Suite à un petit sondage Twitter, la majorité d'entre vous a indiqué sa préférence à trouver mes playlists sur le blog plutôt que sur Instagram. Je vous ai écouté et je vous présente donc la cinquième playlist the eighties are my drug. Cependant, je trouve ça un peu léger de vous balancer la playlist comme ça donc je vais également partager avec vous quelques anecdotes autour de ces chansons.

Je ne le savais pas avant d'écrire cet article mais Alphaville est un groupe allemand. La chanson est sorti en pleine gueurre froide et evoque la jeunesse et le temps qui passe. Forever Young a pu notamment être entendu dans plusieurs films et séries, notamment dans Skam, Scream Queens et le film français Rock'n'Roll.

Quelle chanson culte! Le chanteur britannique Rick Astley n'avait que 23 ans quand la chanson est sortie. Cette chanson a gagné de nombreux prix et est carrément devenu un mème connu sous le nom Rickrolling, une farce qui consiste à envoyer un lien déguisé qui renvoie vers le clip de la chanson alors que le lien indiquait autre chose. Astley a sorti de nombreux albums depuis mais je pense que Never Gonna Give You Up restera son plus gros tube.

Wang Chung est un groupe britannique et vous avez pu entendre leurs chansons dans de nombreux films (notamment une dans The Breakfast Club, Fire in The Twilight). J'ai découvert la chanson Let's Go dans mon Daily Mix sur Spotify et Dance Hall Days sur YT mais j'ai l'impression d'avoir entendu cette chanson auparavant, probablement dans un film ou une série.

La première fois que j'ai entendu cette chanson de Billy Ocean, c'était dans le teen-movie Licence to Drive avec Corey Haim et Corey Feldman. Le clip de la chanson est un peu bizarre car il inclut des personnages de dessins animés alors que ça n'a pas vraiment lieu d'être. Il y a quelques années, Get Outta My Dreams, Get Into My Car a été parodié par Jason Sudeikis dans le Saturday Night Live et a alors été renommé Get Outta My Car, Get Into My Trunk. 







the eighties are my drug • musical playlist #5



Suite à un petit sondage Twitter, la majorité d'entre vous a indiqué sa préférence à trouver mes playlists sur le blog plutôt que sur Instagram. Je vous ai écouté et je vous présente donc la cinquième playlist the eighties are my drug. Cependant, je trouve ça un peu léger de vous balancer la playlist comme ça donc je vais également partager avec vous quelques anecdotes autour de ces chansons.

Je ne le savais pas avant d'écrire cet article mais Alphaville est un groupe allemand. La chanson est sorti en pleine gueurre froide et evoque la jeunesse et le temps qui passe. Forever Young a pu notamment être entendu dans plusieurs films et séries, notamment dans Skam, Scream Queens et le film français Rock'n'Roll.

Quelle chanson culte! Le chanteur britannique Rick Astley n'avait que 23 ans quand la chanson est sortie. Cette chanson a gagné de nombreux prix et est carrément devenu un mème connu sous le nom Rickrolling, une farce qui consiste à envoyer un lien déguisé qui renvoie vers le clip de la chanson alors que le lien indiquait autre chose. Astley a sorti de nombreux albums depuis mais je pense que Never Gonna Give You Up restera son plus gros tube.

Wang Chung est un groupe britannique et vous avez pu entendre leurs chansons dans de nombreux films (notamment une dans The Breakfast Club, Fire in The Twilight). J'ai découvert la chanson Let's Go dans mon Daily Mix sur Spotify et Dance Hall Days sur YT mais j'ai l'impression d'avoir entendu cette chanson auparavant, probablement dans un film ou une série.

La première fois que j'ai entendu cette chanson de Billy Ocean, c'était dans le teen-movie Licence to Drive avec Corey Haim et Corey Feldman. Le clip de la chanson est un peu bizarre car il inclut des personnages de dessins animés alors que ça n'a pas vraiment lieu d'être. Il y a quelques années, Get Outta My Dreams, Get Into My Car a été parodié par Jason Sudeikis dans le Saturday Night Live et a alors été renommé Get Outta My Car, Get Into My Trunk. 









