Stranger Things 2


Vendredi 27 octobre - Dès 9h, j’étais prête devant mon ordi à lancer cette nouvelle saison de Stranger Things. Une journée intense avec pratiquement aucune pause où pendant presque 8h, j’ai retrouvé l’univers de cette série hors du commun au côté rétro que j’adore tant et qui m’avait tant attiré à la regarder. Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j’ai beaucoup à raconter alors on va commencer simple en disant que mes attentes ont été plus que comblés. Je peux déjà vous dire que mon avis est plus que positif. Dès le premier épisode, c’est comme si on rentrait enfin chez nous, j’étais tellement heureuse de retrouver toute la bande et l’ambiance si particulière propre à Stranger Things. Cette deuxième saison a su prendre son propre chemin et s’éloigne de la première saison où le coté hommage des années 80 était assez mis en avant. Dans cette deuxième saison, c’est plus subtil. Stranger Things 2 atteint un niveau supérieur et ça laisse présager que la saison trois sera encore plus grandiose. Stranger Things 2 a gagné en maturité et en profondeur. Pas tellement plus effrayante que la première saison, elle est définitivement plus noire, légèrement gore à certains moments et possède un côté apocalyptique mais cela n’empêche pas à la série de conserver quelques touches d'humour.


Dans cet article, je vais commencer par le côté esthétique de cette deuxième saison, ensuite de l’intrigue et des personnages. Dans mon premier article, j’avais réussi à ne pas vous spoiler mais cette fois-ci, ça va être un peu plus difficile  et même si l’article ne révèle pas de gros spoilers - ou plutôt, je ne vous révèle pas comment ça se termine - il est à lire après avoir terminé la série. Je m'excuse aussi d'avance pour la longueur de cet article mais j'avais vraiment beaucoup de choses à dire sur cette deuxième saison.

The Mind Flayer (Stranger Things 2)




L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 2
Esthétiquement, on retrouve ce même visuel très cinématographique, encore plus magnifique que dans la saison précédente. C’est juste très beau à voir et on a une qualité d’image époustouflante. On a beaucoup plus de scènes représentant The Upside Down et c’est vraiment superbe et glaçant, un monde mort et effrayant. Les effets spéciaux sont vraiment réalistes et bien faits, notamment les Demodogs. Venant en à la partie qui m’a le plus époustouflé, c’est la musique. Kyle Dixon et Michael Stein ont fait de l’excellent travail et j’ai trouvé que la musique avait une présence encore plus importante que dans la saison précédente. Je trouve que la musique a ici une place à part entière et intensifie tout ce qui se passe dans les scènes. La musique ajoute une dimension tellement émotionnellement que ça m’en a donné des frissons et que ça m'a même parfois bouleversé. Cela rajoute également un coté très cinéma qui colle parfaitement avec Stranger Things. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter la soundtrack sur Spotify.

Mike, Will, Lucas et  Dustin (Stranger Things 2)


Je trouve l’intrigue dans Stranger Things 2 très intéressante car même s’il y a une grosse intrigue concernant la menace de l’Upside Down, la particularité de cette saison c’est que la bande est assez dispersé et offre pas mal de scènes où la bande n’est pas au complet et des duos parfois inattendus se forment, on verra alors beaucoup Mike avec Will, Lucas et Dustin dans quelques épisodes puis Lucas avec la nouvelle de la bande Max et Dustin avec… Steve – mais ça, j’en parlerais plus tard - et bien entendu, Nancy avec Jonathan. On a également Eleven qui s'engage un parcours initiatique. Tout ceci fait que la série à un coté très humain qui explore les relations mais aussi l’individualité. Dans cette saison, on a droit à une nouvelle créature, pas vraiment plus effrayante que le Demogorgon de la première saison mais qui se révèle bien plus puissante, The Mind Flayer (encore une référence à une créature de D&D, ce qui en deviendrait presque propre à Stranger Things). Cette menace aura une emprise semblable à un virus qui va s'infiltrer à travers les sous-sols de Hawkins mais aussi à travers Will. On ne devine alors pas au début que Will fera en quelque sorte lui aussi parti des antagonistes et c’est une approche très intéressante. Pourtant, je dirais que ce qui ressort beaucoup de cette saison, c’est Eleven et la quête de son identité.

Eleven à la recherche de ses origines et sa relation avec Hopper
Parlons donc d’abord d’Eleven, le personnage qui avait tant intrigué tellement on en savait peu sur elle. Dans cette saison, on apprend presque tout en même temps qu’elle. On retrouve une Eleven qui a été recueilli par Hopper en secret et dont les dons se sont accrus, elle est donc bien plus puissante que lorsqu'on l’a quitté. Eleven va partir à la recherche de ses origines, va enfin rencontrer sa mère mais aussi une autre personne de son enfance qu’elle avait oublié : Eight plus communément appelé Kaly, qu’on voit pendant les premières minutes du premier chapitre/épisode. Le chapitre 7 The Lost Sister nous offre quelques chose de très différent et on peut presque le considérer comme un stand-alone qui nous offre un peu de répit dans l’intrigue principale, une petit bouffé de fraîcheur d’un autre genre qui est très agréable où les émotions d’Eleven seront à leur maximum. Millie Bobby Brown donne une prestation époustouflante qui a été d’ailleurs pour elle assez épuisante émotionnellement. Cet épisode, on l’aime ou on ne l’aime pas, j'ai lu pas mal d’avis comme quoi The Lost Sister était une erreur scénaristique, qu’il ralentissait l’intrigue, bref, qu’il n’avait pas sa place dans la saison. A vous de vous faire votre propre opinion.

