Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.
Kindergarten Cop : quand Terminator devient instituteur
Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.
Cela fait quelques années que les relectures modernes de la pièce d'Edmond Rostand sont présentes dans l'univers du teen drama (notamment sur Netflix avec Sierra Burgess is a Loser en 2018 et The Half of It en 2020). Old Boys, réalisé en 2018 par Toby MacDonald, suit Martin Amberson (Alex Lawther), un bousier anglais dans un pensionnat pour garçons, qui va aider le très populaire Henry Winchester (Jonah Hauer-King) à séduire Agnès (Pauline Etienne), la fille de leur nouveau professeur de français.
Amberson est donc l'outsider de l'internat, le souffre-douleur qui cherche à être accepté par ses pairs. C'est un garçon vulnérable et sensible. Quant à Winchester, il incarne la figure de l'élève sportif et populaire, mais heureusement, on évite le cliché ultime de l'athlète méchant et méprisant. Quand bien même, les personnages, bien qu'attachants au premier abord, restent assez stéréotypés et lisses et manquent de profondeur.
Au départ, Amberson va donc jouer les entremetteurs et c'est avec son coté sensible et poète qu'il va aider Winchester à conquérir Agnès. Les échanges se font sous forme de montages vidéos VHS, de lettres, mais aussi de collages, c'est qui change des versions plus moderne avec les appels téléphoniques et les SMS. Le maillon faible dans l'histoire, c'est que les efforts d'Amberson semblent sans réelle importance puisque Winchester est vraisemblablement seulement intéressé par Agnès, car elle s'intéresse à lui. On nous sert donc une espèce de triangle amoureux qui n'en est pas vraiment un puisque la relation entre Winchester et Agnès, mais aussi celle entre Amberson et Agnès, n'est pas assez aboutie. De plus, malgré que Lawther et Hauer-King incarnent un bon duo à l'écran, l'amitié bourgeonnante de leurs personnages n'est, elle aussi, pas assez exploitée.
❝Agnes is creative, and thoughtful and intelligent. This is about proving to her that you deserve her, that you're not just a Labrador in trousers.❞ - Amberson
Old Boys, une relecture convenue, mais sympathique de Cyrano de Bergerac.
Cela fait quelques années que les relectures modernes de la pièce d'Edmond Rostand sont présentes dans l'univers du teen drama (notamment sur Netflix avec Sierra Burgess is a Loser en 2018 et The Half of It en 2020). Old Boys, réalisé en 2018 par Toby MacDonald, suit Martin Amberson (Alex Lawther), un bousier anglais dans un pensionnat pour garçons, qui va aider le très populaire Henry Winchester (Jonah Hauer-King) à séduire Agnès (Pauline Etienne), la fille de leur nouveau professeur de français.
Amberson est donc l'outsider de l'internat, le souffre-douleur qui cherche à être accepté par ses pairs. C'est un garçon vulnérable et sensible. Quant à Winchester, il incarne la figure de l'élève sportif et populaire, mais heureusement, on évite le cliché ultime de l'athlète méchant et méprisant. Quand bien même, les personnages, bien qu'attachants au premier abord, restent assez stéréotypés et lisses et manquent de profondeur.
Au départ, Amberson va donc jouer les entremetteurs et c'est avec son coté sensible et poète qu'il va aider Winchester à conquérir Agnès. Les échanges se font sous forme de montages vidéos VHS, de lettres, mais aussi de collages, c'est qui change des versions plus moderne avec les appels téléphoniques et les SMS. Le maillon faible dans l'histoire, c'est que les efforts d'Amberson semblent sans réelle importance puisque Winchester est vraisemblablement seulement intéressé par Agnès, car elle s'intéresse à lui. On nous sert donc une espèce de triangle amoureux qui n'en est pas vraiment un puisque la relation entre Winchester et Agnès, mais aussi celle entre Amberson et Agnès, n'est pas assez aboutie. De plus, malgré que Lawther et Hauer-King incarnent un bon duo à l'écran, l'amitié bourgeonnante de leurs personnages n'est, elle aussi, pas assez exploitée.
❝Agnes is creative, and thoughtful and intelligent. This is about proving to her that you deserve her, that you're not just a Labrador in trousers.❞ - Amberson
MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.
❝There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian
Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
❝Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George
Mean Girls, un teen-movie culte et digne héritier des films Heathers et Clueless.
MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.
❝There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian
Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
❝Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George
S'il y a bien un film que j'ai regardé un nombre incalculable de fois dans ma jeunesse, c'est bien À tout jamais, une histoire de Cendrillon (Ever After en VO). Réalisé par Andy Tennant en 1998, Ever After est un film dramatique qui s'inspire du conte de Cendrillon. Dans ce film, pas de marraine la bonne fée ni de citrouille qui se transforme en carrosse, l’intrigue se passe en France au XVIe siècle et suit Danielle de Barbarac (Drew Barrymore), orpheline et roturière, qui est au service de sa belle-mère, la baronne Rodmilla de Ghent (Anjelica Huston) et de ses filles, Jacqueline et Marguerite. Pour libérer un des anciens serviteurs de son père, Danielle se fait passer pour une comtesse et emprunte le nom de sa mère. C'est sans compter sa rencontre avec le prince de France, Henry (Dougray Scott), qui va chambouler son existence.
❝You have everything, and still the world holds no joy; and yet you insist on making fun of those who would see it for its possibilities.❞ - Danielle
Ever After, une relecture féministe et maîtrisée du conte de Cendrillon
S'il y a bien un film que j'ai regardé un nombre incalculable de fois dans ma jeunesse, c'est bien À tout jamais, une histoire de Cendrillon (Ever After en VO). Réalisé par Andy Tennant en 1998, Ever After est un film dramatique qui s'inspire du conte de Cendrillon. Dans ce film, pas de marraine la bonne fée ni de citrouille qui se transforme en carrosse, l’intrigue se passe en France au XVIe siècle et suit Danielle de Barbarac (Drew Barrymore), orpheline et roturière, qui est au service de sa belle-mère, la baronne Rodmilla de Ghent (Anjelica Huston) et de ses filles, Jacqueline et Marguerite. Pour libérer un des anciens serviteurs de son père, Danielle se fait passer pour une comtesse et emprunte le nom de sa mère. C'est sans compter sa rencontre avec le prince de France, Henry (Dougray Scott), qui va chambouler son existence.
❝You have everything, and still the world holds no joy; and yet you insist on making fun of those who would see it for its possibilities.❞ - Danielle