Actrice Bel Powley


Il y a deux semaines, mes journées ont été plutôt fructueuse en visionnages de films et je me suis retrouvée à regarder deux très bons films qui avaient tout deux la même actrice en tête d'affiche: Bel Powley. Je ne connaissais pas du tout cette actrice, qui est britannique, mais elle a su m'enchanté avec sa beauté atypique avec ses grands yeux blancs et sa belle voix mais c'est surtout son jeu d'actrice que j'ai trouvé excellent. Je vais donc vous parler de deux films où elle tient a chaque fois le rôle principale: Carrie Pilby et The Diary of a Teenage Girl.



Carrie Pilby 2016

Carrie Pilby
est une comédie dramatique réalisée par Susan Johnson en 2016. Le film suit une jeune femme, Carrie Pilby, qui est âgée de 19 ans et qui vient de finir en avance ses études à l'université, ayant sautés deux classes durant sa scolarité. Carrie peine à se socialiser et à trouver un travail et passe ses journées dans son appartement à lire des livres. Son psy lui donne alors une sorte de bucket liste à réaliser afin qu'elle réussisse à s'intégrer à être heureuse. Comment vous dire qu'il a été très facile de me reconnaître en elle. Carrie est une personne qui ne sait pas vraiment interagir avec les personnes qui l'entoure et ne sait pas quoi faire de sa vie. C'est grâce à cette fameuse bucket list que Carrie va tenter des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire et qui vont la faire grandir malgré elle. Le film est également composé de flashbacks où on aperçoit des bribes de vie quand Carrie était encore à l'université et on comprend qu'elle a vécu une aventure avec son prof incarné par le délicieux Colin O'Donoghue qu'on connait tous comme étant  Captain Killian "Hook" Jones de OUAT. Il ne se passe pas grand chose, en même temps, c'est une comédie dramatique, mais ça reste un film très touchant et divertissant.



The Diary of a Teenage Girl 2015

The Diary of a Teenage Girl
est un film dramatique réalisé par Marielle Heller en 2015. Le film se passe dans les années 70 et débute avec le personnage de Minnie qui révèle avoir perdu sa virginité et on apprend très peu de temps après que c'est arrivé avec le petit ami de sa mère. Minnie a 15 ans, tient un journal audio, veut devenir cartooniste et ne se trouve par particulièrement jolie. Après sa première fois, Minnie commence à ne penser qu'au sexe, ce qui est normal pour une ado de son age qui est alors en plein éveil sexuel, et on est sans cesse plongé dans ses réflexions qu'elle partage en voice-over. Les scènes de sexe entre elle et Monroe, le petit ami de sa mère, interprété par Alexander Skarsgärd, auraient pu vite devenir glauques et un peu dérangeantes pourtant on n'atteint jamais vraiment ce seuil de gène car le personnage de Monroe n'est pas interprété de manière malsaine. Pendant le visionnage, je ne l'ai pas vu comme un pervers qui aime coucher avec une gamine de quinze ans. Minnie a un réelle emprise sur lui et c'est lui en quelque sorte qui est victime de son charme. Je pense également que toute cette situation passe mieux dû à l'époque de quand se passe le film, les années 70 sont connues pour avoir été une décennie avec une certaine liberté sexuelle.

Malgré le fait que Bel avait 22 ans lors du tournage, elle reste crédible dans le rôle d'un ado de 15 ans, justement grâce à cette fraîcheur et à l'innocence qu'elle dégage. C'était aussi agréable de découvrir Kristen Wiig, qui joue la mère, dans un rôle plus sérieux, très loin des rôles comiques dont elle a l'habitude. La réelle beauté de ce film tient également dans son esthétisme, tout est vraiment beau, les couleurs sont douces et orangées et donne un aspect seventies au film. Un film très poétique qui se révèle être un coming-of-age story très bien mené.


Je vous recommande vraiment de visionner ces deux films, bien que j'ai eu une légère préférence pour The Diary of a Teenage Girl car il dégage vraiment quelque chose de poétique et d'authentique. 



Connaissiez-vous cette actrice avant de lire cet article ?


Bel Powley, entre jeune femme surdouée et ado des seventies.

Actrice Bel Powley


Il y a deux semaines, mes journées ont été plutôt fructueuse en visionnages de films et je me suis retrouvée à regarder deux très bons films qui avaient tout deux la même actrice en tête d'affiche: Bel Powley. Je ne connaissais pas du tout cette actrice, qui est britannique, mais elle a su m'enchanté avec sa beauté atypique avec ses grands yeux blancs et sa belle voix mais c'est surtout son jeu d'actrice que j'ai trouvé excellent. Je vais donc vous parler de deux films où elle tient a chaque fois le rôle principale: Carrie Pilby et The Diary of a Teenage Girl.



Carrie Pilby 2016

Carrie Pilby
est une comédie dramatique réalisée par Susan Johnson en 2016. Le film suit une jeune femme, Carrie Pilby, qui est âgée de 19 ans et qui vient de finir en avance ses études à l'université, ayant sautés deux classes durant sa scolarité. Carrie peine à se socialiser et à trouver un travail et passe ses journées dans son appartement à lire des livres. Son psy lui donne alors une sorte de bucket liste à réaliser afin qu'elle réussisse à s'intégrer à être heureuse. Comment vous dire qu'il a été très facile de me reconnaître en elle. Carrie est une personne qui ne sait pas vraiment interagir avec les personnes qui l'entoure et ne sait pas quoi faire de sa vie. C'est grâce à cette fameuse bucket list que Carrie va tenter des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire et qui vont la faire grandir malgré elle. Le film est également composé de flashbacks où on aperçoit des bribes de vie quand Carrie était encore à l'université et on comprend qu'elle a vécu une aventure avec son prof incarné par le délicieux Colin O'Donoghue qu'on connait tous comme étant  Captain Killian "Hook" Jones de OUAT. Il ne se passe pas grand chose, en même temps, c'est une comédie dramatique, mais ça reste un film très touchant et divertissant.



The Diary of a Teenage Girl 2015

The Diary of a Teenage Girl
est un film dramatique réalisé par Marielle Heller en 2015. Le film se passe dans les années 70 et débute avec le personnage de Minnie qui révèle avoir perdu sa virginité et on apprend très peu de temps après que c'est arrivé avec le petit ami de sa mère. Minnie a 15 ans, tient un journal audio, veut devenir cartooniste et ne se trouve par particulièrement jolie. Après sa première fois, Minnie commence à ne penser qu'au sexe, ce qui est normal pour une ado de son age qui est alors en plein éveil sexuel, et on est sans cesse plongé dans ses réflexions qu'elle partage en voice-over. Les scènes de sexe entre elle et Monroe, le petit ami de sa mère, interprété par Alexander Skarsgärd, auraient pu vite devenir glauques et un peu dérangeantes pourtant on n'atteint jamais vraiment ce seuil de gène car le personnage de Monroe n'est pas interprété de manière malsaine. Pendant le visionnage, je ne l'ai pas vu comme un pervers qui aime coucher avec une gamine de quinze ans. Minnie a un réelle emprise sur lui et c'est lui en quelque sorte qui est victime de son charme. Je pense également que toute cette situation passe mieux dû à l'époque de quand se passe le film, les années 70 sont connues pour avoir été une décennie avec une certaine liberté sexuelle.

Malgré le fait que Bel avait 22 ans lors du tournage, elle reste crédible dans le rôle d'un ado de 15 ans, justement grâce à cette fraîcheur et à l'innocence qu'elle dégage. C'était aussi agréable de découvrir Kristen Wiig, qui joue la mère, dans un rôle plus sérieux, très loin des rôles comiques dont elle a l'habitude. La réelle beauté de ce film tient également dans son esthétisme, tout est vraiment beau, les couleurs sont douces et orangées et donne un aspect seventies au film. Un film très poétique qui se révèle être un coming-of-age story très bien mené.


Je vous recommande vraiment de visionner ces deux films, bien que j'ai eu une légère préférence pour The Diary of a Teenage Girl car il dégage vraiment quelque chose de poétique et d'authentique. 



Connaissiez-vous cette actrice avant de lire cet article ?


Greenhouse Academy Netfix


Alors que je traînais sur Netflix à la recherche de quelques chose à regarder, je suis tombée sur cette nouvelle série fraîchement ajouté à Netflix: Greenhouse Academy. Adaptation américaine d'une série israélienne, Greenhouse Academy suit deux adolescents, un frère et sa sœur alors qu'ils viennent de perdre leur mère astronaute, morte lors d'un décollage de fusée qui a mal tourné. Ils sont tous deux admis dans une école élitiste nommée Greenhouse Academy, où leur mère avait jadis fait ses études. Cette école a deux clubs, celle des Ravens pour les plus intellectuels et celle des Eagles pour les plus athlétiques. Le frère, Alex, rejoint les Eagles tandis que la sœur, Hayley, rejoint les Ravens. On réalise assez vite la présence d'un un complot au sein de l’établissement, tournant autour de la mort de la mère d'Hayley et Alex.


Comme je vous l'ai dit, cette série est une adaptation d'une série israélienne mais le bon point, c'est que le créateur de la série d'origine, Giora Chamizer, a également créé la version américaine. Je n'ai pas regardé la version d'origine donc je ne peux pas comparé les deux séries mais je trouve ça intéressant de savoir que grâce à ça, Greenhouse Academy a su peut-être garder un coté authentique.

Au niveaux des acteurs, j'ai apprécié de voir que la plupart d'entre eux ne me disaient rien du tout, c'est vraiment agréable de voir des visages inconnus au bataillon dans des séries américaines, ce qui est désormais assez rare dans le milieu. Je les ai tous trouvé charismatiques et rafraîchissements. La série se base sur des clichés: deux clans qui, en surface, sont totalement opposés avec les populaires et les sportifs d'un coté et les nerds/geeks de l'autre. Heureusement, au fil des épisodes, on réalise que chaque personnage porte plus qu'une facette et sont plus profond que ne le laisse présager le premier épisode. Pourtant, je n'ai ressenti presque aucune empathie pour eux, peut-être que le fait que la saison contienne seulement 12 épisodes de 26 minutes ne permet pas assez de s'attacher à eux complètement mais on veut tout de même savoir ce qui va leur arriver et comment ils vont évoluer.

Greenhouse Academy Netfix


Malheureusement, la plus grosse faiblesse de cette série, c'est l'intrigue principale. Elle est molle et sans aucun suspense. C'est du vu et revu, il n'y a malheureusement aucune originalité et il faut attendre la fin pour avoir un plot twist convenable. J'ai ce ressenti assez étrange où j'ai bien aimé la série mais en même temps, je l'ai trouvé assez banale et assez pauvre. On survole trop les choses et tout va beaucoup trop vite à mon goût. La série est clairement sous-exploitée et aurait pu être d'un niveau au-dessus si l'intrigue avait été mené avec plus de finesse.