Hopper et Eleven (Stranger Things 2)


Sa relation avec Hopper était quelque peu annoncée à la fin de la première saison quand Hopper lui laisse des Eggos dans une boite. On n’y manque pas et on apprend que Hopper a recueilli Eleven alors qu’elle errait dans les bois. Leur relation est assez complexe et Hopper incarne une figure paternelle autoritaire vu qu’il ne l’autorise pas à sortir. Je trouve la relation entre les deux assez intéressante bien que très conflictuelle car on se rend compte que Hopper ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec elle et que c’est probablement dû au fait de la mort de sa fille et qu’il est donc probablement aveugler par la peur qu’Eleven soit en danger. La relation entre ses deux personnages reste néanmoins très attachante et David Harbor et Millie Bobby Brown ont une très bonne alchimie à l'écran.

Laissez Will respirer !
Cette saison est aussi un tournant pour le personnage de Will mais également le moment qui permet à Noah Schnapp de briller et de délivrer une performance plus qu’incroyable avec un jeu d’acteur remarquable et tout en intensité dans des scènes où son personnage devient complètement hystérique. En effet, Will n’est pas revenu indemne de son séjour dans The Upside Down et se retrouve possédé par une force venant de l’Upside Down sans qu’il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il est alors en quelque sorte un antagoniste par procuration. Le pauvre, il n'y a vraiment pas de répit pour lui...

Gaten Matarazzo et Joe Keery, le duo improbable qui fonctionne bien
Dustin et SteveJ’aime toujours autant Dustin qui prend un peu plus les devants dans cette saison. Toujours aussi adorable malgré sa tendance à jurer - j'aurais dû compter combien de fois il nous lâche un shit ou un son of a bitch - Dustin a bien évolué par rapport à la première saison, et alors que ses potes sont trop occupés pour répondre à son code rouge, il va se tourner vers une personne. Va alors naître la bromance la plus improbable qui soit. En effet, Dustin et Steve vont former une alliance, tout d’abord pour appâter le Demodog (une créature ressemblant à un Demogorgon mais sous forme canine) que Dustin avait recueilli avant de savoir la réelle nature de la créature, qu’il a prénommé D’Artagnan ou Dart pour faire plus court. J’ai trouvé cette idée tellement surprenante car on n’y aurait jamais pensé même si le trailer laissait présager que Steve allait faire équipe avec la bande. Cette bromance est très bien abordée et super bien introduite et surtout, permet au personnage de Steve de s’élever et de s’éloigner du cliché qu’il était dans la première saison et comme il le dit à Nancy dans le dernier épisode : il est peut être un petit ami de merde mais il est un super baby-sitter et c’est une qualité chez Steve qu’on n’aurait pas deviné. Joe Keery, l’interprète de Steve, devient vraiment un atout essentiel dans cette saison. J'aime beaucoup donc que Steve incarne une sorte de figure fraternelle en donnant des conseils (pas vraiment supers, je vous l'accorde) à Dustin, c'est même assez touchant.

L’antagoniste humain qui ne sert pas à grand-chose, j'ai nommé Billy
Un personnage dont je n’ai pas compris la présence, c’est celui de Billy, le demi-frère de Max. Les Duffer Brothers l’ont introduit dans la série pour qu’il y ait un antagoniste humain. Oui, Billy est taré et ne sait pas du tout géré sa colère. C’est un salaud, il faut l’avouer mais à mon avis, l’intrigue aurait poursuivi l’exact même chemin sans sa présence mais je souhaite tout de même reconnaître que la performance de Dacre Montgomery est à saluer, il joue parfaitement bien les tarés et offre une autre facette de son jeu que dans Power Rangers. Même chose pour Max, mais si elle est un peu plus sympathique et que sa personnalité ne tombe pas dans le cliché, j’ai trouvé que l’introduction de son personnage ne servait qu’à avoir une fille en plus dans le groupe et qu'en fin de compte, elle ne soit au final qu'un love interest pour Dustin et Lucas. Je pense que le coté romance entre Mike et Eleven était suffisant, pas besoin d’en rajouter une autre, surtout qu’on nous avait déjà servi un triangle amoureux avec Steve, Nancy et Jonathan. Cependant, ça rajoute du sang neuf, donc j'espère que son personnage sera mieux mis en avant dans la troisième saison.

Oui, les personnages ont des parents, même s'ils s'en foutent un peu de leurs gosses...
Erica et Dustin (Stranger Things 2 - gif)Par contre, j’ai adoré le fait qu’ils aient intégré la famille de Dustin et celle de Lucas à la série. Alors qu’on avait seulement eut droit à la famille Wheeler et à la famille Byers dans la première saison, ici, on rencontre enfin la famille des autres membres de la bande. J’ai adoré la relation qu’a Dustin avec sa mère mais j’ai craqué sur la petite sœur de Lucas, Erica. Elle est agaçante, effrontée et ne cesse de se moquer de son nerd de frère, elle est tout simplement hilarante et elle est une bonne petite touche d’humour dans les scènes où elle est présente. J'ai aussi beaucoup ri du fait que, alors que Will a disparu pendant une semaine l'année précédente, les parents ne s'inquiètent pas plus que ça de ne pas voir leurs gosses pendant des journées entières. Apparemment, c'était pour souligner le mode de vie des années 80 où les gosses faisaient un peu ce qu'ils voulaient de leur vie, tant qu'ils rentraient à l'heure pour dîner.

Les petits points négatifs de Stranger Things 2
Mais il faut l’avouer, j’ai été tout de même assez déçu du traitement de certains personnages tel que Mike par exemple. Mike est désagréable dans les premiers épisodes, la production et le cast l’ayant même surnommé Emo Mike. On sent que l’absence d’Eleven le pèse et ça joue sur son moral. Mais, il reste un ami fidèle surtout au coté de Will et retrouve dans les derniers épisodes son attitude de leader - et je salue d'ailleurs la performance de Finn Wolfhard dans une scène du dernier épisode. Même cas pour Winona Ryder, son jeu est tout aussi bien que dans la saison précédente mais il n’y a pas une grande évolution du côté de son personnage, on a toujours droit à la même facette même si sa romance avec Bob incarné par Sean Astin - qui est superbe dans son rôle, très drôle, touchant et simple - permet de montrer un coté plus humain et de la montrer en tant que femme et pas seulement en tant que mère.