La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Sélection de rom-coms des années 80



La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Alex Lawther


Qui est Alex Lawther ? Propulsé sur le devant de la scène médiatique avec les séries Black Mirror et The End of the F***ing World en 2016 et 2017, le jeune acteur britannique avait pourtant commencé à montrer l'étendue de son talent bien avant avec le début d'une carrière cinématographique lancée en 2014. Zoom sur ce talentueux acteur britannique.

2014 : un début de carrière sur grand écran pour Alex Lawther 

Né le 4 mai 1995Alex Lawther commence sa carrière sur les planches de théâtre en 2011, mais c’est seulement en 2014, à l’âge de 16 ans, qu’il joue dans son premier long-métrage, Imitation Game. Il y incarne la version jeune d'Alan Turing, interprété alors par Benedict Cumberbatch. Son rôle dans le film lui vaut le prix du Young British Performer of the Year du London Film Critics' Circle en 2015.

L'année suivante, il apparaît dans le film X+Y avec Asa Butterfield, où il joue un rôle secondaire. La même année, on le voit dans Departure, où il obtient enfin le rôle principal. Alors âgé de vingt ans, l'acteur incarne un garçon de quinze ans, Eliott, qui séjourne dans le sud de la France avec sa mère dépressive. Alex Lawther interprète un personnage très sensible et poète qui découvre peu à peu sa sexualité. Alex est plus que convaincant et bien que le long-métrage enchaîne certaines longueurs, il vaut vraiment le coup d’œil pour le talent des jeunes acteurs qui y figurent, Alex Lawther, mais aussi l'acteur français Phénix Brossard. 

Alex Lawther acteur britannique
© Wonderland Magazine 

Reconnaissance internationale sur le petit écran

En parallèle, l’acteur britannique se retrouve également sur le petit écran et c’est sa performance dans l’épisode Shut Up and Dance (saison 3, épisode 3) de la série d’anticipation Black Mirror qui va davantage le mettre en avant. Lawther y interprète le rôle de Kenny, un jeune homme de 19 ans qui se retrouve victime de chantage après qu'un inconnu a piraté son ordinateur et l'a enregistré en train de se masturber. La performance d'Alex Lawther est exceptionnelle, et c’est un épisode dont on ne sort pas indemne. En 2017, il se fait mondialement connaître avec l'arrivée de la série The End of the F***ing World sur Netflix. Il joue le rôle de James, un adolescent de 17 ans qui se pense être psychopathe. Il est dénué de tout sentiment et a un profil de sociopathe qui ne pense qu'à tuer. Cependant, au fil des épisodes, James finit peu à peu par devenir attachant et cette transition dans l'interprétation de Lawther est incroyable, tout en subtilité.

Les projets plus récents d’Alex Lawther

Deux ans plus tard, on le retrouve à l’affiche de Freak Show. Lawther y campe le rôle d'un ado genderqueer prénommé Billy Bloom qui déménage chez son père avec qui il ne s'entend pas vraiment et débarque dans une école plutôt conservatrice où ses looks plus fantasques que les autres vont lui attirer des problèmes. Encore une fois, l’acteur britannique y est bluffant et brille par sa performance.

© Interview Magazine 

Concernant ses projets les plus récents, il a joué dans le film d'horreur britannique Ghost Stories, en 2018. L’année d’après, on le retrouve dans dans son tout premier film français, Les Traducteurs de Régis Roinsard. Malgré des critiques mitigés, j'ai trouvé sa performance remarquable et il a montré une fois de plus que son talent d'acteur n'était plus à prouver.

Lawther excelle dans le rôle de l'adolescent atypique et il arrive tellement bien à se glisser dans la peau de ses personnages qu’on arrive à en oublier l’acteur. Il dégage vraiment quelque chose d'authentique et de sensible. Il a eu l’habitude de jouer des adolescents et jeunes adultes atypiques et marginaux, mais ces dernières années, il tend à diversifier un peu ses rôles. En 2022, on a pu le voir dans quatre épisodes de la série Andor, dans la pièce de théâtre Hamlet, mais également dans un téléfilm français Le Patient.


Connaissez-vous cet acteur ? Dans quel film/série l’avez vous découvert ?


A la découverte d'un acteur britannique talentueux, Alex Lawther

Alex Lawther


Qui est Alex Lawther ? Propulsé sur le devant de la scène médiatique avec les séries Black Mirror et The End of the F***ing World en 2016 et 2017, le jeune acteur britannique avait pourtant commencé à montrer l'étendue de son talent bien avant avec le début d'une carrière cinématographique lancée en 2014. Zoom sur ce talentueux acteur britannique.

