SERIES JUNKIE
Parallèles Disney+ - Victor, Bilal, Romane et Samuel


Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité. 

Une série française sur le voyage dans le temps 

Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.

Les années 80, grande inspiration 

Le créateur de la série, Quoc Dang Tran, cite comme sources d’inspiration le cinéma tendre des années 80 avec comme références Stand by Me, Les Goonies ou encore Big. En effet, derrière cette histoire SF de mondes parallèles, c’est un tableau sur la jeunesse que le créateur dresse dans PARALLÈLES. On suit quatre jeunes à la personnalité bien différente, dans leur construction de soi et dans leur relation avec leurs parents, ce qui fait parfaitement écho aux films dont Quoc Dang Tran dit s’être inspiré. 

Parallèles Disney+ - Victor et Romane de dos qui regarde une alerte disparition



Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…

La production française n’est malheureusement pas sans défauts. Bien qu’on ait une explication cohérente du fonctionnement des mondes parallèles, l’exécution globale reste assez brouillon et si l’on comprend où le créateur de la série a voulu nous emmener, il reste certaines parts d’ombre qui pourraient déranger les aficionados du genre. La série manque parfois de rebondissements, mais sa force réside vraiment dans l’aspect coming-of-age qu’elle dégage. Coté distribution, les jeunes acteurs, qui n’ont pas une longue filmographie au compteur, sont convaincants dans leurs rôles, mais aucune prestation ne sort vraiment du lot. Concernant les parents, on retrouve au casting Gil Alma (Nos Chers Voisins) ou encore Naidra Ayadi (Polisse).

Malgré un léger manque de cohérence et de dynamisme, PARALLÈLES reste dans l’ensemble agréable à regarder. Le fait que l’intrigue se passe en France est très rafraîchissant et suscite davantage l’intérêt du spectateur. Bien que la fin de cette unique saison se suffit à elle-même, je ne serais pas contre une deuxième saison pour approfondir et explorer les questions laissées sans réponse. 


Parallèles, série SF française qui mêle voyage dans le temps et dimensions parallèles

Parallèles Disney+ - Victor, Bilal, Romane et Samuel


Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité. 

Une série française sur le voyage dans le temps 

Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.

Les années 80, grande inspiration 

Le créateur de la série, Quoc Dang Tran, cite comme sources d’inspiration le cinéma tendre des années 80 avec comme références Stand by Me, Les Goonies ou encore Big. En effet, derrière cette histoire SF de mondes parallèles, c’est un tableau sur la jeunesse que le créateur dresse dans PARALLÈLES. On suit quatre jeunes à la personnalité bien différente, dans leur construction de soi et dans leur relation avec leurs parents, ce qui fait parfaitement écho aux films dont Quoc Dang Tran dit s’être inspiré. 

Parallèles Disney+ - Victor et Romane de dos qui regarde une alerte disparition



Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…

La production française n’est malheureusement pas sans défauts. Bien qu’on ait une explication cohérente du fonctionnement des mondes parallèles, l’exécution globale reste assez brouillon et si l’on comprend où le créateur de la série a voulu nous emmener, il reste certaines parts d’ombre qui pourraient déranger les aficionados du genre. La série manque parfois de rebondissements, mais sa force réside vraiment dans l’aspect coming-of-age qu’elle dégage. Coté distribution, les jeunes acteurs, qui n’ont pas une longue filmographie au compteur, sont convaincants dans leurs rôles, mais aucune prestation ne sort vraiment du lot. Concernant les parents, on retrouve au casting Gil Alma (Nos Chers Voisins) ou encore Naidra Ayadi (Polisse).

Malgré un léger manque de cohérence et de dynamisme, PARALLÈLES reste dans l’ensemble agréable à regarder. Le fait que l’intrigue se passe en France est très rafraîchissant et suscite davantage l’intérêt du spectateur. Bien que la fin de cette unique saison se suffit à elle-même, je ne serais pas contre une deuxième saison pour approfondir et explorer les questions laissées sans réponse. 


Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.

Fate: The Winx Saga, une série live-action sans aucune saveur.

Fate: The Winx Saga

La série Fate: The Winx Saga a fait beaucoup parler d'elle avant même son lancement sur Netflix, le 22 janvier. Pour cause, le whitewashing de certains personnages de la série d'animation d'origine. En en effet, le dessin animé avait une fée latina et une fée asiatique, mais ce n'est pas le cas dans la série. Fate part donc dès le départ avec un désavantage. La question qu'on se pose : est-ce que ce live-action vaut le coup d’œil ? 

L'univers de Winx a été une réelle découverte, car mis à part un épisode par-ci par-là, je n'avais jamais vraiment regardé le dessin animé. On suit donc Bloom, une adolescente qui découvre qu'elle est une fée après avoir accidentellement déclenché un incendie chez elle. Elle est donc repérée par la directrice d'Alféa, une école qui forme les fées aux arts magiques ainsi que des Spécialistes, des guerriers humains dont la future mission sera de protéger les royaumes de ce monde magique. À Alféa, Bloom partage une chambre avec quatre autres filles : Stella, la princesse du royaume de Solaria et fée de la lumière ; Aisha, une athlète de natation et fée de l'eau ; Terra, fée de la terre et Musa, une fée de l'esprit. Parallèlement à l'arrivée de Bloom à Alfea, le monde magique voit le retour des Brûlés, des monstres terrifiants censés avoir été exterminés il y a plusieurs années.

École magique, protagoniste qui se découvre pourvu de pouvoirs, intrigues et mystères, FATE: THE WINX SAGA est loin de faire dans l'original. L’intrigue sent malheureusement le déjà-vu, mais c'était à prévoir. La formule fonctionnait sûrement il y a 17 ans lors de la sortie de la série d'animation, mais entre temps, beaucoup de récits ont utilisé les mêmes codes. De plus, le récit enchaîne les facilités narratives et globalement, le tout manque de fantaisie et d'ambition.

Fate: The Winx Saga



Les acteurs sont corrects, on retrouve d'ailleurs un visage familier avec l'actrice qui interprète Bloom, Abigail Cowen, qui jouait le rôle de Dorcas dans Chilling Adventures of Sabrina. Malheureusement, les personnages n’évitent pas la case du cliché et avec un format aussi court (seulement 6 épisodes de 50 minutes), leurs personnalités sont loin d'être assez creusées pour se démarquer d'autres personnages qu’on peut retrouver dans ce type de séries. Qui dit teen show dit également histoires d’amour. Rien de bien innovant non plus de ce côté-là, puisque tout est précipité. Il n’y aucune construction autour des relations, elles sont prévisibles et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Certaines scènes où les ados font la fête se veulent un peu sexy, mais c’est fait de manière si évidente que ça en devient plus ridicule qu’autre chose. 

