Eighties never die, musical playlist.
Il était temps de vous proposer une nouvelle playlist spéciale années 80 (un peu comme d'habitude en soit). Je suis toujours contente de pouvoir découvrir de nouvelles chansons des années 80, qui du coup ne sont pas vraiment nouvelles mais vous comprenez où je veux en venir. Une playlist qui détend mais qui vous donnera également la pêche, ce qui n'est pas de refus pendant cette période assez difficile. ENJOY !

Eighties never die, musical playlist.

Eighties never die, musical playlist.
Il était temps de vous proposer une nouvelle playlist spéciale années 80 (un peu comme d'habitude en soit). Je suis toujours contente de pouvoir découvrir de nouvelles chansons des années 80, qui du coup ne sont pas vraiment nouvelles mais vous comprenez où je veux en venir. Une playlist qui détend mais qui vous donnera également la pêche, ce qui n'est pas de refus pendant cette période assez difficile. ENJOY !

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

Secret Admirer, lettres d'amour et quiproquos amoureux.

Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


I Am Not Okay With This, un teen drama décevant.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


© Le Rewind Club – votre rendez-vous pop culture d'hier et d'aujourd'hui. Design by Fearne and edited by Jules.