Jules Rewinds
Le secret de Terabithia (Leslie et Jess)


Le Secret de Terabithia (Bridge to Terabithia en VO) est un long-métrage réalisé en 2007 par Gábor Csupó. Adaptation du roman éponyme écrit par Katherine Paterson, le film suit Jess Aarons (Josh Hutcherson), un adolescent issu d'une famille nombreuse aux revenus pauvres. Jess est doué pour le dessin, mais est solitaire et victime de brimades en raison de sa situation précaire. Tout change cependant lorsqu'il se lie d'amitié avec sa nouvelle voisine, Leslie Burke (AnnaSophia Robb). Leslie est une jeune fille à l'imagination débordante, et ensemble ils créent un monde imaginaire, Térabithia, pour échapper à leur vie quotidienne.


La genèse du film et une promo marketing trompeuse 

La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.

Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.




L’importance de l’amitié et des liens familiaux

Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.

L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.




Tout en étant un film d'aventure pour enfants, Le Secret de Térabithia dépeint également avec authenticité la dynamique familiale, l'amitié et la confrontation avec la mort à un jeune âge. Un très bon film que l'on a toujours plaisir à revoir.




Le Secret de Térabithia, un drame émouvant aux allures de film fantastique

Le secret de Terabithia (Leslie et Jess)


Le Secret de Terabithia (Bridge to Terabithia en VO) est un long-métrage réalisé en 2007 par Gábor Csupó. Adaptation du roman éponyme écrit par Katherine Paterson, le film suit Jess Aarons (Josh Hutcherson), un adolescent issu d'une famille nombreuse aux revenus pauvres. Jess est doué pour le dessin, mais est solitaire et victime de brimades en raison de sa situation précaire. Tout change cependant lorsqu'il se lie d'amitié avec sa nouvelle voisine, Leslie Burke (AnnaSophia Robb). Leslie est une jeune fille à l'imagination débordante, et ensemble ils créent un monde imaginaire, Térabithia, pour échapper à leur vie quotidienne.


La genèse du film et une promo marketing trompeuse 

La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.

Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.




L’importance de l’amitié et des liens familiaux

Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.

L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.




Tout en étant un film d'aventure pour enfants, Le Secret de Térabithia dépeint également avec authenticité la dynamique familiale, l'amitié et la confrontation avec la mort à un jeune âge. Un très bon film que l'on a toujours plaisir à revoir.




Drew Barrymore dans College Attitude


College Attitude (ou Never Been Kissed dans sa version originale) est un long métrage réalisé par Raja Gosnell (à qui on doit le film Scooby-Doo) en 1999. College Attitude fait partie de cette longue liste de films que j'ai appréciés quand j'étais plus jeune, mais qui, tout bien considéré, s'avère problématique à plusieurs titres. Alors, sans plus attendre, voici le décryptage de College Attitude, 24 ans après sa sortie.

College Attitude : de quoi ça parle ?

Le long-métrage suit Josie, interprétée par Drew Barrymore, une secrétaire de rédaction de 25 ans qui manque de confiance en elle. Elle se retrouve à retourner sur les bancs du lycée pour réaliser un reportage sous couverture, afin de dénicher des infos sur la véritable vie des lycéens. C'est l'occasion pour Josie de revivre ses années de lycée, qui ont été assez traumatisantes pour elle.

Les traumatismes du lycée

Au-delà de la romance, dont on parlera plus tard, College Attitude aborde le harcèlement scolaire et ses conséquences à long terme. A travers de nombreux flash-back, on découvre que Josie a été humiliée par ses camarades et que tous ces tourments ont façonné son identité et l’ont empêchée de véritablement sortir de sa coquille.