FATE: THE WINX SAGA ne puise pas dans son potentiel et se contente d’être un teen show fantastique tout ce qu’il y a de plus classique. La série reste néanmoins divertissante, on regarde, on apprécie et puis on oublie. Une série à regarder pour faire passer le temps, mais qui est loin, très loin d’apporter un coup de fouet au genre (elle n’en avait probablement pas l’ambition). La série a été renouvelée pour une deuxième saison, on verra bien si la série gagne en qualité.
The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


The Wilds : une série féministe aux airs de Sa Majesté des mouches

The Wilds série 2020


The Wilds, qualifiée par de nombreux médias comme un Lost au féminin, est une série qui suit huit adolescentes échouées sur une île déserte, alors qu'elles étaient en route pour une retraite réservée aux filles. Au cours des dix épisodes, ces huit jeunes filles qui ne se connaissent pas et qui viennent toutes de milieux différents, vont devoir survivre ensemble, malgré la mésentente qui va rapidement s'installer entres elles.

Bien que Lost soit énormément citée en comparaison de THE WILDS, la série télévisée est aussi similaire à une autre œuvre de fiction : Sa Majesté des mouches, un roman de William Golding, où une bande de jeunes garçons se retrouvent échoués sur une ile déserte du Pacifique. L'auteur y traite alors de la nature humaine, d'organisation sociale et de pouvoir. THE WILDS reprend ces thèmes-là avec une touche de modernité et de féminisme. D'ailleurs, il est important de souligner que la série a été créé par Sarah Streicher, qui fut scénariste pour la série Daredevil, et 6 épisodes sur les 10 ont été réalisé par des femmes.

Il n'y pas vraiment de surprise en ce qui concerne le sort des jeunes femmes : nous savons dès le début qu'elles survivent à leur séjour sur l'île et la série navigue donc entre plusieurs temporalités. THE WILDS fera donc usage de flashbacks tout au long de la série. L'intrigue consiste donc entre des allers-retours entre le présent où elles se font interroger et expliquent ce qui s'est déroulé sur l'ile, mais également le quotidiens des adolescentes avant le crash et la raison pour laquelle elles se rendaient à cette retraite réservée aux filles.

The Wilds série 2020



La révélation de cette série, ce sont bien les actrices. La plupart d'entre elles sont relativement peu connues du public et pourtant, leur performance n'est pas sans mérite. THE WILDS offre alors un casting frais et cela fait toujours plaisir à voir dans un teen drama. De plus, puisque la série explore le passé des jeunes filles, cela permet de découvrir réellement qui elles sont et de s'attacher plus facilement à elles. Le casting prône également la diversité et l'inclusion puisque la majorité des actrices sont des femmes de couleurs et un des personnages est ouvertement gay.

Le féminisme est une part essentielle de cette série survivaliste, notamment dans le contexte de la pression sociale et du patriarcat dans la société actuelle. Pourtant, elle n'évite pas quelques stéréotypes qui font soupirer, notamment à travers une sous-intrigue vite prévisible. La série arrive tout de même à complètement se démarquer des autres teen dramas de cette année, tels que Grand Army sur Netflix, ce qui fait de THE WILDS une série qu'on prend beaucoup de plaisir à suivre à travers ses 10 épisodes. La scène finale reste inattendue et cela promet une deuxième saison, déjà prévue, avec davantage de mystères et de rebondissements.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 11/12.


Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Upload, une dramédie sur l'univers du paradis virtuel et du capitalisme

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

The Protector : mon avis sur la première série originale turque de Netflix

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


I Am Not Okay With This, un teen drama décevant.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.
Ce qu’on retient de la promotion de I Am Not Okay With This, c’est que la série serait un mélange entre Stranger Things et The End of the F***ing World. En effet, I Am Not Okay With This est l’adaptation du comics éponyme crée par Charles Forsman, le créateur du comics The End of the F***ing World et elle est produite par le producteur de Stranger Things, Shawn Levy. La série suit Syd Novak, interprétée par Sophia Lillis (révélée dans le film Ça), une adolescente de 17 ans réservée dont le père est décédé quelques mois auparavant. Syd remarque qu’elle a de plus en plus de mal à gérer sa colère, qui à sa plus grande surprise, va se manifester à travers des pouvoirs psychiques.

Sur la forme, on va dire que I AM NOT OKAY WITH THIS peine à se démarquer puisqu’elle utilise ce que les séries du moment font également, c’est-à-dire faire usage d'une esthétique vintage qu’on voit dans Sex Education ou encore The End of the F***ing World. En effet, on reste sur ce côté vintage et nostalgique où on a du mal à situer à quelle époque se déroulent les événements et bien que j’apprécie cet hommage aux années 80 et 90, à force de le voir partout, ça perd malheureusement de sa saveur. L'arc narratif prend des codes exploités dans les classiques du genre, comme l’obtention de pouvoirs qui est étroitement lié à la puberté (je pense bien évidemment au roman Carrie de Stephen King). Cela fonctionne dans cette série, mais comme tout le reste, le sujet n'est pas assez exploité à mon goût.

Malgré parfois leur côté cliché, les personnages sont attachants, notamment Stan, le voisin fumeur de weed de Syd, également incarné par un autre membre du Loser Club, Wyatt Oleff. Finalement, on regrette également le peu de profondeur de certains personnages dont la personnalité n’est pas assez creusée, ce qui fait qu'on a des personnages types plutôt basiques, notamment Dina, la meilleure amie de Syd. Syd est elle aussi un personnage type, celui de la jeune femme timide et qui n'a pas beaucoup d'amis, mais son personnage arrive malgré tout à se démarquer grâce à la prestation de son interprète, Sophia Ellis.

I Am Not Okay With This, un teen drama qui déçoit.



Avec ses 7 épisodes de 20 minutes, I AM NOT OKAY WITH THIS est une série fluide et agréable à regarder et qui avait tout pour me plaire. Pourtant, elle n'a pas réussi à me transporter et à m'émouvoir. Force de constater qu’on reste sur notre faim, cette première saison est assez lente dans son intrigue et donne l’impression d’être une introduction qui s'éternise. Il est certain que la série aurait mérité d’être plus étoffée puisqu’au final, on n'en sait pas vraiment plus à la fin qu'au début. I AM NOT OKAY WITH THIS est une série divertissante qui se laisse regarder, mais qui manque cependant cruellement d’originalité et de peps. Une première saison correcte, loin de d'être mémorable, mais une deuxième saison mieux construite pourrait faire basculer la balance.


Le Rewind Club: Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins
Le teen show ou teen drama est un des genres que j'apprécie le plus, ce sont des séries que j'ai regardé en masse pendant mon enfance et mon adolescence et qui tiennent une place spéciale dans mon cœur (pareil avec les teen movies). Dans cet article Séries TV & Nostalgie, on va donc discuter de trois teen shows qui ont marqué mon enfance et mon adolescence.


