St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



St. Elmo's Fire, un film décevant sur les jeunes adultes des années 80.

St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



Ce n'est pas la chose la plus évidente à mon sujet mais je suis plutôt friande des films d'animation japonais, plus communément appelé anime. Si vous me suivez depuis le tout début, vous vous souvenez peut-être de quelques articles sur certains films d'animation japonais - qui sont maintenant hors-ligne car ils ont tous besoin d'une bonne refonte. Etant plus jeune, j'aimais bien rentrer de l'école et regarder Détective Conan ou encore Sakura. Je ne saurais vous dire quel a été mon premier film d'animation japonais mais je tenais à vous faire une petite sélection des films que j'ai vraiment apprécié et que je vous recommande grandement de regarder si n'est pas encore le cas. 




Kiki la petite sorcière - réalisé par Hayao Miyazaki en 1989
Il n'est peut-être pas le plus réputé des films de Miazaki (c'est en général Le Voyage de Chihiro qui tient la première place dans le podium) mais c'est vraiment celui que moi je préfère. Réalisé en 1989, Kiki la petite sorcière est clairement un coming-of-age story. Kiki est une jeune sorcière et alors qu'elle atteint l'age de 13 ans, doit partir pendant un an dans une autre ville pour parfaire son apprentissage. C'est sur son balai et avec son chat doté de parole Jiji que Kiki s'envole pour une nouvelle aventure. J'aime l'ambiance et la simplicité de ce film et je suis fan des récits initiatique où on est spectateur de l'évolution du personnage. Ici, on voit Kiki évolué loin de sa famille et qui, comme tout adolescents qui se respectent, a ses moments de doutes et ce qui fait d'elle un personnage auquel on peut facilement s'identifier. Les personnages sont charmants et apportent tellement de chaleur au film, chacun a son importance dans le film. C'est un film qui fait du bien et que je ne me lasse jamais de le regarder. —  Voir la bande-annonce  

Le Tombeau des Lucioles - réalisé par Isao Takahata en 1988
Ou un des films les plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. Le Tombeau des Luciole esy adapté d'une nouvelle semi-autobiographique, La Tombe des lucioles écrite en 1967 par Akiyuki Nosaka. L'intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et raconte l'histoire d'un frère et sa jeune sœur livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère. Ce film est puissant et poignant et on nous jette dans ce tourbillon d'émotions auquel il est assez difficile d'en ressortir intact. Malgré que ce soit de l'animation, ce film est extrêmement réaliste et montre les atrocités que la guerre a pu engendrer. J'apprécie que le film ne censure pas cette réalité et qu'il adopte cette noirceur sans détour. Selon moi, c'est un classique à voir! —  Voir la bande-annonce  

Voyage vers Agartha - réalisé  par Makoto Shinkai en 2011
Avec ce film, on va dire que l'esthétique l'emporte un peu sur l'histoire. Visuellement et esthétiquement, le film est magnifique surtout le jeu d'ombre et de lumière parfaitement exécuté et les couleurs utilisées sont très chatoyantes alors que l'histoire, qui reste tout de même bien, est plutôt "lambda": on y suit une jeune fille, Asuna, qui va pénétrer dans le monde souterrain d'Agartha et va y vivre des péripéties mouvementés et souvent dangereuses. Il n’empêche que le film aborde des thèmes très importants comme le deuil par exemple mais vraiment, la force de ce film, c'est sa grande beauté visuelle et j'ai des étoiles pleins les yeux à chaque fois que je le regarde car c'est vraiment beau à voir. —  Voir la bande-annonce  

Colorful - réalisé par Keiichi Hara en 2010
Colorful  raconte l'histoire d'une âme d'une personne morte qui ne se souvient pas de sa vie passée et qui, ayant gagné lors d'un tirage au sort, a obtenu le droit à une seconde chance parmi les vivants et doit ainsi passer une épreuve en revenant dans le corps d'un adolescent, Makoto, qui s'est suicidé. On va alors suivre cette âme habitant le corps d'un adolescent et qui va alors essayer de s'adapter à cette nouvelle vie. Ce film est juste magnifique, empli d'une sensibilité poétique et d'une morale. Malgré que ce film soit connoté fantastique, on retient surtout les thèmes actuels qu'il aborde avec brio, qui sont le suicide, l’adultère et la prostitution. Le début est vraiment très bien fait car il est fait en sorte qu'on ne sache aucune information sur l’âme, de fait, ses paroles sont retranscrite sur fond noir. Cette âme, lors de son parcours, sera aidé par Pura Pura, un petit garçon-ange. Ce film reflète bien la période de l’adolescence, moment des premiers amours et des remises en question. Colorful m'a vraiment bouleversé, je trouve l'idée principale du film originale et intéressante et la fin m'a vraiment surprise. —  Voir la bande-annonce  

Patéma et le monde inversé - réalisé par Yasuhiro Yoshiura en 2013
L'action se situe dans un monde futur proche où des scientifiques ont tenté de tirer parti de la gravité de la Terre pour produire de l’énergie. Mais cela a provoqué une catastrophe qui a inversé la gravité. Patéma, l’héroïne orpheline du film, vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et rêve de s'aventurer dans le monde extérieur. Alors qu'elle explore LA zone dangereuse, elle croise et est attaqué par un "homme-chauve souris". Suite à ça, elle tombe dans le puits qui la mène à la surface et est sauvé par un adolescent, Age, alors qu'elle était sur le point de tomber dans le ciel, sa gravité étant inversé. Les paysages dans ce film sont juste magnifiques et on vraiment cette sensation qu'on est dans un autre monde, les vues sont à couper le souffle et c'est vraiment le point fort de Patéma et le monde inversé. On a vraiment ce jeu de couleurs, un contraste pour montrer que les deux mondes ne sont pas égaux: le monde pauvre est dépeint avec des couleurs sombres alors que tout est lumineux dans le monde plus riche. Il y a une réelle alchimie entre les personnages et on ne tombe pas dans le piégé stupide de l'amour, c'est qui est vraiment appréciable. —  Voir la bande-annonce  