Au cours de la première partie du film, Josie se retrouve confrontée à ses traumatismes d’adolescence. Lors de son enquête sous couverture, elle revit son identité de lycéenne harcelée, ce qui ravive d’anciennes blessures jamais complètement cicatrisées. Et d'une certaine manière, c’est comme si elle redevenait une adolescente, si bien que pendant une bonne partie du film, on oublie que Josie est une jeune femme de 25 ans avec un travail et son propre appartement. Le film met ainsi en évidence que certains traumatismes peuvent empêcher les gens de mûrir et de vivre réellement leur vie. Il est facile de se connecter à cette thématique et sans les aspects problématiques de la romance, College Attitude aurait pu être une bonne comédie avec des thématiques profondes et authentiques.

Drew Barrymore et David Arquette (College Attitude)
©Fox





Dans la seconde partie du métrage, Rob, le frère de Josie, parvient lui aussi à s'inscrire au lycée avec une fausse carte d'identité. C'est alors l'occasion pour ce jeune homme de 23 ans, qui a abandonné ses études, de réaliser son rêve d'être recruté dans une équipe de baseball. Avec l’aide de Rob, Josie parvient enfin à goûter à la popularité, quelque chose dont elle ne pouvait que rêver lorsqu'elle était adolescente. Le frère et la sœur sautent donc sur la fausse opportunité d'un nouveau départ, aveuglés par l’obtention de ce dont ils ont toujours rêvé.

Au bal de fin d'année, alors que les camarades populaires de Josie s'apprêtent à faire une blague cruelle à une autre amie non populaire, Josie s'émancipe miraculeusement du regard des autres. Elle révèle son identité et livre un discours sur le fait que la popularité, qui semble si précieuse pour ces lycéens, n'est plus tangible après la sortie du lycée. Pourtant, comme on ne voit jamais Josie évoluer pendant les 107 minutes du film, toute sa réflexion sur la popularité tombe à plat.

Une comédie romantique problématique

Dans une comédie romantique, la romance est un élément essentiel, pourtant la romance s’avère être la plus grosse faiblesse de College Attitude. Auparavant, je n’avais pas remarqué à quel point la relation entre Josie et Sam était problématique. Tout au long du film, Sam pense que Josie a 17 ans, mais cela ne l'empêche pas d'être attiré par elle, de la regarder avec des yeux de merlan frit et de multiplier les gestes déplacés. Il dégage carrément des vibes de prédateur, et ça n’est jamais vraiment dénoncé dans le film.

Le parfait exemple se passe dans une scène maintenant devenue culte : celle de la grande roue. Une scène qui semble douce et romantique, mais qui s'avère pourtant problématique. Josie et Sam se retrouvent seuls pour un tour de grande roue et ce dernier commence à lui parler de ses problèmes de couple, puis dit à Josie qu'il la trouve belle. Voir un professeur tenir de tels propos à son élève de 17 ans (du moins le pense-t-il) n'est pas normal et il est gênant de voir ce genre de moment être idéalisé.

(Si seulement l’échange n’était pas entre un professeur et son élève…)


Nous les observons passer du temps ensemble et ce sont des séquences qui semblent douces et romantiques, mais n'oublions pas que Josie est censée être une jeune fille de 17 ans. Il est encore plus exaspérant de voir que ces deux-là finissent ensemble sans que Sam ne soit ostracisé pour être tombé amoureux d'une fille qu'il pensait être une adolescente. Il est aussi surprenant et choquant que Josie craque pour Guy, un jeune homme de 17 ans alors qu’elle en a 25. De même, Rob commence lui aussi à fréquenter une fille de 16 ans et trouve les lycéennes sexy malgré qu’elles soient mineures (réplique de la version française : “La vache ! C’est des filles du lycée ça ? C’est sexy à mort et ça n’a même pas l’âge légal.”). Oui, le Cringe-o-Meter s’affole…

College Attitude : le verdict final 


Contrairement à d'autres films que j'ai déjà décryptés (Seize Bougies pour Sam et L’Amour extra-large), tout n’est pas bon à jeter chez College Attitude. Il règne chez ce film une atmosphère plaisante digne des teen movies des années 90 et la bande originale est sensationnelle. Le casting est incroyable, notamment avec Drew Barrymore en tête d’affiche, mais encore David Arquette, Leelee Sobieski et Michael Vartan. Après sa superbe interprétation dans Ever After, Drew Barrymore nous montre ici une autre facette de son jeu d’actrice. Et malgré le message du métrage, parfois traité de manière maladroite, c’est bel et bien la romance qui gâche l’histoire. On se retrouve donc avec un film qui a presque tout pour plaire, mais qui après son visionnage, nous laisse un goût amer dans la bouche.