Dawson, le teen drama pionner du genre ? (1998-2003)
Le Rewind Club: Dawson's Creek
A Capeside, Dawson découvre les aléas de l'adolescence et voit ses relations avec Joey et Pacey, ses amis de toujours, mises à rude épreuve.
Qu'on aime ou non cette série, on ne peut pas nier que DAWSON est un des teen dramas les plus cultes des années 90/début des années 2000. J'ai toujours connu cette série car ma sœur la regardait mais j'ai réellement découvert Dawson quand j'étais en seconde, soit environ 8 ans après l’arrêt de la série, en 2003. Dawson est une série qui aborde la complexité du stade de l'adolescence à travers les thèmes typiques tels que l'amitié, des premiers amours, de la sexualité etc. La série n'était toute fois pas sans défaut, notamment son personnage principal, Dawson Leery. Interprété par James Van Der Beek, Dawson est tout simplement insupportable, ce qui est bien problématique vu que la série tourne autour de lui et je lui préfère de loin son meilleur ami, Pacey, interprété par Joshua Jackson (oui, je suis clairement Team Pacey). Un autre point, j'ai toujours trouvé que les adolescents de cette série avaient un coté un peu trop mature pour leur âge, ce qui fait que la série perdait parfois en crédibilité (paradoxalement, ils manquaient parfois de maturité sur certains sujets). Néanmoins, Dawson est une série que j'apprécie beaucoup et je trouve que la série dégage à présent une certaine nostalgie et je ne sais pas pour vous mais moi, la petite ville de Capeside m'a toujours vendu du rêve.


Degrassi, le meilleur teen show de tous les temps ? (2001-2015)
Le Rewind Club: Degrassi
Emma, Tobby, JT, Liberty, Sean, Ashley, Paige, Terri, Spinner et Jimmy forment la bande de Degrassi. Ils s'assoient sur les mêmes bancs d'école que leurs parents. L'amitié est la valeur sûre pour affronter tous les problèmes, chagrin d'amour ou violence familiale, pertes de repères ou maladie grave..
DEGRASSI est incontestablement le teen show qui marqua mon enfance et mon adolescence. Il faut savoir que Degrassi est une série canadienne qui débuta en 1987 et se termina en 1991 et qui était intitulé en France Les Années collège. Degrassi: La Nouvelle Génération est son spin-off et fut diffusé à partir d'octobre 2001. La série dura 14 ans, ce qui a permis de suivre une multitude de personnages grandir sous nos yeux et d'en découvrir de nouveaux à chaque nouvelle saison. Selon moi, Degrassi  reste le meilleur teen show de ces dernières années, de nombreux thématiques y étaient abordés, entre autres la sexualité, le cancer, les mères adolescentes, les troubles mentaux, etc. Cette série exploita donc de nombreux thèmes majeurs dans la vie des adolescents, ce qu'on ne voyait pas forcément partout et elle a su innover au fur et à mesure que les nouvelles technologies prirent une place importante dans le quotidien (par exemple, le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux). Il est important de souligner que la plupart des acteurs étaient proche de l'âge de leur personnages, ce qui devient assez rare dans les teen shows. La série connu un autre spin-off, Degrassi Next Class qui ne dura malheureusement qu'un an et qui fut officiellement annulée en 2019, à mon plus grand désarroi. Degrassi restera mon teen drama préféré de tous les temps.


Skins, une jeunesse complètement décomplexée. (2007-2013)
Le Rewind Club: Skins
Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...
J'ai vraiment découvert SKINS avec la seconde génération, c'est à dire à partir de la saison 3, avec Effy en tant que personnage central. Skins est une série britannique qui a eu l'audace de dépeindre une jeunesse plus folle et dévergondée, là où d'autres teen dramas avaient tendance à montrer une jeunesse plus sage et aseptisé. Cette série a su donc réinventer le teen drama en ajoutant un gros grain de folie, et c'est aussi peut-être pour ça que c'est celle aussi où je me suis le moins reconnue dans les personnages, force de constater que la jeunesse dépeinte dans Skins est loin d’être ressemblante à celle que j'ai vécu. Cela ne m'a pourtant pas empêché d'apprécier la série et de m'attacher à certains personnages (en particulier JJ interprété par Ollie Barbieri) et cela, grâce à la performance des acteurs qui sont tous très talentueux et certains d'entre eux, je pense surtout à Nicholas Hoult, Dev Patel et Kaya Scodelario, ont même réussi à conquérir Hollywood. Les personnages sont touchant grâce à leurs imperfections et leurs faiblesses et il faut se rendre à l'évidence, Skins nous a offert des scènes vraiment forte en émotion qui avaient le don de déchirer le coeur.


sondage twitter: quel est votre teen drama préféré ?

1. One Tree Hill
2. Dawson
3. Euphoria 
4. Newport Beach
5. Freaks and Geeks


Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins.

Le Rewind Club: Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins
Le teen show ou teen drama est un des genres que j'apprécie le plus, ce sont des séries que j'ai regardé en masse pendant mon enfance et mon adolescence et qui tiennent une place spéciale dans mon cœur (pareil avec les teen movies). Dans cet article Séries TV & Nostalgie, on va donc discuter de trois teen shows qui ont marqué mon enfance et mon adolescence.


Dawson, le teen drama pionner du genre ? (1998-2003)
Le Rewind Club: Dawson's Creek
A Capeside, Dawson découvre les aléas de l'adolescence et voit ses relations avec Joey et Pacey, ses amis de toujours, mises à rude épreuve.
Qu'on aime ou non cette série, on ne peut pas nier que DAWSON est un des teen dramas les plus cultes des années 90/début des années 2000. J'ai toujours connu cette série car ma sœur la regardait mais j'ai réellement découvert Dawson quand j'étais en seconde, soit environ 8 ans après l’arrêt de la série, en 2003. Dawson est une série qui aborde la complexité du stade de l'adolescence à travers les thèmes typiques tels que l'amitié, des premiers amours, de la sexualité etc. La série n'était toute fois pas sans défaut, notamment son personnage principal, Dawson Leery. Interprété par James Van Der Beek, Dawson est tout simplement insupportable, ce qui est bien problématique vu que la série tourne autour de lui et je lui préfère de loin son meilleur ami, Pacey, interprété par Joshua Jackson (oui, je suis clairement Team Pacey). Un autre point, j'ai toujours trouvé que les adolescents de cette série avaient un coté un peu trop mature pour leur âge, ce qui fait que la série perdait parfois en crédibilité (paradoxalement, ils manquaient parfois de maturité sur certains sujets). Néanmoins, Dawson est une série que j'apprécie beaucoup et je trouve que la série dégage à présent une certaine nostalgie et je ne sais pas pour vous mais moi, la petite ville de Capeside m'a toujours vendu du rêve.


