Back to the Eighties
famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


Running on Empty, un drame familial poignant et authentique

famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


The Secret of my Success


Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre. 

Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox

THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties. 
“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster

 

Une romance de bureau et des quiproquos à gogo

Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.

The Secret of my Success

Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.

Une comédie très fun des années 80

Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.

The Secret of my Success, Michael J. Fox en jeune yuppie ambitieux

The Secret of my Success


Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre. 

Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox

THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties. 
“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster

 

Une romance de bureau et des quiproquos à gogo

Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.

The Secret of my Success

Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.

Une comédie très fun des années 80

Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.

When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


When Harry Met Sally, LA comédie romantique culte des 80s

When Harry Met Sally 1987
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour. 

WHEN HARRY MET SALLY est construit autour d'un trope assez populaire: celui du friends-to-lovers. La relation entre Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan) est assez complexe, puisque quand ils se rencontrent pour la première fois, de par leurs personnalités opposées et leurs opinions divergentes, les deux ne s'entendent pas vraiment. Cinq ans plus tard, ils se croisent brièvement à l'aéroport et font leur trajet d'avion ensemble et le courant ne passe toujours pas. C'est seulement après le divorce de Harry et la séparation de Sally avec son compagnon qu'ils arrivent à construire un lien sincère. Leur amitié soudée est tellement plaisante à voir et les moments qu'ils passent ensemble fait chaud au cœur. Billy Crystal et Meg Ryan ont une alchimie incroyable et ils arrivent à nous faire croire à leur amitié. Selon moi, les plus belles histoires d'amour sont celles qui débute par de l'amitié et c'est superbement bien dépeint dans WHEN HARRY MET SALLY. Il faut des années aux personnages principaux pour se rendre compte qu'ils sont attirés l'un par l'autre. 
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
Il est donc difficile à croire qu'à l'origine, Harry et Sally ne devaient pas finir ensemble. Dans le scénario original, Harry et Sally ne finissaient pas ensemble, le pire est qu'ils finissaient même par se perdre de vue, offrant alors un final plus qu'amer. Dans le film, l'argument clé de Harry est qu'un homme et une femme ne peuvent pas être amis (Because no man can be friends with a woman that he finds attractive. He always wants to have sex with her.), tandis que Sally pense le contraire. On se rend compte que le film offre les deux visions : bien qu'ils finissent par tomber amoureux, le long-métrage montre que l'amitié entre un homme et une femme est, dans une moindre mesure, finalement possible. Dans un sens, le récit donne donc raison aux deux personnages principaux.

When Harry Met Sally 1987

WHEN HARRY MET SALLY possède tous les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance. C'est drôle et émouvant à la fois ; et les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables. Ils ont leurs défauts, mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Crystal forment un duo dynamique, la relation entre les deux évolue au fur et à mesure que le film avance, s'épanouissant alors progressivement en quelque chose de plus fort, et ce, de manière vraiment réaliste. Leur amitié n'est pas parfaite, mais ils ont vraiment pris le temps de se connaître, ce qui leur a aussi permis de se construire ensemble en tant qu'individu.
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
On ne peut pas le nier, WHEN HARRY MET SALLY est la comédie romantique par excellence, elle regroupe tous les bons ingrédients pour faire un long métrage divertissant, touchant et intemporel. Le film dégage également une certaine douceur et une aura propre aux films des années 80, ce qui fait que c'est toujours un régal de se (re)plonger dans cette histoire.


Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

Secret Admirer, lettres d'amour et quiproquos amoureux.

Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

Le Rewind Club - Working Girl 1988





Porté par l’actrice Melanie Griffith, qui connut sa petite heure de gloire pendant les années 80, et réalisé par Mike Nichols, WORKING GIRL évoque la place de la femme dans le monde du travail et illustre parfaitement cette image de l’american yuppie (terme american inventé dans les années 80 pour décrire une personne ambitieuse et sans scrupules dans le monde du travail) mais surtout de ce qu'on peut obtenir quand on a de l'ambition.

WORKING GIRL suit Tess McGill, jeune femme de la classe ouvrière qui travaille dans une banque d’investissement de Wall Street en tant que secrétaire d’un courtier. Alors qu’elle pense se rendre à un entretien, elle se rend compte qu’elle s’est fait piéger par son patron, qui lui a fixé un rendez-vous arrangé avec un collègue sniffeur de cocaïne, ce qui l’amènera à utiliser le bandeau déroulant pour insulter son patron. Tess se voit donc mutée dans un autre service et devient la secrétaire d’une nouvelle dirigeante, Katharine Parker, incarné par Sigourney Weaver. Katharine semble être une patronne sympathique et à l’écoute des idées de Tess. C’est donc avec stupeur que Tess découvre plus tard que Katharine s’apprêtait à lui voler une de ses idées en la faisant passer pour la sienne. Tess va profiter de absence de Katharine pour se faire passer pour une dirigeante et mener ainsi à bout son idée.