Je ne vais pas tergiverser en ce qui concerne Jonathan et Nancy car je l’avoue, ce sont les personnages qui m’ont le moins intéressé dans cette saison et j’avouerai que je n’ai pas grand-chose à dire sur eux.

J’avoue que la dynamique de groupe manque assez dans cette saison, et malgré qu'on les voit ensemble dans beaucoup de scènes, bizarrement, j'ai trouvé que c'était fait différemment et j’aurais aimé avoir davantage cet esprit d'équipe comme dans la première saison. Je trouve cela également dommage que les retrouvailles entre la bande et Eleven n’aient lieu que dans le dernier épisode.


Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par cette saison, ayant entre temps déjà regardé certains épisodes plusieurs fois, ce que je n’avais pas fait avec la première saison. Même si on va devoir attendre pas mal de temps pour la troisième saison, qui sera probablement diffusé début 2019, j’ai vraiment hâte de voir ce que va nous réserver l’équipe de Stranger Things. 



Qu'avez-vous pensé de Stranger Things 2 ? N'aillez pas peur de laisser de longs commentaires, je veux tout savoir !


Stranger Things 2, ce que j'en ai pensé.

Stranger Things 2


Vendredi 27 octobre - Dès 9h, j’étais prête devant mon ordi à lancer cette nouvelle saison de Stranger Things. Une journée intense avec pratiquement aucune pause où pendant presque 8h, j’ai retrouvé l’univers de cette série hors du commun au côté rétro que j’adore tant et qui m’avait tant attiré à la regarder. Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j’ai beaucoup à raconter alors on va commencer simple en disant que mes attentes ont été plus que comblés. Je peux déjà vous dire que mon avis est plus que positif. Dès le premier épisode, c’est comme si on rentrait enfin chez nous, j’étais tellement heureuse de retrouver toute la bande et l’ambiance si particulière propre à Stranger Things. Cette deuxième saison a su prendre son propre chemin et s’éloigne de la première saison où le coté hommage des années 80 était assez mis en avant. Dans cette deuxième saison, c’est plus subtil. Stranger Things 2 atteint un niveau supérieur et ça laisse présager que la saison trois sera encore plus grandiose. Stranger Things 2 a gagné en maturité et en profondeur. Pas tellement plus effrayante que la première saison, elle est définitivement plus noire, légèrement gore à certains moments et possède un côté apocalyptique mais cela n’empêche pas à la série de conserver quelques touches d'humour.


Dans cet article, je vais commencer par le côté esthétique de cette deuxième saison, ensuite de l’intrigue et des personnages. Dans mon premier article, j’avais réussi à ne pas vous spoiler mais cette fois-ci, ça va être un peu plus difficile  et même si l’article ne révèle pas de gros spoilers - ou plutôt, je ne vous révèle pas comment ça se termine - il est à lire après avoir terminé la série. Je m'excuse aussi d'avance pour la longueur de cet article mais j'avais vraiment beaucoup de choses à dire sur cette deuxième saison.

The Mind Flayer (Stranger Things 2)




L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 2
Esthétiquement, on retrouve ce même visuel très cinématographique, encore plus magnifique que dans la saison précédente. C’est juste très beau à voir et on a une qualité d’image époustouflante. On a beaucoup plus de scènes représentant The Upside Down et c’est vraiment superbe et glaçant, un monde mort et effrayant. Les effets spéciaux sont vraiment réalistes et bien faits, notamment les Demodogs. Venant en à la partie qui m’a le plus époustouflé, c’est la musique. Kyle Dixon et Michael Stein ont fait de l’excellent travail et j’ai trouvé que la musique avait une présence encore plus importante que dans la saison précédente. Je trouve que la musique a ici une place à part entière et intensifie tout ce qui se passe dans les scènes. La musique ajoute une dimension tellement émotionnellement que ça m’en a donné des frissons et que ça m'a même parfois bouleversé. Cela rajoute également un coté très cinéma qui colle parfaitement avec Stranger Things. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter la soundtrack sur Spotify.

Mike, Will, Lucas et  Dustin (Stranger Things 2)


Je trouve l’intrigue dans Stranger Things 2 très intéressante car même s’il y a une grosse intrigue concernant la menace de l’Upside Down, la particularité de cette saison c’est que la bande est assez dispersé et offre pas mal de scènes où la bande n’est pas au complet et des duos parfois inattendus se forment, on verra alors beaucoup Mike avec Will, Lucas et Dustin dans quelques épisodes puis Lucas avec la nouvelle de la bande Max et Dustin avec… Steve – mais ça, j’en parlerais plus tard - et bien entendu, Nancy avec Jonathan. On a également Eleven qui s'engage un parcours initiatique. Tout ceci fait que la série à un coté très humain qui explore les relations mais aussi l’individualité. Dans cette saison, on a droit à une nouvelle créature, pas vraiment plus effrayante que le Demogorgon de la première saison mais qui se révèle bien plus puissante, The Mind Flayer (encore une référence à une créature de D&D, ce qui en deviendrait presque propre à Stranger Things). Cette menace aura une emprise semblable à un virus qui va s'infiltrer à travers les sous-sols de Hawkins mais aussi à travers Will. On ne devine alors pas au début que Will fera en quelque sorte lui aussi parti des antagonistes et c’est une approche très intéressante. Pourtant, je dirais que ce qui ressort beaucoup de cette saison, c’est Eleven et la quête de son identité.

