L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984



L'HISTOIRE SANS FIN (The Neverending Story) est un film germano-américian réalisé par Wolfgang Petersen en 1984. Adaptation du livre éponyme écrit par Micheal Ende en 1979, on va suivre l'histoire de Bastien, un jeune garçon d'une dizaine d'années qui n'a pas d'amis et qui est très solitaire , de plus, sa mère est morte récemment et il a du mal à communiquer avec son père, trop absorbé par son travail. Alors qu'il est sur le chemin de l'école, il se fait attaquer par une bande de jeunes qui veulent le racketter et finissent par le balancer dans une poubelle (oui oui), il en sort pour retomber nez à nez avec eux. Il se réfugie alors dans une librairie où il rencontre pour la première fois l'homme atypique qu'est Mr Koreander. Le libraire est en train de lire un étrange livre qui attire l’œil de Bastien. Contre toute attente, il dérobe le bouquin. Etant trop en retard pour aller en salle de classe, Bastien se réfugie dans le grenier de son école pour commencer la lecture de ce livre intriguant et va découvrir un monde magique: Fantasia. Mais ce monde est en danger et risque de disparaître à tout jamais à cause du Néant qui est en train de tout engloutir sur son passage. Bastien ne sait pas encore qu'il est sur le point de vivre une incroyable aventure!



L'Histoire sans Fin ou quand la lecture et la magie sont au cœur de l'aventure

Ce film est un classique des années 80. Il a fait rêver des tas d'enfants et à l'heure d'aujourd'hui, me fait toujours rêver: et si l'histoire d'un livre était réelle et était vraiment en train se de dérouler au moment où on la lit ? C'est ça l'intrigue de L'Histoire sans Fin. Bastien est un personnage ordinaire/cliché: orphelin d'une mère, son père ne lui prête pas beaucoup d'attention, il n'a pas d'amis donc il se réfugie dans les romans d'aventures. L'acteur qui interprète Bastien, Barrett Oliver, a une bouille attachante et quand j'étais enfant, il était facile de s'identifier à lui. J'adore ce premier film car tout au long du film, on pense que l'histoire est tel qu'elle est et que ce qui est montré parvient alors de l'imagination de Bastien mais au fur et à mesure que l'histoire est racontée, des indices apparaissent qui laisseraient penser que Bastien aurait un rôle important à jouer dans le sauvetage de Fantasia. Quant au personnage d'Atreyu, c'est le héros type mais il aurait pu être plus exploité, il est censé être un guerrier glorieux alors qu'il n'est qu'un enfant et moi justement, j'ai plus vu le coté enfant que le coté guerrier mais à part ça, ça reste un bon personnage.

En fait, ce film apporte un très beau message et j'ai beaucoup aimé l'interprétation donnée au Néant qui détruit Fantasia et à Fantasia elle-même. L'HISTOIRE SANS FIN est un film qui donne envie de se plonger dans des livres à longueur de journée. C'est plutôt dommage que ce film ait assez mal vieilli, les décors font un peu kitsch aujourd'hui, mais à l'époque, ils ont tout de même réussi à me faire rêver étant enfant et ont rendu toute la fantasy du film très agréable - par contre, les effets spéciaux ont vraiment très mal vieilli. Le thème musical aussi joue beaucoup dans ce film, la musique donne une atmosphère assez intrigante et me fait un peu pensé à celle qu'il y a dans les Goonies.

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984


On pourrait croire que toute la magie du film marche mieux quand on lit le livre dont est tiré le film car quand on lit L'Histoire sans fin écrit par Michael Ende et qu'on imagine l'histoire, les personnages et les lieux, l'histoire elle-même raconte l'histoire d'un garçon qui lit un livre qui s'appelle L'Histoire sans fin, du coup, on devient en quelque sorte Bastien qui lui même devient Atreyu. Pourtant, le réalisateur à réussi à provoquer cette même sensation magique à la fin de film quand l'Impératrice s’adresse à Atreyu et lui apprend l'existence de Bastien et que ce dernier à suivi ses aventures, elle rajoute en disant que Bastien lui-même n'a jamais été seul durant tout le long de sa lecture et en s’adressant à la caméra, on comprends que c'est à nous qu'elle fait référence, c'est l'audience qui a tenu compagnie à Bastien, on devient alors une personne à part entière et importante du film – cette scène me donne des frissons à chaque fois. La fin est signe de renouveau, Bastien, grâce a son imagination, redonne vie à Fantasia – symbolique lié à l'Auryn, le symbole sur le livre et le talisman de l'Impératrice qui représente l' Ouroboros qui symbolise un cycle d'évolution et de renouveau éternel.

Alors, on regarde ou pas ?

Les avis pour ce film restent mitigés et il n'a pas vraiment marché aux USA, pourtant ça reste un excellent film des années 80 qui véhicule un message important sur le pouvoir de l'imagination et en autre le pouvoir de surmonter le deuil. C'est un film que j'apprécie beaucoup car il fait parti intégrante de mon enfance et quand je le regardais, j'enviais à chaque fois Bastien d'avoir en sa possession un livre aussi merveilleux. Une petite chose à déplorer pour ce film, qui n'est pas vraiment en rapport avec le film en lui même, mais c'est la VF, la synchronisation est juste catastrophique. Pour conclure, L'HISTOIRE SANS FIN, c'est un film qui permet d'échapper à la réalité et d'accéder à un monde merveilleux basé sur le pouvoir de l'imagination et des rêves de chacun de nous.


