Actrice Bel Powley


Il y a deux semaines, mes journées ont été plutôt fructueuse en visionnages de films et je me suis retrouvée à regarder deux très bons films qui avaient tout deux la même actrice en tête d'affiche: Bel Powley. Je ne connaissais pas du tout cette actrice, qui est britannique, mais elle a su m'enchanté avec sa beauté atypique avec ses grands yeux blancs et sa belle voix mais c'est surtout son jeu d'actrice que j'ai trouvé excellent. Je vais donc vous parler de deux films où elle tient a chaque fois le rôle principale: Carrie Pilby et The Diary of a Teenage Girl.



Carrie Pilby 2016

Carrie Pilby
est une comédie dramatique réalisée par Susan Johnson en 2016. Le film suit une jeune femme, Carrie Pilby, qui est âgée de 19 ans et qui vient de finir en avance ses études à l'université, ayant sautés deux classes durant sa scolarité. Carrie peine à se socialiser et à trouver un travail et passe ses journées dans son appartement à lire des livres. Son psy lui donne alors une sorte de bucket liste à réaliser afin qu'elle réussisse à s'intégrer à être heureuse. Comment vous dire qu'il a été très facile de me reconnaître en elle. Carrie est une personne qui ne sait pas vraiment interagir avec les personnes qui l'entoure et ne sait pas quoi faire de sa vie. C'est grâce à cette fameuse bucket list que Carrie va tenter des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire et qui vont la faire grandir malgré elle. Le film est également composé de flashbacks où on aperçoit des bribes de vie quand Carrie était encore à l'université et on comprend qu'elle a vécu une aventure avec son prof incarné par le délicieux Colin O'Donoghue qu'on connait tous comme étant  Captain Killian "Hook" Jones de OUAT. Il ne se passe pas grand chose, en même temps, c'est une comédie dramatique, mais ça reste un film très touchant et divertissant.



The Diary of a Teenage Girl 2015

The Diary of a Teenage Girl
est un film dramatique réalisé par Marielle Heller en 2015. Le film se passe dans les années 70 et débute avec le personnage de Minnie qui révèle avoir perdu sa virginité et on apprend très peu de temps après que c'est arrivé avec le petit ami de sa mère. Minnie a 15 ans, tient un journal audio, veut devenir cartooniste et ne se trouve par particulièrement jolie. Après sa première fois, Minnie commence à ne penser qu'au sexe, ce qui est normal pour une ado de son age qui est alors en plein éveil sexuel, et on est sans cesse plongé dans ses réflexions qu'elle partage en voice-over. Les scènes de sexe entre elle et Monroe, le petit ami de sa mère, interprété par Alexander Skarsgärd, auraient pu vite devenir glauques et un peu dérangeantes pourtant on n'atteint jamais vraiment ce seuil de gène car le personnage de Monroe n'est pas interprété de manière malsaine. Pendant le visionnage, je ne l'ai pas vu comme un pervers qui aime coucher avec une gamine de quinze ans. Minnie a un réelle emprise sur lui et c'est lui en quelque sorte qui est victime de son charme. Je pense également que toute cette situation passe mieux dû à l'époque de quand se passe le film, les années 70 sont connues pour avoir été une décennie avec une certaine liberté sexuelle.

Malgré le fait que Bel avait 22 ans lors du tournage, elle reste crédible dans le rôle d'un ado de 15 ans, justement grâce à cette fraîcheur et à l'innocence qu'elle dégage. C'était aussi agréable de découvrir Kristen Wiig, qui joue la mère, dans un rôle plus sérieux, très loin des rôles comiques dont elle a l'habitude. La réelle beauté de ce film tient également dans son esthétisme, tout est vraiment beau, les couleurs sont douces et orangées et donne un aspect seventies au film. Un film très poétique qui se révèle être un coming-of-age story très bien mené.


Je vous recommande vraiment de visionner ces deux films, bien que j'ai eu une légère préférence pour The Diary of a Teenage Girl car il dégage vraiment quelque chose de poétique et d'authentique. 



Connaissiez-vous cette actrice avant de lire cet article ?


Bel Powley, entre jeune femme surdouée et ado des seventies.

Actrice Bel Powley


Il y a deux semaines, mes journées ont été plutôt fructueuse en visionnages de films et je me suis retrouvée à regarder deux très bons films qui avaient tout deux la même actrice en tête d'affiche: Bel Powley. Je ne connaissais pas du tout cette actrice, qui est britannique, mais elle a su m'enchanté avec sa beauté atypique avec ses grands yeux blancs et sa belle voix mais c'est surtout son jeu d'actrice que j'ai trouvé excellent. Je vais donc vous parler de deux films où elle tient a chaque fois le rôle principale: Carrie Pilby et The Diary of a Teenage Girl.



Carrie Pilby 2016

Carrie Pilby
est une comédie dramatique réalisée par Susan Johnson en 2016. Le film suit une jeune femme, Carrie Pilby, qui est âgée de 19 ans et qui vient de finir en avance ses études à l'université, ayant sautés deux classes durant sa scolarité. Carrie peine à se socialiser et à trouver un travail et passe ses journées dans son appartement à lire des livres. Son psy lui donne alors une sorte de bucket liste à réaliser afin qu'elle réussisse à s'intégrer à être heureuse. Comment vous dire qu'il a été très facile de me reconnaître en elle. Carrie est une personne qui ne sait pas vraiment interagir avec les personnes qui l'entoure et ne sait pas quoi faire de sa vie. C'est grâce à cette fameuse bucket list que Carrie va tenter des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire et qui vont la faire grandir malgré elle. Le film est également composé de flashbacks où on aperçoit des bribes de vie quand Carrie était encore à l'université et on comprend qu'elle a vécu une aventure avec son prof incarné par le délicieux Colin O'Donoghue qu'on connait tous comme étant  Captain Killian "Hook" Jones de OUAT. Il ne se passe pas grand chose, en même temps, c'est une comédie dramatique, mais ça reste un film très touchant et divertissant.



