SERIES JUNKIE
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.
Privilège du beau et harcèlement scolaire
Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série.
Le harcèlement scolaire est un comportement dangereux qui mérite d’être mis en avant pour qu’on y soit davantage sensibilisé. Il est cependant dérangeant de constater qu’ il n'arrive presque rien aux brutes, à part un passage à tabac par un élève qui protège les harcelés. Je pense que l'histoire met trop l'accent sur la force et les combats pour résoudre le problème d’harcèlement, mais ce n'est pas de cette manière qu’il doit être éradiqué.
Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?
Hyungseok est un personnage complexe et à cause des atrocités qu’il subit au quotidien, il intériorise toute sa colère et son ressentiment. Il a alors tendance à traiter sa propre mère de la même façon que ses camarades le traitent. Cependant, quand il se retrouve dans le corps du "beau" Hyungseok, il acquiert un nouveau point de vue sur sa situation et réalise à quel point sa mère s’est démenée pour lui offrir une vie confortable, alors qu’ils sont relativement pauvres. Dans un sens, il est presque dommage qu’on puisse seulement voir sa vraie personnalité quand il se retrouve dans le plus beau corps. Concernant les autres personnages, une bonne majorité d’entre eux manque cruellement de développement et de profondeur. Ils ont un rôle de figurant et n’apportent pas beaucoup au récit.
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
LOOKISM EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/12.
Lookism, une série animée coréenne sur le harcèlement scolaire et le privilège de la beauté
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Adaptation du webtoon éponyme, Lookism est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.
Privilège du beau et harcèlement scolaire
Le terme lookism, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. Ici, Lookism veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas.Même si elle prend la forme d'une série animée, Lookism ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, Lookism pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série.
Le harcèlement scolaire est un comportement dangereux qui mérite d’être mis en avant pour qu’on y soit davantage sensibilisé. Il est cependant dérangeant de constater qu’ il n'arrive presque rien aux brutes, à part un passage à tabac par un élève qui protège les harcelés. Je pense que l'histoire met trop l'accent sur la force et les combats pour résoudre le problème d’harcèlement, mais ce n'est pas de cette manière qu’il doit être éradiqué.
Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?
Hyungseok est un personnage complexe et à cause des atrocités qu’il subit au quotidien, il intériorise toute sa colère et son ressentiment. Il a alors tendance à traiter sa propre mère de la même façon que ses camarades le traitent. Cependant, quand il se retrouve dans le corps du "beau" Hyungseok, il acquiert un nouveau point de vue sur sa situation et réalise à quel point sa mère s’est démenée pour lui offrir une vie confortable, alors qu’ils sont relativement pauvres. Dans un sens, il est presque dommage qu’on puisse seulement voir sa vraie personnalité quand il se retrouve dans le plus beau corps. Concernant les autres personnages, une bonne majorité d’entre eux manque cruellement de développement et de profondeur. Ils ont un rôle de figurant et n’apportent pas beaucoup au récit.
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du slice of life (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, Lookism ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison.
LOOKISM EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/12.
Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver.
Comme à son habitude, la série continue d’user de la carte de la nostalgie en faisait des clins d’œil aux films. De plus, le retour de certains personnages du troisième film, est fait intelligemment, sans qu’on ressente un fan service forcé. Une des choses que j’ai appréciée dans cette saison 5, c’est l’évolution de certains personnages. La plupart d’entre eux ont fait du chemin depuis la première saison et ils ont gagné en maturité. On arrête enfin de tourner en rond par rapport à certaines rivalités, il était temps, notamment avec Johnny (William Zabka) qui établit enfin une réelle relation père-fils avec Robby (Tanner Buchanan).
D’ailleurs, un message qui se dégage beaucoup ici est qu’une ancienne brute peut redorer son blason. La rédemption est un thème fort, que ce soit avec Johnny, qui n’est plus du tout en conflit avec Daniel cette saison, ou que ce soit Chozen (Yuji Okumoto), qui après avoir perdu son honneur à Okinawa, est devenu un homme meilleur depuis. Il en est de même avec Mike Barnes (Sean Kanan), un des antagonismes de The Karate Kid III qui revient dans cette cinquième saison et qui, contrairement à ce que Daniel a pu penser au début, a su tourner la page sur son passé pour lui aussi devenir un homme meilleur. Concernant les jeunes, Robby, qui a été momentanément d’un élève de Cobra Kai lors de la précédente saison), revient du côté des gentils. Plus surprenant, il y également Tory (Peyton Roi List), qui a finalement ouvert les yeux sur la perversion de Cobra Kai. La série manque tout de même parfois de crédibilité. Bien qu’on ait compris que la plupart des senseis impliqués dans le dojo Cobra Kai sont des psychopathes, voir la nouvelle sensei Kim Da Eun (Alicia Hannah-Kim) se battre et prendre un malin plaisir à faire souffrir une de ses élèves mineures me dépasse.
Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09
Cobra Kai (saison 5), un récit qui s’essouffle ?
Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (Xolo Maridueña)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, Cobra Kai s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (Mary Mouser) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver.
Comme à son habitude, la série continue d’user de la carte de la nostalgie en faisait des clins d’œil aux films. De plus, le retour de certains personnages du troisième film, est fait intelligemment, sans qu’on ressente un fan service forcé. Une des choses que j’ai appréciée dans cette saison 5, c’est l’évolution de certains personnages. La plupart d’entre eux ont fait du chemin depuis la première saison et ils ont gagné en maturité. On arrête enfin de tourner en rond par rapport à certaines rivalités, il était temps, notamment avec Johnny (William Zabka) qui établit enfin une réelle relation père-fils avec Robby (Tanner Buchanan).
D’ailleurs, un message qui se dégage beaucoup ici est qu’une ancienne brute peut redorer son blason. La rédemption est un thème fort, que ce soit avec Johnny, qui n’est plus du tout en conflit avec Daniel cette saison, ou que ce soit Chozen (Yuji Okumoto), qui après avoir perdu son honneur à Okinawa, est devenu un homme meilleur depuis. Il en est de même avec Mike Barnes (Sean Kanan), un des antagonismes de The Karate Kid III qui revient dans cette cinquième saison et qui, contrairement à ce que Daniel a pu penser au début, a su tourner la page sur son passé pour lui aussi devenir un homme meilleur. Concernant les jeunes, Robby, qui a été momentanément d’un élève de Cobra Kai lors de la précédente saison), revient du côté des gentils. Plus surprenant, il y également Tory (Peyton Roi List), qui a finalement ouvert les yeux sur la perversion de Cobra Kai. La série manque tout de même parfois de crédibilité. Bien qu’on ait compris que la plupart des senseis impliqués dans le dojo Cobra Kai sont des psychopathes, voir la nouvelle sensei Kim Da Eun (Alicia Hannah-Kim) se battre et prendre un malin plaisir à faire souffrir une de ses élèves mineures me dépasse.
Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de Cobra Kai est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de The Karate Kid.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09
Deux héroïnes accros aux réseaux…
Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré.Un humour (perché) au rendez-vous
L’humour général de la série est très perché, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien avec le concept de la série et on se surprend à rire aux éclats à chaque gag. On prend également plaisir à suivre plusieurs membres différents de leur famille, comme le neveu de Léa qui lance un gros mouvement de détox digitale dans son lycée ou encore les parents de Léa, Mireille et Philippe qui ont des difficultés dans leur couple à cause de l’addiction au téléphone portable de ce dernier.
Une "détox" convaincante ?
Avec seulement 6 épisodes de 30 min, le format de DÉTOX fait qu’on survole des éléments qui auraient été intéressants de développer davantage, notamment le deuil de Manon. On comprend que sa sœur aînée est décédée il y a 10 ans, mais ça reste très peu abordé, c’est dommage. DÉTOX reste une série vraiment loufoque et divertissante, et qui dut aux dernières minutes de l’épisode final, laisse présager une seconde saison tout aussi barge.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 01/09
Détox, une série française hilarante sur l’addiction digitale
Deux héroïnes accros aux réseaux…
Avec comme thème principal l’addiction numérique, Détox, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, Manon Azem et Tiphaine Daviot incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré.Un humour (perché) au rendez-vous
L’humour général de la série est très perché, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien avec le concept de la série et on se surprend à rire aux éclats à chaque gag. On prend également plaisir à suivre plusieurs membres différents de leur famille, comme le neveu de Léa qui lance un gros mouvement de détox digitale dans son lycée ou encore les parents de Léa, Mireille et Philippe qui ont des difficultés dans leur couple à cause de l’addiction au téléphone portable de ce dernier.
Une "détox" convaincante ?
Avec seulement 6 épisodes de 30 min, le format de DÉTOX fait qu’on survole des éléments qui auraient été intéressants de développer davantage, notamment le deuil de Manon. On comprend que sa sœur aînée est décédée il y a 10 ans, mais ça reste très peu abordé, c’est dommage. DÉTOX reste une série vraiment loufoque et divertissante, et qui dut aux dernières minutes de l’épisode final, laisse présager une seconde saison tout aussi barge.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 01/09
Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais.
Une femme dans un monde d’homme
En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité.Une romance sans papillon dans le ventre
Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.
On aurait préféré un format long-métrage…
En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.
Partner Track, zoom sur la place de la femme dans un cabinet juridique
Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais.
Une femme dans un monde d’homme
En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité.Une romance sans papillon dans le ventre
Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.
On aurait préféré un format long-métrage…
En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.
Une narration qui tourne en rond…
Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue
Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.
Never Have I Ever saison 3 : le verdict
Une narration qui tourne en rond…
Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue
Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.
SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.
Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique
Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.
La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps.
Un manque de scènes d’action
Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).
Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.
DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.
Paper Girls, un récit initiatique sous fond de guerre du temps
Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique
Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.
La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps.
Un manque de scènes d’action
Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).
Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.
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