BACK TO THE EIGHTIES • L'Histoire sans fin (1984).

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984



L'HISTOIRE SANS FIN (The Neverending Story) est un film germano-américian réalisé par Wolfgang Petersen en 1984. Adaptation du livre éponyme écrit par Micheal Ende en 1979, on va suivre l'histoire de Bastien, un jeune garçon d'une dizaine d'années qui n'a pas d'amis et qui est très solitaire , de plus, sa mère est morte récemment et il a du mal à communiquer avec son père, trop absorbé par son travail. Alors qu'il est sur le chemin de l'école, il se fait attaquer par une bande de jeunes qui veulent le racketter et finissent par le balancer dans une poubelle (oui oui), il en sort pour retomber nez à nez avec eux. Il se réfugie alors dans une librairie où il rencontre pour la première fois l'homme atypique qu'est Mr Koreander. Le libraire est en train de lire un étrange livre qui attire l’œil de Bastien. Contre toute attente, il dérobe le bouquin. Etant trop en retard pour aller en salle de classe, Bastien se réfugie dans le grenier de son école pour commencer la lecture de ce livre intriguant et va découvrir un monde magique: Fantasia. Mais ce monde est en danger et risque de disparaître à tout jamais à cause du Néant qui est en train de tout engloutir sur son passage. Bastien ne sait pas encore qu'il est sur le point de vivre une incroyable aventure!



L'Histoire sans Fin ou quand la lecture et la magie sont au cœur de l'aventure

Ce film est un classique des années 80. Il a fait rêver des tas d'enfants et à l'heure d'aujourd'hui, me fait toujours rêver: et si l'histoire d'un livre était réelle et était vraiment en train se de dérouler au moment où on la lit ? C'est ça l'intrigue de L'Histoire sans Fin. Bastien est un personnage ordinaire/cliché: orphelin d'une mère, son père ne lui prête pas beaucoup d'attention, il n'a pas d'amis donc il se réfugie dans les romans d'aventures. L'acteur qui interprète Bastien, Barrett Oliver, a une bouille attachante et quand j'étais enfant, il était facile de s'identifier à lui. J'adore ce premier film car tout au long du film, on pense que l'histoire est tel qu'elle est et que ce qui est montré parvient alors de l'imagination de Bastien mais au fur et à mesure que l'histoire est racontée, des indices apparaissent qui laisseraient penser que Bastien aurait un rôle important à jouer dans le sauvetage de Fantasia. Quant au personnage d'Atreyu, c'est le héros type mais il aurait pu être plus exploité, il est censé être un guerrier glorieux alors qu'il n'est qu'un enfant et moi justement, j'ai plus vu le coté enfant que le coté guerrier mais à part ça, ça reste un bon personnage.

En fait, ce film apporte un très beau message et j'ai beaucoup aimé l'interprétation donnée au Néant qui détruit Fantasia et à Fantasia elle-même. L'HISTOIRE SANS FIN est un film qui donne envie de se plonger dans des livres à longueur de journée. C'est plutôt dommage que ce film ait assez mal vieilli, les décors font un peu kitsch aujourd'hui, mais à l'époque, ils ont tout de même réussi à me faire rêver étant enfant et ont rendu toute la fantasy du film très agréable - par contre, les effets spéciaux ont vraiment très mal vieilli. Le thème musical aussi joue beaucoup dans ce film, la musique donne une atmosphère assez intrigante et me fait un peu pensé à celle qu'il y a dans les Goonies.

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984


On pourrait croire que toute la magie du film marche mieux quand on lit le livre dont est tiré le film car quand on lit L'Histoire sans fin écrit par Michael Ende et qu'on imagine l'histoire, les personnages et les lieux, l'histoire elle-même raconte l'histoire d'un garçon qui lit un livre qui s'appelle L'Histoire sans fin, du coup, on devient en quelque sorte Bastien qui lui même devient Atreyu. Pourtant, le réalisateur à réussi à provoquer cette même sensation magique à la fin de film quand l'Impératrice s’adresse à Atreyu et lui apprend l'existence de Bastien et que ce dernier à suivi ses aventures, elle rajoute en disant que Bastien lui-même n'a jamais été seul durant tout le long de sa lecture et en s’adressant à la caméra, on comprends que c'est à nous qu'elle fait référence, c'est l'audience qui a tenu compagnie à Bastien, on devient alors une personne à part entière et importante du film – cette scène me donne des frissons à chaque fois. La fin est signe de renouveau, Bastien, grâce a son imagination, redonne vie à Fantasia – symbolique lié à l'Auryn, le symbole sur le livre et le talisman de l'Impératrice qui représente l' Ouroboros qui symbolise un cycle d'évolution et de renouveau éternel.

Alors, on regarde ou pas ?