À LIRE AUSSI : Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ? et Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa sortie


Mon avis sur College Attitude, 24 ans après sa sortie

Drew Barrymore dans College Attitude


College Attitude (ou Never Been Kissed dans sa version originale) est un long métrage réalisé par Raja Gosnell (à qui on doit le film Scooby-Doo) en 1999. College Attitude fait partie de cette longue liste de films que j'ai appréciés quand j'étais plus jeune, mais qui, tout bien considéré, s'avère problématique à plusieurs titres. Alors, sans plus attendre, voici le décryptage de College Attitude, 24 ans après sa sortie.

College Attitude : de quoi ça parle ?

Le long-métrage suit Josie, interprétée par Drew Barrymore, une secrétaire de rédaction de 25 ans qui manque de confiance en elle. Elle se retrouve à retourner sur les bancs du lycée pour réaliser un reportage sous couverture, afin de dénicher des infos sur la véritable vie des lycéens. C'est l'occasion pour Josie de revivre ses années de lycée, qui ont été assez traumatisantes pour elle.

Les traumatismes du lycée

Au-delà de la romance, dont on parlera plus tard, College Attitude aborde le harcèlement scolaire et ses conséquences à long terme. A travers de nombreux flash-back, on découvre que Josie a été humiliée par ses camarades et que tous ces tourments ont façonné son identité et l’ont empêchée de véritablement sortir de sa coquille.

Au cours de la première partie du film, Josie se retrouve confrontée à ses traumatismes d’adolescence. Lors de son enquête sous couverture, elle revit son identité de lycéenne harcelée, ce qui ravive d’anciennes blessures jamais complètement cicatrisées. Et d'une certaine manière, c’est comme si elle redevenait une adolescente, si bien que pendant une bonne partie du film, on oublie que Josie est une jeune femme de 25 ans avec un travail et son propre appartement. Le film met ainsi en évidence que certains traumatismes peuvent empêcher les gens de mûrir et de vivre réellement leur vie. Il est facile de se connecter à cette thématique et sans les aspects problématiques de la romance, College Attitude aurait pu être une bonne comédie avec des thématiques profondes et authentiques.

Drew Barrymore et David Arquette (College Attitude)
©Fox





Dans la seconde partie du métrage, Rob, le frère de Josie, parvient lui aussi à s'inscrire au lycée avec une fausse carte d'identité. C'est alors l'occasion pour ce jeune homme de 23 ans, qui a abandonné ses études, de réaliser son rêve d'être recruté dans une équipe de baseball. Avec l’aide de Rob, Josie parvient enfin à goûter à la popularité, quelque chose dont elle ne pouvait que rêver lorsqu'elle était adolescente. Le frère et la sœur sautent donc sur la fausse opportunité d'un nouveau départ, aveuglés par l’obtention de ce dont ils ont toujours rêvé.

Au bal de fin d'année, alors que les camarades populaires de Josie s'apprêtent à faire une blague cruelle à une autre amie non populaire, Josie s'émancipe miraculeusement du regard des autres. Elle révèle son identité et livre un discours sur le fait que la popularité, qui semble si précieuse pour ces lycéens, n'est plus tangible après la sortie du lycée. Pourtant, comme on ne voit jamais Josie évoluer pendant les 107 minutes du film, toute sa réflexion sur la popularité tombe à plat.

