S'il y a bien un film que j'ai regardé un nombre incalculable de fois dans ma jeunesse, c'est bien À tout jamais, une histoire de Cendrillon (Ever After en VO). Réalisé par Andy Tennant en 1998, Ever After est un film dramatique qui s'inspire du conte de Cendrillon. Dans ce film, pas de marraine la bonne fée ni de citrouille qui se transforme en carrosse, l’intrigue se passe en France au XVIe siècle et suit Danielle de Barbarac (Drew Barrymore), orpheline et roturière, qui est au service de sa belle-mère, la baronne Rodmilla de Ghent (Anjelica Huston) et de ses filles, Jacqueline et Marguerite. Pour libérer un des anciens serviteurs de son père, Danielle se fait passer pour une comtesse et emprunte le nom de sa mère. C'est sans compter sa rencontre avec le prince de France, Henry (Dougray Scott), qui va chambouler son existence. 

 

C'est incontestable, EVER AFTER reste le meilleur retelling du conte de Cendrillon. Andy Tennant nous offre un récit beaucoup plus étoffé que le conte de base et au message complètement opposé, sans pour autant dénaturer le conte rendu populaire par Perrault, les frères Grimm et bien évidemment Walt Disney. EVER AFTER a la particularité d'offrir un personnage féminin fort et indépendant, bien loin de l’image traditionnelle du personnage de Cendrillon. Cendrillon devient ici Danielle de Barbarac, une roturière qui se voit devenir servante dans sa propre maison après le décès de son père. Drew Barrymore est fantastique dans ce film et c'est un de ses rôles que je préfère (c'est également un des films favoris de sa filmographie dixit une interview de 2016). Danielle est une jeune forte et intelligente, de plus, malgré sa condition sociale, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et elle est loin, très loin d'incarner l'image de la demoiselle en détresse. C'est cet élément qui fait que EVER AFTER est une réussite car l'image de la jeune servante en détresse qui est délivrée par le prince y est complètement remodelée et modernisée. Une dimension féministe qui fait plaisir à voir. 

Comme pour Danielle, le prince charmant est rendu plus complexe que dans le conte. Henry est un prince qui ne supporte pas son statut et les choix qui lui sont opposés. Sa rencontre avec Danielle va remettre son existence et ses ambitions en question. C'est cet élément que j'aime dans la relation entre Danielle et Henry, Danielle le pousse à être la meilleure version de lui-même. Elle lui ouvre les yeux sur la condition des gens qui sont moins privilégiés que lui. 

You have everything, and still the world holds no joy; and yet you insist on making fun of those who would see it for its possibilities.❞ - Danielle





Qui dit Cendrillon, dit également méchante belle-mère. Interprétée par l'extraordinaire Anjelica Huston, Rodmilla de Gent est une femme avide de pouvoir qui souhaite à tout prix voir sa fille Marguerite mariée au prince de France. Dans le conte, la belle-mère déteste Cendrillon à cause de sa beauté, cependant, dans le film, une autre raison est suggérée: Rodmilla éprouve de la rancœur envers sa belle-fille car les derniers mots d'Auguste, son mari et le père de Danielle, ont été pour cette dernière et non pour elle alors qu'elle était également présente. Au lieu d'avoir deux méchantes demi-sœurs, ce qui semble un peu forcé et manichéen, seule Marguerite a un comportement antagoniste envers Danielle tandis que Jacqueline est plus douce et plus aimable. Jacqueline est interprétée par Melanie Lynskey, qui est juste géniale et qu'on ne voit d'ailleurs pas assez sur nos écrans.

Bien que le film soit exempt de toute magie, la figure de la marraine la bonne fée est ici remplacé par  nul autre que Leonardo da Vinci (Patrick Godfrey), qui aidera autant Danielle et Henry. On retrouve également au casting Judy Parfitt et Timothy West dans les rôles de la Reine Marie et du Roi François (Francis en VO). D’ailleurs, bien que le contexte de l'histoire se déroule au XVIe siècle en France, EVER AFTER est historiquement inexact au niveau des dates et le film se contente seulement d'emprunter des noms de personnalités historiques. On n'oublie pas aussi la présence de Jeanne Moreau, qui incarne une femme du XIXe siècle qui tient à raconter la véritable histoire de Cendrillon aux Frères Grimm.

Que serait un film sans sa musique. La bande originale est signée par George Fenton, à qui on doit les musiques de Les Liaisons Dangereuses ou encore Un jour sans fin. La musique est en parfaite osmose avec le film et elle est tout simplement magnifique et frissonnante.


EVER AFTER est une fantastique relecture du conte de Cendrillon. Le long-métrage propose un récit populaire modernisé avec une touche de féminisme et un casting de qualité. C'est émouvant et c'est tout simplement un film qui tient une place particulière dans mon cœur. C'est une histoire d'amour avec une vraie construction de la relation entre "Cendrillon" et le Prince. De plus, Danielle représente la parfaite évolution du personnage. Un film qu'on cite peu de nos jours mais qui mérite d'être vu et revu.