Les avis pour ce film restent mitigés et il n'a pas vraiment marché aux USA, pourtant ça reste un excellent film des années 80 qui véhicule un message important sur le pouvoir de l'imagination et en autre le pouvoir de surmonter le deuil. C'est un film que j'apprécie beaucoup car il fait parti intégrante de mon enfance et quand je le regardais, j'enviais à chaque fois Bastien d'avoir en sa possession un livre aussi merveilleux. Une petite chose à déplorer pour ce film, qui n'est pas vraiment en rapport avec le film en lui même, mais c'est la VF, la synchronisation est juste catastrophique. Pour conclure, L'HISTOIRE SANS FIN, c'est un film qui permet d'échapper à la réalité et d'accéder à un monde merveilleux basé sur le pouvoir de l'imagination et des rêves de chacun de nous.


The Breakfast Club (1985).
THE BREAKFAST CLUB est un film réalisé par John Hughes en 1985. Ce teen-movie va suivre cinq adolescents, aux personnalités divergentes, alors qu'ils se retrouvent en retenue au lycée tout un samedi pour des raisons qui reste inconnues jusqu’à la fin du film. Le professeur qui les surveille, Mr Vernon, leur demande d'écrire une dissertation au sujet compliqué et personnel qui n'est ni plus ni moins le thème du film: Qui-pensez vous être? Contre toutes attentes, ces ados différents des uns des autres vont commencer au fil de la journée à s'apprécié et à se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi différent qu'ils le croyaient.


The Breakfast Club et les personnages stéréotypés

THE BREAKFAST CLUB a pour personnages principaux cinq adolescents, Claire the princess - interprétée par Molly Ringwald, Andie the athlete - interprété par Emilio Estevez, Brian the brain - interprété par Anthony Michael Hall, Allison  the basketcase - interprétée par Ally Sheedy - et Bender the criminal - interprété par Judd Nelson. On a donc une représentation stéréotypé sur le fameux statut social typique des ados américain présent dans les teen-movies. Pourtant, il est vite compris qu'avec ce film, John Hughes va chambouler tous ces codes. En effet, au début de leur journée (le terme anglais "journey" ici serait tellement plus approprié), les cinq ados ne se connaissent pratiquement pas et sont même réticent à l'idée de se parler dû à leur statut social différent, qui est un sujet omniprésent tout au long de THE BREAKFAST CLUB. Dès le commencement du film, on est directement confronté à ce sujet quand Claire dit au principal Vernon "I don't belong here". En effet, elle veut sans doute dire qu'elle ne devrait tout simplement pas être en retenue, mais ici, John Hughes pose clairement un des sujets principaux du film. Il y a le thème de l’identité qui est aussi très présent dans le film avec cette question de dissertation à laquelle ils doivent répondre "Qui pensez-vous être ?". La suite enchaîne encore sur plusieurs questionnements: est-ce qu'un nerd peut être amis avec un populaire, peuvent-ils avoir le même cercle d'amis ? Nous pouvons nous-même se poser la question car au début du film, les personnages ne cessent de se quereller, surtout Bender, Andie et Claire, le marginal contre les deux populaires du lycée. Brian et surtout Allison sont quant à eux, un peu en retrait par rapport à ces trois personnages. Pourtant, lorsqu'ils se querellent, on commence à apprendre des informations importantes concernant les personnages, notamment sur leur vie familiale qui, pour chacun, est loin d'être parfaite, voire même dysfonctionnelle. 

The Breakfast Club (1985).

Le monde difficile de l'adolescence ou comment s'accepter et accepter les autres

Pour moi, le moment déclic de ce film, c'est la scène du couloir car c'est à partir de ce moment-ci que l’atmosphère entre les jeunes va commencer à se détendre petit à petit (en plus de la marijuana). On va alors remarquer qu'il y a un bad guy présent dans le film qui n'est autre que Mr Vernon, qui est dépeint de manière assez négative et représente alors l’abus de l'autorité parentale. C'est le moment crucial où, petit à petit, chacun commence à s'ouvrir aux uns et aux autres et que le film commence alors à livrer des scènes très émouvantes et pleines de vérité. Commence alors une des choses importantes que John Hugues espérait sûrement avec ce film: pouvoir s'identifier aux personnages. Ces jeunes sont clairement dans une lutte perpétuelle contre eux-même mais aussi contre les autres, notamment leurs parents. Ce sont des choses que nous connaissons et que nous avons nous-même vécu, c'est donc difficile de ne pas s'identifier à eux et surtout, de ne pas s'attacher à eux.