2014 : un début de carrière sur grand écran pour Alex Lawther 

Né le 4 mai 1995Alex Lawther commence sa carrière sur les planches de théâtre en 2011, mais c’est seulement en 2014, à l’âge de 16 ans, qu’il joue dans son premier long-métrage, Imitation Game. Il y incarne la version jeune d'Alan Turing, interprété alors par Benedict Cumberbatch. Son rôle dans le film lui vaut le prix du Young British Performer of the Year du London Film Critics' Circle en 2015.

L'année suivante, il apparaît dans le film X+Y avec Asa Butterfield, où il joue un rôle secondaire. La même année, on le voit dans Departure, où il obtient enfin le rôle principal. Alors âgé de vingt ans, l'acteur incarne un garçon de quinze ans, Eliott, qui séjourne dans le sud de la France avec sa mère dépressive. Alex Lawther interprète un personnage très sensible et poète qui découvre peu à peu sa sexualité. Alex est plus que convaincant et bien que le long-métrage enchaîne certaines longueurs, il vaut vraiment le coup d’œil pour le talent des jeunes acteurs qui y figurent, Alex Lawther, mais aussi l'acteur français Phénix Brossard. 

Alex Lawther acteur britannique
© Wonderland Magazine 

Reconnaissance internationale sur le petit écran

En parallèle, l’acteur britannique se retrouve également sur le petit écran et c’est sa performance dans l’épisode Shut Up and Dance (saison 3, épisode 3) de la série d’anticipation Black Mirror qui va davantage le mettre en avant. Lawther y interprète le rôle de Kenny, un jeune homme de 19 ans qui se retrouve victime de chantage après qu'un inconnu a piraté son ordinateur et l'a enregistré en train de se masturber. La performance d'Alex Lawther est exceptionnelle, et c’est un épisode dont on ne sort pas indemne. En 2017, il se fait mondialement connaître avec l'arrivée de la série The End of the F***ing World sur Netflix. Il joue le rôle de James, un adolescent de 17 ans qui se pense être psychopathe. Il est dénué de tout sentiment et a un profil de sociopathe qui ne pense qu'à tuer. Cependant, au fil des épisodes, James finit peu à peu par devenir attachant et cette transition dans l'interprétation de Lawther est incroyable, tout en subtilité.

Les projets plus récents d’Alex Lawther

Deux ans plus tard, on le retrouve à l’affiche de Freak Show. Lawther y campe le rôle d'un ado genderqueer prénommé Billy Bloom qui déménage chez son père avec qui il ne s'entend pas vraiment et débarque dans une école plutôt conservatrice où ses looks plus fantasques que les autres vont lui attirer des problèmes. Encore une fois, l’acteur britannique y est bluffant et brille par sa performance.

© Interview Magazine 

Concernant ses projets les plus récents, il a joué dans le film d'horreur britannique Ghost Stories, en 2018. L’année d’après, on le retrouve dans dans son tout premier film français, Les Traducteurs de Régis Roinsard. Malgré des critiques mitigés, j'ai trouvé sa performance remarquable et il a montré une fois de plus que son talent d'acteur n'était plus à prouver.

Lawther excelle dans le rôle de l'adolescent atypique et il arrive tellement bien à se glisser dans la peau de ses personnages qu’on arrive à en oublier l’acteur. Il dégage vraiment quelque chose d'authentique et de sensible. Il a eu l’habitude de jouer des adolescents et jeunes adultes atypiques et marginaux, mais ces dernières années, il tend à diversifier un peu ses rôles. En 2022, on a pu le voir dans quatre épisodes de la série Andor, dans la pièce de théâtre Hamlet, mais également dans un téléfilm français Le Patient.


Connaissez-vous cet acteur ? Dans quel film/série l’avez vous découvert ?


A Tale of Two Coreys

Il y a quelques mois, j'inaugurais une nouvelle catégorie d'articles intitulée FOCUS ON et j'avais décidé d'écrire mon premier article sur un duo d'acteurs que j'apprécie particulièrement: The Two Coreys. Il y a quelques semaines, complètement par hasard, j'apprennais que Corey Fedman avait produit un téléfilm sur sa vie, sur celle de Corey Haim et des abus qu'ils ont subi. Le téléfilm a été diffusé début janvier sur la chaîne Lifetime, qui est réputée pour produire et diffuser de nombreux téléfilms. Le titre de ce téléfilm est A Tale of Two Coreys. Ce téléfilm est tout aussi important qu'il est problématique. A Tale of Two Coreys retrace les débuts de carrière des deux jeunes acteurs, leur rencontre, leur vie familiale, plutôt chaotique pour Feldman et plutôt joyeuse et traditionnelle pour Haim.