Ever After, une relecture féministe et maîtrisée du conte de Cendrillon

S'il y a bien un film que j'ai regardé un nombre incalculable de fois dans ma jeunesse, c'est bien À tout jamais, une histoire de Cendrillon (Ever After en VO). Réalisé par Andy Tennant en 1998, Ever After est un film dramatique qui s'inspire du conte de Cendrillon. Dans ce film, pas de marraine la bonne fée ni de citrouille qui se transforme en carrosse, l’intrigue se passe en France au XVIe siècle et suit Danielle de Barbarac (Drew Barrymore), orpheline et roturière, qui est au service de sa belle-mère, la baronne Rodmilla de Ghent (Anjelica Huston) et de ses filles, Jacqueline et Marguerite. Pour libérer un des anciens serviteurs de son père, Danielle se fait passer pour une comtesse et emprunte le nom de sa mère. C'est sans compter sa rencontre avec le prince de France, Henry (Dougray Scott), qui va chambouler son existence. 

 

C'est incontestable, EVER AFTER reste le meilleur retelling du conte de Cendrillon. Andy Tennant nous offre un récit beaucoup plus étoffé que le conte de base et au message complètement opposé, sans pour autant dénaturer le conte rendu populaire par Perrault, les frères Grimm et bien évidemment Walt Disney. EVER AFTER a la particularité d'offrir un personnage féminin fort et indépendant, bien loin de l’image traditionnelle du personnage de Cendrillon. Cendrillon devient ici Danielle de Barbarac, une roturière qui se voit devenir servante dans sa propre maison après le décès de son père. Drew Barrymore est fantastique dans ce film et c'est un de ses rôles que je préfère (c'est également un des films favoris de sa filmographie dixit une interview de 2016). Danielle est une jeune forte et intelligente, de plus, malgré sa condition sociale, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et elle est loin, très loin d'incarner l'image de la demoiselle en détresse. C'est cet élément qui fait que EVER AFTER est une réussite car l'image de la jeune servante en détresse qui est délivrée par le prince y est complètement remodelée et modernisée. Une dimension féministe qui fait plaisir à voir. 

Comme pour Danielle, le prince charmant est rendu plus complexe que dans le conte. Henry est un prince qui ne supporte pas son statut et les choix qui lui sont opposés. Sa rencontre avec Danielle va remettre son existence et ses ambitions en question. C'est cet élément que j'aime dans la relation entre Danielle et Henry, Danielle le pousse à être la meilleure version de lui-même. Elle lui ouvre les yeux sur la condition des gens qui sont moins privilégiés que lui. 

You have everything, and still the world holds no joy; and yet you insist on making fun of those who would see it for its possibilities.❞ - Danielle





Qui dit Cendrillon, dit également méchante belle-mère. Interprétée par l'extraordinaire Anjelica Huston, Rodmilla de Gent est une femme avide de pouvoir qui souhaite à tout prix voir sa fille Marguerite mariée au prince de France. Dans le conte, la belle-mère déteste Cendrillon à cause de sa beauté, cependant, dans le film, une autre raison est suggérée: Rodmilla éprouve de la rancœur envers sa belle-fille car les derniers mots d'Auguste, son mari et le père de Danielle, ont été pour cette dernière et non pour elle alors qu'elle était également présente. Au lieu d'avoir deux méchantes demi-sœurs, ce qui semble un peu forcé et manichéen, seule Marguerite a un comportement antagoniste envers Danielle tandis que Jacqueline est plus douce et plus aimable. Jacqueline est interprétée par Melanie Lynskey, qui est juste géniale et qu'on ne voit d'ailleurs pas assez sur nos écrans.

Bien que le film soit exempt de toute magie, la figure de la marraine la bonne fée est ici remplacé par  nul autre que Leonardo da Vinci (Patrick Godfrey), qui aidera autant Danielle et Henry. On retrouve également au casting Judy Parfitt et Timothy West dans les rôles de la Reine Marie et du Roi François (Francis en VO). D’ailleurs, bien que le contexte de l'histoire se déroule au XVIe siècle en France, EVER AFTER est historiquement inexact au niveau des dates et le film se contente seulement d'emprunter des noms de personnalités historiques. On n'oublie pas aussi la présence de Jeanne Moreau, qui incarne une femme du XIXe siècle qui tient à raconter la véritable histoire de Cendrillon aux Frères Grimm.

Que serait un film sans sa musique. La bande originale est signée par George Fenton, à qui on doit les musiques de Les Liaisons Dangereuses ou encore Un jour sans fin. La musique est en parfaite osmose avec le film et elle est tout simplement magnifique et frissonnante.


EVER AFTER est une fantastique relecture du conte de Cendrillon. Le long-métrage propose un récit populaire modernisé avec une touche de féminisme et un casting de qualité. C'est émouvant et c'est tout simplement un film qui tient une place particulière dans mon cœur. C'est une histoire d'amour avec une vraie construction de la relation entre "Cendrillon" et le Prince. De plus, Danielle représente la parfaite évolution du personnage. Un film qu'on cite peu de nos jours mais qui mérite d'être vu et revu.






Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Upload, une dramédie sur l'univers du paradis virtuel et du capitalisme

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


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