La scène où ils sont tous assis en rond est la scène la plus émouvante et la plus bouleversante du film. Les vérités éclatent, les masques tombent, ils se disputent encore sur ce fameux questionnement, peuvent-ils être amis malgré leurs différence, leur réputation respective et finalement, alors qu'ils sont tous en pleurs, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas si différent qu'ils l'avaient imaginé et qu’auprès de leurs amis, surtout dans le cas d'Andie et Claire, ils n'ont jamais été réellement eux même et ont dû porté un masque pour supporter cette pression constante à devoir s'adapter aux clans sociaux de leur lycée. Finalement, ils ont tous des problèmes similaires et se rendent compte que leur réputation sociale ne vaut rien. Allison et Andie / Claire et Bender ont des personnalités différentes, même complètement opposées et pourtant, ils finissent ensemble et donc par accepter l'autre tel qu'il est vraiment et commence en quelque sorte à partager leur monde. Ils acceptent leurs différences et la scène entre Claire et Bender, lorsqu'elle lui offre une de ses boucles d'oreilles, est clairement le symbole pour nous montrer que cette lutte est enfin finie. Quant à la scène finale, elle est parfaite. C'est Brian qui nous offre la réponse à toutes les questions et les doutes des personnages en répondant à la fameuse question de dissertation du début "Qui pensez-vous être ?", il écrit alors au nom de tous pour ainsi s'unir, effaçant alors toutes les différences qu'il pouvait y avoir entre eux.
We think you're crazy to make us write an essay telling you who we think we are. You see us as you want to see us, in the simplest terms, in the most convenient definitions. But what we found out is that each one of us is a brain and an athlete and a basket case and a princess and a criminal... Does that answer your question? Sincerely yours, the Breakfast Club.❞ - Brian Johnson
The Breakfast Club (1985).



Alors, on regarde ou pas ?

THE BREAKFAST CLUB est considéré comme étant LE chef-d'oeuvre de Hughes et je suis tout a fait d'accord. Pour de nombreuses personnes, il reste LE meilleur film/teen-movie des années 80 et je tiens à ajouter que ce film est devenu un classique et à marqué tellement de gens qu'il y a maintenant de nombreuses références dans beaucoup de films dont Easy A et dans des séries telles que Dawson ou encore Degrassi. Ceci est justifié car THE BREAKFAST CLUB est un fabuleux film qui a su décrire et comprendre à la perfection les adolescents d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Les acteurs sont tout simplement parfait et ont vraiment su rentrer dans la peau de leur personnage et ont réussi à véhiculer les bonnes émotions sans en faire trop et c'est sans étonnement qu'on peut voir ces acteurs dans de nombreux films des années 80. Comme je le disais plus haut, ce film a beau avoir trente ans, il reste d'actualité, c'est un film qui ne vieillira jamais car un jeune reste un jeune, que ce soit un ado de 1985 ou de 2015. Je suis sûre que vous avez tous probablement vu ce film mais si ce ne n'est pas le cas, je vous le conseille à 200% ! 


BACK TO THE EIGHTIES • The Breakfast Club (1985).

The Breakfast Club (1985).
THE BREAKFAST CLUB est un film réalisé par John Hughes en 1985. Ce teen-movie va suivre cinq adolescents, aux personnalités divergentes, alors qu'ils se retrouvent en retenue au lycée tout un samedi pour des raisons qui reste inconnues jusqu’à la fin du film. Le professeur qui les surveille, Mr Vernon, leur demande d'écrire une dissertation au sujet compliqué et personnel qui n'est ni plus ni moins le thème du film: Qui-pensez vous être? Contre toutes attentes, ces ados différents des uns des autres vont commencer au fil de la journée à s'apprécié et à se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi différent qu'ils le croyaient.


The Breakfast Club et les personnages stéréotypés

THE BREAKFAST CLUB a pour personnages principaux cinq adolescents, Claire the princess - interprétée par Molly Ringwald, Andie the athlete - interprété par Emilio Estevez, Brian the brain - interprété par Anthony Michael Hall, Allison  the basketcase - interprétée par Ally Sheedy - et Bender the criminal - interprété par Judd Nelson. On a donc une représentation stéréotypé sur le fameux statut social typique des ados américain présent dans les teen-movies. Pourtant, il est vite compris qu'avec ce film, John Hughes va chambouler tous ces codes. En effet, au début de leur journée (le terme anglais "journey" ici serait tellement plus approprié), les cinq ados ne se connaissent pratiquement pas et sont même réticent à l'idée de se parler dû à leur statut social différent, qui est un sujet omniprésent tout au long de THE BREAKFAST CLUB. Dès le commencement du film, on est directement confronté à ce sujet quand Claire dit au principal Vernon "I don't belong here". En effet, elle veut sans doute dire qu'elle ne devrait tout simplement pas être en retenue, mais ici, John Hughes pose clairement un des sujets principaux du film. Il y a le thème de l’identité qui est aussi très présent dans le film avec cette question de dissertation à laquelle ils doivent répondre "Qui pensez-vous être ?". La suite enchaîne encore sur plusieurs questionnements: est-ce qu'un nerd peut être amis avec un populaire, peuvent-ils avoir le même cercle d'amis ? Nous pouvons nous-même se poser la question car au début du film, les personnages ne cessent de se quereller, surtout Bender, Andie et Claire, le marginal contre les deux populaires du lycée. Brian et surtout Allison sont quant à eux, un peu en retrait par rapport à ces trois personnages. Pourtant, lorsqu'ils se querellent, on commence à apprendre des informations importantes concernant les personnages, notamment sur leur vie familiale qui, pour chacun, est loin d'être parfaite, voire même dysfonctionnelle. 