L’Île de Giovanni - réalisé par Mizuho Nishikubo en 2014
Ce film suit deux frères Junpei et Kanta qui habite sur la petite île de Chikotan. L'intrigue se passe juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et l’île vient tout juste de se faire annexée par l'armée soviétique. La famille des deux frères est obligée d'habiter dans leur grange car leur maison s'est fait réquisitionner pour que la famille d'un général russe puisse y habiter. Le film partage beaucoup de similarité avec Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata, avec le même contexte historique et la même relation fraternelle entre les personnages principaux. Si vous avez adoré ce dernier, vous allez forcement apprécié L’île de Giovanni. —  Voir la bande-annonce

Perfect Blue - réalisé par Satoshi Kon en 1997
Perfect Blue est le premier film d'animation destinée à un public adulte que j'ai regardé. C'est un thriller psychologique et je trouve ça vraiment ingénieux d'avoir adapté le roman dont le film est issu en film d'animation. Perfect Blue raconte l'histoire de Mima, une ancienne chanteuse de J-pop qui veut se reconvertir et entamer une carrière d'actrice. Alors qu'elle accepte un petit rôle dans une série et qu'elle se forge une nouvelle image assez éloigné de la chanteuse qu'elle était,  de plus en plus d’événements inquiétants se produisent autour d'elle. Tout au long du long-métrage, le suspense se fait de plus en plus présent, étouffant et on se questionne, se demandant ce qui va arriver par la suite. Si vous n'avez pas vu ce petit bijou tout aussi fabricant que glaçant et qui a d'ailleurs inspiré plus tard Darren Aronofsky pour Black Swan, foncez ! —  Voir la bande-annonce


Akira - réalisé par Katsuhiro Ōtomo en 1988
Akira se situe dans un univers dystopique où la ville de Tokyo a été détruite en 1988 et une Troisième Guerre mondiale a eu lieu. On y rencontre une jeunesse désœuvrée et dont plus personne ne croit. Les jeunes y sont presque tous considérés comme des délinquants. Keneda, le protagoniste principal, devient héros par accident et rien ne le prédestinait à l'être malgré sa position de leader. Les militaires représente l’oppression et ici, sont les commanditaires d'un projet secret qui a pour but de trouver des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques pour pouvoir les amplifier. C'est ce qui arrive a Tetsuo, le meilleur ami d'enfance de Keneda mais psychologiquement, n'en ressortira pas indemne. On aborde ainsi la perte d'humanité avec Tetsuo et sa transformation qui l’éloigne de plus en plus de sa nature humaine et l'emporte alors petit à petit dans la folie. Je trouve qu'Akira est une oeuvre assez complexe, très bien construite, violente mais reste assez compliqué à décrire car il est fort probable que lors du visionnage du film, vous vous demandiez qu'est ce que vous êtes en train de regarder. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre qui était "Akira" au premier abord, c'est donc un film à regarder de manière très attentive. Je ne le conseille pas à un jeune public car certains passages sont assez gore et dégueulasse, même pour un film d'animation mais Akira n'en demeure pas moins un film culte, unique en son genre et assez remarquable que je conseille grandement. —  Voir la bande-annonce



Et vous, quels sont vos films d'animations japonais favoris ?


Les films d'animation japonais, ma sélection.

Ce n'est pas la chose la plus évidente à mon sujet mais je suis plutôt friande des films d'animation japonais, plus communément appelé anime. Si vous me suivez depuis le tout début, vous vous souvenez peut-être de quelques articles sur certains films d'animation japonais - qui sont maintenant hors-ligne car ils ont tous besoin d'une bonne refonte. Etant plus jeune, j'aimais bien rentrer de l'école et regarder Détective Conan ou encore Sakura. Je ne saurais vous dire quel a été mon premier film d'animation japonais mais je tenais à vous faire une petite sélection des films que j'ai vraiment apprécié et que je vous recommande grandement de regarder si n'est pas encore le cas. 




Kiki la petite sorcière - réalisé par Hayao Miyazaki en 1989
Il n'est peut-être pas le plus réputé des films de Miazaki (c'est en général Le Voyage de Chihiro qui tient la première place dans le podium) mais c'est vraiment celui que moi je préfère. Réalisé en 1989, Kiki la petite sorcière est clairement un coming-of-age story. Kiki est une jeune sorcière et alors qu'elle atteint l'age de 13 ans, doit partir pendant un an dans une autre ville pour parfaire son apprentissage. C'est sur son balai et avec son chat doté de parole Jiji que Kiki s'envole pour une nouvelle aventure. J'aime l'ambiance et la simplicité de ce film et je suis fan des récits initiatique où on est spectateur de l'évolution du personnage. Ici, on voit Kiki évolué loin de sa famille et qui, comme tout adolescents qui se respectent, a ses moments de doutes et ce qui fait d'elle un personnage auquel on peut facilement s'identifier. Les personnages sont charmants et apportent tellement de chaleur au film, chacun a son importance dans le film. C'est un film qui fait du bien et que je ne me lasse jamais de le regarder. —  Voir la bande-annonce  