Working Girl 1988


Sous fond de comédie romantique, WORKING GIRL est véritablement une comédie de mœurs qui montre la place de la femme dans le monde de la corporate jungle, chose plutôt rare à l'époque et qui montre également ce qu'est l'american dream. Tess, à force d’ambition, va réussir à s’élever dans le monde du travail et incarne l’image de la self-made woman, elle qui vient de la classe ouvrière et qui a réussi à avoir son diplôme en allant à des cours du soir. Il est tout de même dommage de voir au final l’affrontement de deux femmes ambitieuses car quand bien même Katharine était sur le point de voler l’idée de Tess, Tess quant à elle usurpe en quelque sorte l’identité de Katharine en essayant de changer sa façon de parler pour que son phrasée ressemble à celui de Katharine et en lui piquant ses vêtements chics. D'ailleurs, le fait que Tess change de style s’appelle du power dressing, un courant de mode vestimentaire qui connut son apogée dans les années 80 et qui consiste à avoir un style vestimentaire qui permet aux femmes d'établir leur autorité dans un milieu de travail traditionnellement dominé par les hommes. Il s’avère tout de même que Tess est un personnage beaucoup plus intègre que celui de Katharine puisqu'elle arrive à monter les échelons grâce à ses idées et non avec celles des autres. La romance entre Jack Trainer, incarné par Harrison Ford, et Tess ne prend pas le pas sur l’intrigue principale, ce qui est appréciable. Malgré que le film soit sorti il y a 31 ans, le message qu’il veut faire passer reste d’actualité et établi qu'avec de l'ambition, on peut réussir.

WORKING GIRL est un film qu’on prend plaisir à voir et qu’on attend d’avoir quand on parle de comédie des 80s. Melanie Griffith y délivre une performance convaincante, Tess est une jeune femme ambitieuse, intelligente et prête à tout pour réussir et Griffitth est tout simplement brillante dans ce rôle. Sigourney Weaver est aussi parfaite dans son rôle de femme puissante antagoniste et sans scrupule tandis qu’Harrison Ford est intéressant dans un rôle de golden boy, ce qui l’éloigne un peu de son image de l’époque avec les rôles de Han Solo et Indiana Jones. Les rôles secondaires sont également à saluer avec Joan Cusack dans le rôle de la meilleure amie fantasque ainsi que Alec Baldwin dans le rôle du compagnon bad-boy. L'histoire est tellement bien menée et les personnages si bien interprétés que le long-métrage fut nommé pour de nombreuses récompenses dont l'Oscar du meilleur film en 1988 tandis que Melanie Griffith fut nommé pour l'Oscar de la Meilleur Actrice. WORKING GIRL est un must see qui semble avoir été quelque peu oublié avec le temps et c'est bien dommage tant le film raconte une histoire pertinente, un peu conte de fée certes, mais ancré dans une réalité plus vraie que nature.

Working Girl, une comédie (romantique) dans la corporate jungle.

Le Rewind Club - Working Girl 1988





Porté par l’actrice Melanie Griffith, qui connut sa petite heure de gloire pendant les années 80, et réalisé par Mike Nichols, WORKING GIRL évoque la place de la femme dans le monde du travail et illustre parfaitement cette image de l’american yuppie (terme american inventé dans les années 80 pour décrire une personne ambitieuse et sans scrupules dans le monde du travail) mais surtout de ce qu'on peut obtenir quand on a de l'ambition.

WORKING GIRL suit Tess McGill, jeune femme de la classe ouvrière qui travaille dans une banque d’investissement de Wall Street en tant que secrétaire d’un courtier. Alors qu’elle pense se rendre à un entretien, elle se rend compte qu’elle s’est fait piéger par son patron, qui lui a fixé un rendez-vous arrangé avec un collègue sniffeur de cocaïne, ce qui l’amènera à utiliser le bandeau déroulant pour insulter son patron. Tess se voit donc mutée dans un autre service et devient la secrétaire d’une nouvelle dirigeante, Katharine Parker, incarné par Sigourney Weaver. Katharine semble être une patronne sympathique et à l’écoute des idées de Tess. C’est donc avec stupeur que Tess découvre plus tard que Katharine s’apprêtait à lui voler une de ses idées en la faisant passer pour la sienne. Tess va profiter de absence de Katharine pour se faire passer pour une dirigeante et mener ainsi à bout son idée.

