Back to the Nineties

THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


The Mighty, une belle histoire d'amitié et d'acceptation de soi


THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


Now and Then, un film de coming-of-age story drôle et émouvant

Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


She's All That, un teen movie moyen, mais culte des années 90

She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.




Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.



Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


All I Wanna Do 1998
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !

All I Wanna Do (ou encore Strike! ou The Hairy Bird ou Les Filles font la loi en VF) est un film américain réalisé par Sarah Kernochan en 1998.  L'intrigue se déroule dans les années 1960, à l'Institut Godard, un pensionnat pour jeunes filles. Odette "Odie" Sinclair (jouée par Gaby Hoffmann) y est envoyée par ses parents, qui ont découvert qu'elle avait l'intention de coucher avec son petit ami Dennis. Elle y fait la rencontre d'une bande d’amies composée de Verena, Tinka, Momo et Tweety, interprétées par Kirsten Dunst, Monica Keena, Merritt Wever et Heather Matarazzo. Ces quatre filles ont crée un club, les G.A.R pour les Grandes Amatrices de Raviolis (D.A.R pour Daughters of the American Ravioli en VO). Le but de ce club est de s'entraider pour atteindre leurs objectifs. Odette, elle, ne veut rien d'autre que perdre sa virginité avec son petit ami Dennis. Verena, dépitée, lui promet de réaliser son vœu ! Cependant, un nouveau rebondissement concernant l'institut Godard va mettre l'amitié des filles à rude épreuve...

Un teen movie féministe singulier

All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer.  Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir. 

Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”

Le fameux rebondissement du film est que l'Institut Godard va fusionner avec l'Institut Saint Ambroise, devenant ainsi un internat mixte. Alors qu'Odie, Tinka et Tweety se réjouissent de cette nouvelle, Verena et Momo s'y opposent, considérant les garçons comme un obstacle à leur réussite scolaire. Les deux jeunes femmes mettent au point un plan pour saboter la fusion entre les deux institutions, démontrant une fois de plus leur intelligence et leur ingéniosité.




Un casting cuisiné aux petits oignons

Les actrices sont toutes incroyables, avec mention spéciale pour Kirsten Dunst, dont le personnage représente l’image de la féministe farouche. Verena sait ce qu'elle veut et va jusqu'à l'extrême pour l'obtenir, un personnage dur à cuire qui, au fond, cache une certaine sensibilité. Chaque titre que le film possède représente vraiment bien l'esprit du film. All I Wanna Do se traduit par Tout ce que je veux faire en français, Strike signifie grève et The Hairy Birdune allusion au sexe masculin, est traduit dans la version française québécoise par "serpent à poil". Il y a donc vraiment l'image de la jeune femme qui veut prendre son indépendance face à l'homme.

La distribution masculine comprend Vincent Kartheiser, vu dans Angel et Mad Men, dans le rôle de Lezard, le love interest de Tinka. Matthew Lawrence (le fils dans Madame Doubtfire) joue Dennis, le petit ami d'Odie. Hayden Christensen (Anakin Skywalker dans Star Wars) et Shawn Ashmore (Iceman/Iceberg dans X-Men) font également une petite apparition. C'est donc un film avec des acteurs qu’on connaît  tous, du moins si on est cinéphiles, mais qui n'éclipsent en rien le casting féminin.

All I Wanna Do mériterait d’être davantage connu. En effet, il véhicule un message féministe et se démarque alors des autres teen-movies de la même époque, tout en offrant des scènes très drôles et des répliques cinglantes. A voir ! 

BACK TO THE NINETIES • All I Wanna Do (1998)

All I Wanna Do 1998
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !

All I Wanna Do (ou encore Strike! ou The Hairy Bird ou Les Filles font la loi en VF) est un film américain réalisé par Sarah Kernochan en 1998.  L'intrigue se déroule dans les années 1960, à l'Institut Godard, un pensionnat pour jeunes filles. Odette "Odie" Sinclair (jouée par Gaby Hoffmann) y est envoyée par ses parents, qui ont découvert qu'elle avait l'intention de coucher avec son petit ami Dennis. Elle y fait la rencontre d'une bande d’amies composée de Verena, Tinka, Momo et Tweety, interprétées par Kirsten Dunst, Monica Keena, Merritt Wever et Heather Matarazzo. Ces quatre filles ont crée un club, les G.A.R pour les Grandes Amatrices de Raviolis (D.A.R pour Daughters of the American Ravioli en VO). Le but de ce club est de s'entraider pour atteindre leurs objectifs. Odette, elle, ne veut rien d'autre que perdre sa virginité avec son petit ami Dennis. Verena, dépitée, lui promet de réaliser son vœu ! Cependant, un nouveau rebondissement concernant l'institut Godard va mettre l'amitié des filles à rude épreuve...