The Diary of a Teenage Girl 2015

The Diary of a Teenage Girl
est un film dramatique réalisé par Marielle Heller en 2015. Le film se passe dans les années 70 et débute avec le personnage de Minnie qui révèle avoir perdu sa virginité et on apprend très peu de temps après que c'est arrivé avec le petit ami de sa mère. Minnie a 15 ans, tient un journal audio, veut devenir cartooniste et ne se trouve par particulièrement jolie. Après sa première fois, Minnie commence à ne penser qu'au sexe, ce qui est normal pour une ado de son age qui est alors en plein éveil sexuel, et on est sans cesse plongé dans ses réflexions qu'elle partage en voice-over. Les scènes de sexe entre elle et Monroe, le petit ami de sa mère, interprété par Alexander Skarsgärd, auraient pu vite devenir glauques et un peu dérangeantes pourtant on n'atteint jamais vraiment ce seuil de gène car le personnage de Monroe n'est pas interprété de manière malsaine. Pendant le visionnage, je ne l'ai pas vu comme un pervers qui aime coucher avec une gamine de quinze ans. Minnie a un réelle emprise sur lui et c'est lui en quelque sorte qui est victime de son charme. Je pense également que toute cette situation passe mieux dû à l'époque de quand se passe le film, les années 70 sont connues pour avoir été une décennie avec une certaine liberté sexuelle.

Malgré le fait que Bel avait 22 ans lors du tournage, elle reste crédible dans le rôle d'un ado de 15 ans, justement grâce à cette fraîcheur et à l'innocence qu'elle dégage. C'était aussi agréable de découvrir Kristen Wiig, qui joue la mère, dans un rôle plus sérieux, très loin des rôles comiques dont elle a l'habitude. La réelle beauté de ce film tient également dans son esthétisme, tout est vraiment beau, les couleurs sont douces et orangées et donne un aspect seventies au film. Un film très poétique qui se révèle être un coming-of-age story très bien mené.


Je vous recommande vraiment de visionner ces deux films, bien que j'ai eu une légère préférence pour The Diary of a Teenage Girl car il dégage vraiment quelque chose de poétique et d'authentique. 



Connaissiez-vous cette actrice avant de lire cet article ?


Greenhouse Academy Netfix


Alors que je traînais sur Netflix à la recherche de quelques chose à regarder, je suis tombée sur cette nouvelle série fraîchement ajouté à Netflix: Greenhouse Academy. Adaptation américaine d'une série israélienne, Greenhouse Academy suit deux adolescents, un frère et sa sœur alors qu'ils viennent de perdre leur mère astronaute, morte lors d'un décollage de fusée qui a mal tourné. Ils sont tous deux admis dans une école élitiste nommée Greenhouse Academy, où leur mère avait jadis fait ses études. Cette école a deux clubs, celle des Ravens pour les plus intellectuels et celle des Eagles pour les plus athlétiques. Le frère, Alex, rejoint les Eagles tandis que la sœur, Hayley, rejoint les Ravens. On réalise assez vite la présence d'un un complot au sein de l’établissement, tournant autour de la mort de la mère d'Hayley et Alex.


Comme je vous l'ai dit, cette série est une adaptation d'une série israélienne mais le bon point, c'est que le créateur de la série d'origine, Giora Chamizer, a également créé la version américaine. Je n'ai pas regardé la version d'origine donc je ne peux pas comparé les deux séries mais je trouve ça intéressant de savoir que grâce à ça, Greenhouse Academy a su peut-être garder un coté authentique.

Au niveaux des acteurs, j'ai apprécié de voir que la plupart d'entre eux ne me disaient rien du tout, c'est vraiment agréable de voir des visages inconnus au bataillon dans des séries américaines, ce qui est désormais assez rare dans le milieu. Je les ai tous trouvé charismatiques et rafraîchissements. La série se base sur des clichés: deux clans qui, en surface, sont totalement opposés avec les populaires et les sportifs d'un coté et les nerds/geeks de l'autre. Heureusement, au fil des épisodes, on réalise que chaque personnage porte plus qu'une facette et sont plus profond que ne le laisse présager le premier épisode. Pourtant, je n'ai ressenti presque aucune empathie pour eux, peut-être que le fait que la saison contienne seulement 12 épisodes de 26 minutes ne permet pas assez de s'attacher à eux complètement mais on veut tout de même savoir ce qui va leur arriver et comment ils vont évoluer.

Greenhouse Academy Netfix


Malheureusement, la plus grosse faiblesse de cette série, c'est l'intrigue principale. Elle est molle et sans aucun suspense. C'est du vu et revu, il n'y a malheureusement aucune originalité et il faut attendre la fin pour avoir un plot twist convenable. J'ai ce ressenti assez étrange où j'ai bien aimé la série mais en même temps, je l'ai trouvé assez banale et assez pauvre. On survole trop les choses et tout va beaucoup trop vite à mon goût. La série est clairement sous-exploitée et aurait pu être d'un niveau au-dessus si l'intrigue avait été mené avec plus de finesse.

En conclusion, ça se regarde mais ce n'est pas la série de l'année, je serais "contente" si la série est renouveler mais je ne serais pas frustrée si elle ne l'est pas. Je trouve que cette série passe assez inaperçue, je n'ai vu aucune promo sur le compte Twitter de Netflix France, ce qui montre bien le manque de potentiel de cette série et que même Netflix n'y croit peut-être pas. Je me dis finalement que je suis peut-être trop vielle pour apprécier la série même si je pense faire partie du public visé. Vous pouvez regarder la série en un après-midi si vous vous ennuyez et que vous n'avez rien d'autre à regarder, je ne vous dis pas de passer votre chemin mais il y a mieux ailleurs. Cette revue a été écrite à chaud et peut paraître assez brève mais c'est ce qui ressort de la série: il ne se passe pas grand chose en fait et mon avis reste donc assez mitigé...