En conclusion, ça se regarde mais ce n'est pas la série de l'année, je serais "contente" si la série est renouveler mais je ne serais pas frustrée si elle ne l'est pas. Je trouve que cette série passe assez inaperçue, je n'ai vu aucune promo sur le compte Twitter de Netflix France, ce qui montre bien le manque de potentiel de cette série et que même Netflix n'y croit peut-être pas. Je me dis finalement que je suis peut-être trop vielle pour apprécier la série même si je pense faire partie du public visé. Vous pouvez regarder la série en un après-midi si vous vous ennuyez et que vous n'avez rien d'autre à regarder, je ne vous dis pas de passer votre chemin mais il y a mieux ailleurs. Cette revue a été écrite à chaud et peut paraître assez brève mais c'est ce qui ressort de la série: il ne se passe pas grand chose en fait et mon avis reste donc assez mitigé...



Greenhouse Academy, une série Netflix sous-exploitée.

Greenhouse Academy Netfix


Alors que je traînais sur Netflix à la recherche de quelques chose à regarder, je suis tombée sur cette nouvelle série fraîchement ajouté à Netflix: Greenhouse Academy. Adaptation américaine d'une série israélienne, Greenhouse Academy suit deux adolescents, un frère et sa sœur alors qu'ils viennent de perdre leur mère astronaute, morte lors d'un décollage de fusée qui a mal tourné. Ils sont tous deux admis dans une école élitiste nommée Greenhouse Academy, où leur mère avait jadis fait ses études. Cette école a deux clubs, celle des Ravens pour les plus intellectuels et celle des Eagles pour les plus athlétiques. Le frère, Alex, rejoint les Eagles tandis que la sœur, Hayley, rejoint les Ravens. On réalise assez vite la présence d'un un complot au sein de l’établissement, tournant autour de la mort de la mère d'Hayley et Alex.


Comme je vous l'ai dit, cette série est une adaptation d'une série israélienne mais le bon point, c'est que le créateur de la série d'origine, Giora Chamizer, a également créé la version américaine. Je n'ai pas regardé la version d'origine donc je ne peux pas comparé les deux séries mais je trouve ça intéressant de savoir que grâce à ça, Greenhouse Academy a su peut-être garder un coté authentique.

Au niveaux des acteurs, j'ai apprécié de voir que la plupart d'entre eux ne me disaient rien du tout, c'est vraiment agréable de voir des visages inconnus au bataillon dans des séries américaines, ce qui est désormais assez rare dans le milieu. Je les ai tous trouvé charismatiques et rafraîchissements. La série se base sur des clichés: deux clans qui, en surface, sont totalement opposés avec les populaires et les sportifs d'un coté et les nerds/geeks de l'autre. Heureusement, au fil des épisodes, on réalise que chaque personnage porte plus qu'une facette et sont plus profond que ne le laisse présager le premier épisode. Pourtant, je n'ai ressenti presque aucune empathie pour eux, peut-être que le fait que la saison contienne seulement 12 épisodes de 26 minutes ne permet pas assez de s'attacher à eux complètement mais on veut tout de même savoir ce qui va leur arriver et comment ils vont évoluer.

Greenhouse Academy Netfix


Malheureusement, la plus grosse faiblesse de cette série, c'est l'intrigue principale. Elle est molle et sans aucun suspense. C'est du vu et revu, il n'y a malheureusement aucune originalité et il faut attendre la fin pour avoir un plot twist convenable. J'ai ce ressenti assez étrange où j'ai bien aimé la série mais en même temps, je l'ai trouvé assez banale et assez pauvre. On survole trop les choses et tout va beaucoup trop vite à mon goût. La série est clairement sous-exploitée et aurait pu être d'un niveau au-dessus si l'intrigue avait été mené avec plus de finesse.

En conclusion, ça se regarde mais ce n'est pas la série de l'année, je serais "contente" si la série est renouveler mais je ne serais pas frustrée si elle ne l'est pas. Je trouve que cette série passe assez inaperçue, je n'ai vu aucune promo sur le compte Twitter de Netflix France, ce qui montre bien le manque de potentiel de cette série et que même Netflix n'y croit peut-être pas. Je me dis finalement que je suis peut-être trop vielle pour apprécier la série même si je pense faire partie du public visé. Vous pouvez regarder la série en un après-midi si vous vous ennuyez et que vous n'avez rien d'autre à regarder, je ne vous dis pas de passer votre chemin mais il y a mieux ailleurs. Cette revue a été écrite à chaud et peut paraître assez brève mais c'est ce qui ressort de la série: il ne se passe pas grand chose en fait et mon avis reste donc assez mitigé...



The Two Coreys
Qui se cache derrière The Two Coreys ? Deux acteurs qui étaient très populaires auprès du public adolescent dans les années 1980 : Corey Feldman et Corey Haim. Pourtant, leur succès est de courte durée. La cause : victimes d’abus sexuels, consommation de drogues et d’alcool. Retour sur le parcours (plutôt méconnu en France) des Two Coreys !


Même prénom, même âge : le destin ?

Tout a commencé lorsque les deux acteurs, tous deux nés en 1971, se rencontrent dans une salle d'audition pour le film Les Goonies, puis pour le film Lucas. Ils portent le même nom, ont le même âge et auditionnent pour le même rôle, celui de Clark "Mouth" Deveraux pour Les Goonies et celui de Lucas pour le film éponyme. La suite n'est pas une surprise : Corey Feldman obtient le rôle de Mouth et Corey Haim celui de Lucas. C'est le début d'une amitié entre les deux jeunes acteurs, où la drogue et l'alcool feront partie intégrante de leur histoire. Commençons par une brève presentation des deux acteurs. 

Corey Feldman, acteur dès ses trois ans

Corey Feldman commence sa carrière très jeune, à trois ans. Il apparaît alors dans des publicités, notamment une pub pour McDonald's. Après être apparu dans plus de 100 publicités, Feldman commencé sa carrière au cinéma en 1984 dans le film Vendredi 13 : Chapitre final, dans le rôle du jeune Tommy Jervis. Il enchaîne alors les grosses productions, notamment dans Gremlins la même année, Les Goonies en 1985 et Stand by Me en 1986. 


Corey Haim, une carrière plus tardive

Corey Haim commence sa carrière un peu plus tard que son meilleur ami, à l'âge de 10 ans, avec la série canadienne pour enfants The Edison Twins (diffusée en France sur Canal+ en 1984 sous le titre Paul et les Dizygotes). Il joue ensuite dans son premier long métrage, Firstborn, en 1984 (avec au casting Robert Downey Jr. et Sarah Jessica Parker). Il a ensuite joué dans Secret Admirer (Une amie qui vous veut du bien en VF) et Silver Bullet (Peur Bleue en VF) en 1985. En 1986, il obtient le rôle de Lucas dans le film éponyme, qui sera d'ailleurs le premier film où apparaît Winona Ryder.


La naissance des Two Coreys : gloire et popularité

Leur filmographie commune a débuté en 1987, avec le film The Lost Boys (Génération Perdue en VF) de Joel Schumacher. Corey Haim y joue le rôle de Sam Emerson, qui soupçonne son frère Michael d'être devenu un vampire, et Corey Feldman incarne Edgar Frog, un chasseur de vampires autoproclamé. C'est sur ce tournage que les deux Corey ont fumé leur premier joint ensemble. Suivront deux teen movies dans lesquels les deux acteurs campent encore des meilleurs amis, en 1988 avec License to Drive, film dans lequel les acteurs admettront plus tard qu'ils étaient sous l'emprise de drogues pendant tout le tournage, et en 1989 avec Dream a Little Dream.


The Two Coreys



Malgré leur grande amitié, les deux acteurs décident après ce dernier film de faire une courte pause et de ne plus faire de films ensemble pendant un certain temps. Ils prennent alors des chemins différents. Malheureusement, les films dans lesquels ils jouent n'ont pas eu le même succès que leurs films en collaboration. Parmi eux, Rock 'n' Roll High School Forever pour Corey Feldman et The Double 0 Kid pour Corey Haim. En 1993, quatre ans après leur dernier film ensemble, Feldman et Haim se retrouvent pour tourner dans le thriller érotique Blown Away

La déchéance des deux acteurs

Dans les années 90, les deux jeunes acteurs n'ont plus de succès. Ils continuent cependant de travailler ensemble, notamment dans la suite de Dream a Little Dream, sortie en 1995. Cependant, force est de constater qu’ils ne sont plus dans le coup et enchaînent les navets qui sortent en direct-to-video (National Lampoon's Last Resort en 1994 et Busted, première réalisation de Corey Feldman, en 1997). Les deux amis se font alors de plus en plus rares dans les productions. Au début des années 2000, Haim est fauché et, dans un geste désespéré, commence à vendre ses cheveux et ses dents sur eBay pour se procurer de la drogue.


Un retour sur le petit écran 

Beaucoup plus tard, en 2007, les deux acteurs ont leur propre émission de télé-réalité intitulée The Two Corey. On suit les deux acteurs alors que Haim emménage chez Feldman et son épouse de l'époque, Susie. L'émission s’arrête à la deuxième saison en raison du refus de Corey Feldman de travailler avec Haim tant qu'il n'aurait pas réglé ses problèmes de dépendance aux drogues. En effet, alors que Feldman se dit clean depuis le milieu des années 90, Haim a du mal à échapper à ses démons et alterne entre abstinence et prises de drogues. Malgré sa volonté de se désintoxiquer, il n'a jamais échappé à ses addictions et meurt d'une pneumonie et d’une hypertrophie du cœur le 10 mars 2010, à l'âge de 38 ans. Feldman affirme que la dépendance aux drogues de Haim était fortement liée au réseau pédophile dont lui et Haim ont été victimes dans les années 1980.


Pédophilie à Hollywood

Cela fait plusieurs années que Corey Feldman tente de dénoncer la pédophilie à Hollywood, que ça soit à travers divers interviews, son autobiographie Coreyography (2013), mais également son documentaire My Truth: The Rape of 2 Coreys (2020). En 2008, dans le premier épisode de la saison 2 de The Two Coreys, des secrets d'enfance troublants et inquiétants sont révélés : Corey Feldman et Corey Haim ont été abusés sexuellement au début de leur carrière. On découvre notamment que Corey Haim a été violé par un homme pendant le tournage du film Lucas. Corey Feldman accusera Charlie Sheen en 2020, mais ce dernier nie l'accusation. Judy Haim, la mère de Corey Haim, affirme également que le violeur de son fils n'est pas Charlie Sheen. Sans possibilité d’avoir la version de Corey Haim, le doute persiste donc encore…


The Two Coreys
Corey Feldman sans Corey Haim

Alors que Corey Haim est décédé depuis plusieurs années, et ceci dans un oubli total (il ne fut pas mentionné dans l'hommage "In Memoriam" des 17e Screen Actors Guild Awards ni dans celui de la 83e cérémonie des Oscars en 2011), Corey Feldman ne joue plus dans aucun film et se contente de se rendre à des conventions et à des fan-meet, tout en continuant sa lutte contre la pédophilie à Hollywood. Il s’est cependant investi dans la musique (dans laquelle il s'est essayé depuis la fin des années 80), ce qui lui vaut d'être l'objet de nombreuses moqueries.