Eleven à la recherche de ses origines et sa relation avec Hopper
Parlons donc d’abord d’Eleven, le personnage qui avait tant intrigué tellement on en savait peu sur elle. Dans cette saison, on apprend presque tout en même temps qu’elle. On retrouve une Eleven qui a été recueilli par Hopper en secret et dont les dons se sont accrus, elle est donc bien plus puissante que lorsqu'on l’a quitté. Eleven va partir à la recherche de ses origines, va enfin rencontrer sa mère mais aussi une autre personne de son enfance qu’elle avait oublié : Eight plus communément appelé Kaly, qu’on voit pendant les premières minutes du premier chapitre/épisode. Le chapitre 7 The Lost Sister nous offre quelques chose de très différent et on peut presque le considérer comme un stand-alone qui nous offre un peu de répit dans l’intrigue principale, une petit bouffé de fraîcheur d’un autre genre qui est très agréable où les émotions d’Eleven seront à leur maximum. Millie Bobby Brown donne une prestation époustouflante qui a été d’ailleurs pour elle assez épuisante émotionnellement. Cet épisode, on l’aime ou on ne l’aime pas, j'ai lu pas mal d’avis comme quoi The Lost Sister était une erreur scénaristique, qu’il ralentissait l’intrigue, bref, qu’il n’avait pas sa place dans la saison. A vous de vous faire votre propre opinion.

Hopper et Eleven (Stranger Things 2)


Sa relation avec Hopper était quelque peu annoncée à la fin de la première saison quand Hopper lui laisse des Eggos dans une boite. On n’y manque pas et on apprend que Hopper a recueilli Eleven alors qu’elle errait dans les bois. Leur relation est assez complexe et Hopper incarne une figure paternelle autoritaire vu qu’il ne l’autorise pas à sortir. Je trouve la relation entre les deux assez intéressante bien que très conflictuelle car on se rend compte que Hopper ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec elle et que c’est probablement dû au fait de la mort de sa fille et qu’il est donc probablement aveugler par la peur qu’Eleven soit en danger. La relation entre ses deux personnages reste néanmoins très attachante et David Harbor et Millie Bobby Brown ont une très bonne alchimie à l'écran.

Laissez Will respirer !
Cette saison est aussi un tournant pour le personnage de Will mais également le moment qui permet à Noah Schnapp de briller et de délivrer une performance plus qu’incroyable avec un jeu d’acteur remarquable et tout en intensité dans des scènes où son personnage devient complètement hystérique. En effet, Will n’est pas revenu indemne de son séjour dans The Upside Down et se retrouve possédé par une force venant de l’Upside Down sans qu’il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il est alors en quelque sorte un antagoniste par procuration. Le pauvre, il n'y a vraiment pas de répit pour lui...

Gaten Matarazzo et Joe Keery, le duo improbable qui fonctionne bien
Dustin et SteveJ’aime toujours autant Dustin qui prend un peu plus les devants dans cette saison. Toujours aussi adorable malgré sa tendance à jurer - j'aurais dû compter combien de fois il nous lâche un shit ou un son of a bitch - Dustin a bien évolué par rapport à la première saison, et alors que ses potes sont trop occupés pour répondre à son code rouge, il va se tourner vers une personne. Va alors naître la bromance la plus improbable qui soit. En effet, Dustin et Steve vont former une alliance, tout d’abord pour appâter le Demodog (une créature ressemblant à un Demogorgon mais sous forme canine) que Dustin avait recueilli avant de savoir la réelle nature de la créature, qu’il a prénommé D’Artagnan ou Dart pour faire plus court. J’ai trouvé cette idée tellement surprenante car on n’y aurait jamais pensé même si le trailer laissait présager que Steve allait faire équipe avec la bande. Cette bromance est très bien abordée et super bien introduite et surtout, permet au personnage de Steve de s’élever et de s’éloigner du cliché qu’il était dans la première saison et comme il le dit à Nancy dans le dernier épisode : il est peut être un petit ami de merde mais il est un super baby-sitter et c’est une qualité chez Steve qu’on n’aurait pas deviné. Joe Keery, l’interprète de Steve, devient vraiment un atout essentiel dans cette saison. J'aime beaucoup donc que Steve incarne une sorte de figure fraternelle en donnant des conseils (pas vraiment supers, je vous l'accorde) à Dustin, c'est même assez touchant.

L’antagoniste humain qui ne sert pas à grand-chose, j'ai nommé Billy
Un personnage dont je n’ai pas compris la présence, c’est celui de Billy, le demi-frère de Max. Les Duffer Brothers l’ont introduit dans la série pour qu’il y ait un antagoniste humain. Oui, Billy est taré et ne sait pas du tout géré sa colère. C’est un salaud, il faut l’avouer mais à mon avis, l’intrigue aurait poursuivi l’exact même chemin sans sa présence mais je souhaite tout de même reconnaître que la performance de Dacre Montgomery est à saluer, il joue parfaitement bien les tarés et offre une autre facette de son jeu que dans Power Rangers. Même chose pour Max, mais si elle est un peu plus sympathique et que sa personnalité ne tombe pas dans le cliché, j’ai trouvé que l’introduction de son personnage ne servait qu’à avoir une fille en plus dans le groupe et qu'en fin de compte, elle ne soit au final qu'un love interest pour Dustin et Lucas. Je pense que le coté romance entre Mike et Eleven était suffisant, pas besoin d’en rajouter une autre, surtout qu’on nous avait déjà servi un triangle amoureux avec Steve, Nancy et Jonathan. Cependant, ça rajoute du sang neuf, donc j'espère que son personnage sera mieux mis en avant dans la troisième saison.

Oui, les personnages ont des parents, même s'ils s'en foutent un peu de leurs gosses...
Erica et Dustin (Stranger Things 2 - gif)Par contre, j’ai adoré le fait qu’ils aient intégré la famille de Dustin et celle de Lucas à la série. Alors qu’on avait seulement eut droit à la famille Wheeler et à la famille Byers dans la première saison, ici, on rencontre enfin la famille des autres membres de la bande. J’ai adoré la relation qu’a Dustin avec sa mère mais j’ai craqué sur la petite sœur de Lucas, Erica. Elle est agaçante, effrontée et ne cesse de se moquer de son nerd de frère, elle est tout simplement hilarante et elle est une bonne petite touche d’humour dans les scènes où elle est présente. J'ai aussi beaucoup ri du fait que, alors que Will a disparu pendant une semaine l'année précédente, les parents ne s'inquiètent pas plus que ça de ne pas voir leurs gosses pendant des journées entières. Apparemment, c'était pour souligner le mode de vie des années 80 où les gosses faisaient un peu ce qu'ils voulaient de leur vie, tant qu'ils rentraient à l'heure pour dîner.

