Sing Street Film 2016




Il semble bien que les années 80 soit encore bel et bien présentent dans les esprits. SING STREET, réalisé par John Carney en 2016, ne manque pas de nous rappeler que les années 80, c'était de la bonne musique, des mix-tapes mais aussi des coupes de cheveux parfois douteuses. Après son fameux film New York Melody, que je n'ai pas vu mais dont j'en ai entendu beaucoup de bien, John Carney nous emmène dans son adolescence et dans son pays d'origine, l’Irlande, dans les années 80. On suit alors Conor, adolescent vivant dans une famille ravagée par le manque d'argent et par l’éventuelle séparation de ses parents. Conor est alors envoyé dans un lycée public et religieux où, dès le premier jour, il tombe sous le charme d'une apprentie mannequin, Raphina. Pour la séduire, il crée un groupe de musique avec ses nouveaux potes.



Malgré un scénario plutôt simple, reprenant les codes du teen-movie ou du coming-of-age story, Carney nous sert ici un film frais et authentique avec de jeunes acteurs qui sont au point. Conor est interprété par l'acteur Ferdia Walsh-Peelo qui fait ses débuts dans ce film (il me fait étrangement penser à l'acteur français Jérémie Duvall). Il dégage beaucoup de fraîcheur et d'innocence et au final, il est surtout très touchant. Il se cherche et évolue tout au long du film, ce qui est d'ailleurs représenté par ses nombreux changements de styles vestimentaires. Conor est aussi guidé par son frère aîné, Brendan (Jack Reynor), qui lui sert alors de guide musical, l'introduisant à plusieurs groupes de rock pour qu'il puisse s'enrichir musicalement et ainsi produire de meilleures chansons.

La magie de la musique

En parlant de musique, les chansons ont une place à part entière dans SING STREET et elles apportent un coté très émotionnel au long-métrage. La musique est la force du film. En effet, c'est la musique qui permet à Conor de se faire des amis, qui permet à Brendan de se rendre compte à quel point il gaspille sa vie, mais c'est aussi la musique qui rassemble Conor et Raphina ensemble, surtout à travers les mix-tapes qu'il fait pour elle. Cela permet également à Conor de chercher qu'il est réellement, en passant par plusieurs styles et de genre musicaux, pour enfin réussir à savoir ce qu'il veut vraiment pour lui-même.

Les chansons chantées par le groupe sont super cools, avec un petit air délicieusement rétro très plaisant à l'oreille et qui restent très vite en tête bien qu'elles sonnent un peu trop bien pour un groupe de lycéens. Le film est  également rythmé par des chansons des années 80 tels que Waiting For A Train de Flash And The Pan ou encore In Between Days de The Cure.

Il y a malheureusement quelques anachronismes dans le film qui feront tiqués les aficionados de la pop culture des années 80, notamment par rapport à Retour vers le Futur, qui est mentionnée plusieurs fois dans le film. En effet, l'intrigue du film se passe au début de l'année 1985 et Retour vers le Futur est seulement sorti en décembre 85 en Irlande. Cependant, ça ne reste qu'un détail qui n'est pas vraiment dérangeant en soit.

Sing Street 2016

Un film sur la famille et les amis

SING STREET traite également des problèmes familiaux. Conor vit parmi une famille dysfonctionnelle avec des parents qui sont sur le point de se séparer. Le seul roc de la famille est le frère aîné de Conor, Brendan. Tout au long du film, Brendan guidera Conor dans la musique, il lui donnera aussi en quelque sorte des leçons sur la vie et qu'il faut en profiter pleinement et réaliser ses rêves, contrairement à lui-même qui semble avoir abandonné les siens, ne voulant pas ainsi que son petit frère reproduise les mêmes erreurs que lui. J'ai donc vraiment apprécié comment était abordé leur relation fraternelle. Cependant, il m'a peut être un peu manqué le coté amitié dans ce film. Je n'ai retrouvé aucun lien fort entre les membres du groupes, on en finit même par oublier leurs prénoms, car ils ne sont pas assez mis en avant dans le film, ce qui est assez dommage. Par contre, on sent une réelle alchimie entre Conor et Eamon (Mark McKenna) quand ils créent leur musique ensemble et ça ne m'étonne pas de voir que les deux acteurs soient pratiquement devenus inséparable dans la vraie vie.

Par conséquent, SING STREET se révèle être une lettre d'amour à Dublin et à la musique des années 80. C'est un film feel-good qui devrait en réjouir plus d'un grâce à ses personnages attrayants et son ambiance rétro.


INSTANT CINOCHE • Sing Street de John Carney (2016).