Les enfants acteurs à Hollywood 

Alors que Corey Haim et Corey Feldman auraient pu être de grands acteurs, le monde d’Hollywood a fini par les détruire. Leurs premiers rôles au cinéma leur promettaient pourtant une grande carrière. Haim est spectaculaire dans Lucas, où il joue son rôle avec une grande authenticité, tandis que Feldman est époustouflant dans Stand By Me dans le rôle de Teddy, où il a d’ailleurs puisé dans son histoire personnelle (il n'était pas en bons termes avec ses parents et a été émancipé à l'âge de 15 ans) pour livrer une performance très intense. En outre, ils ont tous deux été nominés pour de nombreuses récompenses. Corey Feldman et Corey Haim sont une parfaite représentation des enfants stars qui, par manque de protection, ont vu leur carrière, mais aussi parfois leur vie, détruite. Macauley Culkin et Edward Furlong, deux enfants stars des années 90 qui ont vu leurs carrières décliner à cause des ravages de la drogue, sont également des exemples. 


The Two Coreys, conclusion 

En conclusion, il ne reste rien de la gloire des Two Coreys, si ce n'est quelques vestiges à travers leurs films et de vieilles interviews sur Youtube. Leur histoire montre que tout n'est pas doré dans le monde d'Hollywood et qu’il peut s’avérer néfaste d’entamer une carrière à Hollywood aussi jeune. 



À LIRE : A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?




FOCUS ON : The Two Coreys, de la gloire à la déchéance

The Two Coreys
Qui se cache derrière The Two Coreys ? Deux acteurs qui étaient très populaires auprès du public adolescent dans les années 1980 : Corey Feldman et Corey Haim. Pourtant, leur succès est de courte durée. La cause : victimes d’abus sexuels, consommation de drogues et d’alcool. Retour sur le parcours (plutôt méconnu en France) des Two Coreys !


Même prénom, même âge : le destin ?

Tout a commencé lorsque les deux acteurs, tous deux nés en 1971, se rencontrent dans une salle d'audition pour le film Les Goonies, puis pour le film Lucas. Ils portent le même nom, ont le même âge et auditionnent pour le même rôle, celui de Clark "Mouth" Deveraux pour Les Goonies et celui de Lucas pour le film éponyme. La suite n'est pas une surprise : Corey Feldman obtient le rôle de Mouth et Corey Haim celui de Lucas. C'est le début d'une amitié entre les deux jeunes acteurs, où la drogue et l'alcool feront partie intégrante de leur histoire. Commençons par une brève presentation des deux acteurs. 

Corey Feldman, acteur dès ses trois ans

Corey Feldman commence sa carrière très jeune, à trois ans. Il apparaît alors dans des publicités, notamment une pub pour McDonald's. Après être apparu dans plus de 100 publicités, Feldman commencé sa carrière au cinéma en 1984 dans le film Vendredi 13 : Chapitre final, dans le rôle du jeune Tommy Jervis. Il enchaîne alors les grosses productions, notamment dans Gremlins la même année, Les Goonies en 1985 et Stand by Me en 1986. 


Corey Haim, une carrière plus tardive

Corey Haim commence sa carrière un peu plus tard que son meilleur ami, à l'âge de 10 ans, avec la série canadienne pour enfants The Edison Twins (diffusée en France sur Canal+ en 1984 sous le titre Paul et les Dizygotes). Il joue ensuite dans son premier long métrage, Firstborn, en 1984 (avec au casting Robert Downey Jr. et Sarah Jessica Parker). Il a ensuite joué dans Secret Admirer (Une amie qui vous veut du bien en VF) et Silver Bullet (Peur Bleue en VF) en 1985. En 1986, il obtient le rôle de Lucas dans le film éponyme, qui sera d'ailleurs le premier film où apparaît Winona Ryder.


La naissance des Two Coreys : gloire et popularité

Leur filmographie commune a débuté en 1987, avec le film The Lost Boys (Génération Perdue en VF) de Joel Schumacher. Corey Haim y joue le rôle de Sam Emerson, qui soupçonne son frère Michael d'être devenu un vampire, et Corey Feldman incarne Edgar Frog, un chasseur de vampires autoproclamé. C'est sur ce tournage que les deux Corey ont fumé leur premier joint ensemble. Suivront deux teen movies dans lesquels les deux acteurs campent encore des meilleurs amis, en 1988 avec License to Drive, film dans lequel les acteurs admettront plus tard qu'ils étaient sous l'emprise de drogues pendant tout le tournage, et en 1989 avec Dream a Little Dream.


The Two Coreys



Malgré leur grande amitié, les deux acteurs décident après ce dernier film de faire une courte pause et de ne plus faire de films ensemble pendant un certain temps. Ils prennent alors des chemins différents. Malheureusement, les films dans lesquels ils jouent n'ont pas eu le même succès que leurs films en collaboration. Parmi eux, Rock 'n' Roll High School Forever pour Corey Feldman et The Double 0 Kid pour Corey Haim. En 1993, quatre ans après leur dernier film ensemble, Feldman et Haim se retrouvent pour tourner dans le thriller érotique Blown Away

La déchéance des deux acteurs

Dans les années 90, les deux jeunes acteurs n'ont plus de succès. Ils continuent cependant de travailler ensemble, notamment dans la suite de Dream a Little Dream, sortie en 1995. Cependant, force est de constater qu’ils ne sont plus dans le coup et enchaînent les navets qui sortent en direct-to-video (National Lampoon's Last Resort en 1994 et Busted, première réalisation de Corey Feldman, en 1997). Les deux amis se font alors de plus en plus rares dans les productions. Au début des années 2000, Haim est fauché et, dans un geste désespéré, commence à vendre ses cheveux et ses dents sur eBay pour se procurer de la drogue.


Un retour sur le petit écran 

Beaucoup plus tard, en 2007, les deux acteurs ont leur propre émission de télé-réalité intitulée The Two Corey. On suit les deux acteurs alors que Haim emménage chez Feldman et son épouse de l'époque, Susie. L'émission s’arrête à la deuxième saison en raison du refus de Corey Feldman de travailler avec Haim tant qu'il n'aurait pas réglé ses problèmes de dépendance aux drogues. En effet, alors que Feldman se dit clean depuis le milieu des années 90, Haim a du mal à échapper à ses démons et alterne entre abstinence et prises de drogues. Malgré sa volonté de se désintoxiquer, il n'a jamais échappé à ses addictions et meurt d'une pneumonie et d’une hypertrophie du cœur le 10 mars 2010, à l'âge de 38 ans. Feldman affirme que la dépendance aux drogues de Haim était fortement liée au réseau pédophile dont lui et Haim ont été victimes dans les années 1980.


Pédophilie à Hollywood

Cela fait plusieurs années que Corey Feldman tente de dénoncer la pédophilie à Hollywood, que ça soit à travers divers interviews, son autobiographie Coreyography (2013), mais également son documentaire My Truth: The Rape of 2 Coreys (2020). En 2008, dans le premier épisode de la saison 2 de The Two Coreys, des secrets d'enfance troublants et inquiétants sont révélés : Corey Feldman et Corey Haim ont été abusés sexuellement au début de leur carrière. On découvre notamment que Corey Haim a été violé par un homme pendant le tournage du film Lucas. Corey Feldman accusera Charlie Sheen en 2020, mais ce dernier nie l'accusation. Judy Haim, la mère de Corey Haim, affirme également que le violeur de son fils n'est pas Charlie Sheen. Sans possibilité d’avoir la version de Corey Haim, le doute persiste donc encore…


The Two Coreys
Corey Feldman sans Corey Haim

Alors que Corey Haim est décédé depuis plusieurs années, et ceci dans un oubli total (il ne fut pas mentionné dans l'hommage "In Memoriam" des 17e Screen Actors Guild Awards ni dans celui de la 83e cérémonie des Oscars en 2011), Corey Feldman ne joue plus dans aucun film et se contente de se rendre à des conventions et à des fan-meet, tout en continuant sa lutte contre la pédophilie à Hollywood. Il s’est cependant investi dans la musique (dans laquelle il s'est essayé depuis la fin des années 80), ce qui lui vaut d'être l'objet de nombreuses moqueries.


Les enfants acteurs à Hollywood 

Alors que Corey Haim et Corey Feldman auraient pu être de grands acteurs, le monde d’Hollywood a fini par les détruire. Leurs premiers rôles au cinéma leur promettaient pourtant une grande carrière. Haim est spectaculaire dans Lucas, où il joue son rôle avec une grande authenticité, tandis que Feldman est époustouflant dans Stand By Me dans le rôle de Teddy, où il a d’ailleurs puisé dans son histoire personnelle (il n'était pas en bons termes avec ses parents et a été émancipé à l'âge de 15 ans) pour livrer une performance très intense. En outre, ils ont tous deux été nominés pour de nombreuses récompenses. Corey Feldman et Corey Haim sont une parfaite représentation des enfants stars qui, par manque de protection, ont vu leur carrière, mais aussi parfois leur vie, détruite. Macauley Culkin et Edward Furlong, deux enfants stars des années 90 qui ont vu leurs carrières décliner à cause des ravages de la drogue, sont également des exemples. 


The Two Coreys, conclusion 

En conclusion, il ne reste rien de la gloire des Two Coreys, si ce n'est quelques vestiges à travers leurs films et de vieilles interviews sur Youtube. Leur histoire montre que tout n'est pas doré dans le monde d'Hollywood et qu’il peut s’avérer néfaste d’entamer une carrière à Hollywood aussi jeune. 



À LIRE : A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?




Films animation enfance

L'enfance rime souvent avec dessins animés ou plus précisément ici avec les films d'animations. Je partage donc aujourd’hui une partie de mon enfance en vous proposant une sélection de films d'animations que je pouvais regarder des dizaines de fois sans me lasser - et tous ne sont pas des Disney. Je suis assez nostalgique de ces films, je fait partie de cette catégorie de personne qui préfère l'animation traditionnelle (dessins faits à la main) et en 2D plutôt que l'animation 3D, bien que je ne dénigre pas cette dernière, bien évidemment.  C'est parti pour cette sélection de quatre films qui ont bercés mon enfance.



Hercule de John Musker et Ron Clements (1997)
Dans la Grèce antique, alors que la fête bat son plein et que les fées se penchent sur le berceau d'Hercule, fils de Zeus, Hadès, seigneur des enfers, ronge son frein. En consultant les Moires, il apprend que les planètes lui seront favorables dans dix-huit ans. Pour gouverner l'Olympe, il lui suffira de libérer les Titans, jadis emprisonnés par Zeus, apres avoir eliminé le seul dieu capable de le tenir en échec : Hercule. — Allociné

Je me demande bien si mon intérêt pour la mythologie grecque est venu de ce film. Je n'ai jamais eu ce film d'animation en VHS mais il était possible à l'ancien boulot de ma mère d'emprunter des VHS et à chaque fois, je lui demandais de me prendre Hercule. Les chansons sont cools et entraînantes et même si ce n'est pas forcement très authentique par rapport au mythe d'Hercules et que beaucoup de libertés ont été prises (Vu que le film se passe durant la période de la Grèce Antique, Hercule aurait dû s'appeler Héraclès, Hercule étant le nom latin du héros), ça permet quand même d'apprendre les notions de bases tout en passant un bon moment. Hercule est un film d'animation qui respire la joie, les chansons sont entraînante et les personnages sont drôles, de quoi passer un moment très sympathique devant. D'ailleurs, une série a vu le jour, diffusé entre 1998 et 1999, servant de préquelle à la deuxième partie film où Hercule est adolescent et encore en entrainement pour devenir un héros.


Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman (1997)
Saint-Pétersbourg, 1917. Comment l'impératrice Marie et sa petite fille Anastasia vont être sauvées du funeste sort, provoqué par la révolution, qui s'abat sur la famille impériale, par un jeune employé de cuisine : Dimitri. Mais le destin les sépare une nouvelle fois. Dix ans après la chute des Romanov, une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'empereur serait encore en vie... — Allociné

Souvent pris pour un Disney et bien que Don Bluth ait travailé pour Disney avant de quitter le navire au début des années 80, Anastasia est une production des studios Fox Animation Studios. Plutôt habituée à l'époque aux films d’animation Disney, Anastasia avait cette particularité de sortir du lot avec son contexte historique, bien que cette théorie comme quoi Anastasia Romanov ait survécu à l’assassinat de la famille impériale russe ait été réfutée. Il a tout de même cette touche de magie qui avait su me transporter et aussi les chansons que je ne me lassais pas de chanter, la chanson Voyage dans le temps étant ma préférée.  Le personnage d’Anya est juste incroyable, une jeune femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n’a pas sa langue dans sa poche, il est facile de s’attacher à elle car elle reste un personnage très authentique, avec ses qualités et ses défauts. En conclusion, Anastasia reste LE film d’animation que je préfère pour son coté historique mais aussi pour ses personnages aux nombreuses facettes.


Le Géant de Fer de Brad Bird (1999)
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : Comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier (avec un penchant pour les voitures de la décharge qui sont délicieuses) ? Cette mission se complique encore plus lorsqu’un agent du gouvernement un peu trop curieux arrive en ville pour chasser « l’envahisseur alien » — Allociné

Ce film d’animation, je l'avais en VHS enregistré et j'ai d'ailleurs essayé de la retrouver pour la mettre sur la photo mais impossible de la retrouver parmi la cinquantaines de K7 que ma famille a. Ce film, malgré ses excellentes critiques, a échoué au box-office à cause du manque de promotion mais ça n'a pas empêché Le Géant de Fer de tout de même devenir un classique parmi les films d'animation, obtenant ainsi le statut de film culte. Le film illustre une belle et émouvante histoire d'amitié entre Hogarth et un robot d'origine extraterrestre et comment ce petit garçon va rendre ce robot plus humain que les humains eux-même et c'est des thèmes principales du film: la nature humaine. Ce film est très émouvant mais délivre aussi des moments drôles et des scènes plus mouvementées. Au tout début du projet, le film était prévu d'être musical et bon dieu, heureusement que ça ne s'est pas fait car Le Géant de Fer n'aurait pas été ce qu'il est aujourd'hui. Pour être dans l'actualité, le personnage du Géant de Fer apparaît dans le trailer du film Ready Player One et tiendra apparemment une place importance dans le film.


Taram et le Chaudron Magique de Ted Berman et Richard Rich (1985).
Au pays enchanté de Prydain. Taram, un valet de ferme, rêve d'exploits. Son maître, le vieux mage Dalben, lui confie une mission périlleuse : empêcher le seigneur des Ténèbres de s'approprier un mystérieux chaudron noir qui donne le pouvoir absolu. Seul le petit cochon Tirlir, qui prédit l'avenir, peut lui révéler son emplacement. Mais Tirlir est enlevé par le seigneur des Ténèbres. Taram part le délivrer. — Programme-tv.net

Le petit mouton noir de Disney. Renié par ses créateurs, Taram et le Chaudron Magique reste tout de même très apprécié. Pourtant sorti 10 ans avant ma naissance, ce film fait partie intégrante de mon enfance. Je ne me souviens pas avoir eu vraiment peur de ce dessin animé même si, je vous l'accorde, le Seigneur des Tenevres peut être flippant quand on est jeune.
C'est ça que je trouve excellent avec Taram et le Chaudron Magique, c'est qu'il sort des sentiers battus et il se démarque des autres Disney pour son coté fantasy et sombre mais aussi pour l’absence total de chants, ce qui pour ma part, ne me dérange absolument pas car ça ajoute cette touche d’originalité qui fait que Taram et le Chaudron Magique est unique en son genre. Ce film est aussi le premier Disney a utilisé des effets spéciaux numériques. Je trouve que ce film mériterait plus d'éloges et on vit à une époque où les films d'animations ne sont plus que pour les enfants, peut-être donc que Taram et le Chaudron mérite un peu plus de ce qu'il a reçu il y a 32 ans.


J'aurais très bien pu vous citer Toy Story, Mulan, Pocahantas ou encore Aladdin mais ce sont un peu les films d'animation basiques. L'article, de base, devait être composé de huit films mais je me suis rendu compte que ça faisait beaucoup à lire pour un seul article, ce qui veut dire qu'il y aura une deuxième partie, probablement publié après ma longue semaine de vacances. En effet, je pars du vendredi 11 août jusqu'au mardi 22, et je n'aurais pas de wi-fi là-bas, donc il n'y aura pas d'article pendant cette période-là. Sur ces derniers mots, j'espère que l'article vous aura permis de retomber un peu en enfance car la nostalgie, ça fait du bien parfois.




Les films d'animation de mon enfance, première partie.

Films animation enfance

L'enfance rime souvent avec dessins animés ou plus précisément ici avec les films d'animations. Je partage donc aujourd’hui une partie de mon enfance en vous proposant une sélection de films d'animations que je pouvais regarder des dizaines de fois sans me lasser - et tous ne sont pas des Disney. Je suis assez nostalgique de ces films, je fait partie de cette catégorie de personne qui préfère l'animation traditionnelle (dessins faits à la main) et en 2D plutôt que l'animation 3D, bien que je ne dénigre pas cette dernière, bien évidemment.  C'est parti pour cette sélection de quatre films qui ont bercés mon enfance.



Hercule de John Musker et Ron Clements (1997)
Dans la Grèce antique, alors que la fête bat son plein et que les fées se penchent sur le berceau d'Hercule, fils de Zeus, Hadès, seigneur des enfers, ronge son frein. En consultant les Moires, il apprend que les planètes lui seront favorables dans dix-huit ans. Pour gouverner l'Olympe, il lui suffira de libérer les Titans, jadis emprisonnés par Zeus, apres avoir eliminé le seul dieu capable de le tenir en échec : Hercule. — Allociné

Je me demande bien si mon intérêt pour la mythologie grecque est venu de ce film. Je n'ai jamais eu ce film d'animation en VHS mais il était possible à l'ancien boulot de ma mère d'emprunter des VHS et à chaque fois, je lui demandais de me prendre Hercule. Les chansons sont cools et entraînantes et même si ce n'est pas forcement très authentique par rapport au mythe d'Hercules et que beaucoup de libertés ont été prises (Vu que le film se passe durant la période de la Grèce Antique, Hercule aurait dû s'appeler Héraclès, Hercule étant le nom latin du héros), ça permet quand même d'apprendre les notions de bases tout en passant un bon moment. Hercule est un film d'animation qui respire la joie, les chansons sont entraînante et les personnages sont drôles, de quoi passer un moment très sympathique devant. D'ailleurs, une série a vu le jour, diffusé entre 1998 et 1999, servant de préquelle à la deuxième partie film où Hercule est adolescent et encore en entrainement pour devenir un héros.


Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman (1997)
Saint-Pétersbourg, 1917. Comment l'impératrice Marie et sa petite fille Anastasia vont être sauvées du funeste sort, provoqué par la révolution, qui s'abat sur la famille impériale, par un jeune employé de cuisine : Dimitri. Mais le destin les sépare une nouvelle fois. Dix ans après la chute des Romanov, une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'empereur serait encore en vie... — Allociné

Souvent pris pour un Disney et bien que Don Bluth ait travailé pour Disney avant de quitter le navire au début des années 80, Anastasia est une production des studios Fox Animation Studios. Plutôt habituée à l'époque aux films d’animation Disney, Anastasia avait cette particularité de sortir du lot avec son contexte historique, bien que cette théorie comme quoi Anastasia Romanov ait survécu à l’assassinat de la famille impériale russe ait été réfutée. Il a tout de même cette touche de magie qui avait su me transporter et aussi les chansons que je ne me lassais pas de chanter, la chanson Voyage dans le temps étant ma préférée.  Le personnage d’Anya est juste incroyable, une jeune femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n’a pas sa langue dans sa poche, il est facile de s’attacher à elle car elle reste un personnage très authentique, avec ses qualités et ses défauts. En conclusion, Anastasia reste LE film d’animation que je préfère pour son coté historique mais aussi pour ses personnages aux nombreuses facettes.


Le Géant de Fer de Brad Bird (1999)
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : Comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier (avec un penchant pour les voitures de la décharge qui sont délicieuses) ? Cette mission se complique encore plus lorsqu’un agent du gouvernement un peu trop curieux arrive en ville pour chasser « l’envahisseur alien » — Allociné

Ce film d’animation, je l'avais en VHS enregistré et j'ai d'ailleurs essayé de la retrouver pour la mettre sur la photo mais impossible de la retrouver parmi la cinquantaines de K7 que ma famille a. Ce film, malgré ses excellentes critiques, a échoué au box-office à cause du manque de promotion mais ça n'a pas empêché Le Géant de Fer de tout de même devenir un classique parmi les films d'animation, obtenant ainsi le statut de film culte. Le film illustre une belle et émouvante histoire d'amitié entre Hogarth et un robot d'origine extraterrestre et comment ce petit garçon va rendre ce robot plus humain que les humains eux-même et c'est des thèmes principales du film: la nature humaine. Ce film est très émouvant mais délivre aussi des moments drôles et des scènes plus mouvementées. Au tout début du projet, le film était prévu d'être musical et bon dieu, heureusement que ça ne s'est pas fait car Le Géant de Fer n'aurait pas été ce qu'il est aujourd'hui. Pour être dans l'actualité, le personnage du Géant de Fer apparaît dans le trailer du film Ready Player One et tiendra apparemment une place importance dans le film.


