Netflix

Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer

Heartstopper - Nick et Charlie



Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par Alice OsemanHeartstopper suit principalement Charlie Spring (Joe Locke), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (Kit Connor), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.

 

Un teen show doux et authentique 

HEARTSTOPPER est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de HEARTSTOPPER. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.

Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité 

Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, HEARTSTOPPER offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.

Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy
©Netflix 




HEARTSTOPPER est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. HEARTSTOPPER est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.


Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

Les 7 vies de Léa, un coming-of age story avec enquête et voyage dans le temps

Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents

Il semblerait bien que le voyage dans le temps ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, Les 7 vies de Léa est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.

Un Code Quantum façon teenager ?

Malgré une quasi-absence de promo, LES 7 VIES DE LÉA se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le teen show, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série Code Quantum (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que LES 7 VIES DE LÉA explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (coming-of-age story) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du teenager

Une ambiance 90s au top

La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.

Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir





Une distribution et des protagonistes convaincants 

Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia et les plus initiés Théo Fernandez, vu dans les Tuche et la série Stalk, et Maïra Schmitt, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux Mélanie Doutey et Samuel Benchetrit.

L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si LES 7 VIES DE LÉA se voyait être reconduite. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.

Love and Leashes; 모럴센스



Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.


Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS). 

Love and Leashes; 모럴센스



En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.

Sans véritablement être mémorable, Love and Leashes est une comédie romantique divertissante qui traite le sujet avec beaucoup de bienveillance et de pédagogie en voulant briser le tabou autour du BDSM. Elle s’attarde sur les notions de consentement et au fait de s’accepter tel qu’on est face au regard et jugement des autres. 

Love and Leashes, la nouvelle romcom coréenne sous fond de relation dom/sub

Love and Leashes; 모럴센스



Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.


Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS). 

Love and Leashes; 모럴센스



En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.

Sans véritablement être mémorable, Love and Leashes est une comédie romantique divertissante qui traite le sujet avec beaucoup de bienveillance et de pédagogie en voulant briser le tabou autour du BDSM. Elle s’attarde sur les notions de consentement et au fait de s’accepter tel qu’on est face au regard et jugement des autres. 
the-call-film-coreen


The Call est un film coréen réalisé par Lee Chung-hyun, dont c’est le premier long-métrage, et qui est disponible sur Netflix depuis Novembre 2020. Le film suit Kim Seo-yeon (Park Shin-hye), une jeune femme qui emménage dans sa maison d’enfance et qui ayant perdu son téléphone portable, décide d’utiliser le vieux téléphone de la maison. Seo-yeon reçoit des appels étranges de Oh Young-soo (Jeon Jong-seo), une jeune femme qui semble être en danger. Elle découvre assez vite que la jeune femme habite dans la même demeure, mais 20 ans auparavant.

L’intrigue de The call se déroule en 1999 et en 2019 simultanément. En 1999, on suit Young-soo, une jeune femme tourmentée qui semble être prisonnière chez elle, surveillée de près par sa mère adoptive; tandis qu’on suit Seo-yeon en 2019, qui retourne dans sa maison d’enfance pour rendre visite à sa mère atteinte d’un cancer, mais dont elle n’est pas vraiment proche. Une amitié surprenante va se tisser entre les jeunes femmes qui souffrent toute deux de solitude. 

THE CALL repose sur la théorie du chaos et le concept de l’effet papillon. Cette connexion entre le passé et le futur va permettre à Seo-yeon de voir sa vie complètement modifiée à de nombreuses reprises pendant le film. D’ailleurs, les scènes où le présent actuel disparaît pour être remplacé par un autre est visuellement très bien exécuté. Le film fait alors réfléchir sur les conséquences que peuvent entrainer les modifications d'évènements passés, et bien qu’on puisse être insatisfait de notre vie, changer notre passé et effacer un événement tragique peut entraîner de lourdes conséquences qui deviennent alors irréversibles. Modifier le passé revient alors à ouvrir la boîte de Pandore.

Le film mêle avec aisance plusieurs genres cinématographiques et se situe donc entre le thriller, le film d’horreur et le film de SF. Ce mélange pourrait déplaire et en décontenancer plus d’un, mais je trouve que le réalisateur s’en sort plutôt bien et je ne me suis jamais sentie perdue. THE CALL a un bon rythme, avec une intrigue qui s’installe assez vite, mais sans précipitation. Le film devient vers la fin une course contre la montre et on se demande bien comment tout ça va bien pouvoir se terminer. Le long-métrage arrive à tenir en haleine jusqu'au bout.

the-call-jeon-jong-seo



Bien étendu, avec ce genre de récits, il est bien trop rare d’éviter les incohérences et les questions sans réponseTHE CALL s’en sort pourtant plutôt bien, ceci dit, jusqu'à la fin, ou pour être plus précis, la scène de mid-credit. Le film offre une fin surprenante en deux temps, ce qui est une preuve d’audace de la part du réalisateur. Cette deuxième fin/scène post-générique est cependant teinté d’incohérence et engendre alors les théories les plus folles dans la tète du spectateur. Alors que le schéma narratif était clair et cohérent, c'est dommage de perdre le spectateur à cause de cette fin.