Les petits points négatifs de Stranger Things 2
Mais il faut l’avouer, j’ai été tout de même assez déçu du traitement de certains personnages tel que Mike par exemple. Mike est désagréable dans les premiers épisodes, la production et le cast l’ayant même surnommé Emo Mike. On sent que l’absence d’Eleven le pèse et ça joue sur son moral. Mais, il reste un ami fidèle surtout au coté de Will et retrouve dans les derniers épisodes son attitude de leader - et je salue d'ailleurs la performance de Finn Wolfhard dans une scène du dernier épisode. Même cas pour Winona Ryder, son jeu est tout aussi bien que dans la saison précédente mais il n’y a pas une grande évolution du côté de son personnage, on a toujours droit à la même facette même si sa romance avec Bob incarné par Sean Astin - qui est superbe dans son rôle, très drôle, touchant et simple - permet de montrer un coté plus humain et de la montrer en tant que femme et pas seulement en tant que mère.

Je ne vais pas tergiverser en ce qui concerne Jonathan et Nancy car je l’avoue, ce sont les personnages qui m’ont le moins intéressé dans cette saison et j’avouerai que je n’ai pas grand-chose à dire sur eux.

J’avoue que la dynamique de groupe manque assez dans cette saison, et malgré qu'on les voit ensemble dans beaucoup de scènes, bizarrement, j'ai trouvé que c'était fait différemment et j’aurais aimé avoir davantage cet esprit d'équipe comme dans la première saison. Je trouve cela également dommage que les retrouvailles entre la bande et Eleven n’aient lieu que dans le dernier épisode.


Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par cette saison, ayant entre temps déjà regardé certains épisodes plusieurs fois, ce que je n’avais pas fait avec la première saison. Même si on va devoir attendre pas mal de temps pour la troisième saison, qui sera probablement diffusé début 2019, j’ai vraiment hâte de voir ce que va nous réserver l’équipe de Stranger Things. 



Qu'avez-vous pensé de Stranger Things 2 ? N'aillez pas peur de laisser de longs commentaires, je veux tout savoir !


Halloween Movies II

Au départ, je n'aurais dû que republier mon article Halloween Movies que j'avais publié en 2015. J'avais décidé de refaire une petite refonte, modifier les polices et le design de l’article qui ne correspondait plus vraiment au design actuel du blog, pensant que j'avais déjà citer tous les films regardables à l'occasion d'Halloween. Pourtant, en réfléchissant un peu plus, je me suis rendu compte que je pouvais faire un deuxième article en rajoutant des films que j'avais oublié de mentionner dans le premier article ou qui n'était présent quand dans la brève liste à la fin. J'espère donc que cette deuxième liste de films pour Halloween vous plaira.



Dangereuse Alliance Réalisé par Andrew Fleming en 1996.
Dangereuse Alliance - The Craft

L'histoire? Nancy, Bonnie et Rochelle sont trois étudiantes éprises d'ésotérisme qui pratiquent la magie. Les autres étudiants les considèrent comme des folles et des sorcières. Elles sont rejointes par une quatrième, Sarah, dotée de dons exceptionnels. Les quatre jeunes femmes vont former un cercle capable d'invoquer les plus puissants esprits et transformer leurs rêves en réalité. Jusqu'au jour où des rivalités apparaissent dans le petit groupe.

Comment ai-je pu oublier de mentionner ce film dans mon premier article. Dangereuse Alliance ou The Craft en VO est pourtant un film cultissime des années 90, à tel point qu'un reboot est en projet. Ce film est flippant et tout ceci grâce à la performance de l'actrice Fairuza Balk qui interprète Nancy. J'adore ce film et j'aime que le coté Wicca, tel qu'on peut le voir dans Charmed, soit mis en avant (d'ailleurs, la chanson How Soon Is Now? est présente dans le film et est également la chanson du générique de Charmed). The Craft est parfait pour le soir d'Halloween, et qui plus est, très girl power donc foncez!


The Faculty Réalisé par Robert Rodriguez en 1998.
The Faculty

L'histoire ? Herrington High est un lycée américain comme les autres. Peu après la découverte d'un organisme vivant inconnu, certains élèves commencent à soupçonner que quelque chose de louche est en train de se passer dans leur lycée, certains professeurs ainsi que certains élèves se comportant bizarrement. Un groupe d'élèves décide de tirer l'affaire au clair et découvre qu'ils sont envahis par des extraterrestres.

Un autre film culte des années 90, The Faculty est un mélange entre le genre du  teen-movie, de la science fiction et de l'horreur. C'est divertissant et c'est toujours cool de revoir un film où Elijah Wood et Josh Hartnett font leurs débuts (Bon, Eliha Wood avait déja 10 ans de cinéma derrière lui mais je voulais bien évidement dire que c’était avant son big break-out dans Le Seigneur des Anneaux). The Faculty est un bon film divertissant et se révèle être un mélange entre The Breafast Club et The Thing, à regarder seul ou entre potes.


L'Île aux sorciers Réalisé par Nikolaj Arcel en 2007.
L'Île aux sorciers - De fortabte sjæles ø

L'histoire ? Lulu, une jeune Danoise de 14 ans attirée par le surnaturel, déménage avec sa famille dans une petite ville de province. Une nuit, son petit frère Sylvester est frappé par une lumière blanche et se retrouve dès lors possédé par l'esprit de Herman Hartmann, un homme mort au XIXe siècle alors qu'il combattait les forces du mal au sein d'une loge. Avec l'aide de son jeune voisin Oliver et de Richard, un physiothérapeute qui étudie les phénomènes paranormaux, Lulu va devoir combattre un puissant nécromancien qui cherche à rassembler les pages du manuscrit magique autrefois utilisé par la loge pour combattre le mal.