Taram et le Chaudron Magique de Ted Berman et Richard Rich (1985).
Au pays enchanté de Prydain. Taram, un valet de ferme, rêve d'exploits. Son maître, le vieux mage Dalben, lui confie une mission périlleuse : empêcher le seigneur des Ténèbres de s'approprier un mystérieux chaudron noir qui donne le pouvoir absolu. Seul le petit cochon Tirlir, qui prédit l'avenir, peut lui révéler son emplacement. Mais Tirlir est enlevé par le seigneur des Ténèbres. Taram part le délivrer. — Programme-tv.net

Le petit mouton noir de Disney. Renié par ses créateurs, Taram et le Chaudron Magique reste tout de même très apprécié. Pourtant sorti 10 ans avant ma naissance, ce film fait partie intégrante de mon enfance. Je ne me souviens pas avoir eu vraiment peur de ce dessin animé même si, je vous l'accorde, le Seigneur des Tenevres peut être flippant quand on est jeune.
C'est ça que je trouve excellent avec Taram et le Chaudron Magique, c'est qu'il sort des sentiers battus et il se démarque des autres Disney pour son coté fantasy et sombre mais aussi pour l’absence total de chants, ce qui pour ma part, ne me dérange absolument pas car ça ajoute cette touche d’originalité qui fait que Taram et le Chaudron Magique est unique en son genre. Ce film est aussi le premier Disney a utilisé des effets spéciaux numériques. Je trouve que ce film mériterait plus d'éloges et on vit à une époque où les films d'animations ne sont plus que pour les enfants, peut-être donc que Taram et le Chaudron mérite un peu plus de ce qu'il a reçu il y a 32 ans.


J'aurais très bien pu vous citer Toy Story, Mulan, Pocahantas ou encore Aladdin mais ce sont un peu les films d'animation basiques. L'article, de base, devait être composé de huit films mais je me suis rendu compte que ça faisait beaucoup à lire pour un seul article, ce qui veut dire qu'il y aura une deuxième partie, probablement publié après ma longue semaine de vacances. En effet, je pars du vendredi 11 août jusqu'au mardi 22, et je n'aurais pas de wi-fi là-bas, donc il n'y aura pas d'article pendant cette période-là. Sur ces derniers mots, j'espère que l'article vous aura permis de retomber un peu en enfance car la nostalgie, ça fait du bien parfois.




Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Cinq livres que je vous recommande (#1).

Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Gotham série TV





L'été est souvent une période creuse au niveau des séries, vu qu'elles sont généralement en pause ou que la saison est tout simplement terminée. On doit donc attendre la rentrée pour revoir à l'écran nos séries favorites. Avec ce manque de séries, je me suis dit qu'il était temps que je me mette à regarder Gotham, que ma chère Amandine m'avait recommandé il y a quelques temps déjà. Résultat: gros binge-watch et une addiction que je n'aurais pas imaginé. 



Gotham est une série américaine réalisée par  Bruno Heller et diffusée sur la Fox depuis 2014 et compte trois saisons à son actif (les deux premières saisons étant également disponibles sur Netflix France). Gotham, c'est tout simplement le Smallville de Batman. La série commence avec le meurtre des parents du jeune Bruce Wayne, interprété par David Mazouz. Bien que Bruce tient une place importante dans la série, le réel personnage principal ici, c'est Jim Gordon,  interprété par Ben McKenzie. Gordon est le seul flic encore intègre de la GCPD quand tous les autres flics sont corrompus par la mafia. Gordon jure au jeune Bruce de retrouver le meurtrier de ses parents. Je n'ai jamais été une grande fan de Batman, j'aimais bien les dessins animées et les films des années 80-90 mais c'est tout et je connaissais le minimum syndical. Je ne pensais pas que cette série me plairait autant. L'intrigue tourne autour du meurtre des parents de Bruce mais également sur la corruption qui règne sur Gotham. Le truc avec cette série, c'est que vous n'allait pas être séduit par les good guys mais plutôt par les villains.


Gotham série TV; Pingouin, Alfred et Bruce, Gordon et Bullock

Coté méchants, il y a Oswald Cobblepot alias le Pingouin, interprété par Robin Lord Taylor qui est tout simplement FANTASTIQUE. Alors que la seule image du Pingouin que j'avais, c'était l’interprétation de Danny DeVito dans Batman Returns, j'ai été juste estomaqué par l’interprétation de Robin Lord Taylor qui est très différente de celle de Danny DeVito. Il rend le personnage du Pingouin tellement intéressant avec de nombreuses de facettes. Car bien que le personnage soit complètement taré, ça ne l’empêche pas d'être un personnage attachant. C'est un personnage intelligent que l'on va sous-estimé, pensant qu'il n'est qu'un sous-fifre mais Oswald se révèle être un homme manipulateur, près à tout pour être le numéro 1. J'ai aussi beaucoup aimé que, malgré qu'il soit un villain, il entretient une relation très fusionnelle avec sa mère, ce qui permet de garder le personnage très humain.

Coté flics, il y a bien évidemment Jim Gordon, qui est un des personnage dont l'évolution est assez intéressante. C'est le petit nouveau et il ne comprend pas que la police soit aussi corrompu alors qu'elle est censée être un visage de justice. Pourtant, au fur et à mesure des épisodes et des saisons, on voit apparaître un visage plus sombre de Gordon, découvrant que c'est un personnage plus complexe qu'on aurait pu penser. Il y a aussi Harvey Bullock, interprété par Donal Logue, que vous reconnaîtrez surement comme le patriarche de la famille Finnerty dans la serie Parents à tout prix. Bullock est un flic pourri et égoïste, comme les autres mais la présence de Jim changera un peu dans la donne et Bullock se relève alors être un homme sur qui Jim pourra compter.

Que serait l'univers de Batman sans Bruce Wayne ? Ici, Bruce a une douzaine d'année lors de la première saison. Il est assez naïf bien que très intelligent pour un enfant de son âge. Lui aussi va connaitre une évolution le menant petit à petit à son alter-ego de justicier. J'ai aussi beaucoup aimé la relation qu'il entretient avec Alfred, que j'ai toujours vu comme un simple majordome au service de Bruce/Batman. Alfred, bien que majordome, est un ancien soldat, il sait donc se battre et se défendre comme il se doit aux moments critiques. Il représente également une figure paternelle pour le jeune Bruce.

Gotham série TV; Selina et Bruce







On peut également compter sur la présence de Selina Kyle, la future Catwoman, jouée ici par Camren Bicondova qui interprète le rôle avec excellence. Le fait que Camren soit danseuse aide beaucoup pour l'aspect acrobate du personnage, c'est vraiment un plus. Elle incarne alors avec perfection ce rôle d'anti-héroine. Elle change de camps à de nombreuses reprises, tantôt du coté des gentils et tantôt du coté des méchants, tout ceci selon son propre intérêt et de son instinct de survie. Malgré ça, elle reste plus au moins tout le temps fidèle à Bruce et je trouve qu'ils forment un bon duo.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'ambiance de la série, sombre et comme figé dans le temps. On ne pourrait pas mettre une époque ou une année pour situer quand se déroule la série. Les flics sont habillés en costards, ils ont des téléphones fixes rétro mais ont également des téléphones portables (sans pour autant que ce soit des smartphones). J'aime donc beaucoup cet aspect intemporel, qui représente assez bien l'univers de Batman. Concernant les intrigues, elles sont en générale très prenantes quoique parfois longues mais je préfère ne pas trop vous en parler en détails, pour ne pas vous spoiler.

Je sais que c'est une série qui ne plaira pas à tout le monde mais il faut au moins regarder le premier épisode pour se faire une idée de l'univers de la série. Me concernant, j'ai vraiment accroché avec cette série, je me suis attachée aux personnages, autant aux gentils qu'aux méchants, bien qu'en analysant bien les personnages, on se rend compte qu'ils ont une dimension plus profonde que la notion de mal ou de bien, ils ont chacun une part de noirceur ainsi qu'un bon fond. Bref, il me tarde de retrouver la série avec sa quatrième saison qui sera diffusée en septembre.


L'article vous a-t-il convaincu de regarder la série ? Si l'inverse, pourquoi ?




J'ai binge-watché Gotham.

Gotham série TV





L'été est souvent une période creuse au niveau des séries, vu qu'elles sont généralement en pause ou que la saison est tout simplement terminée. On doit donc attendre la rentrée pour revoir à l'écran nos séries favorites. Avec ce manque de séries, je me suis dit qu'il était temps que je me mette à regarder Gotham, que ma chère Amandine m'avait recommandé il y a quelques temps déjà. Résultat: gros binge-watch et une addiction que je n'aurais pas imaginé. 



Gotham est une série américaine réalisée par  Bruno Heller et diffusée sur la Fox depuis 2014 et compte trois saisons à son actif (les deux premières saisons étant également disponibles sur Netflix France). Gotham, c'est tout simplement le Smallville de Batman. La série commence avec le meurtre des parents du jeune Bruce Wayne, interprété par David Mazouz. Bien que Bruce tient une place importante dans la série, le réel personnage principal ici, c'est Jim Gordon,  interprété par Ben McKenzie. Gordon est le seul flic encore intègre de la GCPD quand tous les autres flics sont corrompus par la mafia. Gordon jure au jeune Bruce de retrouver le meurtrier de ses parents. Je n'ai jamais été une grande fan de Batman, j'aimais bien les dessins animées et les films des années 80-90 mais c'est tout et je connaissais le minimum syndical. Je ne pensais pas que cette série me plairait autant. L'intrigue tourne autour du meurtre des parents de Bruce mais également sur la corruption qui règne sur Gotham. Le truc avec cette série, c'est que vous n'allait pas être séduit par les good guys mais plutôt par les villains.


Gotham série TV; Pingouin, Alfred et Bruce, Gordon et Bullock

Coté méchants, il y a Oswald Cobblepot alias le Pingouin, interprété par Robin Lord Taylor qui est tout simplement FANTASTIQUE. Alors que la seule image du Pingouin que j'avais, c'était l’interprétation de Danny DeVito dans Batman Returns, j'ai été juste estomaqué par l’interprétation de Robin Lord Taylor qui est très différente de celle de Danny DeVito. Il rend le personnage du Pingouin tellement intéressant avec de nombreuses de facettes. Car bien que le personnage soit complètement taré, ça ne l’empêche pas d'être un personnage attachant. C'est un personnage intelligent que l'on va sous-estimé, pensant qu'il n'est qu'un sous-fifre mais Oswald se révèle être un homme manipulateur, près à tout pour être le numéro 1. J'ai aussi beaucoup aimé que, malgré qu'il soit un villain, il entretient une relation très fusionnelle avec sa mère, ce qui permet de garder le personnage très humain.

Coté flics, il y a bien évidemment Jim Gordon, qui est un des personnage dont l'évolution est assez intéressante. C'est le petit nouveau et il ne comprend pas que la police soit aussi corrompu alors qu'elle est censée être un visage de justice. Pourtant, au fur et à mesure des épisodes et des saisons, on voit apparaître un visage plus sombre de Gordon, découvrant que c'est un personnage plus complexe qu'on aurait pu penser. Il y a aussi Harvey Bullock, interprété par Donal Logue, que vous reconnaîtrez surement comme le patriarche de la famille Finnerty dans la serie Parents à tout prix. Bullock est un flic pourri et égoïste, comme les autres mais la présence de Jim changera un peu dans la donne et Bullock se relève alors être un homme sur qui Jim pourra compter.

