Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.

Fate: The Winx Saga, une série live-action sans aucune saveur.

Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.
When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


When Harry Met Sally, LA comédie romantique culte des 80s

When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


The Wilds : une série féministe aux airs de Sa Majesté des mouches

The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


Kindergarten Cop


Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.


Deux ans après Jumeaux, Arnold retrouve Ivan Reitman dans la comédie Kindergarten Cop. Le flic John Kimble, au départ mal rasé et peu aimable, se retrouve donc à jouer l'instituteur à la maternelle, dans une école à Astoria (oui, la même ville que Les Goonies). Il ne sait pas encore ce qu'il l'attend, lui qui à l'habitude de poursuivre des malfrats, il ne se doute pas que des enfants peuvent parfois être tout aussi redoutables. Comme je le disais dans ma critique sur Last Action Hero, j'aime beaucoup voir Arnold Schwarzenegger dans des comédies. De par sa carrure et sa longue carrière dans le cinéma d'action, il y a un sacré contraste qui fonctionne et voir l'acteur entouré de gamins turbulents qui le mène à la baguette, c'est plutôt drôle. 

Kindergarten Cop
Ce qui est marquant avec Kindergarten Cop, c'est qu'il débute comme un film d'action où on retrouve un Schwarzenegger familier, mal rasé et à l’allure de guerrier avec ses gros flingues, mais le long-métrage se dirige par la suite dans l'aspect de la comédie avec ses gags et un John Kimble transformé, qui va se servir de sa formation de flic pour devenir un super instituteur, plus doux et attentionné. De plus, Kimble n'est pas le seul à changer. Alors que ce sont ses élèves qui le transforment, il transforme lui aussi ses élèves en enfants disciplinés alors qu'ils étaient auparavant turbulents. 

Un des films favoris de sa filmographie, il est intéressant de voir que Schwarzy et son personnage John Kimble ont des choses en commun: ils sont tous les deux autrichiens et viennent d'une famille de flic. En effet, dans le film, John Kimble explique que dans sa famille, ils sont flics de père en fils et dans le cas d'Arnold, ce sont son père et son frère qui le sont. 

Kindergarten Cop est une des meilleures comédies d'Arnold et le long-métrage a une intrigue solide et qui fonctionne. Il commence de manière assez forte et brutale pour se diriger par la suite vers une comédie avec des répliques cultes (“Les garçons, ils ont un pénis et les filles, elles ont un vagin”). Un film fun des 90s qu'on ne se lasse pas de regarder.


Kindergarten Cop : quand Terminator devient instituteur

Kindergarten Cop


Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.


Deux ans après Jumeaux, Arnold retrouve Ivan Reitman dans la comédie Kindergarten Cop. Le flic John Kimble, au départ mal rasé et peu aimable, se retrouve donc à jouer l'instituteur à la maternelle, dans une école à Astoria (oui, la même ville que Les Goonies). Il ne sait pas encore ce qu'il l'attend, lui qui à l'habitude de poursuivre des malfrats, il ne se doute pas que des enfants peuvent parfois être tout aussi redoutables. Comme je le disais dans ma critique sur Last Action Hero, j'aime beaucoup voir Arnold Schwarzenegger dans des comédies. De par sa carrure et sa longue carrière dans le cinéma d'action, il y a un sacré contraste qui fonctionne et voir l'acteur entouré de gamins turbulents qui le mène à la baguette, c'est plutôt drôle. 

Kindergarten Cop
Ce qui est marquant avec Kindergarten Cop, c'est qu'il débute comme un film d'action où on retrouve un Schwarzenegger familier, mal rasé et à l’allure de guerrier avec ses gros flingues, mais le long-métrage se dirige par la suite dans l'aspect de la comédie avec ses gags et un John Kimble transformé, qui va se servir de sa formation de flic pour devenir un super instituteur, plus doux et attentionné. De plus, Kimble n'est pas le seul à changer. Alors que ce sont ses élèves qui le transforment, il transforme lui aussi ses élèves en enfants disciplinés alors qu'ils étaient auparavant turbulents. 

Un des films favoris de sa filmographie, il est intéressant de voir que Schwarzy et son personnage John Kimble ont des choses en commun: ils sont tous les deux autrichiens et viennent d'une famille de flic. En effet, dans le film, John Kimble explique que dans sa famille, ils sont flics de père en fils et dans le cas d'Arnold, ce sont son père et son frère qui le sont. 

Kindergarten Cop est une des meilleures comédies d'Arnold et le long-métrage a une intrigue solide et qui fonctionne. Il commence de manière assez forte et brutale pour se diriger par la suite vers une comédie avec des répliques cultes (“Les garçons, ils ont un pénis et les filles, elles ont un vagin”). Un film fun des 90s qu'on ne se lasse pas de regarder.


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