Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

Secret Admirer, lettres d'amour et quiproquos amoureux.

Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


I Am Not Okay With This, un teen drama décevant.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


Heavenly Creatures - Le Rewind Club
L'affaire Parker-Hulme secoua la Nouvelle-Zélande en 1954: Pauline Parker, avec l'aide sa meilleure amie Juliet Hulme, assassine sa propre mère car elle ne voulait plus que les deux jeunes filles se voient. Peter Jackson s'inspire de ce fait divers macabre pour écrire son scénario. Le long-métrage se focalise sur l'amitié des deux adolescentes, de leur rencontre en 1952 jusqu'au meurtre de Honorah Rieper, en juin 54.

Deux jeunes filles à l’imagination débordante

Heavenly Creatures (Créatures Célestes en version française) est le quatrième long-métrage de Peter Jackson et le tout premier film de Kate Winslet et Melanie Lynskey, qui ont alors 18 et 16 ans au moment du tournage. Le film se focalise davantage sur l'amitié des jeunes filles plutôt que le meurtre lui-même. A l'époque des faits, Pauline Parker et Juliet Hulme ont été perçu comme des monstres dont le geste était incompréhensible et le long-métrage tend à redonner un aspect humain à ces deux personnes. HEAVENLY CREATURES demeure puissant grace à la performance des deux jeunes actrices, qui sont tout simplement impressionnantes.

Au-delà de nous montrer l'intense amitié qui liait les deux jeunes filles, le long-métrage nous plonge également dans leur univers. Avides d'imagination, Pauline et Juliet avaient inventé un monde imaginaire, Borovnia ainsi que ceux qui y peuplent, alors représentés par des figurines en plasticine (une sorte de pâte à modeler) que les deux jeunes femmes avaient pour habitude de sculpter. Elles iront même plus loin en assumant parfois l'identité des personnages de leur histoire, notamment par correspondance. Borovnia évolue tout au long du film et alors que c'est un endroit féerique et joyeux au début du film, vers la fin, il est dépeint avec beaucoup de violence et de luxure. Ce monde était un moyen d'échapper à leur déplaisante réalité.

Heavenly Creatures - Le Rewind Club


Une amitié fusionnelle ou une relation saphique ?

L'amitié entre Pauline et Juliet est très intense et porte parfois à croire que leur amitié cachait quelque chose de plus fort. Le vrai journal de Pauline indique que les deux jeunes filles ont eu des rapports sexuels, tandis qu’Anne Perry, le nouveau nom de Juliet Hulme, a toujours affirmé le contraire. Au vu de la vive imagination des jeunes filles à l'époque, les écrits de Pauline peuvent perdre leur crédibilité. Dans le film, la nature de leur relation pose problème à leurs parents, qui voient d'un mauvais œil leur relation aussi passionnelle. Pauline est également soupçonnée d'être lesbienne, considéré comme une maladie mentale à l'époque. Leur relation est dépeinte comme ambiguë, elles s'échangent des baisers innocents, partagent un bain ensemble et vient ensuite une scène où elles ont vraisemblablement un rapport intime, mais en s'imaginant alors coucher avec les personnages qu'elles ont créés.

Only the best people fight against all obstacles in pursuit of happiness.❞ - Juliet Hulme  

Avec HEAVENLY CREATURES, Peter Jackson réalise un long-métrage superbe, à la fois poétique et dérangeant. Il partage ainsi un portrait plus neutre et humain de deux jeunes femmes qui ont vécu une relation amicale fusionnelle, ce qui les a mené, de peur d'être séparées, à commettre un acte monstrueux. Cela en devient ironique: elles ont tué la mère de Pauline pour pouvoir rester ensemble et ont tout de même fini par être séparées. Pauline Parker et Juliet Hulme furent condamnées à 5 ans de prison et ne se sont pas revues depuis. Tandis que Pauline Parker vit dans un parfait anonymat, Juliet Hulme est devenue Anne Perry, une autrice renommée de romans policiers.


Heavenly Creatures, l'histoire d'une amitié passionnelle qui mena au tragique

Heavenly Creatures - Le Rewind Club
L'affaire Parker-Hulme secoua la Nouvelle-Zélande en 1954: Pauline Parker, avec l'aide sa meilleure amie Juliet Hulme, assassine sa propre mère car elle ne voulait plus que les deux jeunes filles se voient. Peter Jackson s'inspire de ce fait divers macabre pour écrire son scénario. Le long-métrage se focalise sur l'amitié des deux adolescentes, de leur rencontre en 1952 jusqu'au meurtre de Honorah Rieper, en juin 54.

Deux jeunes filles à l’imagination débordante

Heavenly Creatures (Créatures Célestes en version française) est le quatrième long-métrage de Peter Jackson et le tout premier film de Kate Winslet et Melanie Lynskey, qui ont alors 18 et 16 ans au moment du tournage. Le film se focalise davantage sur l'amitié des jeunes filles plutôt que le meurtre lui-même. A l'époque des faits, Pauline Parker et Juliet Hulme ont été perçu comme des monstres dont le geste était incompréhensible et le long-métrage tend à redonner un aspect humain à ces deux personnes. HEAVENLY CREATURES demeure puissant grace à la performance des deux jeunes actrices, qui sont tout simplement impressionnantes.