Le Tombeau des Lucioles - réalisé par Isao Takahata en 1988
Ou un des films les plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. Le Tombeau des Luciole esy adapté d'une nouvelle semi-autobiographique, La Tombe des lucioles écrite en 1967 par Akiyuki Nosaka. L'intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et raconte l'histoire d'un frère et sa jeune sœur livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère. Ce film est puissant et poignant et on nous jette dans ce tourbillon d'émotions auquel il est assez difficile d'en ressortir intact. Malgré que ce soit de l'animation, ce film est extrêmement réaliste et montre les atrocités que la guerre a pu engendrer. J'apprécie que le film ne censure pas cette réalité et qu'il adopte cette noirceur sans détour. Selon moi, c'est un classique à voir! —  Voir la bande-annonce  

Voyage vers Agartha - réalisé  par Makoto Shinkai en 2011
Avec ce film, on va dire que l'esthétique l'emporte un peu sur l'histoire. Visuellement et esthétiquement, le film est magnifique surtout le jeu d'ombre et de lumière parfaitement exécuté et les couleurs utilisées sont très chatoyantes alors que l'histoire, qui reste tout de même bien, est plutôt "lambda": on y suit une jeune fille, Asuna, qui va pénétrer dans le monde souterrain d'Agartha et va y vivre des péripéties mouvementés et souvent dangereuses. Il n’empêche que le film aborde des thèmes très importants comme le deuil par exemple mais vraiment, la force de ce film, c'est sa grande beauté visuelle et j'ai des étoiles pleins les yeux à chaque fois que je le regarde car c'est vraiment beau à voir. —  Voir la bande-annonce  

Colorful - réalisé par Keiichi Hara en 2010
Colorful  raconte l'histoire d'une âme d'une personne morte qui ne se souvient pas de sa vie passée et qui, ayant gagné lors d'un tirage au sort, a obtenu le droit à une seconde chance parmi les vivants et doit ainsi passer une épreuve en revenant dans le corps d'un adolescent, Makoto, qui s'est suicidé. On va alors suivre cette âme habitant le corps d'un adolescent et qui va alors essayer de s'adapter à cette nouvelle vie. Ce film est juste magnifique, empli d'une sensibilité poétique et d'une morale. Malgré que ce film soit connoté fantastique, on retient surtout les thèmes actuels qu'il aborde avec brio, qui sont le suicide, l’adultère et la prostitution. Le début est vraiment très bien fait car il est fait en sorte qu'on ne sache aucune information sur l’âme, de fait, ses paroles sont retranscrite sur fond noir. Cette âme, lors de son parcours, sera aidé par Pura Pura, un petit garçon-ange. Ce film reflète bien la période de l’adolescence, moment des premiers amours et des remises en question. Colorful m'a vraiment bouleversé, je trouve l'idée principale du film originale et intéressante et la fin m'a vraiment surprise. —  Voir la bande-annonce  

Patéma et le monde inversé - réalisé par Yasuhiro Yoshiura en 2013
L'action se situe dans un monde futur proche où des scientifiques ont tenté de tirer parti de la gravité de la Terre pour produire de l’énergie. Mais cela a provoqué une catastrophe qui a inversé la gravité. Patéma, l’héroïne orpheline du film, vient d'une civilisation vivant dans de longs tunnels souterrains profondément enterrés. Elle adore explorer ces tunnels et rêve de s'aventurer dans le monde extérieur. Alors qu'elle explore LA zone dangereuse, elle croise et est attaqué par un "homme-chauve souris". Suite à ça, elle tombe dans le puits qui la mène à la surface et est sauvé par un adolescent, Age, alors qu'elle était sur le point de tomber dans le ciel, sa gravité étant inversé. Les paysages dans ce film sont juste magnifiques et on vraiment cette sensation qu'on est dans un autre monde, les vues sont à couper le souffle et c'est vraiment le point fort de Patéma et le monde inversé. On a vraiment ce jeu de couleurs, un contraste pour montrer que les deux mondes ne sont pas égaux: le monde pauvre est dépeint avec des couleurs sombres alors que tout est lumineux dans le monde plus riche. Il y a une réelle alchimie entre les personnages et on ne tombe pas dans le piégé stupide de l'amour, c'est qui est vraiment appréciable. —  Voir la bande-annonce  


L’Île de Giovanni - réalisé par Mizuho Nishikubo en 2014
Ce film suit deux frères Junpei et Kanta qui habite sur la petite île de Chikotan. L'intrigue se passe juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et l’île vient tout juste de se faire annexée par l'armée soviétique. La famille des deux frères est obligée d'habiter dans leur grange car leur maison s'est fait réquisitionner pour que la famille d'un général russe puisse y habiter. Le film partage beaucoup de similarité avec Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata, avec le même contexte historique et la même relation fraternelle entre les personnages principaux. Si vous avez adoré ce dernier, vous allez forcement apprécié L’île de Giovanni. —  Voir la bande-annonce

Perfect Blue - réalisé par Satoshi Kon en 1997
Perfect Blue est le premier film d'animation destinée à un public adulte que j'ai regardé. C'est un thriller psychologique et je trouve ça vraiment ingénieux d'avoir adapté le roman dont le film est issu en film d'animation. Perfect Blue raconte l'histoire de Mima, une ancienne chanteuse de J-pop qui veut se reconvertir et entamer une carrière d'actrice. Alors qu'elle accepte un petit rôle dans une série et qu'elle se forge une nouvelle image assez éloigné de la chanteuse qu'elle était,  de plus en plus d’événements inquiétants se produisent autour d'elle. Tout au long du long-métrage, le suspense se fait de plus en plus présent, étouffant et on se questionne, se demandant ce qui va arriver par la suite. Si vous n'avez pas vu ce petit bijou tout aussi fabricant que glaçant et qui a d'ailleurs inspiré plus tard Darren Aronofsky pour Black Swan, foncez ! —  Voir la bande-annonce