Film danois sorti en 2007, L’Île aux sorciers est un film sans prétention. Je prends toujours plaisir à le regarder et les effets spéciaux sont bien et n'a rien à envier aux grosses productions américaines. Les personnages sont sympathiques et attachants. Ce n'est pas un grand film, mais c'est un film sympathique avec des fantômes et de la sorcellerie, c'est donc parfait pour Halloween et le fait que le film se passe dans un pays scandinave rajoute le petit plus.


Les Ensorceleuses Réalisé par Griffin Dunne en 1998.
Les Ensorceleuses - Practical Magic

L'histoire ? Sally et Gillian Owens sont deux sœurs que tout oppose. Sally, la réservée, aspire à une vie normale et rangée, tandis que Gillian, l'exubérante, vole de conquête en conquête. Elles ont néanmoins un point commun: la sorcellerie. Mais avec la malédiction qui condamne à une mort prématurée les hommes qu'elles ont la faiblesse d'aimer, les sœurs Owens n'ont pas la vie facile. La disparition du petit ami de Gillian et l'apparition de phénomènes étranges autour de la résidence familiale ne vont pas tarder à bouleverser la vie des deux sœurs.

Encore une fois, comment ai-je pu oublier de mentionner ce film dans mon premier article. Même si certaines scènes me faisaient un peu flipper quand j'étais plus jeune, j'adorais - et j'adore toujours - ce film. Déja, rien que pour la distribution presque entièrement féminine: Nicole Kidman, Sandra Bullock, Stockard Channing et Dianne Wiest entre autre. Je pense que la sorcellerie devait être assez hype dans les années 90, à mon plus grand plaisir. Comme Dangereuse Alliance, Les Ensorceleuses a un coté très girl power avec ce clan de sorcières qui ont dû renoncé à l'amour mais qui restent forte malgré tout et qui montre qu'on n'a pas forcement besoin d'un homme pour être épanouie. A voir et à revoir !


Fantômes contre fantômes Réalisé par Peter Jackson en 1996.
Fantômes contre fantômes - The Frighteners


L'histoire ? Frank Bannister, ancien architecte alcoolique est devenu médium à la suite de la mort de sa femme, dont il se juge seul responsable. Depuis, il a la capacité de voir les fantômes. Il finit par en abuser en embauchant des amis fantômes pour hanter la maison de diverses personnes qu'il rencontre lors d'enterrements ou autres occasions. Mais depuis l'apparition d'un ectoplasme se prenant pour la Faucheuse, Frank se voit investi de la mission de l'arrêter avant que la ville ne passe sous le courroux de ce fantôme qui s'est nommé juge de la vie et de la mort.

Quand on voit les noms de Robert Zemeckis et de Peter Jackson, on ne peut qu'avoir un film avec un minimum de qualité et c'est le cas avec Fantômes contre fantômes. Le film oscille entre la drôlerie et l'effrayant et ça fonctionne. Michael J. Fox est parfait en veuf égoïste qui se sert de son récent don de medium pour son profit personnel. Pour un film sorti il y a 21 ans, les effets spéciaux et les maquillages sont plus que correct et les fantômes sont vraiment cool et sont la grosse touche d’humour du film. Mention spéciale à l'acteur Jeffrey Combs qui interprète un agent du FBI complètement creepy. En conclusion, Fantômes contre fantômes est un bon film de fantômes plutôt atypique, assez recherché et très divertissant.




BONUS


Ai-je vraiment besoin de vous présenter la fabuleuse série qu'est Stranger Things et de vous expliquer pourquoi cette série est tellement géniale et qu'elle est parfaite pour la période d'Halloween ?! D'ailleurs la saison 2 sort aujourd'hui sur Netflix. Allez-vous attendre Halloween ou la tentation est-elle trop forte ? En même temps, on peut se dire que le mois d'Octobre, c'est le mois d'Halloween, donc pas besoin d'attendre le 31 donc pour mon cas, je vais binge-watcher cette deuxième saison aujourd'hui. 




J'espère que cette petite liste vous aura plu et dites moi quel est votre programme pour Halloween!





INSTANT CINOCHE • Halloween Movies II.

Halloween Movies II

Au départ, je n'aurais dû que republier mon article Halloween Movies que j'avais publié en 2015. J'avais décidé de refaire une petite refonte, modifier les polices et le design de l’article qui ne correspondait plus vraiment au design actuel du blog, pensant que j'avais déjà citer tous les films regardables à l'occasion d'Halloween. Pourtant, en réfléchissant un peu plus, je me suis rendu compte que je pouvais faire un deuxième article en rajoutant des films que j'avais oublié de mentionner dans le premier article ou qui n'était présent quand dans la brève liste à la fin. J'espère donc que cette deuxième liste de films pour Halloween vous plaira.



Dangereuse Alliance Réalisé par Andrew Fleming en 1996.
Dangereuse Alliance - The Craft

L'histoire? Nancy, Bonnie et Rochelle sont trois étudiantes éprises d'ésotérisme qui pratiquent la magie. Les autres étudiants les considèrent comme des folles et des sorcières. Elles sont rejointes par une quatrième, Sarah, dotée de dons exceptionnels. Les quatre jeunes femmes vont former un cercle capable d'invoquer les plus puissants esprits et transformer leurs rêves en réalité. Jusqu'au jour où des rivalités apparaissent dans le petit groupe.

Comment ai-je pu oublier de mentionner ce film dans mon premier article. Dangereuse Alliance ou The Craft en VO est pourtant un film cultissime des années 90, à tel point qu'un reboot est en projet. Ce film est flippant et tout ceci grâce à la performance de l'actrice Fairuza Balk qui interprète Nancy. J'adore ce film et j'aime que le coté Wicca, tel qu'on peut le voir dans Charmed, soit mis en avant (d'ailleurs, la chanson How Soon Is Now? est présente dans le film et est également la chanson du générique de Charmed). The Craft est parfait pour le soir d'Halloween, et qui plus est, très girl power donc foncez!