Au-delà de nous montrer l'intense amitié qui liait les deux jeunes filles, le long-métrage nous plonge également dans leur univers. Avides d'imagination, Pauline et Juliet avaient inventé un monde imaginaire, Borovnia ainsi que ceux qui y peuplent, alors représentés par des figurines en plasticine (une sorte de pâte à modeler) que les deux jeunes femmes avaient pour habitude de sculpter. Elles iront même plus loin en assumant parfois l'identité des personnages de leur histoire, notamment par correspondance. Borovnia évolue tout au long du film et alors que c'est un endroit féerique et joyeux au début du film, vers la fin, il est dépeint avec beaucoup de violence et de luxure. Ce monde était un moyen d'échapper à leur déplaisante réalité.

Heavenly Creatures - Le Rewind Club


Une amitié fusionnelle ou une relation saphique ?

L'amitié entre Pauline et Juliet est très intense et porte parfois à croire que leur amitié cachait quelque chose de plus fort. Le vrai journal de Pauline indique que les deux jeunes filles ont eu des rapports sexuels, tandis qu’Anne Perry, le nouveau nom de Juliet Hulme, a toujours affirmé le contraire. Au vu de la vive imagination des jeunes filles à l'époque, les écrits de Pauline peuvent perdre leur crédibilité. Dans le film, la nature de leur relation pose problème à leurs parents, qui voient d'un mauvais œil leur relation aussi passionnelle. Pauline est également soupçonnée d'être lesbienne, considéré comme une maladie mentale à l'époque. Leur relation est dépeinte comme ambiguë, elles s'échangent des baisers innocents, partagent un bain ensemble et vient ensuite une scène où elles ont vraisemblablement un rapport intime, mais en s'imaginant alors coucher avec les personnages qu'elles ont créés.

Only the best people fight against all obstacles in pursuit of happiness.❞ - Juliet Hulme  

Avec HEAVENLY CREATURES, Peter Jackson réalise un long-métrage superbe, à la fois poétique et dérangeant. Il partage ainsi un portrait plus neutre et humain de deux jeunes femmes qui ont vécu une relation amicale fusionnelle, ce qui les a mené, de peur d'être séparées, à commettre un acte monstrueux. Cela en devient ironique: elles ont tué la mère de Pauline pour pouvoir rester ensemble et ont tout de même fini par être séparées. Pauline Parker et Juliet Hulme furent condamnées à 5 ans de prison et ne se sont pas revues depuis. Tandis que Pauline Parker vit dans un parfait anonymat, Juliet Hulme est devenue Anne Perry, une autrice renommée de romans policiers.


Muriel's Wedding 1994
De nombreux films ont marqué ma jeunesse et Muriel's Wedding est bien l'un d'entre eux.  Si je me souviens bien, c’est ma sœur qui m’a fait découvrir ce film et je ne regrette pas cette découverte. Long-métrage réalisé par PJ Hogan, peut-être davantage connu pour les films Le Mariage de mon meilleur ami (1997) et Peter Pan (2003), on y suit Muriel (Toni Colette), une jeune femme qui est un peu le vilain petit canard de sa famille et qui vit dans une médiocre ville balnéaire australienne, Porpoise Spit. Muriel n’a pas vraiment d’amis et a du mal à se faire accepter des autres, jusqu’au jour où elle se lie d'amitié avec Rhonda (Rachel Griffiths) et qu’elles décident toutes les deux de partir pour Sydney. Une nouvelle vie commence alors pour Muriel.

Muriel, un personnage incroyablement humain

Ce film apporte une véritable bouffée de fraîcheur, rythmée par les chansons iconiques du groupe ABBA. Muriel est une comédie dramatique qui comporte ses moments drôles et légers mais aussi des scènes plus lourdes en émotions, notamment dans la deuxième partie du film. MURIEL'S WEDDING est le genre de film qui fait plaisir à voir puisqu'on y retrouve un personnage principal authentique auquel il est facile de s'attacher et s'identifier. Somptueusement interprétée par Toni Colette, qui était encore peu connue à l'époque, Muriel est une jeune femme qui n'a pas un physique qui correspond aux diktats de la beauté mais ça ne l’empêche pas d'être une personne enjouée avec la tête pleine de rêves (principalement celui de se marier), bien qu'au fond, cela cache un certain mal-être. Muriel n’est en effet pas acceptée des autres et elle va donc décider de partir et de se réinventer. Se faisant désormais appelé Mariel, elle tente plus que tout de se libérer de son ancienne identité. Muriel est le genre de protagoniste que j'aimerais voir plus souvent dans un film ou bien une série, et même si elle ne fait pas tout le temps des choix judicieux, on ne peut que aimer ce personnage qui finira par grandir par rapport aux choix qu'elle a pu faire. Rhonda, interprétée par Rachel Griffith, est également un personnage incroyable et l'amie dont Muriel avait désespérément besoin. Elle se révèle être une amie fun et qui ne juge pas, contrairement à l'ancien cercle "d'amies" de Muriel.
❝But since I've met you and moved to Sydney, I haven't listened to one ABBA song. That's because my life is as good as an ABBA song. It's as good as Dancing Queen.❞ - Muriel Heslop
Les éléments plus dramatiques de l'histoire tournent surtout autour de la famille de Muriel. Sa fratrie est une bande de bons à rien, son père, Bill, est un politicien véreux qui se contrefout de sa famille et il y a Betty, sa mère qui donne tout pour sa famille mais qui est malgré tout dénigrée par ses enfants mais surtout par son mari. Betty, interprété par Jeanie Drynan, est le personnage qui nous fait le plus mal au cœur car c'est une personne mentalement fragile, qui est cependant toujours là pour sa famille mais qui n'a rien en retour. Ce personnage, malgré qu'il ne soit pas souvent à l'écran, détient malgré tout une place important dans le dénouement du film.


