Critique série
Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



Stranger Things 4 (première partie), ce que j’en ai pensé.

Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer

Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

Les 7 vies de Léa, un coming-of age story avec enquête et voyage dans le temps

Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

Parallèles Disney+ - Victor, Bilal, Romane et Samuel


Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité. 

Une série française sur le voyage dans le temps 

Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.

Les années 80, grande inspiration 

Le créateur de la série, Quoc Dang Tran, cite comme sources d’inspiration le cinéma tendre des années 80 avec comme références Stand by Me, Les Goonies ou encore Big. En effet, derrière cette histoire SF de mondes parallèles, c’est un tableau sur la jeunesse que le créateur dresse dans PARALLÈLES. On suit quatre jeunes à la personnalité bien différente, dans leur construction de soi et dans leur relation avec leurs parents, ce qui fait parfaitement écho aux films dont Quoc Dang Tran dit s’être inspiré. 

Parallèles Disney+ - Victor et Romane de dos qui regarde une alerte disparition



Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…

La production française n’est malheureusement pas sans défauts. Bien qu’on ait une explication cohérente du fonctionnement des mondes parallèles, l’exécution globale reste assez brouillon et si l’on comprend où le créateur de la série a voulu nous emmener, il reste certaines parts d’ombre qui pourraient déranger les aficionados du genre. La série manque parfois de rebondissements, mais sa force réside vraiment dans l’aspect coming-of-age qu’elle dégage. Coté distribution, les jeunes acteurs, qui n’ont pas une longue filmographie au compteur, sont convaincants dans leurs rôles, mais aucune prestation ne sort vraiment du lot. Concernant les parents, on retrouve au casting Gil Alma (Nos Chers Voisins) ou encore Naidra Ayadi (Polisse).

Malgré un léger manque de cohérence et de dynamisme, PARALLÈLES reste dans l’ensemble agréable à regarder. Le fait que l’intrigue se passe en France est très rafraîchissant et suscite davantage l’intérêt du spectateur. Bien que la fin de cette unique saison se suffit à elle-même, je ne serais pas contre une deuxième saison pour approfondir et explorer les questions laissées sans réponse. 


Parallèles, série SF française qui mêle voyage dans le temps et dimensions parallèles

Parallèles Disney+ - Victor, Bilal, Romane et Samuel


Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité. 

Une série française sur le voyage dans le temps 

Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.

Les années 80, grande inspiration 

Le créateur de la série, Quoc Dang Tran, cite comme sources d’inspiration le cinéma tendre des années 80 avec comme références Stand by Me, Les Goonies ou encore Big. En effet, derrière cette histoire SF de mondes parallèles, c’est un tableau sur la jeunesse que le créateur dresse dans PARALLÈLES. On suit quatre jeunes à la personnalité bien différente, dans leur construction de soi et dans leur relation avec leurs parents, ce qui fait parfaitement écho aux films dont Quoc Dang Tran dit s’être inspiré. 

Parallèles Disney+ - Victor et Romane de dos qui regarde une alerte disparition



Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…

La production française n’est malheureusement pas sans défauts. Bien qu’on ait une explication cohérente du fonctionnement des mondes parallèles, l’exécution globale reste assez brouillon et si l’on comprend où le créateur de la série a voulu nous emmener, il reste certaines parts d’ombre qui pourraient déranger les aficionados du genre. La série manque parfois de rebondissements, mais sa force réside vraiment dans l’aspect coming-of-age qu’elle dégage. Coté distribution, les jeunes acteurs, qui n’ont pas une longue filmographie au compteur, sont convaincants dans leurs rôles, mais aucune prestation ne sort vraiment du lot. Concernant les parents, on retrouve au casting Gil Alma (Nos Chers Voisins) ou encore Naidra Ayadi (Polisse).

Malgré un léger manque de cohérence et de dynamisme, PARALLÈLES reste dans l’ensemble agréable à regarder. Le fait que l’intrigue se passe en France est très rafraîchissant et suscite davantage l’intérêt du spectateur. Bien que la fin de cette unique saison se suffit à elle-même, je ne serais pas contre une deuxième saison pour approfondir et explorer les questions laissées sans réponse. 


Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.

Fate: The Winx Saga, une série live-action sans aucune saveur.

Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.
The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


The Wilds : une série féministe aux airs de Sa Majesté des mouches

The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


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