The Breakfast Club (1985).

Le monde difficile de l'adolescence ou comment s'accepter et accepter les autres

Pour moi, le moment déclic de ce film, c'est la scène du couloir car c'est à partir de ce moment-ci que l’atmosphère entre les jeunes va commencer à se détendre petit à petit (en plus de la marijuana). On va alors remarquer qu'il y a un bad guy présent dans le film qui n'est autre que Mr Vernon, qui est dépeint de manière assez négative et représente alors l’abus de l'autorité parentale. C'est le moment crucial où, petit à petit, chacun commence à s'ouvrir aux uns et aux autres et que le film commence alors à livrer des scènes très émouvantes et pleines de vérité. Commence alors une des choses importantes que John Hugues espérait sûrement avec ce film: pouvoir s'identifier aux personnages. Ces jeunes sont clairement dans une lutte perpétuelle contre eux-même mais aussi contre les autres, notamment leurs parents. Ce sont des choses que nous connaissons et que nous avons nous-même vécu, c'est donc difficile de ne pas s'identifier à eux et surtout, de ne pas s'attacher à eux.

La scène où ils sont tous assis en rond est la scène la plus émouvante et la plus bouleversante du film. Les vérités éclatent, les masques tombent, ils se disputent encore sur ce fameux questionnement, peuvent-ils être amis malgré leurs différence, leur réputation respective et finalement, alors qu'ils sont tous en pleurs, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas si différent qu'ils l'avaient imaginé et qu’auprès de leurs amis, surtout dans le cas d'Andie et Claire, ils n'ont jamais été réellement eux même et ont dû porté un masque pour supporter cette pression constante à devoir s'adapter aux clans sociaux de leur lycée. Finalement, ils ont tous des problèmes similaires et se rendent compte que leur réputation sociale ne vaut rien. Allison et Andie / Claire et Bender ont des personnalités différentes, même complètement opposées et pourtant, ils finissent ensemble et donc par accepter l'autre tel qu'il est vraiment et commence en quelque sorte à partager leur monde. Ils acceptent leurs différences et la scène entre Claire et Bender, lorsqu'elle lui offre une de ses boucles d'oreilles, est clairement le symbole pour nous montrer que cette lutte est enfin finie. Quant à la scène finale, elle est parfaite. C'est Brian qui nous offre la réponse à toutes les questions et les doutes des personnages en répondant à la fameuse question de dissertation du début "Qui pensez-vous être ?", il écrit alors au nom de tous pour ainsi s'unir, effaçant alors toutes les différences qu'il pouvait y avoir entre eux.
We think you're crazy to make us write an essay telling you who we think we are. You see us as you want to see us, in the simplest terms, in the most convenient definitions. But what we found out is that each one of us is a brain and an athlete and a basket case and a princess and a criminal... Does that answer your question? Sincerely yours, the Breakfast Club.❞ - Brian Johnson
The Breakfast Club (1985).



Alors, on regarde ou pas ?

THE BREAKFAST CLUB est considéré comme étant LE chef-d'oeuvre de Hughes et je suis tout a fait d'accord. Pour de nombreuses personnes, il reste LE meilleur film/teen-movie des années 80 et je tiens à ajouter que ce film est devenu un classique et à marqué tellement de gens qu'il y a maintenant de nombreuses références dans beaucoup de films dont Easy A et dans des séries telles que Dawson ou encore Degrassi. Ceci est justifié car THE BREAKFAST CLUB est un fabuleux film qui a su décrire et comprendre à la perfection les adolescents d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Les acteurs sont tout simplement parfait et ont vraiment su rentrer dans la peau de leur personnage et ont réussi à véhiculer les bonnes émotions sans en faire trop et c'est sans étonnement qu'on peut voir ces acteurs dans de nombreux films des années 80. Comme je le disais plus haut, ce film a beau avoir trente ans, il reste d'actualité, c'est un film qui ne vieillira jamais car un jeune reste un jeune, que ce soit un ado de 1985 ou de 2015. Je suis sûre que vous avez tous probablement vu ce film mais si ce ne n'est pas le cas, je vous le conseille à 200% ! 




Des livres, encore des livres ! Que voulez-vous, dès que je vois un livre avec une belle couverture et une bonne histoire, le livre en question atterrit inévitablement dans mon panier Amazon. Le rêve serait d'avoir un budget illimité sur Amazon, je ferais des folies sans arrêt haha! Dans cette énième Book Wishlist, je vous présente donc une sélection de huit livres que j'ai une envie folle de lire !


Healing, Hope & Wholeness de Ceci Frost.
Ce livre, si je me souviens bien, je l'ai découvert grâce à une photo Instagram et j'ai trouvé la couverture sobre mais très joli. Ce livre est une sorte de mémoire qu'une jeune femme a écrit après que sa mère soit décédée d'un cancer et elle va donc nous raconter comment elle a réussi à surmonter cette douloureuse épreuve grâce à la musique, ses proche et aux voyages. Je lis rarement ce genre de livre et ce mémoire à l'air vraiment intéressent et bouleversant. Et j’apprécie beaucoup que ce livre soit auto-publié.