Akira - réalisé par Katsuhiro Ōtomo en 1988
Akira se situe dans un univers dystopique où la ville de Tokyo a été détruite en 1988 et une Troisième Guerre mondiale a eu lieu. On y rencontre une jeunesse désœuvrée et dont plus personne ne croit. Les jeunes y sont presque tous considérés comme des délinquants. Keneda, le protagoniste principal, devient héros par accident et rien ne le prédestinait à l'être malgré sa position de leader. Les militaires représente l’oppression et ici, sont les commanditaires d'un projet secret qui a pour but de trouver des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques pour pouvoir les amplifier. C'est ce qui arrive a Tetsuo, le meilleur ami d'enfance de Keneda mais psychologiquement, n'en ressortira pas indemne. On aborde ainsi la perte d'humanité avec Tetsuo et sa transformation qui l’éloigne de plus en plus de sa nature humaine et l'emporte alors petit à petit dans la folie. Je trouve qu'Akira est une oeuvre assez complexe, très bien construite, violente mais reste assez compliqué à décrire car il est fort probable que lors du visionnage du film, vous vous demandiez qu'est ce que vous êtes en train de regarder. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre qui était "Akira" au premier abord, c'est donc un film à regarder de manière très attentive. Je ne le conseille pas à un jeune public car certains passages sont assez gore et dégueulasse, même pour un film d'animation mais Akira n'en demeure pas moins un film culte, unique en son genre et assez remarquable que je conseille grandement. —  Voir la bande-annonce



Et vous, quels sont vos films d'animations japonais favoris ?




Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.



Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


Stranger Things 2


Vendredi 27 octobre - Dès 9h, j’étais prête devant mon ordi à lancer cette nouvelle saison de Stranger Things. Une journée intense avec pratiquement aucune pause où pendant presque 8h, j’ai retrouvé l’univers de cette série hors du commun au côté rétro que j’adore tant et qui m’avait tant attiré à la regarder. Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j’ai beaucoup à raconter alors on va commencer simple en disant que mes attentes ont été plus que comblés. Je peux déjà vous dire que mon avis est plus que positif. Dès le premier épisode, c’est comme si on rentrait enfin chez nous, j’étais tellement heureuse de retrouver toute la bande et l’ambiance si particulière propre à Stranger Things. Cette deuxième saison a su prendre son propre chemin et s’éloigne de la première saison où le coté hommage des années 80 était assez mis en avant. Dans cette deuxième saison, c’est plus subtil. Stranger Things 2 atteint un niveau supérieur et ça laisse présager que la saison trois sera encore plus grandiose. Stranger Things 2 a gagné en maturité et en profondeur. Pas tellement plus effrayante que la première saison, elle est définitivement plus noire, légèrement gore à certains moments et possède un côté apocalyptique mais cela n’empêche pas à la série de conserver quelques touches d'humour.


Dans cet article, je vais commencer par le côté esthétique de cette deuxième saison, ensuite de l’intrigue et des personnages. Dans mon premier article, j’avais réussi à ne pas vous spoiler mais cette fois-ci, ça va être un peu plus difficile  et même si l’article ne révèle pas de gros spoilers - ou plutôt, je ne vous révèle pas comment ça se termine - il est à lire après avoir terminé la série. Je m'excuse aussi d'avance pour la longueur de cet article mais j'avais vraiment beaucoup de choses à dire sur cette deuxième saison.

The Mind Flayer (Stranger Things 2)




L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 2
Esthétiquement, on retrouve ce même visuel très cinématographique, encore plus magnifique que dans la saison précédente. C’est juste très beau à voir et on a une qualité d’image époustouflante. On a beaucoup plus de scènes représentant The Upside Down et c’est vraiment superbe et glaçant, un monde mort et effrayant. Les effets spéciaux sont vraiment réalistes et bien faits, notamment les Demodogs. Venant en à la partie qui m’a le plus époustouflé, c’est la musique. Kyle Dixon et Michael Stein ont fait de l’excellent travail et j’ai trouvé que la musique avait une présence encore plus importante que dans la saison précédente. Je trouve que la musique a ici une place à part entière et intensifie tout ce qui se passe dans les scènes. La musique ajoute une dimension tellement émotionnellement que ça m’en a donné des frissons et que ça m'a même parfois bouleversé. Cela rajoute également un coté très cinéma qui colle parfaitement avec Stranger Things. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter la soundtrack sur Spotify.

Mike, Will, Lucas et  Dustin (Stranger Things 2)


Je trouve l’intrigue dans Stranger Things 2 très intéressante car même s’il y a une grosse intrigue concernant la menace de l’Upside Down, la particularité de cette saison c’est que la bande est assez dispersé et offre pas mal de scènes où la bande n’est pas au complet et des duos parfois inattendus se forment, on verra alors beaucoup Mike avec Will, Lucas et Dustin dans quelques épisodes puis Lucas avec la nouvelle de la bande Max et Dustin avec… Steve – mais ça, j’en parlerais plus tard - et bien entendu, Nancy avec Jonathan. On a également Eleven qui s'engage un parcours initiatique. Tout ceci fait que la série à un coté très humain qui explore les relations mais aussi l’individualité. Dans cette saison, on a droit à une nouvelle créature, pas vraiment plus effrayante que le Demogorgon de la première saison mais qui se révèle bien plus puissante, The Mind Flayer (encore une référence à une créature de D&D, ce qui en deviendrait presque propre à Stranger Things). Cette menace aura une emprise semblable à un virus qui va s'infiltrer à travers les sous-sols de Hawkins mais aussi à travers Will. On ne devine alors pas au début que Will fera en quelque sorte lui aussi parti des antagonistes et c’est une approche très intéressante. Pourtant, je dirais que ce qui ressort beaucoup de cette saison, c’est Eleven et la quête de son identité.