Greenhouse Academy, une série Netflix sous-exploitée.

Greenhouse Academy Netfix


Alors que je traînais sur Netflix à la recherche de quelques chose à regarder, je suis tombée sur cette nouvelle série fraîchement ajouté à Netflix: Greenhouse Academy. Adaptation américaine d'une série israélienne, Greenhouse Academy suit deux adolescents, un frère et sa sœur alors qu'ils viennent de perdre leur mère astronaute, morte lors d'un décollage de fusée qui a mal tourné. Ils sont tous deux admis dans une école élitiste nommée Greenhouse Academy, où leur mère avait jadis fait ses études. Cette école a deux clubs, celle des Ravens pour les plus intellectuels et celle des Eagles pour les plus athlétiques. Le frère, Alex, rejoint les Eagles tandis que la sœur, Hayley, rejoint les Ravens. On réalise assez vite la présence d'un un complot au sein de l’établissement, tournant autour de la mort de la mère d'Hayley et Alex.


Comme je vous l'ai dit, cette série est une adaptation d'une série israélienne mais le bon point, c'est que le créateur de la série d'origine, Giora Chamizer, a également créé la version américaine. Je n'ai pas regardé la version d'origine donc je ne peux pas comparé les deux séries mais je trouve ça intéressant de savoir que grâce à ça, Greenhouse Academy a su peut-être garder un coté authentique.

Au niveaux des acteurs, j'ai apprécié de voir que la plupart d'entre eux ne me disaient rien du tout, c'est vraiment agréable de voir des visages inconnus au bataillon dans des séries américaines, ce qui est désormais assez rare dans le milieu. Je les ai tous trouvé charismatiques et rafraîchissements. La série se base sur des clichés: deux clans qui, en surface, sont totalement opposés avec les populaires et les sportifs d'un coté et les nerds/geeks de l'autre. Heureusement, au fil des épisodes, on réalise que chaque personnage porte plus qu'une facette et sont plus profond que ne le laisse présager le premier épisode. Pourtant, je n'ai ressenti presque aucune empathie pour eux, peut-être que le fait que la saison contienne seulement 12 épisodes de 26 minutes ne permet pas assez de s'attacher à eux complètement mais on veut tout de même savoir ce qui va leur arriver et comment ils vont évoluer.

Greenhouse Academy Netfix


Malheureusement, la plus grosse faiblesse de cette série, c'est l'intrigue principale. Elle est molle et sans aucun suspense. C'est du vu et revu, il n'y a malheureusement aucune originalité et il faut attendre la fin pour avoir un plot twist convenable. J'ai ce ressenti assez étrange où j'ai bien aimé la série mais en même temps, je l'ai trouvé assez banale et assez pauvre. On survole trop les choses et tout va beaucoup trop vite à mon goût. La série est clairement sous-exploitée et aurait pu être d'un niveau au-dessus si l'intrigue avait été mené avec plus de finesse.

En conclusion, ça se regarde mais ce n'est pas la série de l'année, je serais "contente" si la série est renouveler mais je ne serais pas frustrée si elle ne l'est pas. Je trouve que cette série passe assez inaperçue, je n'ai vu aucune promo sur le compte Twitter de Netflix France, ce qui montre bien le manque de potentiel de cette série et que même Netflix n'y croit peut-être pas. Je me dis finalement que je suis peut-être trop vielle pour apprécier la série même si je pense faire partie du public visé. Vous pouvez regarder la série en un après-midi si vous vous ennuyez et que vous n'avez rien d'autre à regarder, je ne vous dis pas de passer votre chemin mais il y a mieux ailleurs. Cette revue a été écrite à chaud et peut paraître assez brève mais c'est ce qui ressort de la série: il ne se passe pas grand chose en fait et mon avis reste donc assez mitigé...



The Two Coreys
Qui se cache derrière The Two Coreys ? Deux acteurs qui étaient très populaires auprès du public adolescent dans les années 1980 : Corey Feldman et Corey Haim. Pourtant, leur succès est de courte durée. La cause : victimes d’abus sexuels, consommation de drogues et d’alcool. Retour sur le parcours (plutôt méconnu en France) des Two Coreys !


Même prénom, même âge : le destin ?

Tout a commencé lorsque les deux acteurs, tous deux nés en 1971, se rencontrent dans une salle d'audition pour le film Les Goonies, puis pour le film Lucas. Ils portent le même nom, ont le même âge et auditionnent pour le même rôle, celui de Clark "Mouth" Deveraux pour Les Goonies et celui de Lucas pour le film éponyme. La suite n'est pas une surprise : Corey Feldman obtient le rôle de Mouth et Corey Haim celui de Lucas. C'est le début d'une amitié entre les deux jeunes acteurs, où la drogue et l'alcool feront partie intégrante de leur histoire. Commençons par une brève presentation des deux acteurs. 

Corey Feldman, acteur dès ses trois ans

Corey Feldman commence sa carrière très jeune, à trois ans. Il apparaît alors dans des publicités, notamment une pub pour McDonald's. Après être apparu dans plus de 100 publicités, Feldman commencé sa carrière au cinéma en 1984 dans le film Vendredi 13 : Chapitre final, dans le rôle du jeune Tommy Jervis. Il enchaîne alors les grosses productions, notamment dans Gremlins la même année, Les Goonies en 1985 et Stand by Me en 1986. 