A Work in Progress de Connor Franta.
Encore un livre/mémoire découvert grace à Instagram et j'ai trouvé la couverture sublime. J'ai ensuite appris que l'auteur est un youtubeur connu que je ne connaissais pas du tout et malgré le fait que je ne regarde pas ses vidéos, son mémoire m'interesse beaucoup.

Rosemary's Baby de Ira Levin.
La première fois que j'ai lu ce livre, c'était au lycée et j'avais tout simplement adoré et j'avais dévoré le livre en une journée. Cette fois-ci, j'ai vraiment envie de redécouvrir ce livre dans sa langue d'origine. Je pense que vous connaissez tous l'histoire grâce au film de Roman Polanski. Bref, un chef-d'oeuvre !

The Art of Being Normal de Lisa Williamson.
Un livre LGBT, au sujet qui me touche énormément depuis que j'ai vu le film Boys don't Cry qui raconte la vie du transgenre Brandon Teena. The Art of Being Normal raconte l'histoire de David Piper, un adolescent marginal. Ses parents pensent qu'il est gay et les gens le trouvent bizarre. Il y a seulement ses deux meilleurs amis qui savent la vérité: David veut être une fille. Bref, un livre qui a pour personnage principale un MtF transgenre, je dis OUI, OUI et OUI !

The Outsiders de S. E. Hinton.
Ce livre là, c'est Charline qui m'a donné envie de le lire en m'en parlant dans un commentaire. Ce livre d'apprentissage raconte l'histoire de deux bandes rivales, les Greasers, des jeunes rebelles issu de familles modestes et les Socs, des jeunes issus des quartiers riches. Ce livre est un classique de la littérature contemporaine américaine et j'ai hâte de lire ce livre et bien sur, de regarder l'adaptation faite par Francis Ford Coppola en 1983.

The Rest of Us Just Live Here de Patrick Ness.
Pour tout vous avouer, je ne sais pas de quoi exactement parle le livre, je sais que le thème est un peu dans la dualité gars ordinaire/super-héros mais sinon, rien. J'ai juste beaucoup craqué sur la couverture haha.

Every Last Word de Tamara Ireland Stone.
Encore un craquage visuel mais le synopsis du roman me plait énormément: Samantha est une lycéenne populaire, toujours bien maquillé et habillé mais elle porte un secret: elle souffre d'une forme aggravée de TOC (Primarily Obsessional OCD) qui est surtout mental et qui lui apporte des pensées sombres assez effrayante. Ce livre a vraiment l'air génial et je n'ai jamais lu de roman qui portait sur ce sujet, ça peut donc être vraiment intéressant.

Simon vs the Homo Sapiens Agenda de Becky Albertalli.
Encore un livre LGBT qui me fait de l’œil, Simon, 16 ans, a une vie plutôt cool; des amis, de bonnes notes, etc. Il sait qu'il est gay mais il ne sent pas tellement pressé de sortir du placard jusqu'au jour où il commence à parler avec Blue sur un réseau social. Blue, se cachant derrière un pseudo, étudie dans le même lycée que lui. Simon réfléchi alors à l'éventualité de faire son coming-out sauf que Blue n'est pas encore prêt à révéler sa véritable identité à Simon. Ce livre semble vraiment sympathique a l'air et les personnages ont l'air vraiment intéressant.




Quels livres de ma wishlist vous tentent ?





BOOK WISHLIST • Des livres, toujours des livres...



Des livres, encore des livres ! Que voulez-vous, dès que je vois un livre avec une belle couverture et une bonne histoire, le livre en question atterrit inévitablement dans mon panier Amazon. Le rêve serait d'avoir un budget illimité sur Amazon, je ferais des folies sans arrêt haha! Dans cette énième Book Wishlist, je vous présente donc une sélection de huit livres que j'ai une envie folle de lire !


Healing, Hope & Wholeness de Ceci Frost.
Ce livre, si je me souviens bien, je l'ai découvert grâce à une photo Instagram et j'ai trouvé la couverture sobre mais très joli. Ce livre est une sorte de mémoire qu'une jeune femme a écrit après que sa mère soit décédée d'un cancer et elle va donc nous raconter comment elle a réussi à surmonter cette douloureuse épreuve grâce à la musique, ses proche et aux voyages. Je lis rarement ce genre de livre et ce mémoire à l'air vraiment intéressent et bouleversant. Et j’apprécie beaucoup que ce livre soit auto-publié.

A Work in Progress de Connor Franta.
Encore un livre/mémoire découvert grace à Instagram et j'ai trouvé la couverture sublime. J'ai ensuite appris que l'auteur est un youtubeur connu que je ne connaissais pas du tout et malgré le fait que je ne regarde pas ses vidéos, son mémoire m'interesse beaucoup.

Rosemary's Baby de Ira Levin.
La première fois que j'ai lu ce livre, c'était au lycée et j'avais tout simplement adoré et j'avais dévoré le livre en une journée. Cette fois-ci, j'ai vraiment envie de redécouvrir ce livre dans sa langue d'origine. Je pense que vous connaissez tous l'histoire grâce au film de Roman Polanski. Bref, un chef-d'oeuvre !