Eleven à la recherche de ses origines et sa relation avec Hopper
Parlons donc d’abord d’Eleven, le personnage qui avait tant intrigué tellement on en savait peu sur elle. Dans cette saison, on apprend presque tout en même temps qu’elle. On retrouve une Eleven qui a été recueilli par Hopper en secret et dont les dons se sont accrus, elle est donc bien plus puissante que lorsqu'on l’a quitté. Eleven va partir à la recherche de ses origines, va enfin rencontrer sa mère mais aussi une autre personne de son enfance qu’elle avait oublié : Eight plus communément appelé Kaly, qu’on voit pendant les premières minutes du premier chapitre/épisode. Le chapitre 7 The Lost Sister nous offre quelques chose de très différent et on peut presque le considérer comme un stand-alone qui nous offre un peu de répit dans l’intrigue principale, une petit bouffé de fraîcheur d’un autre genre qui est très agréable où les émotions d’Eleven seront à leur maximum. Millie Bobby Brown donne une prestation époustouflante qui a été d’ailleurs pour elle assez épuisante émotionnellement. Cet épisode, on l’aime ou on ne l’aime pas, j'ai lu pas mal d’avis comme quoi The Lost Sister était une erreur scénaristique, qu’il ralentissait l’intrigue, bref, qu’il n’avait pas sa place dans la saison. A vous de vous faire votre propre opinion.

Hopper et Eleven (Stranger Things 2)


Sa relation avec Hopper était quelque peu annoncée à la fin de la première saison quand Hopper lui laisse des Eggos dans une boite. On n’y manque pas et on apprend que Hopper a recueilli Eleven alors qu’elle errait dans les bois. Leur relation est assez complexe et Hopper incarne une figure paternelle autoritaire vu qu’il ne l’autorise pas à sortir. Je trouve la relation entre les deux assez intéressante bien que très conflictuelle car on se rend compte que Hopper ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec elle et que c’est probablement dû au fait de la mort de sa fille et qu’il est donc probablement aveugler par la peur qu’Eleven soit en danger. La relation entre ses deux personnages reste néanmoins très attachante et David Harbor et Millie Bobby Brown ont une très bonne alchimie à l'écran.

Laissez Will respirer !
Cette saison est aussi un tournant pour le personnage de Will mais également le moment qui permet à Noah Schnapp de briller et de délivrer une performance plus qu’incroyable avec un jeu d’acteur remarquable et tout en intensité dans des scènes où son personnage devient complètement hystérique. En effet, Will n’est pas revenu indemne de son séjour dans The Upside Down et se retrouve possédé par une force venant de l’Upside Down sans qu’il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il est alors en quelque sorte un antagoniste par procuration. Le pauvre, il n'y a vraiment pas de répit pour lui...

Gaten Matarazzo et Joe Keery, le duo improbable qui fonctionne bien
Dustin et SteveJ’aime toujours autant Dustin qui prend un peu plus les devants dans cette saison. Toujours aussi adorable malgré sa tendance à jurer - j'aurais dû compter combien de fois il nous lâche un shit ou un son of a bitch - Dustin a bien évolué par rapport à la première saison, et alors que ses potes sont trop occupés pour répondre à son code rouge, il va se tourner vers une personne. Va alors naître la bromance la plus improbable qui soit. En effet, Dustin et Steve vont former une alliance, tout d’abord pour appâter le Demodog (une créature ressemblant à un Demogorgon mais sous forme canine) que Dustin avait recueilli avant de savoir la réelle nature de la créature, qu’il a prénommé D’Artagnan ou Dart pour faire plus court. J’ai trouvé cette idée tellement surprenante car on n’y aurait jamais pensé même si le trailer laissait présager que Steve allait faire équipe avec la bande. Cette bromance est très bien abordée et super bien introduite et surtout, permet au personnage de Steve de s’élever et de s’éloigner du cliché qu’il était dans la première saison et comme il le dit à Nancy dans le dernier épisode : il est peut être un petit ami de merde mais il est un super baby-sitter et c’est une qualité chez Steve qu’on n’aurait pas deviné. Joe Keery, l’interprète de Steve, devient vraiment un atout essentiel dans cette saison. J'aime beaucoup donc que Steve incarne une sorte de figure fraternelle en donnant des conseils (pas vraiment supers, je vous l'accorde) à Dustin, c'est même assez touchant.

L’antagoniste humain qui ne sert pas à grand-chose, j'ai nommé Billy
Un personnage dont je n’ai pas compris la présence, c’est celui de Billy, le demi-frère de Max. Les Duffer Brothers l’ont introduit dans la série pour qu’il y ait un antagoniste humain. Oui, Billy est taré et ne sait pas du tout géré sa colère. C’est un salaud, il faut l’avouer mais à mon avis, l’intrigue aurait poursuivi l’exact même chemin sans sa présence mais je souhaite tout de même reconnaître que la performance de Dacre Montgomery est à saluer, il joue parfaitement bien les tarés et offre une autre facette de son jeu que dans Power Rangers. Même chose pour Max, mais si elle est un peu plus sympathique et que sa personnalité ne tombe pas dans le cliché, j’ai trouvé que l’introduction de son personnage ne servait qu’à avoir une fille en plus dans le groupe et qu'en fin de compte, elle ne soit au final qu'un love interest pour Dustin et Lucas. Je pense que le coté romance entre Mike et Eleven était suffisant, pas besoin d’en rajouter une autre, surtout qu’on nous avait déjà servi un triangle amoureux avec Steve, Nancy et Jonathan. Cependant, ça rajoute du sang neuf, donc j'espère que son personnage sera mieux mis en avant dans la troisième saison.