Working Girl 1988


Sous fond de comédie romantique, WORKING GIRL est véritablement une comédie de mœurs qui montre la place de la femme dans le monde de la corporate jungle, chose plutôt rare à l'époque et qui montre également ce qu'est l'american dream. Tess, à force d’ambition, va réussir à s’élever dans le monde du travail et incarne l’image de la self-made woman, elle qui vient de la classe ouvrière et qui a réussi à avoir son diplôme en allant à des cours du soir. Il est tout de même dommage de voir au final l’affrontement de deux femmes ambitieuses car quand bien même Katharine était sur le point de voler l’idée de Tess, Tess quant à elle usurpe en quelque sorte l’identité de Katharine en essayant de changer sa façon de parler pour que son phrasée ressemble à celui de Katharine et en lui piquant ses vêtements chics. D'ailleurs, le fait que Tess change de style s’appelle du power dressing, un courant de mode vestimentaire qui connut son apogée dans les années 80 et qui consiste à avoir un style vestimentaire qui permet aux femmes d'établir leur autorité dans un milieu de travail traditionnellement dominé par les hommes. Il s’avère tout de même que Tess est un personnage beaucoup plus intègre que celui de Katharine puisqu'elle arrive à monter les échelons grâce à ses idées et non avec celles des autres. La romance entre Jack Trainer, incarné par Harrison Ford, et Tess ne prend pas le pas sur l’intrigue principale, ce qui est appréciable. Malgré que le film soit sorti il y a 31 ans, le message qu’il veut faire passer reste d’actualité et établi qu'avec de l'ambition, on peut réussir.

WORKING GIRL est un film qu’on prend plaisir à voir et qu’on attend d’avoir quand on parle de comédie des 80s. Melanie Griffith y délivre une performance convaincante, Tess est une jeune femme ambitieuse, intelligente et prête à tout pour réussir et Griffitth est tout simplement brillante dans ce rôle. Sigourney Weaver est aussi parfaite dans son rôle de femme puissante antagoniste et sans scrupule tandis qu’Harrison Ford est intéressant dans un rôle de golden boy, ce qui l’éloigne un peu de son image de l’époque avec les rôles de Han Solo et Indiana Jones. Les rôles secondaires sont également à saluer avec Joan Cusack dans le rôle de la meilleure amie fantasque ainsi que Alec Baldwin dans le rôle du compagnon bad-boy. L'histoire est tellement bien menée et les personnages si bien interprétés que le long-métrage fut nommé pour de nombreuses récompenses dont l'Oscar du meilleur film en 1988 tandis que Melanie Griffith fut nommé pour l'Oscar de la Meilleur Actrice. WORKING GIRL est un must see qui semble avoir été quelque peu oublié avec le temps et c'est bien dommage tant le film raconte une histoire pertinente, un peu conte de fée certes, mais ancré dans une réalité plus vraie que nature.


BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE (ou L’Excellente Aventure de Bill et Ted en VF) est une comédie américaine réalisé en 1989 par Stephen Herek et dont le scénario fut écrit par Chris Matheson et Ed Solomon (on doit à ce dernier le scénario de Men in Black). L’histoire se déroule en 1988, à San Dimas, en Californie, où deux jeunes cancres, Bill et Ted, qui rêvent de monter un groupe de rock (alors qu’ils jouent très mal), vont se retrouver à voyager dans le temps pour trouver des personnalités historiques pour les aider à faire leur devoir d’histoire.



BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE était sur ma liste de film à voir pendant un long moment mais je n’étais pas plus emballée que ça à le regarder. Malgré son statut de film culte, ce long-métrage semblait être en effet trop loufoque à mon goût et ça n’a pas loupé, le film est loufoque et d’un point de vue scénaristique, ça ne vole pas bien haut mais contre toute attente, j’ai fini par apprécier ce long-métrage. Porté par Keanu Reeves et Alex Winter, qui interprètent respectivement Ted et Bill, les deux acteurs sont vraiment convaincants et même si leurs personnages sont un peu idiots, ils n’en restent pas moins attachants et les deux acteurs forment un duo qui fonctionne à l’écran.
 “Be excellent to each other!” – William “Bill” S. Preston, Esq.
Je ne vais rien vous cacher, l’histoire est un peu sens dessus dessous, l’enjeu du film est un peu faiblard et le thème du voyage dans le temps arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et pourtant, moi qui suis plutôt à cheval en ce qui concerne les voyages temporels, ça ne m’a pas dérangé avec BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE car le film assume totalement son côté loufoque. La machine à voyager dans le temps se présente sous forme de cabine téléphonique, ce qui m’a tout de suite fait penser au TARDIS dans Doctor Who. Le film ne dure qu’une heure et demi, ça se regarde donc assez vite et c’est vraiment drôle et toute la comédie est vraiment apporté par les deux personnages, notamment dans leur attitude et leur façon de s’exprimer. Selon moi, c'est davantage les personnages qui font que le film est bien, plus que l'histoire elle-même. Sur une autre note, la musique du film est plutôt sympa et j'ai tout de suite accroché avec une chanson en particulier, In Time de Robbie Robb.


