Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?


Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?














Avec ce sixième article Séries TV & Nostalgie, on va parler de séries de science-fiction que j'ai beaucoup regardé pendant mon adolescence avec du plus ou moins récent avec Fringe et du plus ancien avec Sliders et Code Quantum. J'espère que cet article vous fera remonter dans le temps.

Fringe, digne successeur de la série X-Files ?
Sur le papier, Fringe peut faire penser à la série culte qu'est X-Files et en effet, les deux séries ont quelques similitudes. Bien que Fringe ne soit pas une série sur les extra-terrestres, X-Files était aussi une série avec des épisodes intitulés Monster of the week qui étaient des épisodes autour du surnaturel et notamment de personnes (ou créatures) dotés de capacités paranormales et c'est cet élément qu'on retrouve dans Fringe. Crée par J.J Abrams et diffusée à partir de septembre 2008 sur la FOX, on y suit Olivia Dunham (Anna Torv), agent spécial au FBI et qui, après avoir été confronté à un événement surprenant et inexpliqué, décide de recruter un savant enfermé dans un hospital psychiatrique depuis de nombreuses années, Walter Bishop (John Noble) mais pour le faire sortir de là, elle a besoin de l'autorisation du fils de ce dernier, Peter Bishop (Joshua Jackson), qui ne tient pas vraiment son père dans son cœur. Il finit tout de même par accepter et c'est à partir de là qu'ils vont tous collaborer ensemble sur des affaires qui touchent au mystérieux et au surnaturel. 

Malgré une dernière saison plus que décevante, Fringe était une excellente série qui savait se renouveler pour ne pas tomber dans la spirale de déjà-vu. Selon moi, Fringe reste une des meilleures séries SF de ces dernières années. Le fil rouge de l'histoire était captivant et moi qui suis une grande fan de surnaturel, j'étais vraiment à fond dans cette série qui avait tout de même pas de nombreux rebondissements inattendus. Les personnages principaux étaient vraiment attachants, notamment Walter qui, malgré sa grande intelligence et son coté savant fou, avait un cœur d'enfant et c'est lui qui apportait la touche d'humour à la série. – on se fait plaisir et on regarde le générique de la première saison. –


Sliders, ou quand une bonne série finit par devenir mauvaise.
J'ai découvert Sliders sur le tard, je ne sais plus exactement quand mais je me suis mise à regarder alors que Syfy rediffusait les épisodes le matin très tôt. Ayant toute de suite accroché avec l'univers proposé par la série, c'était toujours un plaisir de prendre un peu de temps le matin pour regarder un ou deux épisodes avant de partir à l'école. Sliders est une série américaine qui fut diffusé entre 1995 et 2000 et racontait l'histoire de Quinn Mallory qui invente un objet capable de voyager dans des réalités parallèles et fait un premier voyage avec son amie Wade et son professeur de physique Maximilien Arthuro, engrenant malencontreusement avec eux un chanteur, Rembrandt Brown. Malheureusement, Quinn ne respecte pas le décompte imparti avant d'ouvrir un nouveau vortex, ce qui fait que cette petite bande va se retrouver à glisser de mondes parallèles en mondes parallèles, dans l'espoir qu'un jour, ils reviennent sur leur terre d'origine.

Sliders est une série au contenu plutôt inégal, les premières saisons sont divertissantes avec de bonnes idées en ce qui concerne la situation des terres parallèles (une réalité où presque la totalité de la population masculine a été décimée, une réalité où les procès juridiques s'apparentent à des jeux télévisés, etc). Cependant, au bout d'un moment, on peut dire que la série est devenu mauvaise (pour en savoir plus, je vous conseille l'excellente vidéo de MrMeeea sur le sujet). Ce qui fait que Sliders était une série divertissante et plutôt de qualité au début pour au final devenir à la fin une série qui ne ressemble plus à ce qu'elle était à la base. De trop nombreux changements, notamment dans le casting et dans le budget, a vraiment desservi la série et du coup, on est l'impression de ne pas avoir affaire à la même série entre la première saison et la dernière. Sinon, en tant qu’amoureuse du film Stand By Me, il y a un épisode qui m'avait fait sourire de par la présence de Corey Feldman, ce qui marquait les retrouvailles de ce dernier qui interprétait Teddy dans le film et celle de Jerry O'Connell qui interprétait Vern. – on se mate le générique ? –