Oui, les personnages ont des parents, même s'ils s'en foutent un peu de leurs gosses...
Erica et Dustin (Stranger Things 2 - gif)Par contre, j’ai adoré le fait qu’ils aient intégré la famille de Dustin et celle de Lucas à la série. Alors qu’on avait seulement eut droit à la famille Wheeler et à la famille Byers dans la première saison, ici, on rencontre enfin la famille des autres membres de la bande. J’ai adoré la relation qu’a Dustin avec sa mère mais j’ai craqué sur la petite sœur de Lucas, Erica. Elle est agaçante, effrontée et ne cesse de se moquer de son nerd de frère, elle est tout simplement hilarante et elle est une bonne petite touche d’humour dans les scènes où elle est présente. J'ai aussi beaucoup ri du fait que, alors que Will a disparu pendant une semaine l'année précédente, les parents ne s'inquiètent pas plus que ça de ne pas voir leurs gosses pendant des journées entières. Apparemment, c'était pour souligner le mode de vie des années 80 où les gosses faisaient un peu ce qu'ils voulaient de leur vie, tant qu'ils rentraient à l'heure pour dîner.

Les petits points négatifs de Stranger Things 2
Mais il faut l’avouer, j’ai été tout de même assez déçu du traitement de certains personnages tel que Mike par exemple. Mike est désagréable dans les premiers épisodes, la production et le cast l’ayant même surnommé Emo Mike. On sent que l’absence d’Eleven le pèse et ça joue sur son moral. Mais, il reste un ami fidèle surtout au coté de Will et retrouve dans les derniers épisodes son attitude de leader - et je salue d'ailleurs la performance de Finn Wolfhard dans une scène du dernier épisode. Même cas pour Winona Ryder, son jeu est tout aussi bien que dans la saison précédente mais il n’y a pas une grande évolution du côté de son personnage, on a toujours droit à la même facette même si sa romance avec Bob incarné par Sean Astin - qui est superbe dans son rôle, très drôle, touchant et simple - permet de montrer un coté plus humain et de la montrer en tant que femme et pas seulement en tant que mère.

Je ne vais pas tergiverser en ce qui concerne Jonathan et Nancy car je l’avoue, ce sont les personnages qui m’ont le moins intéressé dans cette saison et j’avouerai que je n’ai pas grand-chose à dire sur eux.

J’avoue que la dynamique de groupe manque assez dans cette saison, et malgré qu'on les voit ensemble dans beaucoup de scènes, bizarrement, j'ai trouvé que c'était fait différemment et j’aurais aimé avoir davantage cet esprit d'équipe comme dans la première saison. Je trouve cela également dommage que les retrouvailles entre la bande et Eleven n’aient lieu que dans le dernier épisode.


Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par cette saison, ayant entre temps déjà regardé certains épisodes plusieurs fois, ce que je n’avais pas fait avec la première saison. Même si on va devoir attendre pas mal de temps pour la troisième saison, qui sera probablement diffusé début 2019, j’ai vraiment hâte de voir ce que va nous réserver l’équipe de Stranger Things. 



Qu'avez-vous pensé de Stranger Things 2 ? N'aillez pas peur de laisser de longs commentaires, je veux tout savoir !


Stranger Things 2, ce que j'en ai pensé.

Stranger Things 2


Vendredi 27 octobre - Dès 9h, j’étais prête devant mon ordi à lancer cette nouvelle saison de Stranger Things. Une journée intense avec pratiquement aucune pause où pendant presque 8h, j’ai retrouvé l’univers de cette série hors du commun au côté rétro que j’adore tant et qui m’avait tant attiré à la regarder. Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j’ai beaucoup à raconter alors on va commencer simple en disant que mes attentes ont été plus que comblés. Je peux déjà vous dire que mon avis est plus que positif. Dès le premier épisode, c’est comme si on rentrait enfin chez nous, j’étais tellement heureuse de retrouver toute la bande et l’ambiance si particulière propre à Stranger Things. Cette deuxième saison a su prendre son propre chemin et s’éloigne de la première saison où le coté hommage des années 80 était assez mis en avant. Dans cette deuxième saison, c’est plus subtil. Stranger Things 2 atteint un niveau supérieur et ça laisse présager que la saison trois sera encore plus grandiose. Stranger Things 2 a gagné en maturité et en profondeur. Pas tellement plus effrayante que la première saison, elle est définitivement plus noire, légèrement gore à certains moments et possède un côté apocalyptique mais cela n’empêche pas à la série de conserver quelques touches d'humour.


Dans cet article, je vais commencer par le côté esthétique de cette deuxième saison, ensuite de l’intrigue et des personnages. Dans mon premier article, j’avais réussi à ne pas vous spoiler mais cette fois-ci, ça va être un peu plus difficile  et même si l’article ne révèle pas de gros spoilers - ou plutôt, je ne vous révèle pas comment ça se termine - il est à lire après avoir terminé la série. Je m'excuse aussi d'avance pour la longueur de cet article mais j'avais vraiment beaucoup de choses à dire sur cette deuxième saison.