Degrassi, le meilleur teen show de tous les temps ? (2001-2015)
Le Rewind Club: Degrassi
Emma, Tobby, JT, Liberty, Sean, Ashley, Paige, Terri, Spinner et Jimmy forment la bande de Degrassi. Ils s'assoient sur les mêmes bancs d'école que leurs parents. L'amitié est la valeur sûre pour affronter tous les problèmes, chagrin d'amour ou violence familiale, pertes de repères ou maladie grave..
DEGRASSI est incontestablement le teen show qui marqua mon enfance et mon adolescence. Il faut savoir que Degrassi est une série canadienne qui débuta en 1987 et se termina en 1991 et qui était intitulé en France Les Années collège. Degrassi: La Nouvelle Génération est son spin-off et fut diffusé à partir d'octobre 2001. La série dura 14 ans, ce qui a permis de suivre une multitude de personnages grandir sous nos yeux et d'en découvrir de nouveaux à chaque nouvelle saison. Selon moi, Degrassi  reste le meilleur teen show de ces dernières années, de nombreux thématiques y étaient abordés, entre autres la sexualité, le cancer, les mères adolescentes, les troubles mentaux, etc. Cette série exploita donc de nombreux thèmes majeurs dans la vie des adolescents, ce qu'on ne voyait pas forcément partout et elle a su innover au fur et à mesure que les nouvelles technologies prirent une place importante dans le quotidien (par exemple, le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux). Il est important de souligner que la plupart des acteurs étaient proche de l'âge de leur personnages, ce qui devient assez rare dans les teen shows. La série connu un autre spin-off, Degrassi Next Class qui ne dura malheureusement qu'un an et qui fut officiellement annulée en 2019, à mon plus grand désarroi. Degrassi restera mon teen drama préféré de tous les temps.


Skins, une jeunesse complètement décomplexée. (2007-2013)
Le Rewind Club: Skins
Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...
J'ai vraiment découvert SKINS avec la seconde génération, c'est à dire à partir de la saison 3, avec Effy en tant que personnage central. Skins est une série britannique qui a eu l'audace de dépeindre une jeunesse plus folle et dévergondée, là où d'autres teen dramas avaient tendance à montrer une jeunesse plus sage et aseptisé. Cette série a su donc réinventer le teen drama en ajoutant un gros grain de folie, et c'est aussi peut-être pour ça que c'est celle aussi où je me suis le moins reconnue dans les personnages, force de constater que la jeunesse dépeinte dans Skins est loin d’être ressemblante à celle que j'ai vécu. Cela ne m'a pourtant pas empêché d'apprécier la série et de m'attacher à certains personnages (en particulier JJ interprété par Ollie Barbieri) et cela, grâce à la performance des acteurs qui sont tous très talentueux et certains d'entre eux, je pense surtout à Nicholas Hoult, Dev Patel et Kaya Scodelario, ont même réussi à conquérir Hollywood. Les personnages sont touchant grâce à leurs imperfections et leurs faiblesses et il faut se rendre à l'évidence, Skins nous a offert des scènes vraiment forte en émotion qui avaient le don de déchirer le coeur.


sondage twitter: quel est votre teen drama préféré ?

1. One Tree Hill
2. Dawson
3. Euphoria 
4. Newport Beach
5. Freaks and Geeks


Daybreak Netflix



Si vous êtes à la recherche d’une série à regarder sans prise de tête, que le gore ne vous fait pas éprouver du dégoût et que vous aimez le genre post-apocalyptique déjanté, je ne peux que vous conseiller de commencer Daybreak. Adapté du comics éponyme, Daybreak suit Josh, un adolescent de 17 ans qui est à la recherche de sa petite amie Sam après que sa ville, Greendale, fut bombardé par une arme chimique, ce qui transforma les adultes en Ghoulies (aka des zombies). Il sera rejoint dans sa quête par Angelica, une jeune fille surdouée et pyromane ainsi que de Weasley, ancien bully qui souhaite se repentir et qui est donc devenu un samouraï pacifiste. Tous les ados de la ville sont réunis en plusieurs clans, ce qui n’est pas sans rappeler les classes sociales typiques qu'on trouve dans l’enceinte d’un lycée, et passent la majorité du temps à s'entretuer.

Si on devait définir DAYBREAK, je dirais que c’est un mélange entre Mad Max et La Folle Journée de Ferris Bueller. Entre la série horrifique et le teen show classique, Daybreak est une série de pur divertissement et sans prise de tête. Les premiers épisodes sont excellents et très prenant et c’est assez dommage que la série ait une petite baisse de régime au milieu pour que l’action reprenne de plus belle des les deux derniers épisodes. On regrettera tout de même le manque de cohérence et de logique, la prévisibilité des plot-twists mais aussi la présence trop rare des Ghoulies, compte tenu de la nature de la série. Avec l’idée des gangs et des clans sociaux, on ne peut que dire que la série s’enfonce parfois dans les clichés mais on saluera les quelques discours, qui sont pour la plupart évoqués par des personnages féminins, qui se révèlent être justes et actuels. Il est clair que Daybreak n’a pas pour but d’analyser et de mieux comprendre les ados.

Daybreak Netflix


Sam, le personnage principal, est interprété par Colin Ford (précédemment vu dans Under the Dome) et on ne va pas se mentir, c’est un protagoniste plus que banal et qui ne se démarque absolument pas de la figure générique du gars qu’on retrouve généralement dans les teen movies ou teen dramas. La petite originalité du personnage est qu’il brise constamment le quatrième mur, ce qui est d’ailleurs un énorme clin d'oeil à Ferris Bueller. Le personnage qui se démarque le plus dans cette série, c’est indéniablement Angelica, interprété par la jeune Alyvia Alyn Lind. Âgée de 12 ans, l’actrice interprète un personnage avec une personnalité qui ne correspond pas normalement à une gamine de son âge. Angelica est une surdouée, à un langage outrancier et ne laisse pas marcher sur les pieds et tout au long de la série, c’est celle qui livrera les répliques les plus cinglantes. On retrouve également Matthew Broderick au casting. Sa présence est en soit un gros clin d’oeil au film La Folle Journée de Ferris Bueller, dont la série rend clairement un hommage. Broderick est surprenant dans son rôle, lui qui se fait très rare sur les écrans depuis le début des années 2000 et il prouve pourtant ici qu’il mérite bien sa place.

Daybreak est définitivement la série avec le cas de figure du “ça passe ou ça casse”. Elle ne joue par la carte de l'originalité, a des faiblesses évidentes mais bon sang, c’est la plupart du temps jouissif et c’est un plaisir à binge-watcher. La fin laisse un bon nombre de questions sans réponses, ce qui laisse la place pour une éventuelle saison 2 pour y répondre.


La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2019.

Daybreak, une série post-apocalyptique absolument déjantée.

Daybreak Netflix



Si vous êtes à la recherche d’une série à regarder sans prise de tête, que le gore ne vous fait pas éprouver du dégoût et que vous aimez le genre post-apocalyptique déjanté, je ne peux que vous conseiller de commencer Daybreak. Adapté du comics éponyme, Daybreak suit Josh, un adolescent de 17 ans qui est à la recherche de sa petite amie Sam après que sa ville, Greendale, fut bombardé par une arme chimique, ce qui transforma les adultes en Ghoulies (aka des zombies). Il sera rejoint dans sa quête par Angelica, une jeune fille surdouée et pyromane ainsi que de Weasley, ancien bully qui souhaite se repentir et qui est donc devenu un samouraï pacifiste. Tous les ados de la ville sont réunis en plusieurs clans, ce qui n’est pas sans rappeler les classes sociales typiques qu'on trouve dans l’enceinte d’un lycée, et passent la majorité du temps à s'entretuer.