Il est a noté que ce biopic retrace la vie des jeunes acteurs entre 1985 et 1989, année où les deux acteurs décidèrent de faire une petite pause dans leur collaboration, Dream a Little Dream étant leur dernier film ensemble jusqu’à Blown Away, thriller érotique sorti en 1992. Il y ensuite un saut dans le temps de 15 ans (j'ai calculé et c'est plus un saut dans le temps de 18 ans) et on y retrouve les deux acteurs peu de temps avant le début de leur reality tv show scripté The Two Coreys. Le biopic montre le quotidien des jeunes acteurs, entre plateaux de tournage et folles soirées dans des clubs avec consommation de drogues. La première partie du téléfilm, quand les deux Coreys sont encore jeunes, se termine avec Feldman qui décide d'aller en centre de désintox alors que Haim est à l’hôpital après avoir fait une overdose.

Ce qui me dérange dans ce film, c'est qu'au final, il retranscrit les événements selon le point de vue de Feldman, Corey Haim étant mort il y a maintenant presque 8 ans. Comment-vous dire que la façon dont a été dépeint Corey Haim m'a assez choqué. Le téléfilm dresse le portrait d'un jeune imbu de sa personne qui fait tout, peut-être sans s'en rendre compte, pour voler la vedette à son meilleur ami, installant alors une compétition constante entre les deux Coreys. Peut-être que Corey Haim était comme ça mais peut-être que non car aucun membre de sa famille n'a été contacté pour faire partie du film donc on ne connaîtra que "la vérité" de Feldman. On y présente un Corey Haim qui n'arrive pas à se concentrer pour répéter ses lignes pour The Lost Boys car il ne pense qu'à trouver une fille pour coucher avec. J'avais déjà entendu Feldman dans des interviews dire qu'après avoir subi son abus sexuel sur le tournage de Lucas, Corey Haim avait apparemment un gros appétit sexuel. Ce sont les dires de Feldman mais on ne saura jamais si c'était vrai ou pas puisqu'il est le seul à avoir mentionné ce genre de propos sur Haim. Ce qui me dérange également, c'est qu'aucune des relations plus ou moins sérieuses qu'a pu avoir Corey durant son adolescence n'est mentionné: pas de Alyssa Milano qui a essayé d'aider Haim à décrocher de la drogue, pas de Lala Sloatman et ni de Nicole Eggert qui a été, apparemment, brièvement fiancé à Haim et qui avait également essayé de l'aider avec ses problèmes d'addiction. Quand bien même que ses relations étaient dans la majorité on/off, c'était un élément de stabilité dans la vie de Haim. Cela m'a donc un peu gêné de ne pas avoir la présence de l'une d'entres elles dans le téléfilm. Je me doute qu'on ne pouvait pas tout mentionné dans un téléfilm d'une heure et vingt minutes mais j'aurais préféré voir ça plutôt que des scènes à répétitions où on voit les deux protagonistes sniffé de la cocaïne avec un grand sourire sous fond de musique pop-rock, qui du coup, se révèlent être de mauvais goûts. Je conçois également qu'il soit possible que les actrices aient refusé d'être mentionné dans le téléfilm, who knows ?


Corey Haim/Corey Feldman - Justin Eillings/ Elijah Marcano


Il est vrai que ce téléfilm reste une bonne chose car il met en lumière tout ce qu'il y a de mauvais autour d'Hollywood, notamment la pédophilie. Cela montre également à quel point les deux acteurs n'ont pas du tout été protégés des dangers de la célébrité. Je me doute que Feldman avait de bonnes intentions en produisant ce film mais je trouve qu'il met sa personne clairement en avant, se donnant une image plus correcte que celle de Haim. Ce téléfilm m'a tout simplement donné l'impression que Corey Feldman voulait en quelque sorte redorer son image en se donnant le rôle d'un sauveur. Peut-être que c'était vraiment le cas mais c'est ça le danger avec un biopic qui raconte l'histoire de deux personnes distinctes mais avec seulement un point de vue de l'une de ces personnes, des doutes finissent par subsister. J'ai tout de même apprécié d'en savoir un peu plus sur Feldman et de la relation qu'il entretenait avec ses parents. Je savais que la relation avec ses parents était loin d'être idéale car il avait utilisé son expérience (sa frustration, sa colère) pour une scène de Stand By Me où son personnage, Teddy, insulte le ferrailleur. C'est triste de voir que ses parents le voyaient comme une vache à lait et ne comptaient que sur lui pour avoir de l'argent.