The Mind Flayer (Stranger Things 2)




L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 2
Esthétiquement, on retrouve ce même visuel très cinématographique, encore plus magnifique que dans la saison précédente. C’est juste très beau à voir et on a une qualité d’image époustouflante. On a beaucoup plus de scènes représentant The Upside Down et c’est vraiment superbe et glaçant, un monde mort et effrayant. Les effets spéciaux sont vraiment réalistes et bien faits, notamment les Demodogs. Venant en à la partie qui m’a le plus époustouflé, c’est la musique. Kyle Dixon et Michael Stein ont fait de l’excellent travail et j’ai trouvé que la musique avait une présence encore plus importante que dans la saison précédente. Je trouve que la musique a ici une place à part entière et intensifie tout ce qui se passe dans les scènes. La musique ajoute une dimension tellement émotionnellement que ça m’en a donné des frissons et que ça m'a même parfois bouleversé. Cela rajoute également un coté très cinéma qui colle parfaitement avec Stranger Things. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter la soundtrack sur Spotify.

Mike, Will, Lucas et  Dustin (Stranger Things 2)


Je trouve l’intrigue dans Stranger Things 2 très intéressante car même s’il y a une grosse intrigue concernant la menace de l’Upside Down, la particularité de cette saison c’est que la bande est assez dispersé et offre pas mal de scènes où la bande n’est pas au complet et des duos parfois inattendus se forment, on verra alors beaucoup Mike avec Will, Lucas et Dustin dans quelques épisodes puis Lucas avec la nouvelle de la bande Max et Dustin avec… Steve – mais ça, j’en parlerais plus tard - et bien entendu, Nancy avec Jonathan. On a également Eleven qui s'engage un parcours initiatique. Tout ceci fait que la série à un coté très humain qui explore les relations mais aussi l’individualité. Dans cette saison, on a droit à une nouvelle créature, pas vraiment plus effrayante que le Demogorgon de la première saison mais qui se révèle bien plus puissante, The Mind Flayer (encore une référence à une créature de D&D, ce qui en deviendrait presque propre à Stranger Things). Cette menace aura une emprise semblable à un virus qui va s'infiltrer à travers les sous-sols de Hawkins mais aussi à travers Will. On ne devine alors pas au début que Will fera en quelque sorte lui aussi parti des antagonistes et c’est une approche très intéressante. Pourtant, je dirais que ce qui ressort beaucoup de cette saison, c’est Eleven et la quête de son identité.

Eleven à la recherche de ses origines et sa relation avec Hopper
Parlons donc d’abord d’Eleven, le personnage qui avait tant intrigué tellement on en savait peu sur elle. Dans cette saison, on apprend presque tout en même temps qu’elle. On retrouve une Eleven qui a été recueilli par Hopper en secret et dont les dons se sont accrus, elle est donc bien plus puissante que lorsqu'on l’a quitté. Eleven va partir à la recherche de ses origines, va enfin rencontrer sa mère mais aussi une autre personne de son enfance qu’elle avait oublié : Eight plus communément appelé Kaly, qu’on voit pendant les premières minutes du premier chapitre/épisode. Le chapitre 7 The Lost Sister nous offre quelques chose de très différent et on peut presque le considérer comme un stand-alone qui nous offre un peu de répit dans l’intrigue principale, une petit bouffé de fraîcheur d’un autre genre qui est très agréable où les émotions d’Eleven seront à leur maximum. Millie Bobby Brown donne une prestation époustouflante qui a été d’ailleurs pour elle assez épuisante émotionnellement. Cet épisode, on l’aime ou on ne l’aime pas, j'ai lu pas mal d’avis comme quoi The Lost Sister était une erreur scénaristique, qu’il ralentissait l’intrigue, bref, qu’il n’avait pas sa place dans la saison. A vous de vous faire votre propre opinion.

Hopper et Eleven (Stranger Things 2)


Sa relation avec Hopper était quelque peu annoncée à la fin de la première saison quand Hopper lui laisse des Eggos dans une boite. On n’y manque pas et on apprend que Hopper a recueilli Eleven alors qu’elle errait dans les bois. Leur relation est assez complexe et Hopper incarne une figure paternelle autoritaire vu qu’il ne l’autorise pas à sortir. Je trouve la relation entre les deux assez intéressante bien que très conflictuelle car on se rend compte que Hopper ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec elle et que c’est probablement dû au fait de la mort de sa fille et qu’il est donc probablement aveugler par la peur qu’Eleven soit en danger. La relation entre ses deux personnages reste néanmoins très attachante et David Harbor et Millie Bobby Brown ont une très bonne alchimie à l'écran.

Laissez Will respirer !
Cette saison est aussi un tournant pour le personnage de Will mais également le moment qui permet à Noah Schnapp de briller et de délivrer une performance plus qu’incroyable avec un jeu d’acteur remarquable et tout en intensité dans des scènes où son personnage devient complètement hystérique. En effet, Will n’est pas revenu indemne de son séjour dans The Upside Down et se retrouve possédé par une force venant de l’Upside Down sans qu’il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il est alors en quelque sorte un antagoniste par procuration. Le pauvre, il n'y a vraiment pas de répit pour lui...