Quand aux actrices, elles livrent chacune ici une prestation des plus remarquables, notamment Jeon Jong-seo, qui incarne la mystérieuse et perturbée Young-soo, dont c'était seulement le deuxième rôle de toute sa carrière. Cette actrice, avec un jeu pareil, devrait avoir une belle carrière qui s'annonce devant elle.

THE CALL reste un film bien construit, dynamique et divertissant et mis à part cette fin qui peut laisser un gout amer, il vaut le coup d'être visionné.


The Call, un thriller SF efficace et surprenant

the-call-film-coreen


The Call est un film coréen réalisé par Lee Chung-hyun, dont c’est le premier long-métrage, et qui est disponible sur Netflix depuis Novembre 2020. Le film suit Kim Seo-yeon (Park Shin-hye), une jeune femme qui emménage dans sa maison d’enfance et qui ayant perdu son téléphone portable, décide d’utiliser le vieux téléphone de la maison. Seo-yeon reçoit des appels étranges de Oh Young-soo (Jeon Jong-seo), une jeune femme qui semble être en danger. Elle découvre assez vite que la jeune femme habite dans la même demeure, mais 20 ans auparavant.

L’intrigue de The call se déroule en 1999 et en 2019 simultanément. En 1999, on suit Young-soo, une jeune femme tourmentée qui semble être prisonnière chez elle, surveillée de près par sa mère adoptive; tandis qu’on suit Seo-yeon en 2019, qui retourne dans sa maison d’enfance pour rendre visite à sa mère atteinte d’un cancer, mais dont elle n’est pas vraiment proche. Une amitié surprenante va se tisser entre les jeunes femmes qui souffrent toute deux de solitude. 

THE CALL repose sur la théorie du chaos et le concept de l’effet papillon. Cette connexion entre le passé et le futur va permettre à Seo-yeon de voir sa vie complètement modifiée à de nombreuses reprises pendant le film. D’ailleurs, les scènes où le présent actuel disparaît pour être remplacé par un autre est visuellement très bien exécuté. Le film fait alors réfléchir sur les conséquences que peuvent entrainer les modifications d'évènements passés, et bien qu’on puisse être insatisfait de notre vie, changer notre passé et effacer un événement tragique peut entraîner de lourdes conséquences qui deviennent alors irréversibles. Modifier le passé revient alors à ouvrir la boîte de Pandore.

Le film mêle avec aisance plusieurs genres cinématographiques et se situe donc entre le thriller, le film d’horreur et le film de SF. Ce mélange pourrait déplaire et en décontenancer plus d’un, mais je trouve que le réalisateur s’en sort plutôt bien et je ne me suis jamais sentie perdue. THE CALL a un bon rythme, avec une intrigue qui s’installe assez vite, mais sans précipitation. Le film devient vers la fin une course contre la montre et on se demande bien comment tout ça va bien pouvoir se terminer. Le long-métrage arrive à tenir en haleine jusqu'au bout.

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Bien étendu, avec ce genre de récits, il est bien trop rare d’éviter les incohérences et les questions sans réponseTHE CALL s’en sort pourtant plutôt bien, ceci dit, jusqu'à la fin, ou pour être plus précis, la scène de mid-credit. Le film offre une fin surprenante en deux temps, ce qui est une preuve d’audace de la part du réalisateur. Cette deuxième fin/scène post-générique est cependant teinté d’incohérence et engendre alors les théories les plus folles dans la tète du spectateur. Alors que le schéma narratif était clair et cohérent, c'est dommage de perdre le spectateur à cause de cette fin.

Quand aux actrices, elles livrent chacune ici une prestation des plus remarquables, notamment Jeon Jong-seo, qui incarne la mystérieuse et perturbée Young-soo, dont c'était seulement le deuxième rôle de toute sa carrière. Cette actrice, avec un jeu pareil, devrait avoir une belle carrière qui s'annonce devant elle.

THE CALL reste un film bien construit, dynamique et divertissant et mis à part cette fin qui peut laisser un gout amer, il vaut le coup d'être visionné.


Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.

Fate: The Winx Saga, une série live-action sans aucune saveur.

Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.
The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

The Protector : mon avis sur la première série originale turque de Netflix

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

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