Corey Haim, une carrière plus tardive

Corey Haim commence sa carrière un peu plus tard que son meilleur ami, à l'âge de 10 ans, avec la série canadienne pour enfants The Edison Twins (diffusée en France sur Canal+ en 1984 sous le titre Paul et les Dizygotes). Il joue ensuite dans son premier long métrage, Firstborn, en 1984 (avec au casting Robert Downey Jr. et Sarah Jessica Parker). Il a ensuite joué dans Secret Admirer (Une amie qui vous veut du bien en VF) et Silver Bullet (Peur Bleue en VF) en 1985. En 1986, il obtient le rôle de Lucas dans le film éponyme, qui sera d'ailleurs le premier film où apparaît Winona Ryder.


La naissance des Two Coreys : gloire et popularité

Leur filmographie commune a débuté en 1987, avec le film The Lost Boys (Génération Perdue en VF) de Joel Schumacher. Corey Haim y joue le rôle de Sam Emerson, qui soupçonne son frère Michael d'être devenu un vampire, et Corey Feldman incarne Edgar Frog, un chasseur de vampires autoproclamé. C'est sur ce tournage que les deux Corey ont fumé leur premier joint ensemble. Suivront deux teen movies dans lesquels les deux acteurs campent encore des meilleurs amis, en 1988 avec License to Drive, film dans lequel les acteurs admettront plus tard qu'ils étaient sous l'emprise de drogues pendant tout le tournage, et en 1989 avec Dream a Little Dream.


The Two Coreys



Malgré leur grande amitié, les deux acteurs décident après ce dernier film de faire une courte pause et de ne plus faire de films ensemble pendant un certain temps. Ils prennent alors des chemins différents. Malheureusement, les films dans lesquels ils jouent n'ont pas eu le même succès que leurs films en collaboration. Parmi eux, Rock 'n' Roll High School Forever pour Corey Feldman et The Double 0 Kid pour Corey Haim. En 1993, quatre ans après leur dernier film ensemble, Feldman et Haim se retrouvent pour tourner dans le thriller érotique Blown Away

La déchéance des deux acteurs

Dans les années 90, les deux jeunes acteurs n'ont plus de succès. Ils continuent cependant de travailler ensemble, notamment dans la suite de Dream a Little Dream, sortie en 1995. Cependant, force est de constater qu’ils ne sont plus dans le coup et enchaînent les navets qui sortent en direct-to-video (National Lampoon's Last Resort en 1994 et Busted, première réalisation de Corey Feldman, en 1997). Les deux amis se font alors de plus en plus rares dans les productions. Au début des années 2000, Haim est fauché et, dans un geste désespéré, commence à vendre ses cheveux et ses dents sur eBay pour se procurer de la drogue.


Un retour sur le petit écran 

Beaucoup plus tard, en 2007, les deux acteurs ont leur propre émission de télé-réalité intitulée The Two Corey. On suit les deux acteurs alors que Haim emménage chez Feldman et son épouse de l'époque, Susie. L'émission s’arrête à la deuxième saison en raison du refus de Corey Feldman de travailler avec Haim tant qu'il n'aurait pas réglé ses problèmes de dépendance aux drogues. En effet, alors que Feldman se dit clean depuis le milieu des années 90, Haim a du mal à échapper à ses démons et alterne entre abstinence et prises de drogues. Malgré sa volonté de se désintoxiquer, il n'a jamais échappé à ses addictions et meurt d'une pneumonie et d’une hypertrophie du cœur le 10 mars 2010, à l'âge de 38 ans. Feldman affirme que la dépendance aux drogues de Haim était fortement liée au réseau pédophile dont lui et Haim ont été victimes dans les années 1980.


Pédophilie à Hollywood

Cela fait plusieurs années que Corey Feldman tente de dénoncer la pédophilie à Hollywood, que ça soit à travers divers interviews, son autobiographie Coreyography (2013), mais également son documentaire My Truth: The Rape of 2 Coreys (2020). En 2008, dans le premier épisode de la saison 2 de The Two Coreys, des secrets d'enfance troublants et inquiétants sont révélés : Corey Feldman et Corey Haim ont été abusés sexuellement au début de leur carrière. On découvre notamment que Corey Haim a été violé par un homme pendant le tournage du film Lucas. Corey Feldman accusera Charlie Sheen en 2020, mais ce dernier nie l'accusation. Judy Haim, la mère de Corey Haim, affirme également que le violeur de son fils n'est pas Charlie Sheen. Sans possibilité d’avoir la version de Corey Haim, le doute persiste donc encore…


The Two Coreys
Corey Feldman sans Corey Haim

Alors que Corey Haim est décédé depuis plusieurs années, et ceci dans un oubli total (il ne fut pas mentionné dans l'hommage "In Memoriam" des 17e Screen Actors Guild Awards ni dans celui de la 83e cérémonie des Oscars en 2011), Corey Feldman ne joue plus dans aucun film et se contente de se rendre à des conventions et à des fan-meet, tout en continuant sa lutte contre la pédophilie à Hollywood. Il s’est cependant investi dans la musique (dans laquelle il s'est essayé depuis la fin des années 80), ce qui lui vaut d'être l'objet de nombreuses moqueries.


Les enfants acteurs à Hollywood 

Alors que Corey Haim et Corey Feldman auraient pu être de grands acteurs, le monde d’Hollywood a fini par les détruire. Leurs premiers rôles au cinéma leur promettaient pourtant une grande carrière. Haim est spectaculaire dans Lucas, où il joue son rôle avec une grande authenticité, tandis que Feldman est époustouflant dans Stand By Me dans le rôle de Teddy, où il a d’ailleurs puisé dans son histoire personnelle (il n'était pas en bons termes avec ses parents et a été émancipé à l'âge de 15 ans) pour livrer une performance très intense. En outre, ils ont tous deux été nominés pour de nombreuses récompenses. Corey Feldman et Corey Haim sont une parfaite représentation des enfants stars qui, par manque de protection, ont vu leur carrière, mais aussi parfois leur vie, détruite. Macauley Culkin et Edward Furlong, deux enfants stars des années 90 qui ont vu leurs carrières décliner à cause des ravages de la drogue, sont également des exemples. 