Gaten Matarazzo et Joe Keery, le duo improbable qui fonctionne bien
Dustin et SteveJ’aime toujours autant Dustin qui prend un peu plus les devants dans cette saison. Toujours aussi adorable malgré sa tendance à jurer - j'aurais dû compter combien de fois il nous lâche un shit ou un son of a bitch - Dustin a bien évolué par rapport à la première saison, et alors que ses potes sont trop occupés pour répondre à son code rouge, il va se tourner vers une personne. Va alors naître la bromance la plus improbable qui soit. En effet, Dustin et Steve vont former une alliance, tout d’abord pour appâter le Demodog (une créature ressemblant à un Demogorgon mais sous forme canine) que Dustin avait recueilli avant de savoir la réelle nature de la créature, qu’il a prénommé D’Artagnan ou Dart pour faire plus court. J’ai trouvé cette idée tellement surprenante car on n’y aurait jamais pensé même si le trailer laissait présager que Steve allait faire équipe avec la bande. Cette bromance est très bien abordée et super bien introduite et surtout, permet au personnage de Steve de s’élever et de s’éloigner du cliché qu’il était dans la première saison et comme il le dit à Nancy dans le dernier épisode : il est peut être un petit ami de merde mais il est un super baby-sitter et c’est une qualité chez Steve qu’on n’aurait pas deviné. Joe Keery, l’interprète de Steve, devient vraiment un atout essentiel dans cette saison. J'aime beaucoup donc que Steve incarne une sorte de figure fraternelle en donnant des conseils (pas vraiment supers, je vous l'accorde) à Dustin, c'est même assez touchant.

L’antagoniste humain qui ne sert pas à grand-chose, j'ai nommé Billy
Un personnage dont je n’ai pas compris la présence, c’est celui de Billy, le demi-frère de Max. Les Duffer Brothers l’ont introduit dans la série pour qu’il y ait un antagoniste humain. Oui, Billy est taré et ne sait pas du tout géré sa colère. C’est un salaud, il faut l’avouer mais à mon avis, l’intrigue aurait poursuivi l’exact même chemin sans sa présence mais je souhaite tout de même reconnaître que la performance de Dacre Montgomery est à saluer, il joue parfaitement bien les tarés et offre une autre facette de son jeu que dans Power Rangers. Même chose pour Max, mais si elle est un peu plus sympathique et que sa personnalité ne tombe pas dans le cliché, j’ai trouvé que l’introduction de son personnage ne servait qu’à avoir une fille en plus dans le groupe et qu'en fin de compte, elle ne soit au final qu'un love interest pour Dustin et Lucas. Je pense que le coté romance entre Mike et Eleven était suffisant, pas besoin d’en rajouter une autre, surtout qu’on nous avait déjà servi un triangle amoureux avec Steve, Nancy et Jonathan. Cependant, ça rajoute du sang neuf, donc j'espère que son personnage sera mieux mis en avant dans la troisième saison.

Oui, les personnages ont des parents, même s'ils s'en foutent un peu de leurs gosses...
Erica et Dustin (Stranger Things 2 - gif)Par contre, j’ai adoré le fait qu’ils aient intégré la famille de Dustin et celle de Lucas à la série. Alors qu’on avait seulement eut droit à la famille Wheeler et à la famille Byers dans la première saison, ici, on rencontre enfin la famille des autres membres de la bande. J’ai adoré la relation qu’a Dustin avec sa mère mais j’ai craqué sur la petite sœur de Lucas, Erica. Elle est agaçante, effrontée et ne cesse de se moquer de son nerd de frère, elle est tout simplement hilarante et elle est une bonne petite touche d’humour dans les scènes où elle est présente. J'ai aussi beaucoup ri du fait que, alors que Will a disparu pendant une semaine l'année précédente, les parents ne s'inquiètent pas plus que ça de ne pas voir leurs gosses pendant des journées entières. Apparemment, c'était pour souligner le mode de vie des années 80 où les gosses faisaient un peu ce qu'ils voulaient de leur vie, tant qu'ils rentraient à l'heure pour dîner.

Les petits points négatifs de Stranger Things 2
Mais il faut l’avouer, j’ai été tout de même assez déçu du traitement de certains personnages tel que Mike par exemple. Mike est désagréable dans les premiers épisodes, la production et le cast l’ayant même surnommé Emo Mike. On sent que l’absence d’Eleven le pèse et ça joue sur son moral. Mais, il reste un ami fidèle surtout au coté de Will et retrouve dans les derniers épisodes son attitude de leader - et je salue d'ailleurs la performance de Finn Wolfhard dans une scène du dernier épisode. Même cas pour Winona Ryder, son jeu est tout aussi bien que dans la saison précédente mais il n’y a pas une grande évolution du côté de son personnage, on a toujours droit à la même facette même si sa romance avec Bob incarné par Sean Astin - qui est superbe dans son rôle, très drôle, touchant et simple - permet de montrer un coté plus humain et de la montrer en tant que femme et pas seulement en tant que mère.

Je ne vais pas tergiverser en ce qui concerne Jonathan et Nancy car je l’avoue, ce sont les personnages qui m’ont le moins intéressé dans cette saison et j’avouerai que je n’ai pas grand-chose à dire sur eux.

J’avoue que la dynamique de groupe manque assez dans cette saison, et malgré qu'on les voit ensemble dans beaucoup de scènes, bizarrement, j'ai trouvé que c'était fait différemment et j’aurais aimé avoir davantage cet esprit d'équipe comme dans la première saison. Je trouve cela également dommage que les retrouvailles entre la bande et Eleven n’aient lieu que dans le dernier épisode.


Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par cette saison, ayant entre temps déjà regardé certains épisodes plusieurs fois, ce que je n’avais pas fait avec la première saison. Même si on va devoir attendre pas mal de temps pour la troisième saison, qui sera probablement diffusé début 2019, j’ai vraiment hâte de voir ce que va nous réserver l’équipe de Stranger Things. 



Qu'avez-vous pensé de Stranger Things 2 ? N'aillez pas peur de laisser de longs commentaires, je veux tout savoir !


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