Si on devait définir DAYBREAK, je dirais que c’est un mélange entre Mad Max et La Folle Journée de Ferris Bueller. Entre la série horrifique et le teen show classique, Daybreak est une série de pur divertissement et sans prise de tête. Les premiers épisodes sont excellents et très prenant et c’est assez dommage que la série ait une petite baisse de régime au milieu pour que l’action reprenne de plus belle des les deux derniers épisodes. On regrettera tout de même le manque de cohérence et de logique, la prévisibilité des plot-twists mais aussi la présence trop rare des Ghoulies, compte tenu de la nature de la série. Avec l’idée des gangs et des clans sociaux, on ne peut que dire que la série s’enfonce parfois dans les clichés mais on saluera les quelques discours, qui sont pour la plupart évoqués par des personnages féminins, qui se révèlent être justes et actuels. Il est clair que Daybreak n’a pas pour but d’analyser et de mieux comprendre les ados.

Daybreak Netflix


Sam, le personnage principal, est interprété par Colin Ford (précédemment vu dans Under the Dome) et on ne va pas se mentir, c’est un protagoniste plus que banal et qui ne se démarque absolument pas de la figure générique du gars qu’on retrouve généralement dans les teen movies ou teen dramas. La petite originalité du personnage est qu’il brise constamment le quatrième mur, ce qui est d’ailleurs un énorme clin d'oeil à Ferris Bueller. Le personnage qui se démarque le plus dans cette série, c’est indéniablement Angelica, interprété par la jeune Alyvia Alyn Lind. Âgée de 12 ans, l’actrice interprète un personnage avec une personnalité qui ne correspond pas normalement à une gamine de son âge. Angelica est une surdouée, à un langage outrancier et ne laisse pas marcher sur les pieds et tout au long de la série, c’est celle qui livrera les répliques les plus cinglantes. On retrouve également Matthew Broderick au casting. Sa présence est en soit un gros clin d’oeil au film La Folle Journée de Ferris Bueller, dont la série rend clairement un hommage. Broderick est surprenant dans son rôle, lui qui se fait très rare sur les écrans depuis le début des années 2000 et il prouve pourtant ici qu’il mérite bien sa place.

Daybreak est définitivement la série avec le cas de figure du “ça passe ou ça casse”. Elle ne joue par la carte de l'originalité, a des faiblesses évidentes mais bon sang, c’est la plupart du temps jouissif et c’est un plaisir à binge-watcher. La fin laisse un bon nombre de questions sans réponses, ce qui laisse la place pour une éventuelle saison 2 pour y répondre.


La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2019.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

A force de voir la pub sur TFX et de voir par la suite que la série était disponible sur Prime Video, il n'en fallait pas plus pour que je me lance dans The Goldbergs et ce fut la meilleure décision de mon mois de septembre. Sitcom lancée en 2013, The Goldbergs est une série créer par Adam F. Goldberg qui, sous forme de fiction, rend hommage à sa propre famille. On suit donc les tribulations dans cette famille fantasque pendant les années 80 et qui est narré par une version fictive et âgé de Adam F. Goldberg, interprété par l’acteur Patton Oswalt.

De toutes les séries familiales que j'ai pu regarder, THE GOLDBERGS est devenue en peu de temps une de mes préférées. C'est drôle et parfois touchant, bien que la trame des épisodes est souvent répétitive (mais j’ai l’impression que c’est assez propre aux sitcoms). Dans le premier épisode, on fait donc la connaissance de cette drôle de famille: il y a Beverly (‎Wendi McLendon-Covey), la mère au foyer aimante et surprotectrice et Murray (Jeff Garlin), le père qui n'exprime pas ses sentiments et quand il n'est pas au boulot passe son temps devant la télé. Les enfants sont au nombre de trois avec Erica (Hayley Orrantia), l'aînée et élève populaire au lycée qui a une passion pour la musique, Barry (Troy Gentile), le cadet, est le genre de frère qui prend plaisir à malmener son petit frère et on finit donc par Adam (Sean Giambrone), le benjamin, le nerd qui aime les films et les figurines et qui adore créer ses propres films. Il y a également Pops (George Segal), le grand-père maternelle, encore très jeune dans sa tête et qui adore passer du temps avec Adam. Bien que les Goldberg soient une famille excentrique qui ne passe pas inaperçue, ils sont incroyablement attachants.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.


La série a la particularité de se passer dans les années 80, sans que l’année exacte ne soit jamais mentionné, procédé qui permet d’exploiter toute la pop culture des 80s. Ce procédé n'est évidemment pas sans défaut et c'est vrai que ce manque de continuité et de chronologie peut en déstabiliser plus d’un (par exemple, on ne sait pas vraiment combien d'années séparent vraiment la fratrie; au cours de la série, Adam fêtera deux fois ses 16 ans: une fois dans la saison 4 et l'autre fois dans la saison 5). Bref, au niveau de la temporalité, c'est un vrai capharnaüm. Il n’empêche que la série dégage une certaine nostalgie qui peut toucher un grand nombre de personne. Bien que The Goldbergs soit une lettre d’amour d’Adam F. Goldberg pour sa famille, c’est aussi une lettre d’amour pour les années 80 et il y a donc de nombreux hommages à divers films, séries et chansons tout au long de la série. Il y a d'ailleurs toujours un hommage principal le temps d’un épisode où les personnages reproduisent en quelque sortes les événements du film auquel il rend hommage. Il y a, par exemple, un épisode qui rend hommage au film Les Goonies dans la saison 1, où Adam se lance dans une chasse aux trésors, les personnages sont habillé comme les personnages du film et encore mieux, le grenier des Goldberg est pratiquement identique à celui de la famille de Mikey et Brand Walsh des Goonies. Si vous êtes fan des 80s comme moi, toutes ces références devraient vous plaire.

The Goldbergs a un côté très léger et feel good mais ça n'empêche pas d’avoir des personnages qui font face à différentes situations, certaines plus difficiles que d’autres, ce qui fait qu’on pourra s’identifier à certains d'entre eux. Pendant les 6 saisons, on verra notamment la fratrie grandir et faire face aux différents problèmes liés à l'adolescence. Cependant, on ne va se voiler la face, la série ne fait pas dans l’originale et fait extrêmement penser à d’autres séries qui ont été fait avant, notamment Malcolm et The Middle mais le contexte et l'interprétation des acteurs font qu'on continue tout de même de regarder. Le jeu des acteurs est parfois dans l’excès mais c'est ce qui fait fait le charme de la série et de ses personnages.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

The Goldbergs fut un véritable coup de cœur et en l'espace de deux semaines, j'ai regardé l'intégralité de la série et mise à part une petite baisse de régime dans une petite flopée d’épisodes de la saison 6, j'ai savouré tous les épisodes. La série compte pour le moment 6 saisons et la septième est en cours de diffusion depuis le 25 septembre 2019 sur ABC.