The Two Coreys, conclusion 

En conclusion, il ne reste rien de la gloire des Two Coreys, si ce n'est quelques vestiges à travers leurs films et de vieilles interviews sur Youtube. Leur histoire montre que tout n'est pas doré dans le monde d'Hollywood et qu’il peut s’avérer néfaste d’entamer une carrière à Hollywood aussi jeune. 



À LIRE : A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?




FOCUS ON : The Two Coreys, de la gloire à la déchéance

The Two Coreys
Qui se cache derrière The Two Coreys ? Deux acteurs qui étaient très populaires auprès du public adolescent dans les années 1980 : Corey Feldman et Corey Haim. Pourtant, leur succès est de courte durée. La cause : victimes d’abus sexuels, consommation de drogues et d’alcool. Retour sur le parcours (plutôt méconnu en France) des Two Coreys !


Même prénom, même âge : le destin ?

Tout a commencé lorsque les deux acteurs, tous deux nés en 1971, se rencontrent dans une salle d'audition pour le film Les Goonies, puis pour le film Lucas. Ils portent le même nom, ont le même âge et auditionnent pour le même rôle, celui de Clark "Mouth" Deveraux pour Les Goonies et celui de Lucas pour le film éponyme. La suite n'est pas une surprise : Corey Feldman obtient le rôle de Mouth et Corey Haim celui de Lucas. C'est le début d'une amitié entre les deux jeunes acteurs, où la drogue et l'alcool feront partie intégrante de leur histoire. Commençons par une brève presentation des deux acteurs. 

Corey Feldman, acteur dès ses trois ans

Corey Feldman commence sa carrière très jeune, à trois ans. Il apparaît alors dans des publicités, notamment une pub pour McDonald's. Après être apparu dans plus de 100 publicités, Feldman commencé sa carrière au cinéma en 1984 dans le film Vendredi 13 : Chapitre final, dans le rôle du jeune Tommy Jervis. Il enchaîne alors les grosses productions, notamment dans Gremlins la même année, Les Goonies en 1985 et Stand by Me en 1986. 


Corey Haim, une carrière plus tardive

Corey Haim commence sa carrière un peu plus tard que son meilleur ami, à l'âge de 10 ans, avec la série canadienne pour enfants The Edison Twins (diffusée en France sur Canal+ en 1984 sous le titre Paul et les Dizygotes). Il joue ensuite dans son premier long métrage, Firstborn, en 1984 (avec au casting Robert Downey Jr. et Sarah Jessica Parker). Il a ensuite joué dans Secret Admirer (Une amie qui vous veut du bien en VF) et Silver Bullet (Peur Bleue en VF) en 1985. En 1986, il obtient le rôle de Lucas dans le film éponyme, qui sera d'ailleurs le premier film où apparaît Winona Ryder.


La naissance des Two Coreys : gloire et popularité

Leur filmographie commune a débuté en 1987, avec le film The Lost Boys (Génération Perdue en VF) de Joel Schumacher. Corey Haim y joue le rôle de Sam Emerson, qui soupçonne son frère Michael d'être devenu un vampire, et Corey Feldman incarne Edgar Frog, un chasseur de vampires autoproclamé. C'est sur ce tournage que les deux Corey ont fumé leur premier joint ensemble. Suivront deux teen movies dans lesquels les deux acteurs campent encore des meilleurs amis, en 1988 avec License to Drive, film dans lequel les acteurs admettront plus tard qu'ils étaient sous l'emprise de drogues pendant tout le tournage, et en 1989 avec Dream a Little Dream.


The Two Coreys



Malgré leur grande amitié, les deux acteurs décident après ce dernier film de faire une courte pause et de ne plus faire de films ensemble pendant un certain temps. Ils prennent alors des chemins différents. Malheureusement, les films dans lesquels ils jouent n'ont pas eu le même succès que leurs films en collaboration. Parmi eux, Rock 'n' Roll High School Forever pour Corey Feldman et The Double 0 Kid pour Corey Haim. En 1993, quatre ans après leur dernier film ensemble, Feldman et Haim se retrouvent pour tourner dans le thriller érotique Blown Away

La déchéance des deux acteurs

Dans les années 90, les deux jeunes acteurs n'ont plus de succès. Ils continuent cependant de travailler ensemble, notamment dans la suite de Dream a Little Dream, sortie en 1995. Cependant, force est de constater qu’ils ne sont plus dans le coup et enchaînent les navets qui sortent en direct-to-video (National Lampoon's Last Resort en 1994 et Busted, première réalisation de Corey Feldman, en 1997). Les deux amis se font alors de plus en plus rares dans les productions. Au début des années 2000, Haim est fauché et, dans un geste désespéré, commence à vendre ses cheveux et ses dents sur eBay pour se procurer de la drogue.


Un retour sur le petit écran 

Beaucoup plus tard, en 2007, les deux acteurs ont leur propre émission de télé-réalité intitulée The Two Corey. On suit les deux acteurs alors que Haim emménage chez Feldman et son épouse de l'époque, Susie. L'émission s’arrête à la deuxième saison en raison du refus de Corey Feldman de travailler avec Haim tant qu'il n'aurait pas réglé ses problèmes de dépendance aux drogues. En effet, alors que Feldman se dit clean depuis le milieu des années 90, Haim a du mal à échapper à ses démons et alterne entre abstinence et prises de drogues. Malgré sa volonté de se désintoxiquer, il n'a jamais échappé à ses addictions et meurt d'une pneumonie et d’une hypertrophie du cœur le 10 mars 2010, à l'âge de 38 ans. Feldman affirme que la dépendance aux drogues de Haim était fortement liée au réseau pédophile dont lui et Haim ont été victimes dans les années 1980.


