Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


Every Day, un roman superbe contre une adaptation cinématographique médiocre.

Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


She's All That, un teen movie moyen, mais culte des années 90

She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


Entre mars et avril, j'ai regardé pas moins de 12 animes. Au premier abord, cela peut sembler énorme mais en fait, pas tant que ça vu que la majorité de ces animés sont composés d'une seule et unique saison de 12 ou 13 épisodes pour une durée de 20-25 minutes environ, ce qui se regarde en l'espace d'une journée. Il faut savoir que je regarde les animes en VF et ceux pour plusieurs raisons: j'ai vraiment du mal avec la langue japonaise, que je ne trouve pas vraiment harmonieuse - paradoxalement, dans le générique, j'aime bien - et j'ai l'impression que les voix japonaises semblent toujours trop mûres pour certains personnages (bon, il arrive que ça soit également le cas avec la VF mais ça me dérange moins). Je n'ai jamais été une très grande mordue de mangas ou d'animes, préférant les longs-métrages d'animation japonais. J'ai dû lire quelques Détective Conan au collège ainsi que les deux premiers volumes de Love Hina et au niveau des animes, ça se limitait à Sakura, Détective Conan, Vampire Knight, Jeanne et Serge et Cat's Eyes (même si j'étais moins fan des trois derniers). Sur ces 12 animes, j'en ai adoré certains et d'autres un peu moins. Aujourd'hui, je vais surtout parlé de ceux que j'ai vraiment apprécié.
 
Food Wars - Shokugeki no Souma -
FOOD WARS - SHOKUGEKI NO SOUMA -

Sôma Yukihira rêve de devenir chef cuisinier dans le restaurant familial et ainsi surpasser les talents culinaires de son père. Alors que Sôma vient juste d'être diplômé au collège, son père Jôichirô Yukihira ferme le restaurant pour partir cuisiner à travers le monde. L'esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l'épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d'élite culinaire, où seuls 10 % des élèves sont diplômés. Sôma va-t-il parvenir à atteindre son objectif ?
Malgré son coté répétitif notamment dans les épreuves et dans les gags, j'ai tout de suite accroché avec Food Wars. C'est fun, léger et on s'attache facilement aux personnages. Sôma est quelque sur qui on peut compter, il se révèle être assez mature pour son age (il a 15 ans) et on voit à quel point la cuisine est sa grande passion. Je trouve ça génial que l'anime soit dans le détail au niveau des plats préparés par les protagonistes, un peu comme si on nous donnait la recette pour qu'on puisse la reproduire chez nous. J'aime beaucoup le character design (même si je ne m'y connais pas vraiment beaucoup) mais c'est plaisant à l’œil, tout est en couleur, c'est donc très agréable à regarder. Même si les élèves sont souvent en compétition entre eux, ça ne les empêche pas de lier très vite des liens d'amitié forts donc même si leurs études comptent énormément pour eux, l'amitié a aussi une place importante. Bon, l'anime ne lésine pas sur le fan-service (pratique qui consiste à alimenter la passion des fans et leurs fantasmes avec des contenus digressifs ou superflus qui leur sont spécialement destinées, généralement par le biais de situations à forte connotation sexuelle ou érotique – merci Wikipedia), attendez-vous donc à voir une ribambelle de scènes où les personnages, en majorité les femmes, ont ce que j’appelle des "orgasmes culinaires" assez explicites mais bon, rien de bien choquant mais ça peut surprendre au début. Malgré ça, Food Wars est un excellent animé et il me tarde que la saison 3 sorte en VF.