The Faculty Réalisé par Robert Rodriguez en 1998.
The Faculty

L'histoire ? Herrington High est un lycée américain comme les autres. Peu après la découverte d'un organisme vivant inconnu, certains élèves commencent à soupçonner que quelque chose de louche est en train de se passer dans leur lycée, certains professeurs ainsi que certains élèves se comportant bizarrement. Un groupe d'élèves décide de tirer l'affaire au clair et découvre qu'ils sont envahis par des extraterrestres.

Un autre film culte des années 90, The Faculty est un mélange entre le genre du  teen-movie, de la science fiction et de l'horreur. C'est divertissant et c'est toujours cool de revoir un film où Elijah Wood et Josh Hartnett font leurs débuts (Bon, Eliha Wood avait déja 10 ans de cinéma derrière lui mais je voulais bien évidement dire que c’était avant son big break-out dans Le Seigneur des Anneaux). The Faculty est un bon film divertissant et se révèle être un mélange entre The Breafast Club et The Thing, à regarder seul ou entre potes.


L'Île aux sorciers Réalisé par Nikolaj Arcel en 2007.
L'Île aux sorciers - De fortabte sjæles ø

L'histoire ? Lulu, une jeune Danoise de 14 ans attirée par le surnaturel, déménage avec sa famille dans une petite ville de province. Une nuit, son petit frère Sylvester est frappé par une lumière blanche et se retrouve dès lors possédé par l'esprit de Herman Hartmann, un homme mort au XIXe siècle alors qu'il combattait les forces du mal au sein d'une loge. Avec l'aide de son jeune voisin Oliver et de Richard, un physiothérapeute qui étudie les phénomènes paranormaux, Lulu va devoir combattre un puissant nécromancien qui cherche à rassembler les pages du manuscrit magique autrefois utilisé par la loge pour combattre le mal.

Film danois sorti en 2007, L’Île aux sorciers est un film sans prétention. Je prends toujours plaisir à le regarder et les effets spéciaux sont bien et n'a rien à envier aux grosses productions américaines. Les personnages sont sympathiques et attachants. Ce n'est pas un grand film, mais c'est un film sympathique avec des fantômes et de la sorcellerie, c'est donc parfait pour Halloween et le fait que le film se passe dans un pays scandinave rajoute le petit plus.


Les Ensorceleuses Réalisé par Griffin Dunne en 1998.
Les Ensorceleuses - Practical Magic

L'histoire ? Sally et Gillian Owens sont deux sœurs que tout oppose. Sally, la réservée, aspire à une vie normale et rangée, tandis que Gillian, l'exubérante, vole de conquête en conquête. Elles ont néanmoins un point commun: la sorcellerie. Mais avec la malédiction qui condamne à une mort prématurée les hommes qu'elles ont la faiblesse d'aimer, les sœurs Owens n'ont pas la vie facile. La disparition du petit ami de Gillian et l'apparition de phénomènes étranges autour de la résidence familiale ne vont pas tarder à bouleverser la vie des deux sœurs.

Encore une fois, comment ai-je pu oublier de mentionner ce film dans mon premier article. Même si certaines scènes me faisaient un peu flipper quand j'étais plus jeune, j'adorais - et j'adore toujours - ce film. Déja, rien que pour la distribution presque entièrement féminine: Nicole Kidman, Sandra Bullock, Stockard Channing et Dianne Wiest entre autre. Je pense que la sorcellerie devait être assez hype dans les années 90, à mon plus grand plaisir. Comme Dangereuse Alliance, Les Ensorceleuses a un coté très girl power avec ce clan de sorcières qui ont dû renoncé à l'amour mais qui restent forte malgré tout et qui montre qu'on n'a pas forcement besoin d'un homme pour être épanouie. A voir et à revoir !


Fantômes contre fantômes Réalisé par Peter Jackson en 1996.
Fantômes contre fantômes - The Frighteners


L'histoire ? Frank Bannister, ancien architecte alcoolique est devenu médium à la suite de la mort de sa femme, dont il se juge seul responsable. Depuis, il a la capacité de voir les fantômes. Il finit par en abuser en embauchant des amis fantômes pour hanter la maison de diverses personnes qu'il rencontre lors d'enterrements ou autres occasions. Mais depuis l'apparition d'un ectoplasme se prenant pour la Faucheuse, Frank se voit investi de la mission de l'arrêter avant que la ville ne passe sous le courroux de ce fantôme qui s'est nommé juge de la vie et de la mort.

Quand on voit les noms de Robert Zemeckis et de Peter Jackson, on ne peut qu'avoir un film avec un minimum de qualité et c'est le cas avec Fantômes contre fantômes. Le film oscille entre la drôlerie et l'effrayant et ça fonctionne. Michael J. Fox est parfait en veuf égoïste qui se sert de son récent don de medium pour son profit personnel. Pour un film sorti il y a 21 ans, les effets spéciaux et les maquillages sont plus que correct et les fantômes sont vraiment cool et sont la grosse touche d’humour du film. Mention spéciale à l'acteur Jeffrey Combs qui interprète un agent du FBI complètement creepy. En conclusion, Fantômes contre fantômes est un bon film de fantômes plutôt atypique, assez recherché et très divertissant.




BONUS


Ai-je vraiment besoin de vous présenter la fabuleuse série qu'est Stranger Things et de vous expliquer pourquoi cette série est tellement géniale et qu'elle est parfaite pour la période d'Halloween ?! D'ailleurs la saison 2 sort aujourd'hui sur Netflix. Allez-vous attendre Halloween ou la tentation est-elle trop forte ? En même temps, on peut se dire que le mois d'Octobre, c'est le mois d'Halloween, donc pas besoin d'attendre le 31 donc pour mon cas, je vais binge-watcher cette deuxième saison aujourd'hui. 




J'espère que cette petite liste vous aura plu et dites moi quel est votre programme pour Halloween!