Un teen movie féministe singulier

All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer.  Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir. 

Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”

Le fameux rebondissement du film est que l'Institut Godard va fusionner avec l'Institut Saint Ambroise, devenant ainsi un internat mixte. Alors qu'Odie, Tinka et Tweety se réjouissent de cette nouvelle, Verena et Momo s'y opposent, considérant les garçons comme un obstacle à leur réussite scolaire. Les deux jeunes femmes mettent au point un plan pour saboter la fusion entre les deux institutions, démontrant une fois de plus leur intelligence et leur ingéniosité.




Un casting cuisiné aux petits oignons

Les actrices sont toutes incroyables, avec mention spéciale pour Kirsten Dunst, dont le personnage représente l’image de la féministe farouche. Verena sait ce qu'elle veut et va jusqu'à l'extrême pour l'obtenir, un personnage dur à cuire qui, au fond, cache une certaine sensibilité. Chaque titre que le film possède représente vraiment bien l'esprit du film. All I Wanna Do se traduit par Tout ce que je veux faire en français, Strike signifie grève et The Hairy Birdune allusion au sexe masculin, est traduit dans la version française québécoise par "serpent à poil". Il y a donc vraiment l'image de la jeune femme qui veut prendre son indépendance face à l'homme.

La distribution masculine comprend Vincent Kartheiser, vu dans Angel et Mad Men, dans le rôle de Lezard, le love interest de Tinka. Matthew Lawrence (le fils dans Madame Doubtfire) joue Dennis, le petit ami d'Odie. Hayden Christensen (Anakin Skywalker dans Star Wars) et Shawn Ashmore (Iceman/Iceberg dans X-Men) font également une petite apparition. C'est donc un film avec des acteurs qu’on connaît  tous, du moins si on est cinéphiles, mais qui n'éclipsent en rien le casting féminin.

All I Wanna Do mériterait d’être davantage connu. En effet, il véhicule un message féministe et se démarque alors des autres teen-movies de la même époque, tout en offrant des scènes très drôles et des répliques cinglantes. A voir ! 

Last Action Hero 1993




Last Action Hero est un film américain réalisé par John McTiernan en 1993. Le héros de l'histoire est un jeune adolescent cinéphile, Danny Mannigan, qui est fan d'une série de films d'action, Jack Slater, mettant en scène l'acteur Arnold Schwarzenegger. Un soir, la veille de l'avant-première mondiale de Jack Slater IV, Nick, le gérant du cinéma, donne à Danny un ticket d'or magique que le grand magicien Harry Houdini lui avait offert. Le film commence mais quelques minutes plus tard, Danny se retrouve comme par magie dans le film, dans la voiture de Jack Slater. Grace à Danny qui a vu les premières minutes du film, il va aider Jack Slater à résoudre le meurtre de son cousin.



Franchement, qui n'a jamais rêver de pouvoir entrer dans un film et de vivre des aventures avec nos héros préférés ?! Je plaide coupable car même maintenant, il m'arrive d'imaginer ça. Ce film mélange parfaitement le genre de la comédie et de l'action et Arnold fait un travail extraordinaire dans ce film car, en effet, il fait de l'autodérision en faisant indirectement des références à tous les héros de films d'actions qu'il a pu incarner et de toutes ses fameuses répliques – notamment le fameux I'll be back. J'aime beaucoup aussi le personnage de Danny incarné par Austin O'Brien, c'est un adolescent lambda qui préfère regarder des films plutôt que d'aller en cours. Il apporte le coté frais et jeune du film. C'est son personnage qui rend le personnage de Schwarzenegger plus humain alors qu'il n'était au début qu'un personnage de film qui suivait le script. Austin O'Brien et Arnold Schwarzenegger forme un duo atypique mais qui fonctionne, qui n'est pas sans rapeller le duo que Schwarzenegger incarnait avec Edward Furlong dans Terminator 2, sorti un an auparavant.