Tokyo Ghoul 
TOKYO GHOUL

Dans la ville de Tokyo, des créatures nommées goules sont apparues et se nourrissent de chair humaine pour survivre. Un jour, Ken Kaneki, jeune étudiant, se fait attaquer par l'une d'entre elles et subit une grave blessure. Pour rester en vie, il reçoit une greffe de la goule qui l'a attaqué et devient un hybride, mi-humain mi-goule. Rapidement, il se rend compte qu'il ne peut plus manger les mêmes aliments qu'auparavant. Il entre alors au service du café L’« Antique », un repaire de goules, où il apprend à se nourrir sans faire de mal aux humains. Mais il va bien vite se retrouver au cœur d'une guerre sanglante entre le CCG (Centre de Contrôle des Goules), déterminé à retrouver et exterminer celles-ci jusqu'à la dernière et l'Arbre Aogiri, une organisation de goules sans merci. 
J'ai beaucoup aimé cet anime même si j'ai moins aimé l'ambiance de la saison 2, beaucoup plus noire et assez lente je trouve. Alors que la saison 1 sert à installer l'intrigue et avoir un avis général sur l'histoire et les personnages, la saison 2 est beaucoup sombre et moins dans les relations, ce que j'avais beaucoup apprécié dans la première saison. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Ken, ce garçon timide et assez peu sûr de lui qui se retrouve contre sa volonté dans un monde beaucoup plus macabre. Il a au début beaucoup de mal à accepter sa condition de ghoul, notamment que son coté ghoul vient d'une ghoul sanguinaire, Ken va donc développer une sorte de dédoublement de la personnalité où il devient alors l'opposé de sa réelle personnalité. C'est donc intéressant de voir Ken lutter contre son coté de créature sanguinaire et parfois alterner entre son coté humain et son coté ghoul. J'ai vraiment adoré cette première saison, cependant, comme je le disais plus haut, j'ai moins apprécié la seconde saison et du coup, quand la saison 3 finira par être diffusée en VF, je ne sais pas encore si je continuerai avec cet anime...


Parasite - Kiseijuu: Sei no Kakuritsu -
PARASITE - KISEIJUU: SEI NO KAKURITSU -


Depuis des milliers d'années, l'Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu'à ce jour où de mystérieuses sphères, abritant d'étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d'où elles viennent, mais ce qui semble certain, c'est qu'elles sont là pour débarrasser le monde de l'espèce humaine. Shinichi, jeune lycéen, est un « hôte » dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migi, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migi et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d'attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l'un de l'autre. Alors que Shinichi se découvre doté d'incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches... et sur l'humanité tout entière.
Parasite est dans mon top 3 des animes que je préfère et j'étais assez triste à la fin vu que l'anime se conclut en une saison seulement. Contrairement à la majorité des animes que j'ai regardé, bien que composé d'une seule et unique saison, Parasite est composé de 24 épisodes, ce qui permet à l'intrigue d'être bien construite, prenante et de ne pas enchaîner les péripéties sans qu'on y comprenne rien. Il n'y a presque aucun flottement et chaque épisode donne envie de regarde le suivant. Je tiens a prévenir qu'il y a tout de même des scènes dérangeantes et gores mais ça correspond avec l'identité de l'anime. Je me suis également beaucoup attaché à Shin'ichi et Migi, qui forme un duo atypique. Les premiers épisodes sont assez drôle alors qu'on observe Shin'ichi essayait de se familiariser à sa nouvelle main — notamment dans une scène se passant dans les toilettes qui m'a fait mourir de rire. On a de l'empathie pour le personnage car, comme Kaneki dans Tokyo Ghoul, Shin'ichi n'a rien demandé de ce qui lui arrive, il se voit devenir une sorte de héros malgré lui et sa nouvelle condition met en danger ceux qui l'entoure. Pourtant, sa "cohabitation" avec Migi va permettre à Shin'ichi de prendre davantage confiance en lui. Alors qu'on a un Shin'ichi peureux au début de l'histoire, il devient peu à peu plus confiant et Migi est y bien évidemment pour quelque chose. Sans trop spoiler, on va dire que chacun va apporter à l'autre. L'anime offre également une bonne conclusion à l'histoire, rien n'est laissé de côté.