Pédophilie à Hollywood

Cela fait plusieurs années que Corey Feldman tente de dénoncer la pédophilie à Hollywood, que ça soit à travers divers interviews, son autobiographie Coreyography (2013), mais également son documentaire My Truth: The Rape of 2 Coreys (2020). En 2008, dans le premier épisode de la saison 2 de The Two Coreys, des secrets d'enfance troublants et inquiétants sont révélés : Corey Feldman et Corey Haim ont été abusés sexuellement au début de leur carrière. On découvre notamment que Corey Haim a été violé par un homme pendant le tournage du film Lucas. Corey Feldman accusera Charlie Sheen en 2020, mais ce dernier nie l'accusation. Judy Haim, la mère de Corey Haim, affirme également que le violeur de son fils n'est pas Charlie Sheen. Sans possibilité d’avoir la version de Corey Haim, le doute persiste donc encore…


The Two Coreys
Corey Feldman sans Corey Haim

Alors que Corey Haim est décédé depuis plusieurs années, et ceci dans un oubli total (il ne fut pas mentionné dans l'hommage "In Memoriam" des 17e Screen Actors Guild Awards ni dans celui de la 83e cérémonie des Oscars en 2011), Corey Feldman ne joue plus dans aucun film et se contente de se rendre à des conventions et à des fan-meet, tout en continuant sa lutte contre la pédophilie à Hollywood. Il s’est cependant investi dans la musique (dans laquelle il s'est essayé depuis la fin des années 80), ce qui lui vaut d'être l'objet de nombreuses moqueries.


Les enfants acteurs à Hollywood 

Alors que Corey Haim et Corey Feldman auraient pu être de grands acteurs, le monde d’Hollywood a fini par les détruire. Leurs premiers rôles au cinéma leur promettaient pourtant une grande carrière. Haim est spectaculaire dans Lucas, où il joue son rôle avec une grande authenticité, tandis que Feldman est époustouflant dans Stand By Me dans le rôle de Teddy, où il a d’ailleurs puisé dans son histoire personnelle (il n'était pas en bons termes avec ses parents et a été émancipé à l'âge de 15 ans) pour livrer une performance très intense. En outre, ils ont tous deux été nominés pour de nombreuses récompenses. Corey Feldman et Corey Haim sont une parfaite représentation des enfants stars qui, par manque de protection, ont vu leur carrière, mais aussi parfois leur vie, détruite. Macauley Culkin et Edward Furlong, deux enfants stars des années 90 qui ont vu leurs carrières décliner à cause des ravages de la drogue, sont également des exemples. 


The Two Coreys, conclusion 

En conclusion, il ne reste rien de la gloire des Two Coreys, si ce n'est quelques vestiges à travers leurs films et de vieilles interviews sur Youtube. Leur histoire montre que tout n'est pas doré dans le monde d'Hollywood et qu’il peut s’avérer néfaste d’entamer une carrière à Hollywood aussi jeune. 



À LIRE : A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?




Films animation enfance

L'enfance rime souvent avec dessins animés ou plus précisément ici avec les films d'animations. Je partage donc aujourd’hui une partie de mon enfance en vous proposant une sélection de films d'animations que je pouvais regarder des dizaines de fois sans me lasser - et tous ne sont pas des Disney. Je suis assez nostalgique de ces films, je fait partie de cette catégorie de personne qui préfère l'animation traditionnelle (dessins faits à la main) et en 2D plutôt que l'animation 3D, bien que je ne dénigre pas cette dernière, bien évidemment.  C'est parti pour cette sélection de quatre films qui ont bercés mon enfance.



Hercule de John Musker et Ron Clements (1997)
Dans la Grèce antique, alors que la fête bat son plein et que les fées se penchent sur le berceau d'Hercule, fils de Zeus, Hadès, seigneur des enfers, ronge son frein. En consultant les Moires, il apprend que les planètes lui seront favorables dans dix-huit ans. Pour gouverner l'Olympe, il lui suffira de libérer les Titans, jadis emprisonnés par Zeus, apres avoir eliminé le seul dieu capable de le tenir en échec : Hercule. — Allociné

Je me demande bien si mon intérêt pour la mythologie grecque est venu de ce film. Je n'ai jamais eu ce film d'animation en VHS mais il était possible à l'ancien boulot de ma mère d'emprunter des VHS et à chaque fois, je lui demandais de me prendre Hercule. Les chansons sont cools et entraînantes et même si ce n'est pas forcement très authentique par rapport au mythe d'Hercules et que beaucoup de libertés ont été prises (Vu que le film se passe durant la période de la Grèce Antique, Hercule aurait dû s'appeler Héraclès, Hercule étant le nom latin du héros), ça permet quand même d'apprendre les notions de bases tout en passant un bon moment. Hercule est un film d'animation qui respire la joie, les chansons sont entraînante et les personnages sont drôles, de quoi passer un moment très sympathique devant. D'ailleurs, une série a vu le jour, diffusé entre 1998 et 1999, servant de préquelle à la deuxième partie film où Hercule est adolescent et encore en entrainement pour devenir un héros.


Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman (1997)
Saint-Pétersbourg, 1917. Comment l'impératrice Marie et sa petite fille Anastasia vont être sauvées du funeste sort, provoqué par la révolution, qui s'abat sur la famille impériale, par un jeune employé de cuisine : Dimitri. Mais le destin les sépare une nouvelle fois. Dix ans après la chute des Romanov, une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'empereur serait encore en vie... — Allociné

Souvent pris pour un Disney et bien que Don Bluth ait travailé pour Disney avant de quitter le navire au début des années 80, Anastasia est une production des studios Fox Animation Studios. Plutôt habituée à l'époque aux films d’animation Disney, Anastasia avait cette particularité de sortir du lot avec son contexte historique, bien que cette théorie comme quoi Anastasia Romanov ait survécu à l’assassinat de la famille impériale russe ait été réfutée. Il a tout de même cette touche de magie qui avait su me transporter et aussi les chansons que je ne me lassais pas de chanter, la chanson Voyage dans le temps étant ma préférée.  Le personnage d’Anya est juste incroyable, une jeune femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n’a pas sa langue dans sa poche, il est facile de s’attacher à elle car elle reste un personnage très authentique, avec ses qualités et ses défauts. En conclusion, Anastasia reste LE film d’animation que je préfère pour son coté historique mais aussi pour ses personnages aux nombreuses facettes.