❝Well I'm sorry to disappoint you but you're gonna live to enjoy all the glorious fruits life has got to offer - acne, shaving, premature ejaculation... and your first divorce.❞ - Jack Slater

Last Action Hero (1993)

Un des passages les plus intéressant dans le film est le moment où Jack Slater se rend avec Danny dans le vrai monde. Il va être désorienté et va en quelque sorte perdre son identité: il sait désormais qu'il n'est qu'un personnage de film et en entrant dans le monde réel, il perd tous les avantages que les films d'action pouvaient lui procurer. En effet, il ressent maintenant la douleur, ceci pour montrer le coté irréaliste des films d'action où le héro saute de cinq mètres et s'en sort miraculeusement indemne. Le plus dur pour Jack sera quand il sera confronté à son vrai lui, c'est-à-dire l'acteur Arnold Schwarzenegger. On a donc cette dimension intéressante de l'acteur Arnold Schwarzenegger qui joue son propre rôle dans le film – de manière drôle et auto-dérisoire – mais aussi celui de Jack Slater. Je ne comprends pas pourquoi ce film n'a pas reçu de bonnes critiques à sa sortie car on ne s'ennuie pas quand on regarde ce film, on s'attache aux personnages et c'est agréable de voir Schwarzenegger dans un rôle comique et je trouve qu'il est vraiment bon dans ce genre de rôle comme dans La Course au Jouet ou Un flic à la maternelle.


Alors, on regarde ou pas ?
Last Action Hero est un film culte qui parodie avec excellente et avec humour les blockbusters d'action et en ce qui me concerne, je ne me lasse jamais de le regarder donc je ne peux que vous le conseiller.



J'espère que ce premier article Back to the Nineties vous aura plu !




BACK TO THE NINETIES • Last Action Hero (1993).

Last Action Hero 1993




Last Action Hero est un film américain réalisé par John McTiernan en 1993. Le héros de l'histoire est un jeune adolescent cinéphile, Danny Mannigan, qui est fan d'une série de films d'action, Jack Slater, mettant en scène l'acteur Arnold Schwarzenegger. Un soir, la veille de l'avant-première mondiale de Jack Slater IV, Nick, le gérant du cinéma, donne à Danny un ticket d'or magique que le grand magicien Harry Houdini lui avait offert. Le film commence mais quelques minutes plus tard, Danny se retrouve comme par magie dans le film, dans la voiture de Jack Slater. Grace à Danny qui a vu les premières minutes du film, il va aider Jack Slater à résoudre le meurtre de son cousin.



Franchement, qui n'a jamais rêver de pouvoir entrer dans un film et de vivre des aventures avec nos héros préférés ?! Je plaide coupable car même maintenant, il m'arrive d'imaginer ça. Ce film mélange parfaitement le genre de la comédie et de l'action et Arnold fait un travail extraordinaire dans ce film car, en effet, il fait de l'autodérision en faisant indirectement des références à tous les héros de films d'actions qu'il a pu incarner et de toutes ses fameuses répliques – notamment le fameux I'll be back. J'aime beaucoup aussi le personnage de Danny incarné par Austin O'Brien, c'est un adolescent lambda qui préfère regarder des films plutôt que d'aller en cours. Il apporte le coté frais et jeune du film. C'est son personnage qui rend le personnage de Schwarzenegger plus humain alors qu'il n'était au début qu'un personnage de film qui suivait le script. Austin O'Brien et Arnold Schwarzenegger forme un duo atypique mais qui fonctionne, qui n'est pas sans rapeller le duo que Schwarzenegger incarnait avec Edward Furlong dans Terminator 2, sorti un an auparavant.

❝Well I'm sorry to disappoint you but you're gonna live to enjoy all the glorious fruits life has got to offer - acne, shaving, premature ejaculation... and your first divorce.❞ - Jack Slater

Last Action Hero (1993)

Un des passages les plus intéressant dans le film est le moment où Jack Slater se rend avec Danny dans le vrai monde. Il va être désorienté et va en quelque sorte perdre son identité: il sait désormais qu'il n'est qu'un personnage de film et en entrant dans le monde réel, il perd tous les avantages que les films d'action pouvaient lui procurer. En effet, il ressent maintenant la douleur, ceci pour montrer le coté irréaliste des films d'action où le héro saute de cinq mètres et s'en sort miraculeusement indemne. Le plus dur pour Jack sera quand il sera confronté à son vrai lui, c'est-à-dire l'acteur Arnold Schwarzenegger. On a donc cette dimension intéressante de l'acteur Arnold Schwarzenegger qui joue son propre rôle dans le film – de manière drôle et auto-dérisoire – mais aussi celui de Jack Slater. Je ne comprends pas pourquoi ce film n'a pas reçu de bonnes critiques à sa sortie car on ne s'ennuie pas quand on regarde ce film, on s'attache aux personnages et c'est agréable de voir Schwarzenegger dans un rôle comique et je trouve qu'il est vraiment bon dans ce genre de rôle comme dans La Course au Jouet ou Un flic à la maternelle.


Alors, on regarde ou pas ?
Last Action Hero est un film culte qui parodie avec excellente et avec humour les blockbusters d'action et en ce qui me concerne, je ne me lasse jamais de le regarder donc je ne peux que vous le conseiller.



J'espère que ce premier article Back to the Nineties vous aura plu !




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