Une comédie romantique problématique

Dans une comédie romantique, la romance est un élément essentiel, pourtant la romance s’avère être la plus grosse faiblesse de College Attitude. Auparavant, je n’avais pas remarqué à quel point la relation entre Josie et Sam était problématique. Tout au long du film, Sam pense que Josie a 17 ans, mais cela ne l'empêche pas d'être attiré par elle, de la regarder avec des yeux de merlan frit et de multiplier les gestes déplacés. Il dégage carrément des vibes de prédateur, et ça n’est jamais vraiment dénoncé dans le film.

Le parfait exemple se passe dans une scène maintenant devenue culte : celle de la grande roue. Une scène qui semble douce et romantique, mais qui s'avère pourtant problématique. Josie et Sam se retrouvent seuls pour un tour de grande roue et ce dernier commence à lui parler de ses problèmes de couple, puis dit à Josie qu'il la trouve belle. Voir un professeur tenir de tels propos à son élève de 17 ans (du moins le pense-t-il) n'est pas normal et il est gênant de voir ce genre de moment être idéalisé.

(Si seulement l’échange n’était pas entre un professeur et son élève…)


Nous les observons passer du temps ensemble et ce sont des séquences qui semblent douces et romantiques, mais n'oublions pas que Josie est censée être une jeune fille de 17 ans. Il est encore plus exaspérant de voir que ces deux-là finissent ensemble sans que Sam ne soit ostracisé pour être tombé amoureux d'une fille qu'il pensait être une adolescente. Il est aussi surprenant et choquant que Josie craque pour Guy, un jeune homme de 17 ans alors qu’elle en a 25. De même, Rob commence lui aussi à fréquenter une fille de 16 ans et trouve les lycéennes sexy malgré qu’elles soient mineures (réplique de la version française : “La vache ! C’est des filles du lycée ça ? C’est sexy à mort et ça n’a même pas l’âge légal.”). Oui, le Cringe-o-Meter s’affole…

College Attitude : le verdict final 


Contrairement à d'autres films que j'ai déjà décryptés (Seize Bougies pour Sam et L’Amour extra-large), tout n’est pas bon à jeter chez College Attitude. Il règne chez ce film une atmosphère plaisante digne des teen movies des années 90 et la bande originale est sensationnelle. Le casting est incroyable, notamment avec Drew Barrymore en tête d’affiche, mais encore David Arquette, Leelee Sobieski et Michael Vartan. Après sa superbe interprétation dans Ever After, Drew Barrymore nous montre ici une autre facette de son jeu d’actrice. Et malgré le message du métrage, parfois traité de manière maladroite, c’est bel et bien la romance qui gâche l’histoire. On se retrouve donc avec un film qui a presque tout pour plaire, mais qui après son visionnage, nous laisse un goût amer dans la bouche.


À LIRE AUSSI : Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ? et Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa sortie


famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


Running on Empty, un drame familial poignant et authentique

famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


The Secret of my Success


Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre. 

Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox

THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties. 
“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster

 

Une romance de bureau et des quiproquos à gogo

Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.

The Secret of my Success

Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.

Une comédie très fun des années 80

Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.

The Secret of my Success, Michael J. Fox en jeune yuppie ambitieux

The Secret of my Success


Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre. 

Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox

THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties. 
“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster

 

Une romance de bureau et des quiproquos à gogo

Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.

The Secret of my Success

Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.

Une comédie très fun des années 80

Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.

When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


When Harry Met Sally, LA comédie romantique culte des 80s

When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


Kindergarten Cop


Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.


Deux ans après Jumeaux, Arnold retrouve Ivan Reitman dans la comédie Kindergarten Cop. Le flic John Kimble, au départ mal rasé et peu aimable, se retrouve donc à jouer l'instituteur à la maternelle, dans une école à Astoria (oui, la même ville que Les Goonies). Il ne sait pas encore ce qu'il l'attend, lui qui à l'habitude de poursuivre des malfrats, il ne se doute pas que des enfants peuvent parfois être tout aussi redoutables. Comme je le disais dans ma critique sur Last Action Hero, j'aime beaucoup voir Arnold Schwarzenegger dans des comédies. De par sa carrure et sa longue carrière dans le cinéma d'action, il y a un sacré contraste qui fonctionne et voir l'acteur entouré de gamins turbulents qui le mène à la baguette, c'est plutôt drôle. 