Les saisons 1 à 5 sont disponibles sur Prime Video.


The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

A force de voir la pub sur TFX et de voir par la suite que la série était disponible sur Prime Video, il n'en fallait pas plus pour que je me lance dans The Goldbergs et ce fut la meilleure décision de mon mois de septembre. Sitcom lancée en 2013, The Goldbergs est une série créer par Adam F. Goldberg qui, sous forme de fiction, rend hommage à sa propre famille. On suit donc les tribulations dans cette famille fantasque pendant les années 80 et qui est narré par une version fictive et âgé de Adam F. Goldberg, interprété par l’acteur Patton Oswalt.

De toutes les séries familiales que j'ai pu regarder, THE GOLDBERGS est devenue en peu de temps une de mes préférées. C'est drôle et parfois touchant, bien que la trame des épisodes est souvent répétitive (mais j’ai l’impression que c’est assez propre aux sitcoms). Dans le premier épisode, on fait donc la connaissance de cette drôle de famille: il y a Beverly (‎Wendi McLendon-Covey), la mère au foyer aimante et surprotectrice et Murray (Jeff Garlin), le père qui n'exprime pas ses sentiments et quand il n'est pas au boulot passe son temps devant la télé. Les enfants sont au nombre de trois avec Erica (Hayley Orrantia), l'aînée et élève populaire au lycée qui a une passion pour la musique, Barry (Troy Gentile), le cadet, est le genre de frère qui prend plaisir à malmener son petit frère et on finit donc par Adam (Sean Giambrone), le benjamin, le nerd qui aime les films et les figurines et qui adore créer ses propres films. Il y a également Pops (George Segal), le grand-père maternelle, encore très jeune dans sa tête et qui adore passer du temps avec Adam. Bien que les Goldberg soient une famille excentrique qui ne passe pas inaperçue, ils sont incroyablement attachants.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.


La série a la particularité de se passer dans les années 80, sans que l’année exacte ne soit jamais mentionné, procédé qui permet d’exploiter toute la pop culture des 80s. Ce procédé n'est évidemment pas sans défaut et c'est vrai que ce manque de continuité et de chronologie peut en déstabiliser plus d’un (par exemple, on ne sait pas vraiment combien d'années séparent vraiment la fratrie; au cours de la série, Adam fêtera deux fois ses 16 ans: une fois dans la saison 4 et l'autre fois dans la saison 5). Bref, au niveau de la temporalité, c'est un vrai capharnaüm. Il n’empêche que la série dégage une certaine nostalgie qui peut toucher un grand nombre de personne. Bien que The Goldbergs soit une lettre d’amour d’Adam F. Goldberg pour sa famille, c’est aussi une lettre d’amour pour les années 80 et il y a donc de nombreux hommages à divers films, séries et chansons tout au long de la série. Il y a d'ailleurs toujours un hommage principal le temps d’un épisode où les personnages reproduisent en quelque sortes les événements du film auquel il rend hommage. Il y a, par exemple, un épisode qui rend hommage au film Les Goonies dans la saison 1, où Adam se lance dans une chasse aux trésors, les personnages sont habillé comme les personnages du film et encore mieux, le grenier des Goldberg est pratiquement identique à celui de la famille de Mikey et Brand Walsh des Goonies. Si vous êtes fan des 80s comme moi, toutes ces références devraient vous plaire.

The Goldbergs a un côté très léger et feel good mais ça n'empêche pas d’avoir des personnages qui font face à différentes situations, certaines plus difficiles que d’autres, ce qui fait qu’on pourra s’identifier à certains d'entre eux. Pendant les 6 saisons, on verra notamment la fratrie grandir et faire face aux différents problèmes liés à l'adolescence. Cependant, on ne va se voiler la face, la série ne fait pas dans l’originale et fait extrêmement penser à d’autres séries qui ont été fait avant, notamment Malcolm et The Middle mais le contexte et l'interprétation des acteurs font qu'on continue tout de même de regarder. Le jeu des acteurs est parfois dans l’excès mais c'est ce qui fait fait le charme de la série et de ses personnages.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

The Goldbergs fut un véritable coup de cœur et en l'espace de deux semaines, j'ai regardé l'intégralité de la série et mise à part une petite baisse de régime dans une petite flopée d’épisodes de la saison 6, j'ai savouré tous les épisodes. La série compte pour le moment 6 saisons et la septième est en cours de diffusion depuis le 25 septembre 2019 sur ABC.

Les saisons 1 à 5 sont disponibles sur Prime Video.


Le Rewind Club - Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)
On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette troisième partie (dont j'ai d'ailleurs décidé de changer le nom, que je trouvais beaucoup trop long), on parlera donc de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins mérité une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait. 

The Gifted (2 saisons)
Le Rewind Club - The Gifted
Un couple, dont les enfants ont développé des pouvoirs mutants, est obligé de fuir lorsque le gouvernement menace de les enfermer. Ils rejoignent un réseau clandestin de mutants cachés dans des souterrains et doivent rester unis pour survivre face à l'adversité...
Se déroulant dans l'univers des X-Men que j'adore tant, The Gifted avait tout pour me plaire et avait le potentiel d'aller très loin. J'avais beaucoup apprécié la première saison, et malgré quelques lenteurs dans la saison 2, j'avais globalement bien aimé l'intrigue de cette dernière. Les personnages avaient de belles évolutions, bien qu'il faut avouer que certains parcours étaient assez clichés mais assez proche de l'univers des X-Men. Vers la diffusion des derniers épisodes, il y avait des rumeurs comme quoi la série n'allait pas être renouvelée pour une troisième saison et quelle déception, notamment avec les dernières minutes du dernier épisode qui laissait présager une troisième saison du tonnerre.


Timeless (2 saisons)
Le Rewind Club - Timeless


Un trio improbable, composé d'une enseignante en histoire, d'un militaire et d'un scientifique, voyage à travers le temps afin d'arrêter un dangereux criminel, désireux de modifier le cours de l'Histoire telle que nous la connaissons.
Coup de cœur pour cette série, pour la passionnée de voyage dans le temps que je suis. Une bonne série d'aventure qui mettaient en scènes des moments importants de l'histoire américaine avec également l'apparition de figures historiques. Timeless a été annulée au bout de deux saisons mais a eu la chance d'avoir un téléfilm en deux parties pour conclure l'histoire. Un final plutôt décevant à mes yeux où tout se résout un peu trop vite et au final, on reste un peu sur notre faim. Timeless n'a peut être pas eu la fin qu'elle aurait dû avoir mais elle a eu le mérite d'avoir une vraie fin.