Sing Street Film 2016




Il semble bien que les années 80 soit encore bel et bien présentent dans les esprits. SING STREET, réalisé par John Carney en 2016, ne manque pas de nous rappeler que les années 80, c'était de la bonne musique, des mix-tapes mais aussi des coupes de cheveux parfois douteuses. Après son fameux film New York Melody, que je n'ai pas vu mais dont j'en ai entendu beaucoup de bien, John Carney nous emmène dans son adolescence et dans son pays d'origine, l’Irlande, dans les années 80. On suit alors Conor, adolescent vivant dans une famille ravagée par le manque d'argent et par l’éventuelle séparation de ses parents. Conor est alors envoyé dans un lycée public et religieux où, dès le premier jour, il tombe sous le charme d'une apprentie mannequin, Raphina. Pour la séduire, il crée un groupe de musique avec ses nouveaux potes.



Malgré un scénario plutôt simple, reprenant les codes du teen-movie ou du coming-of-age story, Carney nous sert ici un film frais et authentique avec de jeunes acteurs qui sont au point. Conor est interprété par l'acteur Ferdia Walsh-Peelo qui fait ses débuts dans ce film (il me fait étrangement penser à l'acteur français Jérémie Duvall). Il dégage beaucoup de fraîcheur et d'innocence et au final, il est surtout très touchant. Il se cherche et évolue tout au long du film, ce qui est d'ailleurs représenté par ses nombreux changements de styles vestimentaires. Conor est aussi guidé par son frère aîné, Brendan (Jack Reynor), qui lui sert alors de guide musical, l'introduisant à plusieurs groupes de rock pour qu'il puisse s'enrichir musicalement et ainsi produire de meilleures chansons.

La magie de la musique

En parlant de musique, les chansons ont une place à part entière dans SING STREET et elles apportent un coté très émotionnel au long-métrage. La musique est la force du film. En effet, c'est la musique qui permet à Conor de se faire des amis, qui permet à Brendan de se rendre compte à quel point il gaspille sa vie, mais c'est aussi la musique qui rassemble Conor et Raphina ensemble, surtout à travers les mix-tapes qu'il fait pour elle. Cela permet également à Conor de chercher qu'il est réellement, en passant par plusieurs styles et de genre musicaux, pour enfin réussir à savoir ce qu'il veut vraiment pour lui-même.

Les chansons chantées par le groupe sont super cools, avec un petit air délicieusement rétro très plaisant à l'oreille et qui restent très vite en tête bien qu'elles sonnent un peu trop bien pour un groupe de lycéens. Le film est  également rythmé par des chansons des années 80 tels que Waiting For A Train de Flash And The Pan ou encore In Between Days de The Cure.

Il y a malheureusement quelques anachronismes dans le film qui feront tiqués les aficionados de la pop culture des années 80, notamment par rapport à Retour vers le Futur, qui est mentionnée plusieurs fois dans le film. En effet, l'intrigue du film se passe au début de l'année 1985 et Retour vers le Futur est seulement sorti en décembre 85 en Irlande. Cependant, ça ne reste qu'un détail qui n'est pas vraiment dérangeant en soit.

Sing Street 2016

Un film sur la famille et les amis

SING STREET traite également des problèmes familiaux. Conor vit parmi une famille dysfonctionnelle avec des parents qui sont sur le point de se séparer. Le seul roc de la famille est le frère aîné de Conor, Brendan. Tout au long du film, Brendan guidera Conor dans la musique, il lui donnera aussi en quelque sorte des leçons sur la vie et qu'il faut en profiter pleinement et réaliser ses rêves, contrairement à lui-même qui semble avoir abandonné les siens, ne voulant pas ainsi que son petit frère reproduise les mêmes erreurs que lui. J'ai donc vraiment apprécié comment était abordé leur relation fraternelle. Cependant, il m'a peut être un peu manqué le coté amitié dans ce film. Je n'ai retrouvé aucun lien fort entre les membres du groupes, on en finit même par oublier leurs prénoms, car ils ne sont pas assez mis en avant dans le film, ce qui est assez dommage. Par contre, on sent une réelle alchimie entre Conor et Eamon (Mark McKenna) quand ils créent leur musique ensemble et ça ne m'étonne pas de voir que les deux acteurs soient pratiquement devenus inséparable dans la vraie vie.

Par conséquent, SING STREET se révèle être une lettre d'amour à Dublin et à la musique des années 80. C'est un film feel-good qui devrait en réjouir plus d'un grâce à ses personnages attrayants et son ambiance rétro.


LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



BOOK REVIEW • Kids of Appetite de David Arnold.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


Mes deux dernières lectures: un roman YA et un classique des années 60.

un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


BACK TO THE EIGHTIES • Pretty in Pink (1986).

 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


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