Mis à part ça, les jeunes acteurs interprétant les deux Coreys ont fait du très bon boulot. Au niveau de la ressemblance physique, c'est plutôt pas mal avec l'acteur Elijah Marcano qui a des faux airs de Corey Feldman mais celui qui brille dans ce film, c'est Justin Eillings qui interprète Corey Haim. Il a su parfaitement s'approprier les mimiques de Haim, notamment son sourire mais également certaines intonation de voix. J'avais presque l'impression de voir Corey Haim sur mon écran, ça m'a vraiment bluffé.

Au final, je pense donc que ce téléfilm ne montre qu'une facette de Haim et je suis sure qu'il était beaucoup plus de ce qu'on peut voir de lui dans ce téléfilm. De toute les interviews que j'ai pu regardé de Corey Haim, il semblait être quelqu'un d'hyperactif mais de réfléchi.



Je tiens à signaler que ce n'est que mon avis personnel et que j'ai eu tendance à peut-être trop analyser ce téléfilm. Il y a deux façon de regarder A Tale of Two Coreys: comme un téléfilm lambda si au final, vous ne vous intéressez pas plus que ça aux deux acteurs ou comme un biopic pour en savoir plus sur ce qu'il a pu leur arriver, tout en se disant que c'est basé sur un seul point de vue. 



A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?

A Tale of Two Coreys

Il y a quelques mois, j'inaugurais une nouvelle catégorie d'articles intitulée FOCUS ON et j'avais décidé d'écrire mon premier article sur un duo d'acteurs que j'apprécie particulièrement: The Two Coreys. Il y a quelques semaines, complètement par hasard, j'apprennais que Corey Fedman avait produit un téléfilm sur sa vie, sur celle de Corey Haim et des abus qu'ils ont subi. Le téléfilm a été diffusé début janvier sur la chaîne Lifetime, qui est réputée pour produire et diffuser de nombreux téléfilms. Le titre de ce téléfilm est A Tale of Two Coreys. Ce téléfilm est tout aussi important qu'il est problématique. A Tale of Two Coreys retrace les débuts de carrière des deux jeunes acteurs, leur rencontre, leur vie familiale, plutôt chaotique pour Feldman et plutôt joyeuse et traditionnelle pour Haim.




Il est a noté que ce biopic retrace la vie des jeunes acteurs entre 1985 et 1989, année où les deux acteurs décidèrent de faire une petite pause dans leur collaboration, Dream a Little Dream étant leur dernier film ensemble jusqu’à Blown Away, thriller érotique sorti en 1992. Il y ensuite un saut dans le temps de 15 ans (j'ai calculé et c'est plus un saut dans le temps de 18 ans) et on y retrouve les deux acteurs peu de temps avant le début de leur reality tv show scripté The Two Coreys. Le biopic montre le quotidien des jeunes acteurs, entre plateaux de tournage et folles soirées dans des clubs avec consommation de drogues. La première partie du téléfilm, quand les deux Coreys sont encore jeunes, se termine avec Feldman qui décide d'aller en centre de désintox alors que Haim est à l’hôpital après avoir fait une overdose.