Psycho-Pass
PSYCHO-PASS


Au début de l'ère 2112, il est possible de mesurer instantanément l'état mental d'une personne, sa personnalité et la probabilité qu'elle commette des crimes grâce à un dispositif installé sur le corps de chaque citoyen appelé « Psycho-Pass ». Lorsque cette probabilité, mesurée par le niveau du coefficient de criminalité, est trop élevée chez certaines personnes : ces individus sont poursuivis et appréhendés ou si nécessaire, abattus. Cette tâche est effectuée par des équipes spéciales de criminels potentiels appelés Exécuteurs, qui sont supervisés par des policiers appelés Inspecteurs. Les Inspecteurs s'assurent que les Exécuteurs exercent leurs fonctions dans les limites qui leur sont imposées. L'histoire suit l'unité Une de la Division des Enquêtes Criminelles du Bureau de la Sécurité Publique au Japon.
Au premier abord, cet anime m'a beaucoup fait pensé à Minority Report. En effet, dans la nouvelle de Philip K. Dick, on se trouve dans une société où les meurtres peuvent être prédits à l'aide de mutants qui peuvent prédire l'avenir, ce qui fait que des gens se font arrêter avant même d'avoir pu commettre leurs crimes. Dans Psycho-Pass, tu peux te faire arrêter même si tu n'as commis aucun crime... Psycho-Pass est un excellent anime, très différent de la majorité que j'ai pu regarder. Cet anime, qui se situe entre thriller et dystopie, est un vrai régal et chaque saison suit un fil rouge qui est toujours lié au Systeme Sibylle, une société qui gère la sécurité nationale et qui a mis en place le psycho-pass. Dans la première saison, on va suivre Akane Tsunemori qui vient juste d’intégrer le Bureau de la Sécurité Publique en tant que jeune inspectrice. Elle y fera la rencontre de l'Inspecteur Ghinoza et des Exécuteurrs Kōgami, Masaoka, Kagari et Kunizuka, qui sont donc des criminels dormants. L'univers de l'anime est complexe mais très bien construit et en regardant, ça donne vraiment à réfléchir et on se dit qu'on est bien content de ne pas vivre dans une telle société. Mes personnages préférés sont Akane et Kogami, je trouve qu'ils forment un superbe duo car ils s’apportent mutuellement et se complètent et ceci sans qu'il y ait une romance entre les deux. J'ai trouvé la saison 2 un peu moins bien dans le sens où elle reprend un peu le même schéma que la saison 1 donc il n'y a pas de grandes surprises au niveau de l'histoire.


Sawako - Kimi ni Todoke -
SAWAKO - KIMI NI TODOKE -


Au lycée, Sawako suscite peur et incompréhension à cause de son apparence. À l'opposé, Kazehaya est un jeune homme charmant que tout le monde considère comme son ami. À son contact, Sawako commence peu à peu à changer mais il est difficile de combattre les préjugés !
On genre de registre avec Sawako qui est un anime beaucoup plus light que ceux présentés précédemment avec ici un registre comédie romantique. Sawako est une fille très timide qui, malheureusement pour elle, ressemble un peu au personnage de Sadako de The Ring. Ses camarades ont peur d'elle et pensent qu'elle est une sorcière alors que c'est tout le contraire, Sawako est la fille la plus douce et la plus gentille de l'univers. Elle ferait tout pour faire plaisir aux autres. J'ai beaucoup aimé cet anime car au moment de ce binge-watch d'animes, je regardais essentiellement des animes fantastiques et cette touche de fraîcheur apportée par Sawako m'a fait du bien. C'est mignon et très innocent et en effet, je conçois que ça ne puisse pas plaire à tout le temps. Par moment, c'est même un peu lent car tout est question d'évolution, en effet, Sawako reprend les codes d'un coming-of-age story. Pendant deux saisons, on va suivre l'évolution de Sawako qui va peu à peu sortir de sa coquille et se faire des amis. L'intrigue prend son temps et c'est vrai que ça manque parfois de concret et on a envie de dire aux deux personnages principaux, c'est-à-dire Sawako et Kazehaya de se bouger un peu tellement c'est écrit sur leur visage qu'ils s'apprécient mutuellement. Malgré son coté niais, j'ai apprécié cet anime et je ne regrette pas de l'avoir regardé.