Suburgatory (3 saisons)
Le Rewind Club - Suburgatory
George Altman, un père divorcé décide de s'éloigner de New York pour vivre en banlieue et ainsi donner à sa fille de 16 ans, Tessa, une vie meilleure. Seulement, Tessa déteste tout ce que représente la banlieue.
Je dois l'avouer, j'ai globalement assez peu de souvenirs de Suburgatory mais je sais qu'à l'époque, j'avais beaucoup accroché à cette série et à ses personnages hauts en couleurs et à la personnalité parfois bien barge. Tessa était un personnage sympathique qui faisait souvent preuve de sarcasme et de cynisme. La dernière scène du dernier épisode fait plaisir (ceux qui ont vu la série savent de quoi je parle) mais elle est complètement absurde et ne fonctionne pas, à mon sens, en tant que series finale mais étant donné que cette fin avait été écrite en tant que season finale, c'est compréhensible.


The Shannara Chronicles (2 saisons)
Le Rewind Club - The Shannara Chronicles








Des milliers d'années après l'extinction de la civilisation que nous connaissons, les Quatre Terres sont menacées par la mort imminente de l'Arbre protecteur Ellcrys qui renferme des forces terribles et obscures. A chaque feuille tombée, les démons se réveillent de l'au-delà. La princesse Amberle, le demi-elfe Wil et la solitaire Eretria commencent alors leur quête contre les forces du Mal. Ils sont guidés dans ce combat par le druide Allanon, lequel maîtrise la magie...
The Shannara Chronicles était une bonne série de fantasy pour ados/jeunes adultes. Elle n'était pas des plus originale (bien que le contexte l'était puisque que la série se déroulait dans notre univers, des milliers d'années après l'extinction de notre civilisation) mais elle avait l'avantage d'être divertissante et je trouve qu'au niveau du rythme, il n'y avait pas trop de lenteurs. Alors oui, j'ai été déçu que la série soit annulée notamment au vu du dernier épisode qui fini, vous l'aurez deviné, en cliffhanger. On ne saura jamais ce qu'il adviendra de Will et sa bande, ce qui est bien dommage...


Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)

Le Rewind Club - Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)
On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette troisième partie (dont j'ai d'ailleurs décidé de changer le nom, que je trouvais beaucoup trop long), on parlera donc de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins mérité une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait. 

The Gifted (2 saisons)
Le Rewind Club - The Gifted
Un couple, dont les enfants ont développé des pouvoirs mutants, est obligé de fuir lorsque le gouvernement menace de les enfermer. Ils rejoignent un réseau clandestin de mutants cachés dans des souterrains et doivent rester unis pour survivre face à l'adversité...
Se déroulant dans l'univers des X-Men que j'adore tant, The Gifted avait tout pour me plaire et avait le potentiel d'aller très loin. J'avais beaucoup apprécié la première saison, et malgré quelques lenteurs dans la saison 2, j'avais globalement bien aimé l'intrigue de cette dernière. Les personnages avaient de belles évolutions, bien qu'il faut avouer que certains parcours étaient assez clichés mais assez proche de l'univers des X-Men. Vers la diffusion des derniers épisodes, il y avait des rumeurs comme quoi la série n'allait pas être renouvelée pour une troisième saison et quelle déception, notamment avec les dernières minutes du dernier épisode qui laissait présager une troisième saison du tonnerre.


Timeless (2 saisons)
Le Rewind Club - Timeless


Un trio improbable, composé d'une enseignante en histoire, d'un militaire et d'un scientifique, voyage à travers le temps afin d'arrêter un dangereux criminel, désireux de modifier le cours de l'Histoire telle que nous la connaissons.
Coup de cœur pour cette série, pour la passionnée de voyage dans le temps que je suis. Une bonne série d'aventure qui mettaient en scènes des moments importants de l'histoire américaine avec également l'apparition de figures historiques. Timeless a été annulée au bout de deux saisons mais a eu la chance d'avoir un téléfilm en deux parties pour conclure l'histoire. Un final plutôt décevant à mes yeux où tout se résout un peu trop vite et au final, on reste un peu sur notre faim. Timeless n'a peut être pas eu la fin qu'elle aurait dû avoir mais elle a eu le mérite d'avoir une vraie fin.


Suburgatory (3 saisons)
Le Rewind Club - Suburgatory
George Altman, un père divorcé décide de s'éloigner de New York pour vivre en banlieue et ainsi donner à sa fille de 16 ans, Tessa, une vie meilleure. Seulement, Tessa déteste tout ce que représente la banlieue.
Je dois l'avouer, j'ai globalement assez peu de souvenirs de Suburgatory mais je sais qu'à l'époque, j'avais beaucoup accroché à cette série et à ses personnages hauts en couleurs et à la personnalité parfois bien barge. Tessa était un personnage sympathique qui faisait souvent preuve de sarcasme et de cynisme. La dernière scène du dernier épisode fait plaisir (ceux qui ont vu la série savent de quoi je parle) mais elle est complètement absurde et ne fonctionne pas, à mon sens, en tant que series finale mais étant donné que cette fin avait été écrite en tant que season finale, c'est compréhensible.


The Shannara Chronicles (2 saisons)
Le Rewind Club - The Shannara Chronicles








Des milliers d'années après l'extinction de la civilisation que nous connaissons, les Quatre Terres sont menacées par la mort imminente de l'Arbre protecteur Ellcrys qui renferme des forces terribles et obscures. A chaque feuille tombée, les démons se réveillent de l'au-delà. La princesse Amberle, le demi-elfe Wil et la solitaire Eretria commencent alors leur quête contre les forces du Mal. Ils sont guidés dans ce combat par le druide Allanon, lequel maîtrise la magie...
The Shannara Chronicles était une bonne série de fantasy pour ados/jeunes adultes. Elle n'était pas des plus originale (bien que le contexte l'était puisque que la série se déroulait dans notre univers, des milliers d'années après l'extinction de notre civilisation) mais elle avait l'avantage d'être divertissante et je trouve qu'au niveau du rythme, il n'y avait pas trop de lenteurs. Alors oui, j'ai été déçu que la série soit annulée notamment au vu du dernier épisode qui fini, vous l'aurez deviné, en cliffhanger. On ne saura jamais ce qu'il adviendra de Will et sa bande, ce qui est bien dommage...


Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).
Les dessins animés sont de nouveau à l'honneur dans cet article Séries TV & Nostalgie. Comme dans la première partie, cet article est consacré aux dessins animés de mon enfance et aujourd'hui, on parlera d'une bande de gamins dans une cour de récré, de mutants aux pouvoirs super cools et d'une autre bande de potes qui se battent contre un virus informatique. Bonne lecture !



