bob Hoskins, qui interprète le rôle de Mouche dans Hook, reprend le même rôle dans la mini-série)

Robbie Kay dans Once Upon A Time - Saison 3 (2013)

Robbie Kay dans Once Upon A Time


Dans la série Once Upon a Time, la plupart des contes sont revisités. Ici, Peter Pan n'y échappe pas et devient un villain (c’est à dire un méchant). Dans Once Upon a Time, le personnage de Peter Pan voit sa backstory complètement changé. Dans la série, Peter Pan se révèle être le père de Rumplestiltskin qui a abandonné son fils pour retrouver sa jeunesse. Bien différent du personnage créé par J.M. Barrie, l'interprétation de Robbie Kay reste tout de même intéressante, car elle reflète une partie de la personnalité du personnage de Pan. En effet, dans le roman de J. M. Barrie, contrairement à ce que la majorité pense, Peter Pan est loin d'être un garçon gentil. C'est un être égocentrique, égoïste et est même soupçonné de tuer sans pitié les Enfants Perdus quand ils sont trop nombreux à son goût. Peter est sans cœur et ne ressent aucun sentiment profond. Par conséquent, la version interprétée par Robbie Kay colle parfaitement à cet aspect sombre du personnage. Un Peter Pan en tant que villain n'est donc pas dénué de tout sens.

Le verdict final 

J'ai longtemps hésité entre deux interprétations : le Peter Pan joué par Jeremy Sumpter et le Peter Pan joué par Robbie Kay. Selon moi, le mélange des deux interprétations ferait un excellent Peter Pan, mais je garde une préférence pour Jeremy Sumpter, car en plus d'être un Peter Pan qui colle plutôt bien au personnage original, le film lui-même suit vraiment de très près la trame du livre. En effet, j'aime quand une adaptation cinématographique respecte l'œuvre originale (tout en y ajoutant une touche personnelle). Cela permet de conserver une certaine authenticité.




MOVIE BATTLE • Qui est le meilleur Peter Pan?

Acteurs qui ont interprété Peter Pan


Depuis le temps que cette idée me trotte dans la tête, il est temps que je vous explique. J'adore le personnage de Peter Pan et je me suis rendu compte que j'avais vu beaucoup d’interprétations de ce personnage dans des films ou séries et que chaque acteur avait une interprétation bien différente de ce personnage mythique. J'ai donc sélectionné quatre Peter Pan que je vais décrire et analyser et à la fin, je vous dirais quel Peter Pan est, selon moi, le plus représentatif du personnage inventé par J. M. Barrie, mais aussi celui que je préfère.

Robin Williams dans Hook (1991)

Robin Williams dans Hook


Le long-métrage de Spielberg offre une version intéressante et originale de Peter Pan. Ici, le personnage est une version opposée à celle imaginé par Barrie, car Peter a fait la chose qu’il craignait le plus : grandir. En effet, dans cette version, Peter a décidé de quitter le Pays Imaginaire par amour pour Moira, la petite-fille de Wendy. Il a donc fini par grandir et devenir adulte. Cependant, Peter a tout oublié de ses aventures et ne sait plus qu'il a été Peter Pan. Désormais Peter Banning, Peter est un quarantenaire absorbé par son travail et qui n'a plus de temps à consacrer à sa famille. Il est confronté à son passé oublié lorsque Jack et Maggie, ses enfants, sont capturés par le Capitaine Crochet. C'est assez dur de juger la performance de Robin Williams, car d’un, il était un excellent acteur, mais surtout car il interprète un Peter Pan adulte. Du jamais vu qui n'a d'ailleurs jamais été reproduit depuis Hook. L’acteur réussit tout de même à interpréter ce personnage adulte de manière convaincante. Peter va s’entraîner pour retrouver son Peter Pan intérieur. Pendant un court instant du film, Peter va même jusqu’à redevenir le Peter Pan qu'il était, avec sa joie et son insouciance d’enfant. Il retrouve cependant vite ses esprits et se souvient pourquoi il est retourné au Pays Imaginaire. En somme, c’est un Peter Pan bien différent de la version originale. Cependant, c’est une version chéri par beaucoup grace à la performance de Robin Williams.