Code Quantum, tout est bien qui finit bof...
Encore une série que j'ai découvert sur la tard et également sur la chaîne Syfy. Je n'ai pas vraiment regardé cette série de A à Z, je n'ai jamais vu le premier épisode ni le dernier mais grâce à Wikipédia, je sais comment débute la série et comment elle se termine. Code Quantum (ou Quantum Leap en VO) est une des séries produites par Donald P. Bellisario (le papa de NCIS - et de Troian Bellisario soit disant passant, qui fait d'ailleurs une apparition dans un épisode alors qu'elle était seulement âgée de 5 ans) et suit Samuel "Sam" Beckett (Scott Bakula), un scientifique de génie qui, à cause d'une experience qui a mal tourné, finit par voir son esprit disparaître dans le passé. Sam va alors voyager dans le temps, d’époque en époque mais pas en tant que lui-même. En effet, il est projeté dans la peau d’autres personnes, tous genres confondus et doit alors corriger les erreurs commis par les personnes dont il a pris la place. Sam n'a aucun contrôle sur le lieu et la date de son prochain saut dans le temps mais il sera aidé de son ami Al (Dean Stockwell) qui lui apparaîtra sous forme d'hologramme.

Il me suffit d'entendre le générique de Code Quantum pour me redonner envie de regarder des épisodes (en plus, je suis loin d'avoir tout vu). Le personnage de Sam est attachant et plein de charme (je me demande si la série aurait eu le même cachet sans Scott Bakula) tandis que Al est un personnage plein d'humour et qui se démarque de par son style vestimentaire. Les deux personnages forment un duo qui fonctionne vraiment bien. Bien que Code Quantum reste une série de fiction, elle fait références à de nombreux événements historiques tels que le mouvement afro-américain des droits civiques (1954-1968), l'assassinat de Kennedy en 63 (alors que Sam est dans la peau de Lee Harvey Oswald), ce qui donne un coté culturel et historique à la série. Il y a notamment des apparitions de personnalités célèbres, Sam faisant la rencontre d'un jeune Michael Jackson dans des toilettes publiques, avec un jeune Donald Trump (lol) dans alors qu'il est dans la peau d'un chauffeur de taxi mais aussi avec l'écrivain Stephen King. Bien que je ne l'ai pas vu, la fin de la série semble être décevante mais Code Quantum n'en reste pas moins une excellente série SF que j’aimerais bien regarder à nouveau. Oh bravo!



Regardiez-vous ces séries ? Avez-vous des séries de science-fiction qui ont bercé votre enfance/adolescence ?


Séries TV & Nostalgie • Fringe, Sliders et Code Quantum.













Avec ce sixième article Séries TV & Nostalgie, on va parler de séries de science-fiction que j'ai beaucoup regardé pendant mon adolescence avec du plus ou moins récent avec Fringe et du plus ancien avec Sliders et Code Quantum. J'espère que cet article vous fera remonter dans le temps.

Fringe, digne successeur de la série X-Files ?
Sur le papier, Fringe peut faire penser à la série culte qu'est X-Files et en effet, les deux séries ont quelques similitudes. Bien que Fringe ne soit pas une série sur les extra-terrestres, X-Files était aussi une série avec des épisodes intitulés Monster of the week qui étaient des épisodes autour du surnaturel et notamment de personnes (ou créatures) dotés de capacités paranormales et c'est cet élément qu'on retrouve dans Fringe. Crée par J.J Abrams et diffusée à partir de septembre 2008 sur la FOX, on y suit Olivia Dunham (Anna Torv), agent spécial au FBI et qui, après avoir été confronté à un événement surprenant et inexpliqué, décide de recruter un savant enfermé dans un hospital psychiatrique depuis de nombreuses années, Walter Bishop (John Noble) mais pour le faire sortir de là, elle a besoin de l'autorisation du fils de ce dernier, Peter Bishop (Joshua Jackson), qui ne tient pas vraiment son père dans son cœur. Il finit tout de même par accepter et c'est à partir de là qu'ils vont tous collaborer ensemble sur des affaires qui touchent au mystérieux et au surnaturel. 

Malgré une dernière saison plus que décevante, Fringe était une excellente série qui savait se renouveler pour ne pas tomber dans la spirale de déjà-vu. Selon moi, Fringe reste une des meilleures séries SF de ces dernières années. Le fil rouge de l'histoire était captivant et moi qui suis une grande fan de surnaturel, j'étais vraiment à fond dans cette série qui avait tout de même pas de nombreux rebondissements inattendus. Les personnages principaux étaient vraiment attachants, notamment Walter qui, malgré sa grande intelligence et son coté savant fou, avait un cœur d'enfant et c'est lui qui apportait la touche d'humour à la série. – on se fait plaisir et on regarde le générique de la première saison. –


