Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Time Freak, ou comment sauver sa relation en voyageant dans le passé.

Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


Now and Then, un film de coming-of-age story drôle et émouvant

Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


My Stepmother is an Alien, une comédie de science-fiction complètement loufoque

My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?

Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


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