Le Géant de Fer de Brad Bird (1999)
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : Comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier (avec un penchant pour les voitures de la décharge qui sont délicieuses) ? Cette mission se complique encore plus lorsqu’un agent du gouvernement un peu trop curieux arrive en ville pour chasser « l’envahisseur alien » — Allociné

Ce film d’animation, je l'avais en VHS enregistré et j'ai d'ailleurs essayé de la retrouver pour la mettre sur la photo mais impossible de la retrouver parmi la cinquantaines de K7 que ma famille a. Ce film, malgré ses excellentes critiques, a échoué au box-office à cause du manque de promotion mais ça n'a pas empêché Le Géant de Fer de tout de même devenir un classique parmi les films d'animation, obtenant ainsi le statut de film culte. Le film illustre une belle et émouvante histoire d'amitié entre Hogarth et un robot d'origine extraterrestre et comment ce petit garçon va rendre ce robot plus humain que les humains eux-même et c'est des thèmes principales du film: la nature humaine. Ce film est très émouvant mais délivre aussi des moments drôles et des scènes plus mouvementées. Au tout début du projet, le film était prévu d'être musical et bon dieu, heureusement que ça ne s'est pas fait car Le Géant de Fer n'aurait pas été ce qu'il est aujourd'hui. Pour être dans l'actualité, le personnage du Géant de Fer apparaît dans le trailer du film Ready Player One et tiendra apparemment une place importance dans le film.


Taram et le Chaudron Magique de Ted Berman et Richard Rich (1985).
Au pays enchanté de Prydain. Taram, un valet de ferme, rêve d'exploits. Son maître, le vieux mage Dalben, lui confie une mission périlleuse : empêcher le seigneur des Ténèbres de s'approprier un mystérieux chaudron noir qui donne le pouvoir absolu. Seul le petit cochon Tirlir, qui prédit l'avenir, peut lui révéler son emplacement. Mais Tirlir est enlevé par le seigneur des Ténèbres. Taram part le délivrer. — Programme-tv.net

Le petit mouton noir de Disney. Renié par ses créateurs, Taram et le Chaudron Magique reste tout de même très apprécié. Pourtant sorti 10 ans avant ma naissance, ce film fait partie intégrante de mon enfance. Je ne me souviens pas avoir eu vraiment peur de ce dessin animé même si, je vous l'accorde, le Seigneur des Tenevres peut être flippant quand on est jeune.
C'est ça que je trouve excellent avec Taram et le Chaudron Magique, c'est qu'il sort des sentiers battus et il se démarque des autres Disney pour son coté fantasy et sombre mais aussi pour l’absence total de chants, ce qui pour ma part, ne me dérange absolument pas car ça ajoute cette touche d’originalité qui fait que Taram et le Chaudron Magique est unique en son genre. Ce film est aussi le premier Disney a utilisé des effets spéciaux numériques. Je trouve que ce film mériterait plus d'éloges et on vit à une époque où les films d'animations ne sont plus que pour les enfants, peut-être donc que Taram et le Chaudron mérite un peu plus de ce qu'il a reçu il y a 32 ans.


J'aurais très bien pu vous citer Toy Story, Mulan, Pocahantas ou encore Aladdin mais ce sont un peu les films d'animation basiques. L'article, de base, devait être composé de huit films mais je me suis rendu compte que ça faisait beaucoup à lire pour un seul article, ce qui veut dire qu'il y aura une deuxième partie, probablement publié après ma longue semaine de vacances. En effet, je pars du vendredi 11 août jusqu'au mardi 22, et je n'aurais pas de wi-fi là-bas, donc il n'y aura pas d'article pendant cette période-là. Sur ces derniers mots, j'espère que l'article vous aura permis de retomber un peu en enfance car la nostalgie, ça fait du bien parfois.




Les films d'animation de mon enfance, première partie.

Films animation enfance

L'enfance rime souvent avec dessins animés ou plus précisément ici avec les films d'animations. Je partage donc aujourd’hui une partie de mon enfance en vous proposant une sélection de films d'animations que je pouvais regarder des dizaines de fois sans me lasser - et tous ne sont pas des Disney. Je suis assez nostalgique de ces films, je fait partie de cette catégorie de personne qui préfère l'animation traditionnelle (dessins faits à la main) et en 2D plutôt que l'animation 3D, bien que je ne dénigre pas cette dernière, bien évidemment.  C'est parti pour cette sélection de quatre films qui ont bercés mon enfance.



Hercule de John Musker et Ron Clements (1997)
Dans la Grèce antique, alors que la fête bat son plein et que les fées se penchent sur le berceau d'Hercule, fils de Zeus, Hadès, seigneur des enfers, ronge son frein. En consultant les Moires, il apprend que les planètes lui seront favorables dans dix-huit ans. Pour gouverner l'Olympe, il lui suffira de libérer les Titans, jadis emprisonnés par Zeus, apres avoir eliminé le seul dieu capable de le tenir en échec : Hercule. — Allociné

Je me demande bien si mon intérêt pour la mythologie grecque est venu de ce film. Je n'ai jamais eu ce film d'animation en VHS mais il était possible à l'ancien boulot de ma mère d'emprunter des VHS et à chaque fois, je lui demandais de me prendre Hercule. Les chansons sont cools et entraînantes et même si ce n'est pas forcement très authentique par rapport au mythe d'Hercules et que beaucoup de libertés ont été prises (Vu que le film se passe durant la période de la Grèce Antique, Hercule aurait dû s'appeler Héraclès, Hercule étant le nom latin du héros), ça permet quand même d'apprendre les notions de bases tout en passant un bon moment. Hercule est un film d'animation qui respire la joie, les chansons sont entraînante et les personnages sont drôles, de quoi passer un moment très sympathique devant. D'ailleurs, une série a vu le jour, diffusé entre 1998 et 1999, servant de préquelle à la deuxième partie film où Hercule est adolescent et encore en entrainement pour devenir un héros.


Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman (1997)
Saint-Pétersbourg, 1917. Comment l'impératrice Marie et sa petite fille Anastasia vont être sauvées du funeste sort, provoqué par la révolution, qui s'abat sur la famille impériale, par un jeune employé de cuisine : Dimitri. Mais le destin les sépare une nouvelle fois. Dix ans après la chute des Romanov, une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'empereur serait encore en vie... — Allociné

Souvent pris pour un Disney et bien que Don Bluth ait travailé pour Disney avant de quitter le navire au début des années 80, Anastasia est une production des studios Fox Animation Studios. Plutôt habituée à l'époque aux films d’animation Disney, Anastasia avait cette particularité de sortir du lot avec son contexte historique, bien que cette théorie comme quoi Anastasia Romanov ait survécu à l’assassinat de la famille impériale russe ait été réfutée. Il a tout de même cette touche de magie qui avait su me transporter et aussi les chansons que je ne me lassais pas de chanter, la chanson Voyage dans le temps étant ma préférée.  Le personnage d’Anya est juste incroyable, une jeune femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n’a pas sa langue dans sa poche, il est facile de s’attacher à elle car elle reste un personnage très authentique, avec ses qualités et ses défauts. En conclusion, Anastasia reste LE film d’animation que je préfère pour son coté historique mais aussi pour ses personnages aux nombreuses facettes.


Le Géant de Fer de Brad Bird (1999)
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : Comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier (avec un penchant pour les voitures de la décharge qui sont délicieuses) ? Cette mission se complique encore plus lorsqu’un agent du gouvernement un peu trop curieux arrive en ville pour chasser « l’envahisseur alien » — Allociné

Ce film d’animation, je l'avais en VHS enregistré et j'ai d'ailleurs essayé de la retrouver pour la mettre sur la photo mais impossible de la retrouver parmi la cinquantaines de K7 que ma famille a. Ce film, malgré ses excellentes critiques, a échoué au box-office à cause du manque de promotion mais ça n'a pas empêché Le Géant de Fer de tout de même devenir un classique parmi les films d'animation, obtenant ainsi le statut de film culte. Le film illustre une belle et émouvante histoire d'amitié entre Hogarth et un robot d'origine extraterrestre et comment ce petit garçon va rendre ce robot plus humain que les humains eux-même et c'est des thèmes principales du film: la nature humaine. Ce film est très émouvant mais délivre aussi des moments drôles et des scènes plus mouvementées. Au tout début du projet, le film était prévu d'être musical et bon dieu, heureusement que ça ne s'est pas fait car Le Géant de Fer n'aurait pas été ce qu'il est aujourd'hui. Pour être dans l'actualité, le personnage du Géant de Fer apparaît dans le trailer du film Ready Player One et tiendra apparemment une place importance dans le film.


Taram et le Chaudron Magique de Ted Berman et Richard Rich (1985).
Au pays enchanté de Prydain. Taram, un valet de ferme, rêve d'exploits. Son maître, le vieux mage Dalben, lui confie une mission périlleuse : empêcher le seigneur des Ténèbres de s'approprier un mystérieux chaudron noir qui donne le pouvoir absolu. Seul le petit cochon Tirlir, qui prédit l'avenir, peut lui révéler son emplacement. Mais Tirlir est enlevé par le seigneur des Ténèbres. Taram part le délivrer. — Programme-tv.net

Le petit mouton noir de Disney. Renié par ses créateurs, Taram et le Chaudron Magique reste tout de même très apprécié. Pourtant sorti 10 ans avant ma naissance, ce film fait partie intégrante de mon enfance. Je ne me souviens pas avoir eu vraiment peur de ce dessin animé même si, je vous l'accorde, le Seigneur des Tenevres peut être flippant quand on est jeune.
C'est ça que je trouve excellent avec Taram et le Chaudron Magique, c'est qu'il sort des sentiers battus et il se démarque des autres Disney pour son coté fantasy et sombre mais aussi pour l’absence total de chants, ce qui pour ma part, ne me dérange absolument pas car ça ajoute cette touche d’originalité qui fait que Taram et le Chaudron Magique est unique en son genre. Ce film est aussi le premier Disney a utilisé des effets spéciaux numériques. Je trouve que ce film mériterait plus d'éloges et on vit à une époque où les films d'animations ne sont plus que pour les enfants, peut-être donc que Taram et le Chaudron mérite un peu plus de ce qu'il a reçu il y a 32 ans.


J'aurais très bien pu vous citer Toy Story, Mulan, Pocahantas ou encore Aladdin mais ce sont un peu les films d'animation basiques. L'article, de base, devait être composé de huit films mais je me suis rendu compte que ça faisait beaucoup à lire pour un seul article, ce qui veut dire qu'il y aura une deuxième partie, probablement publié après ma longue semaine de vacances. En effet, je pars du vendredi 11 août jusqu'au mardi 22, et je n'aurais pas de wi-fi là-bas, donc il n'y aura pas d'article pendant cette période-là. Sur ces derniers mots, j'espère que l'article vous aura permis de retomber un peu en enfance car la nostalgie, ça fait du bien parfois.




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