Que serait l'univers de Batman sans Bruce Wayne ? Ici, Bruce a une douzaine d'année lors de la première saison. Il est assez naïf bien que très intelligent pour un enfant de son âge. Lui aussi va connaitre une évolution le menant petit à petit à son alter-ego de justicier. J'ai aussi beaucoup aimé la relation qu'il entretient avec Alfred, que j'ai toujours vu comme un simple majordome au service de Bruce/Batman. Alfred, bien que majordome, est un ancien soldat, il sait donc se battre et se défendre comme il se doit aux moments critiques. Il représente également une figure paternelle pour le jeune Bruce.

Gotham série TV; Selina et Bruce







On peut également compter sur la présence de Selina Kyle, la future Catwoman, jouée ici par Camren Bicondova qui interprète le rôle avec excellence. Le fait que Camren soit danseuse aide beaucoup pour l'aspect acrobate du personnage, c'est vraiment un plus. Elle incarne alors avec perfection ce rôle d'anti-héroine. Elle change de camps à de nombreuses reprises, tantôt du coté des gentils et tantôt du coté des méchants, tout ceci selon son propre intérêt et de son instinct de survie. Malgré ça, elle reste plus au moins tout le temps fidèle à Bruce et je trouve qu'ils forment un bon duo.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'ambiance de la série, sombre et comme figé dans le temps. On ne pourrait pas mettre une époque ou une année pour situer quand se déroule la série. Les flics sont habillés en costards, ils ont des téléphones fixes rétro mais ont également des téléphones portables (sans pour autant que ce soit des smartphones). J'aime donc beaucoup cet aspect intemporel, qui représente assez bien l'univers de Batman. Concernant les intrigues, elles sont en générale très prenantes quoique parfois longues mais je préfère ne pas trop vous en parler en détails, pour ne pas vous spoiler.

Je sais que c'est une série qui ne plaira pas à tout le monde mais il faut au moins regarder le premier épisode pour se faire une idée de l'univers de la série. Me concernant, j'ai vraiment accroché avec cette série, je me suis attachée aux personnages, autant aux gentils qu'aux méchants, bien qu'en analysant bien les personnages, on se rend compte qu'ils ont une dimension plus profonde que la notion de mal ou de bien, ils ont chacun une part de noirceur ainsi qu'un bon fond. Bref, il me tarde de retrouver la série avec sa quatrième saison qui sera diffusée en septembre.


L'article vous a-t-il convaincu de regarder la série ? Si l'inverse, pourquoi ?




Stranger Things Saison 2






Vous vous souvenez peut-être de mon excitation quand j'avais appris début 2016 qu'une série fantastique, rendant hommage au cinéma des années 80 allait être diffusée sur Netflix. J'attendais alors le mois de juillet avec impatience et lors du moment venu, je n'ai pas été déçu, ayant regardé Stranger Things en moins de deux jours. La saison 2 sortira juste avant Halloween 2017, le 27 octobre, ce que je trouve parfait vu l'ambiance de la série. Dans cet article, je vais partager quelques éléments que j'ai hâte de découvrir dans cette prochaine saison.



Eleven, où est-elle ?
Faisait une très courte apparition dans le trailer de la S2, je suis impatience de savoir ce qu'il est advenu d'Eleven, qui est mon deuxième personnage préféré après Dustin, après sa confrontation avec le Demogorgon. On pouvait bien évidemment croire qu'elle avait pu périr mais c'est sans compter sur cette scène où Hooper dépose une gaufre Eggo dans une boite pour susciter le doute (et surtout la confirmation) qu'Eleven est bien en vie. Cette deuxième saison sera l'occasion d'en apprendre plus sur ce personnage et sur son passé qui restent encore assez mystérieux. 

Qu'est-ce qui se passe avec Will ?
Will crachant une espèce de limace dans la dernière scène du dernier épisode de la saison 1, ça ne promet rien de bon. Le séjour de Will dans the Upside Down n'a pas dû être sans conséquence et je me demande bien quels changements Will a vraisemblablement subi car si effectivement, il devrait subir des conséquences psychologiques, peut-être que des conséquences physiques sont aussi envisageables, qui sait ! Bref, il a été dit que son comportement allait devenir anormal et j'ai hâte de voir ce que ça va donner et d'en apprendre plus sur ce personnage, car au final, même si sa disparition était au centre de la S1, on en sait aussi très peu sur lui.

L'intrigue
Apparemment, cette saison deux sera encore plus effrayante que la première mais au final, on sait très peu de choses sur ce qui pourrait se passer dans cette deuxième saison. Qui sera le nouveau monstre ? Quelles forces mystérieuses vont maintenant abattre sur Hawkins et ses habitants ? Y aura-t-il de nouveaux antagonistes ? En tout cas, on nous promet de l'horreur et de l'angoisse pour cette nouvelle saison.


Stranger Things Saison 2


Sean Astin
J'étais folle de joie quand j'ai appris que Sean Astin serait un régulier dans la deuxième saison. Je veux dire, quoi de mieux que d'avoir un acteur des Goonies dans une série qui s'en est inspiré. Apparemment, Sean Astin jouera le rôle du petit ami de Joyce (Winona Ryder). Hum, deux anciens teen stars des années 80 jouant un couple, j'ai vraiment hâte de voir ça. 

Max et Billy
En plus du personnage interprété par Sean Astin, Stranger Things voit arriver deux autres personnages, une jeune fille, Max et son demi-frère Billy. J'ai hâte de connaitre leur backstory plus en détail car mise à part le fait que la relation entre les deux ne serait pas des plus joyeuse, on ne sait pas grand chose sur eux. Je suis donc impatiente de voir ce que vont donner ces deux personnages et surtout ce qu'ils vont apporter à la série.

- BONUS - La bande son
La soundtrack de la première saison de Stranger Things était d'un pur délice à l'écoute et avait remis en avant certaines chansons cultes des années 80. Il me tarde réellement d'écouter les chansons dont sera constitué cette deuxième saison.



Et vous, êtes-vous impatient pour cette deuxième saison ?





Mes attentes pour la saison 2 de Stranger Things.

Stranger Things Saison 2






Vous vous souvenez peut-être de mon excitation quand j'avais appris début 2016 qu'une série fantastique, rendant hommage au cinéma des années 80 allait être diffusée sur Netflix. J'attendais alors le mois de juillet avec impatience et lors du moment venu, je n'ai pas été déçu, ayant regardé Stranger Things en moins de deux jours. La saison 2 sortira juste avant Halloween 2017, le 27 octobre, ce que je trouve parfait vu l'ambiance de la série. Dans cet article, je vais partager quelques éléments que j'ai hâte de découvrir dans cette prochaine saison.



Eleven, où est-elle ?
Faisait une très courte apparition dans le trailer de la S2, je suis impatience de savoir ce qu'il est advenu d'Eleven, qui est mon deuxième personnage préféré après Dustin, après sa confrontation avec le Demogorgon. On pouvait bien évidemment croire qu'elle avait pu périr mais c'est sans compter sur cette scène où Hooper dépose une gaufre Eggo dans une boite pour susciter le doute (et surtout la confirmation) qu'Eleven est bien en vie. Cette deuxième saison sera l'occasion d'en apprendre plus sur ce personnage et sur son passé qui restent encore assez mystérieux. 

Qu'est-ce qui se passe avec Will ?
Will crachant une espèce de limace dans la dernière scène du dernier épisode de la saison 1, ça ne promet rien de bon. Le séjour de Will dans the Upside Down n'a pas dû être sans conséquence et je me demande bien quels changements Will a vraisemblablement subi car si effectivement, il devrait subir des conséquences psychologiques, peut-être que des conséquences physiques sont aussi envisageables, qui sait ! Bref, il a été dit que son comportement allait devenir anormal et j'ai hâte de voir ce que ça va donner et d'en apprendre plus sur ce personnage, car au final, même si sa disparition était au centre de la S1, on en sait aussi très peu sur lui.

L'intrigue
Apparemment, cette saison deux sera encore plus effrayante que la première mais au final, on sait très peu de choses sur ce qui pourrait se passer dans cette deuxième saison. Qui sera le nouveau monstre ? Quelles forces mystérieuses vont maintenant abattre sur Hawkins et ses habitants ? Y aura-t-il de nouveaux antagonistes ? En tout cas, on nous promet de l'horreur et de l'angoisse pour cette nouvelle saison.


Stranger Things Saison 2


Sean Astin
J'étais folle de joie quand j'ai appris que Sean Astin serait un régulier dans la deuxième saison. Je veux dire, quoi de mieux que d'avoir un acteur des Goonies dans une série qui s'en est inspiré. Apparemment, Sean Astin jouera le rôle du petit ami de Joyce (Winona Ryder). Hum, deux anciens teen stars des années 80 jouant un couple, j'ai vraiment hâte de voir ça. 

Max et Billy
En plus du personnage interprété par Sean Astin, Stranger Things voit arriver deux autres personnages, une jeune fille, Max et son demi-frère Billy. J'ai hâte de connaitre leur backstory plus en détail car mise à part le fait que la relation entre les deux ne serait pas des plus joyeuse, on ne sait pas grand chose sur eux. Je suis donc impatiente de voir ce que vont donner ces deux personnages et surtout ce qu'ils vont apporter à la série.

- BONUS - La bande son
La soundtrack de la première saison de Stranger Things était d'un pur délice à l'écoute et avait remis en avant certaines chansons cultes des années 80. Il me tarde réellement d'écouter les chansons dont sera constitué cette deuxième saison.



Et vous, êtes-vous impatient pour cette deuxième saison ?





All I Wanna Do 1998
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !

All I Wanna Do (ou encore Strike! ou The Hairy Bird ou Les Filles font la loi en VF) est un film américain réalisé par Sarah Kernochan en 1998.  L'intrigue se déroule dans les années 1960, à l'Institut Godard, un pensionnat pour jeunes filles. Odette "Odie" Sinclair (jouée par Gaby Hoffmann) y est envoyée par ses parents, qui ont découvert qu'elle avait l'intention de coucher avec son petit ami Dennis. Elle y fait la rencontre d'une bande d’amies composée de Verena, Tinka, Momo et Tweety, interprétées par Kirsten Dunst, Monica Keena, Merritt Wever et Heather Matarazzo. Ces quatre filles ont crée un club, les G.A.R pour les Grandes Amatrices de Raviolis (D.A.R pour Daughters of the American Ravioli en VO). Le but de ce club est de s'entraider pour atteindre leurs objectifs. Odette, elle, ne veut rien d'autre que perdre sa virginité avec son petit ami Dennis. Verena, dépitée, lui promet de réaliser son vœu ! Cependant, un nouveau rebondissement concernant l'institut Godard va mettre l'amitié des filles à rude épreuve...

Un teen movie féministe singulier

All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer.  Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir. 

Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”

Le fameux rebondissement du film est que l'Institut Godard va fusionner avec l'Institut Saint Ambroise, devenant ainsi un internat mixte. Alors qu'Odie, Tinka et Tweety se réjouissent de cette nouvelle, Verena et Momo s'y opposent, considérant les garçons comme un obstacle à leur réussite scolaire. Les deux jeunes femmes mettent au point un plan pour saboter la fusion entre les deux institutions, démontrant une fois de plus leur intelligence et leur ingéniosité.