Alors on regarde ou pas?
Je suis d'avis que le film ne plaira pas à tout le monde mais le seul moyen de se faire un avis, c'est de commencer le film, vous saurez dès les premiers minutes si BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE est fait pour vous. Je pensais ne pas accrocher et j'ai pourtant bien aimé le film, qui a pour seul but, à mon avis, d'amuser la galerie et ça fonctionne plutôt bien. J'ai tenté de regarder la suite, Bill & Ted's Bogus Journey mais j'ai décroché au bout de 40min, je n'étais pas assez à fond dedans donc j'ai préféré arrêter. Un troisième film est prévu pour 2020, toujours avec Keanu Reeves et Alex Winter et je reste plutôt sceptique, les suites qui se font 30 ans après ne sont jamais vraiment convaincantes mais je demande quand même à voir.

Bill & Ted’s Excellent Adventure, ou le voyage temporel pour contrer l'échec scolaire.


BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE (ou L’Excellente Aventure de Bill et Ted en VF) est une comédie américaine réalisé en 1989 par Stephen Herek et dont le scénario fut écrit par Chris Matheson et Ed Solomon (on doit à ce dernier le scénario de Men in Black). L’histoire se déroule en 1988, à San Dimas, en Californie, où deux jeunes cancres, Bill et Ted, qui rêvent de monter un groupe de rock (alors qu’ils jouent très mal), vont se retrouver à voyager dans le temps pour trouver des personnalités historiques pour les aider à faire leur devoir d’histoire.



BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE était sur ma liste de film à voir pendant un long moment mais je n’étais pas plus emballée que ça à le regarder. Malgré son statut de film culte, ce long-métrage semblait être en effet trop loufoque à mon goût et ça n’a pas loupé, le film est loufoque et d’un point de vue scénaristique, ça ne vole pas bien haut mais contre toute attente, j’ai fini par apprécier ce long-métrage. Porté par Keanu Reeves et Alex Winter, qui interprètent respectivement Ted et Bill, les deux acteurs sont vraiment convaincants et même si leurs personnages sont un peu idiots, ils n’en restent pas moins attachants et les deux acteurs forment un duo qui fonctionne à l’écran.
 “Be excellent to each other!” – William “Bill” S. Preston, Esq.
Je ne vais rien vous cacher, l’histoire est un peu sens dessus dessous, l’enjeu du film est un peu faiblard et le thème du voyage dans le temps arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et pourtant, moi qui suis plutôt à cheval en ce qui concerne les voyages temporels, ça ne m’a pas dérangé avec BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE car le film assume totalement son côté loufoque. La machine à voyager dans le temps se présente sous forme de cabine téléphonique, ce qui m’a tout de suite fait penser au TARDIS dans Doctor Who. Le film ne dure qu’une heure et demi, ça se regarde donc assez vite et c’est vraiment drôle et toute la comédie est vraiment apporté par les deux personnages, notamment dans leur attitude et leur façon de s’exprimer. Selon moi, c'est davantage les personnages qui font que le film est bien, plus que l'histoire elle-même. Sur une autre note, la musique du film est plutôt sympa et j'ai tout de suite accroché avec une chanson en particulier, In Time de Robbie Robb.


Alors on regarde ou pas?
Je suis d'avis que le film ne plaira pas à tout le monde mais le seul moyen de se faire un avis, c'est de commencer le film, vous saurez dès les premiers minutes si BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE est fait pour vous. Je pensais ne pas accrocher et j'ai pourtant bien aimé le film, qui a pour seul but, à mon avis, d'amuser la galerie et ça fonctionne plutôt bien. J'ai tenté de regarder la suite, Bill & Ted's Bogus Journey mais j'ai décroché au bout de 40min, je n'étais pas assez à fond dedans donc j'ai préféré arrêter. Un troisième film est prévu pour 2020, toujours avec Keanu Reeves et Alex Winter et je reste plutôt sceptique, les suites qui se font 30 ans après ne sont jamais vraiment convaincantes mais je demande quand même à voir.

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