Je vais tout de même mentionner les autres animes que j'ai regardé pendant mars-avril mais que j'ai moins aimé ou qui m'ont moins marqué:

Devilman Crybaby (Bon, j'ai un sentiment de love-hate avec cet anime. Il est très spécial, violent et gore. Il m'a clairement marqué et il m'est arrivé d'y penser encore plusieurs jours après l'avoir regardé) – Gambling School – Btooom! – Le Garçon d'à côté – A.I.C.O. Incarnation – Black Bullet – Blue Spring Ride.

Et vous, est-ce que vous regarder des animes ?


Mon binge-watch d'animes japonais.

Entre mars et avril, j'ai regardé pas moins de 12 animes. Au premier abord, cela peut sembler énorme mais en fait, pas tant que ça vu que la majorité de ces animés sont composés d'une seule et unique saison de 12 ou 13 épisodes pour une durée de 20-25 minutes environ, ce qui se regarde en l'espace d'une journée. Il faut savoir que je regarde les animes en VF et ceux pour plusieurs raisons: j'ai vraiment du mal avec la langue japonaise, que je ne trouve pas vraiment harmonieuse - paradoxalement, dans le générique, j'aime bien - et j'ai l'impression que les voix japonaises semblent toujours trop mûres pour certains personnages (bon, il arrive que ça soit également le cas avec la VF mais ça me dérange moins). Je n'ai jamais été une très grande mordue de mangas ou d'animes, préférant les longs-métrages d'animation japonais. J'ai dû lire quelques Détective Conan au collège ainsi que les deux premiers volumes de Love Hina et au niveau des animes, ça se limitait à Sakura, Détective Conan, Vampire Knight, Jeanne et Serge et Cat's Eyes (même si j'étais moins fan des trois derniers). Sur ces 12 animes, j'en ai adoré certains et d'autres un peu moins. Aujourd'hui, je vais surtout parlé de ceux que j'ai vraiment apprécié.
 
Food Wars - Shokugeki no Souma -
FOOD WARS - SHOKUGEKI NO SOUMA -

Sôma Yukihira rêve de devenir chef cuisinier dans le restaurant familial et ainsi surpasser les talents culinaires de son père. Alors que Sôma vient juste d'être diplômé au collège, son père Jôichirô Yukihira ferme le restaurant pour partir cuisiner à travers le monde. L'esprit de compétition de Sôma va alors être mis à l'épreuve par son père qui lui conseille de rejoindre une école d'élite culinaire, où seuls 10 % des élèves sont diplômés. Sôma va-t-il parvenir à atteindre son objectif ?
Malgré son coté répétitif notamment dans les épreuves et dans les gags, j'ai tout de suite accroché avec Food Wars. C'est fun, léger et on s'attache facilement aux personnages. Sôma est quelque sur qui on peut compter, il se révèle être assez mature pour son age (il a 15 ans) et on voit à quel point la cuisine est sa grande passion. Je trouve ça génial que l'anime soit dans le détail au niveau des plats préparés par les protagonistes, un peu comme si on nous donnait la recette pour qu'on puisse la reproduire chez nous. J'aime beaucoup le character design (même si je ne m'y connais pas vraiment beaucoup) mais c'est plaisant à l’œil, tout est en couleur, c'est donc très agréable à regarder. Même si les élèves sont souvent en compétition entre eux, ça ne les empêche pas de lier très vite des liens d'amitié forts donc même si leurs études comptent énormément pour eux, l'amitié a aussi une place importante. Bon, l'anime ne lésine pas sur le fan-service (pratique qui consiste à alimenter la passion des fans et leurs fantasmes avec des contenus digressifs ou superflus qui leur sont spécialement destinées, généralement par le biais de situations à forte connotation sexuelle ou érotique – merci Wikipedia), attendez-vous donc à voir une ribambelle de scènes où les personnages, en majorité les femmes, ont ce que j’appelle des "orgasmes culinaires" assez explicites mais bon, rien de bien choquant mais ça peut surprendre au début. Malgré ça, Food Wars est un excellent animé et il me tarde que la saison 3 sorte en VF.


