Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Christmas Movies III.

Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?



THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


The Mighty, une belle histoire d'amitié et d'acceptation de soi


THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Time Freak, ou comment sauver sa relation en voyageant dans le passé.

Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


Now and Then, un film de coming-of-age story drôle et émouvant

Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


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