La cour de récré (6 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - La Cour de Récré

La particularité de La Cour de Récré était qu’on ne voyait les personnages pratiquement que dans l'enceinte de l’école et rarement en dehors ou chez eux. On suivait cette bande de potes à la personnalité bien différente avec T.J, le farceur et meneur de la bande, Spinelli le garçon manqué, Vince le sportif, Gretchen la surdouée, Mikey le gentil géant à l’âme sensible et Gus, le peureux de la bande, pourtant fils de militaire – et maintenant, je me demande bien comment ils pouvaient tous aussi bien s’entendre. Pendant la récréation, les élèves forment à eux seuls une véritable société avec leur propre gouvernement avec des règles à respecter et dirigé par un monarque, Bob, élève de CM2 (en sixième dans la version originale). Dans la série, on voit souvent T.J et sa bande défendre leurs droits et leur liberté, notamment face aux figures d’autorité comme le principal Prickly (drôle de nom quand on sait que prickly signifie irritable en anglais) ainsi que Muriel Finster, surveillante de l'établissement. La série était vraiment cool et intelligente et avec des personnages attachants. Il a récemment été annoncé que La Cour de Récré allait être adapté en live-action dans un court-métrage où les héros seront désormais au lycée, à voir ce que ça donnera mais je doute que le film ait la même essence que la série animée... regarder le générique


x-men evolution (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - X-Men Evolution

L’univers des X-Men, c’est avec cette série que je l’ai découvert. En effet, c’est d’abord avec X-Men Evolution que j’ai découvert Wolverine, Malicia, le Professeur X et tous les autres. D’après ce que j’ai pu comprendre, la série était plus ou moins fidèle aux comics bien qu’ici, mis à part Charles Xavier, Magneto, Wolverine et Tornade, les personnages ont tous été rajeunis et sont donc des adolescents au lieu d'être des adultes, ceci pour attirer un public jeune. X-Men Evolution est une série que je suivais vraiment religieusement tous les dimanches matins et je pense avoir vu tous les épisodes. Petite anecdote, c’est grâce à ce dessin animé qu’on doit la création du personnage X-23, qui fut après rajouté aux comics et plus tard repris dans le film Logan. Arrêtée en 2003, la série connut une fausse suite, Wolverine et les X-Men, diffusé à partir de 2009. La série n’était pas une continuation de X-Men Evolution mais c’était la même équipe artistique qui travailla sur la série ainsi que les mêmes comédiens qui doublaient. regarder le générique


code lyoko (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - Code Lyoko

Encore un dessin animé avec un générique encrée dans ma mémoire. Code Lyoko est un dessin animé plutôt culte, bien qu’avec le recul, on se rend compte que les épisodes étaient répétitifs et qu’au bout d’un moment, tous les épisodes se ressemblaient. Ayant pris la série en cours de route, je n’avais pas vraiment compris de quoi parlait Code Lyoko et même maintenant, ça reste assez flou mais on félicite l'intrigue plutôt sympa avec des collégiens qui se rendent dans un monde virtuel pour combattre un virus informatique (on notera l'influence du film TRON). Le chara-design n’était pas des plus splendide, on se demande bien pourquoi tous les personnages ont des fronts disproportionnés. De plus, on a attendu des années pour que Ulrich et Yumi s’avouent leur amour et au final, on reste sur notre faim. Code Lyoko est un des dessins animés que j’aurais quand même du mal à regarder à l’heure actuelle car l’histoire globale reste assez confuse à mes yeux et trop répétitive. On évitera également d'évoquer la série en live-action, Code Lyoko Évolution, qui est tout simplement ridicule avec de jeunes acteurs qui ne savaient malheureusement pas jouer. regarder le générique


Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).

Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).
Les dessins animés sont de nouveau à l'honneur dans cet article Séries TV & Nostalgie. Comme dans la première partie, cet article est consacré aux dessins animés de mon enfance et aujourd'hui, on parlera d'une bande de gamins dans une cour de récré, de mutants aux pouvoirs super cools et d'une autre bande de potes qui se battent contre un virus informatique. Bonne lecture !



La cour de récré (6 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - La Cour de Récré

La particularité de La Cour de Récré était qu’on ne voyait les personnages pratiquement que dans l'enceinte de l’école et rarement en dehors ou chez eux. On suivait cette bande de potes à la personnalité bien différente avec T.J, le farceur et meneur de la bande, Spinelli le garçon manqué, Vince le sportif, Gretchen la surdouée, Mikey le gentil géant à l’âme sensible et Gus, le peureux de la bande, pourtant fils de militaire – et maintenant, je me demande bien comment ils pouvaient tous aussi bien s’entendre. Pendant la récréation, les élèves forment à eux seuls une véritable société avec leur propre gouvernement avec des règles à respecter et dirigé par un monarque, Bob, élève de CM2 (en sixième dans la version originale). Dans la série, on voit souvent T.J et sa bande défendre leurs droits et leur liberté, notamment face aux figures d’autorité comme le principal Prickly (drôle de nom quand on sait que prickly signifie irritable en anglais) ainsi que Muriel Finster, surveillante de l'établissement. La série était vraiment cool et intelligente et avec des personnages attachants. Il a récemment été annoncé que La Cour de Récré allait être adapté en live-action dans un court-métrage où les héros seront désormais au lycée, à voir ce que ça donnera mais je doute que le film ait la même essence que la série animée... regarder le générique


x-men evolution (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - X-Men Evolution

L’univers des X-Men, c’est avec cette série que je l’ai découvert. En effet, c’est d’abord avec X-Men Evolution que j’ai découvert Wolverine, Malicia, le Professeur X et tous les autres. D’après ce que j’ai pu comprendre, la série était plus ou moins fidèle aux comics bien qu’ici, mis à part Charles Xavier, Magneto, Wolverine et Tornade, les personnages ont tous été rajeunis et sont donc des adolescents au lieu d'être des adultes, ceci pour attirer un public jeune. X-Men Evolution est une série que je suivais vraiment religieusement tous les dimanches matins et je pense avoir vu tous les épisodes. Petite anecdote, c’est grâce à ce dessin animé qu’on doit la création du personnage X-23, qui fut après rajouté aux comics et plus tard repris dans le film Logan. Arrêtée en 2003, la série connut une fausse suite, Wolverine et les X-Men, diffusé à partir de 2009. La série n’était pas une continuation de X-Men Evolution mais c’était la même équipe artistique qui travailla sur la série ainsi que les mêmes comédiens qui doublaient. regarder le générique


code lyoko (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - Code Lyoko

Encore un dessin animé avec un générique encrée dans ma mémoire. Code Lyoko est un dessin animé plutôt culte, bien qu’avec le recul, on se rend compte que les épisodes étaient répétitifs et qu’au bout d’un moment, tous les épisodes se ressemblaient. Ayant pris la série en cours de route, je n’avais pas vraiment compris de quoi parlait Code Lyoko et même maintenant, ça reste assez flou mais on félicite l'intrigue plutôt sympa avec des collégiens qui se rendent dans un monde virtuel pour combattre un virus informatique (on notera l'influence du film TRON). Le chara-design n’était pas des plus splendide, on se demande bien pourquoi tous les personnages ont des fronts disproportionnés. De plus, on a attendu des années pour que Ulrich et Yumi s’avouent leur amour et au final, on reste sur notre faim. Code Lyoko est un des dessins animés que j’aurais quand même du mal à regarder à l’heure actuelle car l’histoire globale reste assez confuse à mes yeux et trop répétitive. On évitera également d'évoquer la série en live-action, Code Lyoko Évolution, qui est tout simplement ridicule avec de jeunes acteurs qui ne savaient malheureusement pas jouer. regarder le générique


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