The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


Révolution VHS, le documentaire nostalgique de Arte.
REVOLUTION VHS est un documentaire de Dimitri Kourtchine, diffusé sur Arte le 31 août 2017. Quand bien même le groupe japonais Funai Electric, dernier fabricant de magnétoscopes ait stoppé sa production en 2016, la VHS n’en reste pas moins à la mode avec des applications capable de récréer des vidéos avec une qualité VHS si caractéristiques des années 80. Ce documentaire nous plonge alors dans un tourbillon de nostalgie. 

En véritable machine à voyager dans le temps, REVOLUTION VHS nous montre que tout commence en 1976 avec la sortie du Betamax de Sony. C'est une révolution où pouvoir enregistrer nos programmes favoris est maintenant possible. Ça devient aussi un moyen de rapprocher les gens entre eux, des passionnés s'envoyant leurs casettes enregistrées. Mais on apprend également que l’apparition de cette fonctionnalité n’a pas été bien vu par tout le monde, notamment par les studios qui voyaient d’un mauvais œil le fait de pouvoir enregistrer des programmes et considéraient donc ça comme du vol. L'année 1985 voit l'apparition d'un sérieux concurrent aux cassettes Betamax, la fameuse VHS, qui finira par dominer la cassette de Betamax.

La cassette VHS est aussi un symbole important qui se matérialise à travers l'arrivée des vidéo-clubs, qui étaient alors de véritables endroits de socialisation où il y avait un vrai contact humain. Les années 80 marquent l'époque où les VHS d'aérobic deviennent très populaires. L'expansion de la VHS permet également aux films à petits budgets de prospérer, notamment avec les films d'horreur et gore ainsi que les films pornographiques. Le développement du genre pornographique étant également dû à l'apparition des vidéo-clubs - vous savez, la fameuse arrière-boutique caché par des portes de saloon ou par un rideau. Le documentaire se penche également sur le capitalisme avec l'accroissement de la VHS et des films américains dans les pays soviétiques mais également avec le piratage vidéo.

Ce que j'ai trouvé extraordinaire avec ce documentaire, c'est d’avoir ce véritable sentiment de nostalgie universel mais aussi d'avoir la possibilité d'en savoir plus sur l'histoire de la VHS, et comment son apparition a pu chambouler la société. Ça montre également à quel point la technologie a pu changer et évoluer en une trentaine d'années. Je suis heureuse de faire partie de cette génération qui a connu la VHS et le sentiment que ça me procurait de mettre la cassette dans le magnétoscope pour regarder mon film d'animation favori le mercredi après-midi ou encore de rappeler à mes parents d'enregistrer un film ou une série qui passaient à la télé. Je suis assez contente d'ailleurs que mes parents aient conservé toutes ces précieuses reliques qui, même si elles prennent la poussière dans un placard, restent un souvenir et un symbole importants du passé qui, pour ma part, je ne veux pas perdre. Je vous conseille grandement ce documentaire captivant qui rembobine sur une partie de notre histoire culturelle, technologique mais également sociale. Un authentique revival des années 80 et 90 qui devrait ravir la majorité d'entre vous.


Révolution VHS, le documentaire nostalgique de Arte.

Révolution VHS, le documentaire nostalgique de Arte.
REVOLUTION VHS est un documentaire de Dimitri Kourtchine, diffusé sur Arte le 31 août 2017. Quand bien même le groupe japonais Funai Electric, dernier fabricant de magnétoscopes ait stoppé sa production en 2016, la VHS n’en reste pas moins à la mode avec des applications capable de récréer des vidéos avec une qualité VHS si caractéristiques des années 80. Ce documentaire nous plonge alors dans un tourbillon de nostalgie. 

En véritable machine à voyager dans le temps, REVOLUTION VHS nous montre que tout commence en 1976 avec la sortie du Betamax de Sony. C'est une révolution où pouvoir enregistrer nos programmes favoris est maintenant possible. Ça devient aussi un moyen de rapprocher les gens entre eux, des passionnés s'envoyant leurs casettes enregistrées. Mais on apprend également que l’apparition de cette fonctionnalité n’a pas été bien vu par tout le monde, notamment par les studios qui voyaient d’un mauvais œil le fait de pouvoir enregistrer des programmes et considéraient donc ça comme du vol. L'année 1985 voit l'apparition d'un sérieux concurrent aux cassettes Betamax, la fameuse VHS, qui finira par dominer la cassette de Betamax.

La cassette VHS est aussi un symbole important qui se matérialise à travers l'arrivée des vidéo-clubs, qui étaient alors de véritables endroits de socialisation où il y avait un vrai contact humain. Les années 80 marquent l'époque où les VHS d'aérobic deviennent très populaires. L'expansion de la VHS permet également aux films à petits budgets de prospérer, notamment avec les films d'horreur et gore ainsi que les films pornographiques. Le développement du genre pornographique étant également dû à l'apparition des vidéo-clubs - vous savez, la fameuse arrière-boutique caché par des portes de saloon ou par un rideau. Le documentaire se penche également sur le capitalisme avec l'accroissement de la VHS et des films américains dans les pays soviétiques mais également avec le piratage vidéo.

Ce que j'ai trouvé extraordinaire avec ce documentaire, c'est d’avoir ce véritable sentiment de nostalgie universel mais aussi d'avoir la possibilité d'en savoir plus sur l'histoire de la VHS, et comment son apparition a pu chambouler la société. Ça montre également à quel point la technologie a pu changer et évoluer en une trentaine d'années. Je suis heureuse de faire partie de cette génération qui a connu la VHS et le sentiment que ça me procurait de mettre la cassette dans le magnétoscope pour regarder mon film d'animation favori le mercredi après-midi ou encore de rappeler à mes parents d'enregistrer un film ou une série qui passaient à la télé. Je suis assez contente d'ailleurs que mes parents aient conservé toutes ces précieuses reliques qui, même si elles prennent la poussière dans un placard, restent un souvenir et un symbole importants du passé qui, pour ma part, je ne veux pas perdre. Je vous conseille grandement ce documentaire captivant qui rembobine sur une partie de notre histoire culturelle, technologique mais également sociale. Un authentique revival des années 80 et 90 qui devrait ravir la majorité d'entre vous.


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