Jeremy Sumpter dans Peter Pan (2003)

Jeremy Sumpter dans Peter Pan


Le Peter Pan incarné par Jeremy Sumpter reste encore une version édulcorée du personnage, mais c’est celui qui arrive à capter le mieux l’énergie du personnage du roman. En effet, dans le film, Peter Pan est pratiquement en tout point identique au Peter Pan de Barrie excepté une chose : Peter est capable de sentiments. Et c'est un grand changement concernant ce personnage. Ceci est sûrement dû au fait de vouloir introduire une histoire d'amour naissante entre Peter et Wendy. Mis à part cela, on retrouve la facette plus au moins égoïste et insouciante de Peter, notamment quand il oublie les frères de Wendy, alors capturés par le Capitaine Crochet. Dans le long-métrage de P.J Hogan, on se concentre davantage sur les émotions et les sentiments de Peter Pan et surtout les sentiments qu’il ressent pour Wendy. La peur de grandir peut donc être ici caractérisée par la peur d’aimer. On fait alors face à un Peter Pan qui découvre le sentiment amoureuxPeter Pan montre un aspect différent de la personnalité du personnage original, sans pour autant le dénaturer totalement. 

Charlie Rowe dans Neverland (2011)

Charlie Rowe dans Neverland

Charlie Rowe, c'est un peu le Peter Pan inconnu au bataillon. La mini-série Neverland est une sorte de préquel réinventé où Peter est un orphelin qui vit dans le Londres, au début du 20e siècle. Il est alors le chef d'une petite bande de voleurs dirigée par Jimmy (alias James Hook). Lors d'un vol, ils découvrent une sphère mystérieuse que James fait tomber et qui fait disparaître James et la bande, à l'exception de Peter. Peu de temps après, Peter frappe la sphère pour les rejoindre et se retrouve dans un mystérieux endroit que les natifs autochtones appellent Neverland. Ici, on a une interprétation intéressante de Peter Pan. Peter est d’abord humain pour ensuite devenir une créature magique, ramené d’entre les morts grâce à la poussière de fées. Neverland offre donc une nouvelle genèse au personnage de Peter Pan. La mini-série semble tout de même faire un mélange entre deux œuvres, celle de Barrie, mais également l’œuvre de Charles Dickens, Oliver Twist. En effet, de nombreux éléments dans la série font rappeler l’histoire d'Oliver Twist, avec le gang de pickpockets et James, qui semble être un mélange entre Fagin et Sikes. On s'éloigne du coup de l'œuvre de Barrie, mais la mini-série britannique reste tout de même un bon divertissement avec une interprétation intéressante de Peter avant qu'il ne devienne le personnage mythique qu'on connaît tous.

(Fun fact : Bob Hoskins, qui interprète le rôle de Mouche dans Hook, reprend le même rôle dans la mini-série)

Robbie Kay dans Once Upon A Time - Saison 3 (2013)

Robbie Kay dans Once Upon A Time


Dans la série Once Upon a Time, la plupart des contes sont revisités. Ici, Peter Pan n'y échappe pas et devient un villain (c’est à dire un méchant). Dans Once Upon a Time, le personnage de Peter Pan voit sa backstory complètement changé. Dans la série, Peter Pan se révèle être le père de Rumplestiltskin qui a abandonné son fils pour retrouver sa jeunesse. Bien différent du personnage créé par J.M. Barrie, l'interprétation de Robbie Kay reste tout de même intéressante, car elle reflète une partie de la personnalité du personnage de Pan. En effet, dans le roman de J. M. Barrie, contrairement à ce que la majorité pense, Peter Pan est loin d'être un garçon gentil. C'est un être égocentrique, égoïste et est même soupçonné de tuer sans pitié les Enfants Perdus quand ils sont trop nombreux à son goût. Peter est sans cœur et ne ressent aucun sentiment profond. Par conséquent, la version interprétée par Robbie Kay colle parfaitement à cet aspect sombre du personnage. Un Peter Pan en tant que villain n'est donc pas dénué de tout sens.

Le verdict final 

J'ai longtemps hésité entre deux interprétations : le Peter Pan joué par Jeremy Sumpter et le Peter Pan joué par Robbie Kay. Selon moi, le mélange des deux interprétations ferait un excellent Peter Pan, mais je garde une préférence pour Jeremy Sumpter, car en plus d'être un Peter Pan qui colle plutôt bien au personnage original, le film lui-même suit vraiment de très près la trame du livre. En effet, j'aime quand une adaptation cinématographique respecte l'œuvre originale (tout en y ajoutant une touche personnelle). Cela permet de conserver une certaine authenticité.




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