Tokyo Ghoul 
TOKYO GHOUL

Dans la ville de Tokyo, des créatures nommées goules sont apparues et se nourrissent de chair humaine pour survivre. Un jour, Ken Kaneki, jeune étudiant, se fait attaquer par l'une d'entre elles et subit une grave blessure. Pour rester en vie, il reçoit une greffe de la goule qui l'a attaqué et devient un hybride, mi-humain mi-goule. Rapidement, il se rend compte qu'il ne peut plus manger les mêmes aliments qu'auparavant. Il entre alors au service du café L’« Antique », un repaire de goules, où il apprend à se nourrir sans faire de mal aux humains. Mais il va bien vite se retrouver au cœur d'une guerre sanglante entre le CCG (Centre de Contrôle des Goules), déterminé à retrouver et exterminer celles-ci jusqu'à la dernière et l'Arbre Aogiri, une organisation de goules sans merci. 
J'ai beaucoup aimé cet anime même si j'ai moins aimé l'ambiance de la saison 2, beaucoup plus noire et assez lente je trouve. Alors que la saison 1 sert à installer l'intrigue et avoir un avis général sur l'histoire et les personnages, la saison 2 est beaucoup sombre et moins dans les relations, ce que j'avais beaucoup apprécié dans la première saison. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Ken, ce garçon timide et assez peu sûr de lui qui se retrouve contre sa volonté dans un monde beaucoup plus macabre. Il a au début beaucoup de mal à accepter sa condition de ghoul, notamment que son coté ghoul vient d'une ghoul sanguinaire, Ken va donc développer une sorte de dédoublement de la personnalité où il devient alors l'opposé de sa réelle personnalité. C'est donc intéressant de voir Ken lutter contre son coté de créature sanguinaire et parfois alterner entre son coté humain et son coté ghoul. J'ai vraiment adoré cette première saison, cependant, comme je le disais plus haut, j'ai moins apprécié la seconde saison et du coup, quand la saison 3 finira par être diffusée en VF, je ne sais pas encore si je continuerai avec cet anime...