Kindergarten Cop
Ce qui est marquant avec Kindergarten Cop, c'est qu'il débute comme un film d'action où on retrouve un Schwarzenegger familier, mal rasé et à l’allure de guerrier avec ses gros flingues, mais le long-métrage se dirige par la suite dans l'aspect de la comédie avec ses gags et un John Kimble transformé, qui va se servir de sa formation de flic pour devenir un super instituteur, plus doux et attentionné. De plus, Kimble n'est pas le seul à changer. Alors que ce sont ses élèves qui le transforment, il transforme lui aussi ses élèves en enfants disciplinés alors qu'ils étaient auparavant turbulents. 

Un des films favoris de sa filmographie, il est intéressant de voir que Schwarzy et son personnage John Kimble ont des choses en commun: ils sont tous les deux autrichiens et viennent d'une famille de flic. En effet, dans le film, John Kimble explique que dans sa famille, ils sont flics de père en fils et dans le cas d'Arnold, ce sont son père et son frère qui le sont. 

Kindergarten Cop est une des meilleures comédies d'Arnold et le long-métrage a une intrigue solide et qui fonctionne. Il commence de manière assez forte et brutale pour se diriger par la suite vers une comédie avec des répliques cultes (“Les garçons, ils ont un pénis et les filles, elles ont un vagin”). Un film fun des 90s qu'on ne se lasse pas de regarder.


Kindergarten Cop : quand Terminator devient instituteur

Kindergarten Cop


Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.


Deux ans après Jumeaux, Arnold retrouve Ivan Reitman dans la comédie Kindergarten Cop. Le flic John Kimble, au départ mal rasé et peu aimable, se retrouve donc à jouer l'instituteur à la maternelle, dans une école à Astoria (oui, la même ville que Les Goonies). Il ne sait pas encore ce qu'il l'attend, lui qui à l'habitude de poursuivre des malfrats, il ne se doute pas que des enfants peuvent parfois être tout aussi redoutables. Comme je le disais dans ma critique sur Last Action Hero, j'aime beaucoup voir Arnold Schwarzenegger dans des comédies. De par sa carrure et sa longue carrière dans le cinéma d'action, il y a un sacré contraste qui fonctionne et voir l'acteur entouré de gamins turbulents qui le mène à la baguette, c'est plutôt drôle. 

Kindergarten Cop
Ce qui est marquant avec Kindergarten Cop, c'est qu'il débute comme un film d'action où on retrouve un Schwarzenegger familier, mal rasé et à l’allure de guerrier avec ses gros flingues, mais le long-métrage se dirige par la suite dans l'aspect de la comédie avec ses gags et un John Kimble transformé, qui va se servir de sa formation de flic pour devenir un super instituteur, plus doux et attentionné. De plus, Kimble n'est pas le seul à changer. Alors que ce sont ses élèves qui le transforment, il transforme lui aussi ses élèves en enfants disciplinés alors qu'ils étaient auparavant turbulents. 

Un des films favoris de sa filmographie, il est intéressant de voir que Schwarzy et son personnage John Kimble ont des choses en commun: ils sont tous les deux autrichiens et viennent d'une famille de flic. En effet, dans le film, John Kimble explique que dans sa famille, ils sont flics de père en fils et dans le cas d'Arnold, ce sont son père et son frère qui le sont. 

Kindergarten Cop est une des meilleures comédies d'Arnold et le long-métrage a une intrigue solide et qui fonctionne. Il commence de manière assez forte et brutale pour se diriger par la suite vers une comédie avec des répliques cultes (“Les garçons, ils ont un pénis et les filles, elles ont un vagin”). Un film fun des 90s qu'on ne se lasse pas de regarder.


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