Sliders, ou quand une bonne série finit par devenir mauvaise.
J'ai découvert Sliders sur le tard, je ne sais plus exactement quand mais je me suis mise à regarder alors que Syfy rediffusait les épisodes le matin très tôt. Ayant toute de suite accroché avec l'univers proposé par la série, c'était toujours un plaisir de prendre un peu de temps le matin pour regarder un ou deux épisodes avant de partir à l'école. Sliders est une série américaine qui fut diffusé entre 1995 et 2000 et racontait l'histoire de Quinn Mallory qui invente un objet capable de voyager dans des réalités parallèles et fait un premier voyage avec son amie Wade et son professeur de physique Maximilien Arthuro, engrenant malencontreusement avec eux un chanteur, Rembrandt Brown. Malheureusement, Quinn ne respecte pas le décompte imparti avant d'ouvrir un nouveau vortex, ce qui fait que cette petite bande va se retrouver à glisser de mondes parallèles en mondes parallèles, dans l'espoir qu'un jour, ils reviennent sur leur terre d'origine.

Sliders est une série au contenu plutôt inégal, les premières saisons sont divertissantes avec de bonnes idées en ce qui concerne la situation des terres parallèles (une réalité où presque la totalité de la population masculine a été décimée, une réalité où les procès juridiques s'apparentent à des jeux télévisés, etc). Cependant, au bout d'un moment, on peut dire que la série est devenu mauvaise (pour en savoir plus, je vous conseille l'excellente vidéo de MrMeeea sur le sujet). Ce qui fait que Sliders était une série divertissante et plutôt de qualité au début pour au final devenir à la fin une série qui ne ressemble plus à ce qu'elle était à la base. De trop nombreux changements, notamment dans le casting et dans le budget, a vraiment desservi la série et du coup, on est l'impression de ne pas avoir affaire à la même série entre la première saison et la dernière. Sinon, en tant qu’amoureuse du film Stand By Me, il y a un épisode qui m'avait fait sourire de par la présence de Corey Feldman, ce qui marquait les retrouvailles de ce dernier qui interprétait Teddy dans le film et celle de Jerry O'Connell qui interprétait Vern. – on se mate le générique ? –


Code Quantum, tout est bien qui finit bof...
Encore une série que j'ai découvert sur la tard et également sur la chaîne Syfy. Je n'ai pas vraiment regardé cette série de A à Z, je n'ai jamais vu le premier épisode ni le dernier mais grâce à Wikipédia, je sais comment débute la série et comment elle se termine. Code Quantum (ou Quantum Leap en VO) est une des séries produites par Donald P. Bellisario (le papa de NCIS - et de Troian Bellisario soit disant passant, qui fait d'ailleurs une apparition dans un épisode alors qu'elle était seulement âgée de 5 ans) et suit Samuel "Sam" Beckett (Scott Bakula), un scientifique de génie qui, à cause d'une experience qui a mal tourné, finit par voir son esprit disparaître dans le passé. Sam va alors voyager dans le temps, d’époque en époque mais pas en tant que lui-même. En effet, il est projeté dans la peau d’autres personnes, tous genres confondus et doit alors corriger les erreurs commis par les personnes dont il a pris la place. Sam n'a aucun contrôle sur le lieu et la date de son prochain saut dans le temps mais il sera aidé de son ami Al (Dean Stockwell) qui lui apparaîtra sous forme d'hologramme.

Il me suffit d'entendre le générique de Code Quantum pour me redonner envie de regarder des épisodes (en plus, je suis loin d'avoir tout vu). Le personnage de Sam est attachant et plein de charme (je me demande si la série aurait eu le même cachet sans Scott Bakula) tandis que Al est un personnage plein d'humour et qui se démarque de par son style vestimentaire. Les deux personnages forment un duo qui fonctionne vraiment bien. Bien que Code Quantum reste une série de fiction, elle fait références à de nombreux événements historiques tels que le mouvement afro-américain des droits civiques (1954-1968), l'assassinat de Kennedy en 63 (alors que Sam est dans la peau de Lee Harvey Oswald), ce qui donne un coté culturel et historique à la série. Il y a notamment des apparitions de personnalités célèbres, Sam faisant la rencontre d'un jeune Michael Jackson dans des toilettes publiques, avec un jeune Donald Trump (lol) dans alors qu'il est dans la peau d'un chauffeur de taxi mais aussi avec l'écrivain Stephen King. Bien que je ne l'ai pas vu, la fin de la série semble être décevante mais Code Quantum n'en reste pas moins une excellente série SF que j’aimerais bien regarder à nouveau. Oh bravo!



Regardiez-vous ces séries ? Avez-vous des séries de science-fiction qui ont bercé votre enfance/adolescence ?


Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Christmas Movies III.

Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?



THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


The Mighty, une belle histoire d'amitié et d'acceptation de soi


THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


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