Un casting cuisiné aux petits oignons

Les actrices sont toutes incroyables, avec mention spéciale pour Kirsten Dunst, dont le personnage représente l’image de la féministe farouche. Verena sait ce qu'elle veut et va jusqu'à l'extrême pour l'obtenir, un personnage dur à cuire qui, au fond, cache une certaine sensibilité. Chaque titre que le film possède représente vraiment bien l'esprit du film. All I Wanna Do se traduit par Tout ce que je veux faire en français, Strike signifie grève et The Hairy Birdune allusion au sexe masculin, est traduit dans la version française québécoise par "serpent à poil". Il y a donc vraiment l'image de la jeune femme qui veut prendre son indépendance face à l'homme.

La distribution masculine comprend Vincent Kartheiser, vu dans Angel et Mad Men, dans le rôle de Lezard, le love interest de Tinka. Matthew Lawrence (le fils dans Madame Doubtfire) joue Dennis, le petit ami d'Odie. Hayden Christensen (Anakin Skywalker dans Star Wars) et Shawn Ashmore (Iceman/Iceberg dans X-Men) font également une petite apparition. C'est donc un film avec des acteurs qu’on connaît  tous, du moins si on est cinéphiles, mais qui n'éclipsent en rien le casting féminin.

All I Wanna Do mériterait d’être davantage connu. En effet, il véhicule un message féministe et se démarque alors des autres teen-movies de la même époque, tout en offrant des scènes très drôles et des répliques cinglantes. A voir ! 

BACK TO THE NINETIES • All I Wanna Do (1998)

All I Wanna Do 1998
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !

All I Wanna Do (ou encore Strike! ou The Hairy Bird ou Les Filles font la loi en VF) est un film américain réalisé par Sarah Kernochan en 1998.  L'intrigue se déroule dans les années 1960, à l'Institut Godard, un pensionnat pour jeunes filles. Odette "Odie" Sinclair (jouée par Gaby Hoffmann) y est envoyée par ses parents, qui ont découvert qu'elle avait l'intention de coucher avec son petit ami Dennis. Elle y fait la rencontre d'une bande d’amies composée de Verena, Tinka, Momo et Tweety, interprétées par Kirsten Dunst, Monica Keena, Merritt Wever et Heather Matarazzo. Ces quatre filles ont crée un club, les G.A.R pour les Grandes Amatrices de Raviolis (D.A.R pour Daughters of the American Ravioli en VO). Le but de ce club est de s'entraider pour atteindre leurs objectifs. Odette, elle, ne veut rien d'autre que perdre sa virginité avec son petit ami Dennis. Verena, dépitée, lui promet de réaliser son vœu ! Cependant, un nouveau rebondissement concernant l'institut Godard va mettre l'amitié des filles à rude épreuve...

Un teen movie féministe singulier

All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer.  Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir. 

Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”

Le fameux rebondissement du film est que l'Institut Godard va fusionner avec l'Institut Saint Ambroise, devenant ainsi un internat mixte. Alors qu'Odie, Tinka et Tweety se réjouissent de cette nouvelle, Verena et Momo s'y opposent, considérant les garçons comme un obstacle à leur réussite scolaire. Les deux jeunes femmes mettent au point un plan pour saboter la fusion entre les deux institutions, démontrant une fois de plus leur intelligence et leur ingéniosité.




Un casting cuisiné aux petits oignons

Les actrices sont toutes incroyables, avec mention spéciale pour Kirsten Dunst, dont le personnage représente l’image de la féministe farouche. Verena sait ce qu'elle veut et va jusqu'à l'extrême pour l'obtenir, un personnage dur à cuire qui, au fond, cache une certaine sensibilité. Chaque titre que le film possède représente vraiment bien l'esprit du film. All I Wanna Do se traduit par Tout ce que je veux faire en français, Strike signifie grève et The Hairy Birdune allusion au sexe masculin, est traduit dans la version française québécoise par "serpent à poil". Il y a donc vraiment l'image de la jeune femme qui veut prendre son indépendance face à l'homme.

La distribution masculine comprend Vincent Kartheiser, vu dans Angel et Mad Men, dans le rôle de Lezard, le love interest de Tinka. Matthew Lawrence (le fils dans Madame Doubtfire) joue Dennis, le petit ami d'Odie. Hayden Christensen (Anakin Skywalker dans Star Wars) et Shawn Ashmore (Iceman/Iceberg dans X-Men) font également une petite apparition. C'est donc un film avec des acteurs qu’on connaît  tous, du moins si on est cinéphiles, mais qui n'éclipsent en rien le casting féminin.

All I Wanna Do mériterait d’être davantage connu. En effet, il véhicule un message féministe et se démarque alors des autres teen-movies de la même époque, tout en offrant des scènes très drôles et des répliques cinglantes. A voir ! 

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



BOOK REVIEW • Radio Silence d'Alice Oseman.

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !


BACK TO THE EIGHTIES • Teen Wolf (1985).

Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !




Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




Young Adult Book Wishlist.



Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




L'Histoire sans fin 2 et 3

L'Histoire sans Fin ainsi que ses deux suites sont des films de mon enfance, je ne sais pas combien de fois j'ai pu les regarder. Autant le premier film est toujours agréable à regarder, malgré un petit coup vieux, je ne peux pas en dire autant pour les deux autres films. Je ne vous cache pas que cette idée d'article est sortie de nulle part, vous pouvez remercier mon insomnie, en espérant que ça vous intéresse. Vous pouvez aussi relire ma critique du premier film ici.



L'Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre
 (titre original: The NeverEnding Story II: The Next Chapter) est sorti en 1990, soit 6 ans après le premier film. Pour cette suite, il y a un nouveau réalisateur mais aussi un renouvellement du casting, aucun acteur du premier film ne réapparaissant dans ce film à part l'acteur Thomas Hills qui interprète Mr Koreander, le libraire. Jonathan Brandis remplace Barret Oliver dans le rôle de Bastien. La majorité du film se déroule à Fantasia où Bastien retrouve de vieux amis tels que Atreyu et Falcor et s'en fait de nouveaux comme Nimbli. Le méchant de l'histoire est une sorcière, Xayide, qui veut s'emparer de Fantasia et son plan est de faire oublier Bastien qui il est, ce qui lui fera également oublier sa mission de protéger Fantasia en lui faisant faire des vœux via l'Auryn grâce à une machine à souvenir. Le problème avec ce film, c'est qu'on perd toute la magie du premier opus. Je pense aussi que le comportement insupportable de Bastien rend le film long car un héros casse-pieds dans un film, ça agace (et pourtant, ça ne m'avait pas dérangé dans le livre dont le film s'inspire à moitié). On a aussi cette impression que l'intrigue du premier film n'a JAMAIS eu lieu et qu'on repart de zéro et je pense que le changement d'acteur y est pour quelque chose. On ne retrouve pas les visages familiers qui nous avaient touché lors du premier opus.


L'Histoire sans fin 3 : Retour à Fantasia
 (titre original: The NeverEnding Story III: Escape from Fantasia) est sorti en 1994 et c'est une histoire inédite qui n'a rien avoir avec le roman de base mis à part les personnages, bien qu'on ne retrouve pas celui d'Atreyu. Ici, c'est Jason James Richter (le gamin de Sauvez Willy) qui campe le rôle de Bastien, alors devenu adolescent. Considéré comme le plus mauvais des trois, ce film est un peu un mélange de tout et n'importe quoi. Les méchants de l'histoire sont un gang de lycéens surnommés les Mauvais (The Nasties en VO) qui ont pris possession du livre de L'Histoire sans fin, leur mauvaise influence ayant un impact dangereux sur Fantasia et ses habitants. Certains personnages de Fantasia vont alors se retrouver dans le monde réel. L'idée de base était bonne mais ça ne fonctionne pas, tout va trop vite, les personnages sont insupportables, surtout la demi-sœur de Bastien, nouveau personnage introduit dans le film après que le père de Bastien se soit remarier avec la mère de cette dernière. Personnellement, à l'époque, je le préférais au deuxième, peut-être pour son coté teen-movie et comédie (et parce que quand on a une dizaine d'années, on n'est pas vraiment exigeant). Cependant, je ne vous cache pas que ça reste très mauvais et le deuxième reste meilleur au niveau du scénario. Il y a aussi la même sensation que pour le deuxième film dans le sens où ce film pourrait être un stand alone et ne pas être le troisième film d'une trilogie.


On dit souvent que les suites sont toujours moins bien (il y a bien évidemment des exceptions telles que Terminator 2 : Le Jugement dernier par exemple) c'est pour ça que l'annonce d'une suite effraie toujours un peu. Il y a cette peur qu'elle puisse dénaturer le premier film et c'est exactement ce qui se passe avec L'Histoire Sans Fin 2 et 3, on perd la magie et les valeurs véhiculées par le premier film. Déjà que le premier film n'avait pas du tout plu à l'auteur du roman, je n'imagine pas ce qu'il a dû penser des deux autres suites. Ces deux suites manquent de subtilité et stagnent, et alors que l'univers aurait pu être développé et amené plus loin, c'est tout le contraire qui se produit. Le plus triste est de se dire qu'il y avait du potentiel dans ces deux suites mais qu'il n'est tout simplement pas exploité. Concernant la musique, elle est relativement bien dans le second film mais complètement inexistante dans le troisième et il en est de même concernant les décors, ça fait vraiment faux, surtout dans le deuxième film et très peu de scènes se passent à Fantasia dans le troisième film donc niveau décors, il n'y a pas vraiment eu d'efforts à faire quelque chose de correct.

Sachez qu'il existe également un dessin animé et une série live tiré du roman mais je préfère ne même pas vous en parler en détail tellement c'est mauvais... Il est donc très clair que je ne vous recommande pas du tout ces suites qui sont loin d'égaler le premier film.


Avez-vous ces suites ? Qu'en avez-vous pensé ?



Pourquoi les suites de L'Histoire sans Fin n'égalent pas le premier film ?

L'Histoire sans fin 2 et 3

L'Histoire sans Fin ainsi que ses deux suites sont des films de mon enfance, je ne sais pas combien de fois j'ai pu les regarder. Autant le premier film est toujours agréable à regarder, malgré un petit coup vieux, je ne peux pas en dire autant pour les deux autres films. Je ne vous cache pas que cette idée d'article est sortie de nulle part, vous pouvez remercier mon insomnie, en espérant que ça vous intéresse. Vous pouvez aussi relire ma critique du premier film ici.