The Art of Being Normal de Lisa Williamson.
Un livre LGBT, au sujet qui me touche énormément depuis que j'ai vu le film Boys don't Cry qui raconte la vie du transgenre Brandon Teena. The Art of Being Normal raconte l'histoire de David Piper, un adolescent marginal. Ses parents pensent qu'il est gay et les gens le trouvent bizarre. Il y a seulement ses deux meilleurs amis qui savent la vérité: David veut être une fille. Bref, un livre qui a pour personnage principale un MtF transgenre, je dis OUI, OUI et OUI !

The Outsiders de S. E. Hinton.
Ce livre là, c'est Charline qui m'a donné envie de le lire en m'en parlant dans un commentaire. Ce livre d'apprentissage raconte l'histoire de deux bandes rivales, les Greasers, des jeunes rebelles issu de familles modestes et les Socs, des jeunes issus des quartiers riches. Ce livre est un classique de la littérature contemporaine américaine et j'ai hâte de lire ce livre et bien sur, de regarder l'adaptation faite par Francis Ford Coppola en 1983.

The Rest of Us Just Live Here de Patrick Ness.
Pour tout vous avouer, je ne sais pas de quoi exactement parle le livre, je sais que le thème est un peu dans la dualité gars ordinaire/super-héros mais sinon, rien. J'ai juste beaucoup craqué sur la couverture haha.

Every Last Word de Tamara Ireland Stone.
Encore un craquage visuel mais le synopsis du roman me plait énormément: Samantha est une lycéenne populaire, toujours bien maquillé et habillé mais elle porte un secret: elle souffre d'une forme aggravée de TOC (Primarily Obsessional OCD) qui est surtout mental et qui lui apporte des pensées sombres assez effrayante. Ce livre a vraiment l'air génial et je n'ai jamais lu de roman qui portait sur ce sujet, ça peut donc être vraiment intéressant.

Simon vs the Homo Sapiens Agenda de Becky Albertalli.
Encore un livre LGBT qui me fait de l’œil, Simon, 16 ans, a une vie plutôt cool; des amis, de bonnes notes, etc. Il sait qu'il est gay mais il ne sent pas tellement pressé de sortir du placard jusqu'au jour où il commence à parler avec Blue sur un réseau social. Blue, se cachant derrière un pseudo, étudie dans le même lycée que lui. Simon réfléchi alors à l'éventualité de faire son coming-out sauf que Blue n'est pas encore prêt à révéler sa véritable identité à Simon. Ce livre semble vraiment sympathique a l'air et les personnages ont l'air vraiment intéressant.




Quels livres de ma wishlist vous tentent ?





The Burbs 1989

THE 'BURBS est un film américain réalisé par le fabuleux Joe Dante en 1989. L'histoire se passe dans un quartier tranquille et plus particulièrement dans une petite rue en cul-de-sac où habite notre personnage principal, Ray Peterson, interprété par le très talentueux Tom Hanks, avec sa femme Carol (Carrie Fisher) et son fils Dave. Lui et son meilleur ami et voisin Art, joué par Rick Ducommun, sont intrigués par leurs nouveaux voisins, les Klopek, qu'ils n'ont toujours pas vu alors qu'ils se sont installés il y un mois. Un matin, ils réalisent que leur voisin Walter à mystérieusement disparu et il suffit d'entrevoir un des Klopek dans son jardin en train de creuser un trou ou d'aller mettre un sac poubelle étrangement gros dans la poubelle en pleine nuit pour soulever des questions et ainsi soupçonner les Klopeck d'avoir assassiné Walter. Ray et Art, accompagné de leur voisin vétéran Rumsfield, joué par Bruce Dern, et de l'ado déjanté Ricky (Corey Feldman)  décident d'en savoir plus sur leur étranges voisins. 




Une bande de voisins complètement déjantée

Ce film est une comédie noire excellente. Les personnages sont ridicules (dans le bon sens) et se comportent comme des enfants à certains moments du film, ce sont des banlieusards excentriques qui vivent leur train-train quotidien, rien d'excitant ne se passe dans leur vie et enfin, quand il se passe quelque chose, c'est quelque chose de tellement gros que ça en devient grotesque (toujours dans le bon sens), c'est d'ailleurs l'atout du film qui résulte donc en une bonne comédie noire avec des gags qui marchent. L'intrigue est prenante et tout au long du film, on se demande si les Klopek sont bien des satanistes ou si les banlieusards se sont juste fait un film à cause de leur train train quotidien sans folie. On sourit, on rigole au début mais ensuite, une certaine "angoisse" s'installe tout en ayant toujours cette touche d'humour, La bande sonore va d'ailleurs aussi dans ce sens-là, une musique angoissante tellement cliché qu'elle fait rire. Le plus impressionnant dans tous ça, c'est qu'une bonne partie du film a été improvisé car tourné durant la grève des scénaristes.