Alors, on regarde ou pas ?

Malgré que le film soit sorti en 1994, il n'a pas vraiment vieilli et au vu des thèmes qu'il aborde, reste plutôt actuel. De plus, le long-métrage est sans prétention mais se révèle plus profond qu'il n'y parait au premier abord. Au final, Muriel's Wedding est un film aussi drôle que touchant et qui véhicule l'idée qu'il faut pouvoir s'accepter tel qu'on est.

Muriel's Wedding, une comédie dramatique rafraîchissante et poignante.

Muriel's Wedding 1994
De nombreux films ont marqué ma jeunesse et Muriel's Wedding est bien l'un d'entre eux.  Si je me souviens bien, c’est ma sœur qui m’a fait découvrir ce film et je ne regrette pas cette découverte. Long-métrage réalisé par PJ Hogan, peut-être davantage connu pour les films Le Mariage de mon meilleur ami (1997) et Peter Pan (2003), on y suit Muriel (Toni Colette), une jeune femme qui est un peu le vilain petit canard de sa famille et qui vit dans une médiocre ville balnéaire australienne, Porpoise Spit. Muriel n’a pas vraiment d’amis et a du mal à se faire accepter des autres, jusqu’au jour où elle se lie d'amitié avec Rhonda (Rachel Griffiths) et qu’elles décident toutes les deux de partir pour Sydney. Une nouvelle vie commence alors pour Muriel.

Muriel, un personnage incroyablement humain

Ce film apporte une véritable bouffée de fraîcheur, rythmée par les chansons iconiques du groupe ABBA. Muriel est une comédie dramatique qui comporte ses moments drôles et légers mais aussi des scènes plus lourdes en émotions, notamment dans la deuxième partie du film. MURIEL'S WEDDING est le genre de film qui fait plaisir à voir puisqu'on y retrouve un personnage principal authentique auquel il est facile de s'attacher et s'identifier. Somptueusement interprétée par Toni Colette, qui était encore peu connue à l'époque, Muriel est une jeune femme qui n'a pas un physique qui correspond aux diktats de la beauté mais ça ne l’empêche pas d'être une personne enjouée avec la tête pleine de rêves (principalement celui de se marier), bien qu'au fond, cela cache un certain mal-être. Muriel n’est en effet pas acceptée des autres et elle va donc décider de partir et de se réinventer. Se faisant désormais appelé Mariel, elle tente plus que tout de se libérer de son ancienne identité. Muriel est le genre de protagoniste que j'aimerais voir plus souvent dans un film ou bien une série, et même si elle ne fait pas tout le temps des choix judicieux, on ne peut que aimer ce personnage qui finira par grandir par rapport aux choix qu'elle a pu faire. Rhonda, interprétée par Rachel Griffith, est également un personnage incroyable et l'amie dont Muriel avait désespérément besoin. Elle se révèle être une amie fun et qui ne juge pas, contrairement à l'ancien cercle "d'amies" de Muriel.
❝But since I've met you and moved to Sydney, I haven't listened to one ABBA song. That's because my life is as good as an ABBA song. It's as good as Dancing Queen.❞ - Muriel Heslop
Les éléments plus dramatiques de l'histoire tournent surtout autour de la famille de Muriel. Sa fratrie est une bande de bons à rien, son père, Bill, est un politicien véreux qui se contrefout de sa famille et il y a Betty, sa mère qui donne tout pour sa famille mais qui est malgré tout dénigrée par ses enfants mais surtout par son mari. Betty, interprété par Jeanie Drynan, est le personnage qui nous fait le plus mal au cœur car c'est une personne mentalement fragile, qui est cependant toujours là pour sa famille mais qui n'a rien en retour. Ce personnage, malgré qu'il ne soit pas souvent à l'écran, détient malgré tout une place important dans le dénouement du film.


Alors, on regarde ou pas ?

Malgré que le film soit sorti en 1994, il n'a pas vraiment vieilli et au vu des thèmes qu'il aborde, reste plutôt actuel. De plus, le long-métrage est sans prétention mais se révèle plus profond qu'il n'y parait au premier abord. Au final, Muriel's Wedding est un film aussi drôle que touchant et qui véhicule l'idée qu'il faut pouvoir s'accepter tel qu'on est.
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