Ce qui me dérange dans ce film, c'est qu'au final, il retranscrit les événements selon le point de vue de Feldman, Corey Haim étant mort il y a maintenant presque 8 ans. Comment-vous dire que la façon dont a été dépeint Corey Haim m'a assez choqué. Le téléfilm dresse le portrait d'un jeune imbu de sa personne qui fait tout, peut-être sans s'en rendre compte, pour voler la vedette à son meilleur ami, installant alors une compétition constante entre les deux Coreys. Peut-être que Corey Haim était comme ça mais peut-être que non car aucun membre de sa famille n'a été contacté pour faire partie du film donc on ne connaîtra que "la vérité" de Feldman. On y présente un Corey Haim qui n'arrive pas à se concentrer pour répéter ses lignes pour The Lost Boys car il ne pense qu'à trouver une fille pour coucher avec. J'avais déjà entendu Feldman dans des interviews dire qu'après avoir subi son abus sexuel sur le tournage de Lucas, Corey Haim avait apparemment un gros appétit sexuel. Ce sont les dires de Feldman mais on ne saura jamais si c'était vrai ou pas puisqu'il est le seul à avoir mentionné ce genre de propos sur Haim. Ce qui me dérange également, c'est qu'aucune des relations plus ou moins sérieuses qu'a pu avoir Corey durant son adolescence n'est mentionné: pas de Alyssa Milano qui a essayé d'aider Haim à décrocher de la drogue, pas de Lala Sloatman et ni de Nicole Eggert qui a été, apparemment, brièvement fiancé à Haim et qui avait également essayé de l'aider avec ses problèmes d'addiction. Quand bien même que ses relations étaient dans la majorité on/off, c'était un élément de stabilité dans la vie de Haim. Cela m'a donc un peu gêné de ne pas avoir la présence de l'une d'entres elles dans le téléfilm. Je me doute qu'on ne pouvait pas tout mentionné dans un téléfilm d'une heure et vingt minutes mais j'aurais préféré voir ça plutôt que des scènes à répétitions où on voit les deux protagonistes sniffé de la cocaïne avec un grand sourire sous fond de musique pop-rock, qui du coup, se révèlent être de mauvais goûts. Je conçois également qu'il soit possible que les actrices aient refusé d'être mentionné dans le téléfilm, who knows ?


Corey Haim/Corey Feldman - Justin Eillings/ Elijah Marcano


Il est vrai que ce téléfilm reste une bonne chose car il met en lumière tout ce qu'il y a de mauvais autour d'Hollywood, notamment la pédophilie. Cela montre également à quel point les deux acteurs n'ont pas du tout été protégés des dangers de la célébrité. Je me doute que Feldman avait de bonnes intentions en produisant ce film mais je trouve qu'il met sa personne clairement en avant, se donnant une image plus correcte que celle de Haim. Ce téléfilm m'a tout simplement donné l'impression que Corey Feldman voulait en quelque sorte redorer son image en se donnant le rôle d'un sauveur. Peut-être que c'était vraiment le cas mais c'est ça le danger avec un biopic qui raconte l'histoire de deux personnes distinctes mais avec seulement un point de vue de l'une de ces personnes, des doutes finissent par subsister. J'ai tout de même apprécié d'en savoir un peu plus sur Feldman et de la relation qu'il entretenait avec ses parents. Je savais que la relation avec ses parents était loin d'être idéale car il avait utilisé son expérience (sa frustration, sa colère) pour une scène de Stand By Me où son personnage, Teddy, insulte le ferrailleur. C'est triste de voir que ses parents le voyaient comme une vache à lait et ne comptaient que sur lui pour avoir de l'argent.

Mis à part ça, les jeunes acteurs interprétant les deux Coreys ont fait du très bon boulot. Au niveau de la ressemblance physique, c'est plutôt pas mal avec l'acteur Elijah Marcano qui a des faux airs de Corey Feldman mais celui qui brille dans ce film, c'est Justin Eillings qui interprète Corey Haim. Il a su parfaitement s'approprier les mimiques de Haim, notamment son sourire mais également certaines intonation de voix. J'avais presque l'impression de voir Corey Haim sur mon écran, ça m'a vraiment bluffé.

Au final, je pense donc que ce téléfilm ne montre qu'une facette de Haim et je suis sure qu'il était beaucoup plus de ce qu'on peut voir de lui dans ce téléfilm. De toute les interviews que j'ai pu regardé de Corey Haim, il semblait être quelqu'un d'hyperactif mais de réfléchi.



Je tiens à signaler que ce n'est que mon avis personnel et que j'ai eu tendance à peut-être trop analyser ce téléfilm. Il y a deux façon de regarder A Tale of Two Coreys: comme un téléfilm lambda si au final, vous ne vous intéressez pas plus que ça aux deux acteurs ou comme un biopic pour en savoir plus sur ce qu'il a pu leur arriver, tout en se disant que c'est basé sur un seul point de vue. 



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