Smells like they're cooking a goddamn cat over there. – Mark Rumsfield 

Les acteurs sont juste excellents, Tom Hanks est génial – comme à son habitude – dans le rôle de Ray, un gars fatigué par le boulot et qui ne souhaite rien faire de ses vacances à part glander. Très septique au début sur les soupçons portant sur les Klopeck, il se laisse tout de même embarquer dans cette folie par les voisins. On est donc loin des vacances pénardes qu'il voulait au départ... Un des meilleurs personnages de THE 'BURBS reste celui de Mark Rumsfield et comme dirait Ricky dans le film: "Il m'éclate ce mec!", il est ce personnage un peu grincheux qu'on pense être le plus sérieux à cause de son statut de vétéran de guerre mais en fait, il est tout aussi ridicule que les autres. Corey Feldman est aussi très bon dans ce film et on retrouve un peu l'esprit de Bagou dans Ricky. Le petit plus du film est la présence de Carrie Fisher, bien que son personnage soit secondaire et moins présent que les autres personnages, retrouver une héroïne de Star Wars est toujours agréable.

The Burbs 1989

Alors, on regarde ou pas ?

Au final, je trouve cela dommage que ce film soit si peu connu du public français car THE 'BURBS est vraiment un bon film divertissant, idéal si on veut rire et ne pas se prendre la tête et c'est le genre de film qu'on pourrait même regarder le jour d'Halloween si, comme moi, vous n'aimez pas les films d'horreur!

BACK TO THE EIGHTIES • The 'Burbs (1989).

The Burbs 1989

THE 'BURBS est un film américain réalisé par le fabuleux Joe Dante en 1989. L'histoire se passe dans un quartier tranquille et plus particulièrement dans une petite rue en cul-de-sac où habite notre personnage principal, Ray Peterson, interprété par le très talentueux Tom Hanks, avec sa femme Carol (Carrie Fisher) et son fils Dave. Lui et son meilleur ami et voisin Art, joué par Rick Ducommun, sont intrigués par leurs nouveaux voisins, les Klopek, qu'ils n'ont toujours pas vu alors qu'ils se sont installés il y un mois. Un matin, ils réalisent que leur voisin Walter à mystérieusement disparu et il suffit d'entrevoir un des Klopek dans son jardin en train de creuser un trou ou d'aller mettre un sac poubelle étrangement gros dans la poubelle en pleine nuit pour soulever des questions et ainsi soupçonner les Klopeck d'avoir assassiné Walter. Ray et Art, accompagné de leur voisin vétéran Rumsfield, joué par Bruce Dern, et de l'ado déjanté Ricky (Corey Feldman)  décident d'en savoir plus sur leur étranges voisins. 




Une bande de voisins complètement déjantée

Ce film est une comédie noire excellente. Les personnages sont ridicules (dans le bon sens) et se comportent comme des enfants à certains moments du film, ce sont des banlieusards excentriques qui vivent leur train-train quotidien, rien d'excitant ne se passe dans leur vie et enfin, quand il se passe quelque chose, c'est quelque chose de tellement gros que ça en devient grotesque (toujours dans le bon sens), c'est d'ailleurs l'atout du film qui résulte donc en une bonne comédie noire avec des gags qui marchent. L'intrigue est prenante et tout au long du film, on se demande si les Klopek sont bien des satanistes ou si les banlieusards se sont juste fait un film à cause de leur train train quotidien sans folie. On sourit, on rigole au début mais ensuite, une certaine "angoisse" s'installe tout en ayant toujours cette touche d'humour, La bande sonore va d'ailleurs aussi dans ce sens-là, une musique angoissante tellement cliché qu'elle fait rire. Le plus impressionnant dans tous ça, c'est qu'une bonne partie du film a été improvisé car tourné durant la grève des scénaristes.

Smells like they're cooking a goddamn cat over there. – Mark Rumsfield 

Les acteurs sont juste excellents, Tom Hanks est génial – comme à son habitude – dans le rôle de Ray, un gars fatigué par le boulot et qui ne souhaite rien faire de ses vacances à part glander. Très septique au début sur les soupçons portant sur les Klopeck, il se laisse tout de même embarquer dans cette folie par les voisins. On est donc loin des vacances pénardes qu'il voulait au départ... Un des meilleurs personnages de THE 'BURBS reste celui de Mark Rumsfield et comme dirait Ricky dans le film: "Il m'éclate ce mec!", il est ce personnage un peu grincheux qu'on pense être le plus sérieux à cause de son statut de vétéran de guerre mais en fait, il est tout aussi ridicule que les autres. Corey Feldman est aussi très bon dans ce film et on retrouve un peu l'esprit de Bagou dans Ricky. Le petit plus du film est la présence de Carrie Fisher, bien que son personnage soit secondaire et moins présent que les autres personnages, retrouver une héroïne de Star Wars est toujours agréable.

The Burbs 1989

Alors, on regarde ou pas ?

Au final, je trouve cela dommage que ce film soit si peu connu du public français car THE 'BURBS est vraiment un bon film divertissant, idéal si on veut rire et ne pas se prendre la tête et c'est le genre de film qu'on pourrait même regarder le jour d'Halloween si, comme moi, vous n'aimez pas les films d'horreur!

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