L'Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre
 (titre original: The NeverEnding Story II: The Next Chapter) est sorti en 1990, soit 6 ans après le premier film. Pour cette suite, il y a un nouveau réalisateur mais aussi un renouvellement du casting, aucun acteur du premier film ne réapparaissant dans ce film à part l'acteur Thomas Hills qui interprète Mr Koreander, le libraire. Jonathan Brandis remplace Barret Oliver dans le rôle de Bastien. La majorité du film se déroule à Fantasia où Bastien retrouve de vieux amis tels que Atreyu et Falcor et s'en fait de nouveaux comme Nimbli. Le méchant de l'histoire est une sorcière, Xayide, qui veut s'emparer de Fantasia et son plan est de faire oublier Bastien qui il est, ce qui lui fera également oublier sa mission de protéger Fantasia en lui faisant faire des vœux via l'Auryn grâce à une machine à souvenir. Le problème avec ce film, c'est qu'on perd toute la magie du premier opus. Je pense aussi que le comportement insupportable de Bastien rend le film long car un héros casse-pieds dans un film, ça agace (et pourtant, ça ne m'avait pas dérangé dans le livre dont le film s'inspire à moitié). On a aussi cette impression que l'intrigue du premier film n'a JAMAIS eu lieu et qu'on repart de zéro et je pense que le changement d'acteur y est pour quelque chose. On ne retrouve pas les visages familiers qui nous avaient touché lors du premier opus.


L'Histoire sans fin 3 : Retour à Fantasia
 (titre original: The NeverEnding Story III: Escape from Fantasia) est sorti en 1994 et c'est une histoire inédite qui n'a rien avoir avec le roman de base mis à part les personnages, bien qu'on ne retrouve pas celui d'Atreyu. Ici, c'est Jason James Richter (le gamin de Sauvez Willy) qui campe le rôle de Bastien, alors devenu adolescent. Considéré comme le plus mauvais des trois, ce film est un peu un mélange de tout et n'importe quoi. Les méchants de l'histoire sont un gang de lycéens surnommés les Mauvais (The Nasties en VO) qui ont pris possession du livre de L'Histoire sans fin, leur mauvaise influence ayant un impact dangereux sur Fantasia et ses habitants. Certains personnages de Fantasia vont alors se retrouver dans le monde réel. L'idée de base était bonne mais ça ne fonctionne pas, tout va trop vite, les personnages sont insupportables, surtout la demi-sœur de Bastien, nouveau personnage introduit dans le film après que le père de Bastien se soit remarier avec la mère de cette dernière. Personnellement, à l'époque, je le préférais au deuxième, peut-être pour son coté teen-movie et comédie (et parce que quand on a une dizaine d'années, on n'est pas vraiment exigeant). Cependant, je ne vous cache pas que ça reste très mauvais et le deuxième reste meilleur au niveau du scénario. Il y a aussi la même sensation que pour le deuxième film dans le sens où ce film pourrait être un stand alone et ne pas être le troisième film d'une trilogie.


On dit souvent que les suites sont toujours moins bien (il y a bien évidemment des exceptions telles que Terminator 2 : Le Jugement dernier par exemple) c'est pour ça que l'annonce d'une suite effraie toujours un peu. Il y a cette peur qu'elle puisse dénaturer le premier film et c'est exactement ce qui se passe avec L'Histoire Sans Fin 2 et 3, on perd la magie et les valeurs véhiculées par le premier film. Déjà que le premier film n'avait pas du tout plu à l'auteur du roman, je n'imagine pas ce qu'il a dû penser des deux autres suites. Ces deux suites manquent de subtilité et stagnent, et alors que l'univers aurait pu être développé et amené plus loin, c'est tout le contraire qui se produit. Le plus triste est de se dire qu'il y avait du potentiel dans ces deux suites mais qu'il n'est tout simplement pas exploité. Concernant la musique, elle est relativement bien dans le second film mais complètement inexistante dans le troisième et il en est de même concernant les décors, ça fait vraiment faux, surtout dans le deuxième film et très peu de scènes se passent à Fantasia dans le troisième film donc niveau décors, il n'y a pas vraiment eu d'efforts à faire quelque chose de correct.

Sachez qu'il existe également un dessin animé et une série live tiré du roman mais je préfère ne même pas vous en parler en détail tellement c'est mauvais... Il est donc très clair que je ne vous recommande pas du tout ces suites qui sont loin d'égaler le premier film.


Avez-vous ces suites ? Qu'en avez-vous pensé ?



La Trilogie du Samedi Charmed Smalville Buffy JPG


Cette bonne vieille Trilogie du Samedi (soir) restera à jamais un incontournable de mon enfance. En effet, on peut dire que ça marqua le début de mon histoire d'amour avec les séries. La Trilogie du Samedi était une émission de M6 qui a diffusé des séries américaines de 1997 à 2008. C'était l'époque où ma sœur et moi nous glissions dans le lit de nos parents et attendions avec impatience le fameux générique. À l'époque, nous adorions regarder Buffy contre les vampires et Charmed, et Smallville, qui est arrivé un peu plus tard. De temps en temps, on regardait d'autres séries comme Roswell ou Dark Angel, mais on les regardait moins régulièrement. Aujourd’hui, petit retour vers le passé pour redécouvrir ces séries qui ont bercé mon enfance.



CHARMED (1998-2006)

Charmed JPG

Charmed restera bien LA série fantastique de mon enfance, bien qu'elle ait pris un petit coup de vieux concernant les effets spéciaux ainsi que le style vestimentaire des sœurs Halliwell (à chaque fois que je regardais un épisode à la télé, ma mère me demandait pourquoi elles étaient toujours à moitié nues). Malgré ça, je prends toujours plaisir à regarder et je l'ai même regardé en VO en intégralité sur Amazon Prime. J'aimais aussi beaucoup le générique que j'adorais chanter à tue-tête (et en yaourt s'il vous plait). C'était vraiment le genre de série unique qui mettait l'accent sur le monde de la magie et des sorcières, mais aussi sur des liens familiaux forts. Je me rappelle que je n'avais pas pu voir la fin de la série à la télé et je l'avais vu seulement quelques années plus tard quand le DVD de la dernière saison était sorti. Charmed se conclue par une belle fin, un chapitre final satisfaisant après huit années de diffusion.


SMALLVILLE (2001-2011)

Smallville JPG

Ayant été fan de la série Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman quand j'étais petite, c'était une évidence que j'allais accrocher avec Smallville. La série raconte l'adolescence de Clark Kent, bien avant qu'il ne devienne l'homme d'acier. Une sorte de préquel qui a su faire son bout de chemin avant de se terminer après onze ans de diffusion. La série avait la particularité d'évoluer en même temps que Clark, les premieres saisons tenait davantage de la série fantastique pour ados pour évoluer plus tard en une série plus mature. Pendant onze saisons, nous avons pu voir Clark évoluer et se frayer lentement un chemin jusqu'à devenir Superman dans les dernières minutes de l'épisode final. Même maintenant, ça reste toujours un plaisir de se replonger dans quelques épisodes de la série.


BUFFY CONTRE LES VAMPIRES (1997-2003)

Buffy contre les vampires JPG

Buffy contre les vampires était la série préférée de ma sœur quand elle était adolescente, c'est donc normal que mon enfance fut bercée par cette série. Buffy contre les vampires est une série qui a plutôt bien vieilli, compte tenu du fait qu'elle s'est terminé en 2003. Elle abordait alors des thèmes en avance sur son temps, que ce soit l'émancipation de la femme, l'addiction, l'identité sexuelle, etc. On remercie la série d'avoir dépeint des femmes fortes et indépendantes, notamment avec Buffy, Faith et Willow, qui ont toutes des personnalités différentes, mais qui représente chacune à leur image le pouvoir féminin. J'ai d'ailleurs toujours été fasciné par l'évolution de Willow, une jeune adolescente timide qui finit par devenir une puissante sorcière. We stan ! 


Et vous, la Trilogie du Samedi fait-elle partie de votre enfance/adolescence ?




Séries TV & Nostalgie : La Trilogie du Samedi

La Trilogie du Samedi Charmed Smalville Buffy JPG


Cette bonne vieille Trilogie du Samedi (soir) restera à jamais un incontournable de mon enfance. En effet, on peut dire que ça marqua le début de mon histoire d'amour avec les séries. La Trilogie du Samedi était une émission de M6 qui a diffusé des séries américaines de 1997 à 2008. C'était l'époque où ma sœur et moi nous glissions dans le lit de nos parents et attendions avec impatience le fameux générique. À l'époque, nous adorions regarder Buffy contre les vampires et Charmed, et Smallville, qui est arrivé un peu plus tard. De temps en temps, on regardait d'autres séries comme Roswell ou Dark Angel, mais on les regardait moins régulièrement. Aujourd’hui, petit retour vers le passé pour redécouvrir ces séries qui ont bercé mon enfance.



CHARMED (1998-2006)

Charmed JPG

Charmed restera bien LA série fantastique de mon enfance, bien qu'elle ait pris un petit coup de vieux concernant les effets spéciaux ainsi que le style vestimentaire des sœurs Halliwell (à chaque fois que je regardais un épisode à la télé, ma mère me demandait pourquoi elles étaient toujours à moitié nues). Malgré ça, je prends toujours plaisir à regarder et je l'ai même regardé en VO en intégralité sur Amazon Prime. J'aimais aussi beaucoup le générique que j'adorais chanter à tue-tête (et en yaourt s'il vous plait). C'était vraiment le genre de série unique qui mettait l'accent sur le monde de la magie et des sorcières, mais aussi sur des liens familiaux forts. Je me rappelle que je n'avais pas pu voir la fin de la série à la télé et je l'avais vu seulement quelques années plus tard quand le DVD de la dernière saison était sorti. Charmed se conclue par une belle fin, un chapitre final satisfaisant après huit années de diffusion.


SMALLVILLE (2001-2011)

Smallville JPG

Ayant été fan de la série Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman quand j'étais petite, c'était une évidence que j'allais accrocher avec Smallville. La série raconte l'adolescence de Clark Kent, bien avant qu'il ne devienne l'homme d'acier. Une sorte de préquel qui a su faire son bout de chemin avant de se terminer après onze ans de diffusion. La série avait la particularité d'évoluer en même temps que Clark, les premieres saisons tenait davantage de la série fantastique pour ados pour évoluer plus tard en une série plus mature. Pendant onze saisons, nous avons pu voir Clark évoluer et se frayer lentement un chemin jusqu'à devenir Superman dans les dernières minutes de l'épisode final. Même maintenant, ça reste toujours un plaisir de se replonger dans quelques épisodes de la série.


BUFFY CONTRE LES VAMPIRES (1997-2003)

Buffy contre les vampires JPG

Buffy contre les vampires était la série préférée de ma sœur quand elle était adolescente, c'est donc normal que mon enfance fut bercée par cette série. Buffy contre les vampires est une série qui a plutôt bien vieilli, compte tenu du fait qu'elle s'est terminé en 2003. Elle abordait alors des thèmes en avance sur son temps, que ce soit l'émancipation de la femme, l'addiction, l'identité sexuelle, etc. On remercie la série d'avoir dépeint des femmes fortes et indépendantes, notamment avec Buffy, Faith et Willow, qui ont toutes des personnalités différentes, mais qui représente chacune à leur image le pouvoir féminin. J'ai d'ailleurs toujours été fasciné par l'évolution de Willow, une jeune adolescente timide qui finit par devenir une puissante sorcière. We stan ! 


Et vous, la Trilogie du Samedi fait-elle partie de votre enfance/adolescence ?




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