Parasite - Kiseijuu: Sei no Kakuritsu -
PARASITE - KISEIJUU: SEI NO KAKURITSU -


Depuis des milliers d'années, l'Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu'à ce jour où de mystérieuses sphères, abritant d'étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d'où elles viennent, mais ce qui semble certain, c'est qu'elles sont là pour débarrasser le monde de l'espèce humaine. Shinichi, jeune lycéen, est un « hôte » dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migi, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migi et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d'attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l'un de l'autre. Alors que Shinichi se découvre doté d'incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches... et sur l'humanité tout entière.
Parasite est dans mon top 3 des animes que je préfère et j'étais assez triste à la fin vu que l'anime se conclut en une saison seulement. Contrairement à la majorité des animes que j'ai regardé, bien que composé d'une seule et unique saison, Parasite est composé de 24 épisodes, ce qui permet à l'intrigue d'être bien construite, prenante et de ne pas enchaîner les péripéties sans qu'on y comprenne rien. Il n'y a presque aucun flottement et chaque épisode donne envie de regarde le suivant. Je tiens a prévenir qu'il y a tout de même des scènes dérangeantes et gores mais ça correspond avec l'identité de l'anime. Je me suis également beaucoup attaché à Shin'ichi et Migi, qui forme un duo atypique. Les premiers épisodes sont assez drôle alors qu'on observe Shin'ichi essayait de se familiariser à sa nouvelle main — notamment dans une scène se passant dans les toilettes qui m'a fait mourir de rire. On a de l'empathie pour le personnage car, comme Kaneki dans Tokyo Ghoul, Shin'ichi n'a rien demandé de ce qui lui arrive, il se voit devenir une sorte de héros malgré lui et sa nouvelle condition met en danger ceux qui l'entoure. Pourtant, sa "cohabitation" avec Migi va permettre à Shin'ichi de prendre davantage confiance en lui. Alors qu'on a un Shin'ichi peureux au début de l'histoire, il devient peu à peu plus confiant et Migi est y bien évidemment pour quelque chose. Sans trop spoiler, on va dire que chacun va apporter à l'autre. L'anime offre également une bonne conclusion à l'histoire, rien n'est laissé de côté.


Psycho-Pass
PSYCHO-PASS


Au début de l'ère 2112, il est possible de mesurer instantanément l'état mental d'une personne, sa personnalité et la probabilité qu'elle commette des crimes grâce à un dispositif installé sur le corps de chaque citoyen appelé « Psycho-Pass ». Lorsque cette probabilité, mesurée par le niveau du coefficient de criminalité, est trop élevée chez certaines personnes : ces individus sont poursuivis et appréhendés ou si nécessaire, abattus. Cette tâche est effectuée par des équipes spéciales de criminels potentiels appelés Exécuteurs, qui sont supervisés par des policiers appelés Inspecteurs. Les Inspecteurs s'assurent que les Exécuteurs exercent leurs fonctions dans les limites qui leur sont imposées. L'histoire suit l'unité Une de la Division des Enquêtes Criminelles du Bureau de la Sécurité Publique au Japon.
Au premier abord, cet anime m'a beaucoup fait pensé à Minority Report. En effet, dans la nouvelle de Philip K. Dick, on se trouve dans une société où les meurtres peuvent être prédits à l'aide de mutants qui peuvent prédire l'avenir, ce qui fait que des gens se font arrêter avant même d'avoir pu commettre leurs crimes. Dans Psycho-Pass, tu peux te faire arrêter même si tu n'as commis aucun crime... Psycho-Pass est un excellent anime, très différent de la majorité que j'ai pu regarder. Cet anime, qui se situe entre thriller et dystopie, est un vrai régal et chaque saison suit un fil rouge qui est toujours lié au Systeme Sibylle, une société qui gère la sécurité nationale et qui a mis en place le psycho-pass. Dans la première saison, on va suivre Akane Tsunemori qui vient juste d’intégrer le Bureau de la Sécurité Publique en tant que jeune inspectrice. Elle y fera la rencontre de l'Inspecteur Ghinoza et des Exécuteurrs Kōgami, Masaoka, Kagari et Kunizuka, qui sont donc des criminels dormants. L'univers de l'anime est complexe mais très bien construit et en regardant, ça donne vraiment à réfléchir et on se dit qu'on est bien content de ne pas vivre dans une telle société. Mes personnages préférés sont Akane et Kogami, je trouve qu'ils forment un superbe duo car ils s’apportent mutuellement et se complètent et ceci sans qu'il y ait une romance entre les deux. J'ai trouvé la saison 2 un peu moins bien dans le sens où elle reprend un peu le même schéma que la saison 1 donc il n'y a pas de grandes surprises au niveau de l'histoire.


Sawako - Kimi ni Todoke -
SAWAKO - KIMI NI TODOKE -


Au lycée, Sawako suscite peur et incompréhension à cause de son apparence. À l'opposé, Kazehaya est un jeune homme charmant que tout le monde considère comme son ami. À son contact, Sawako commence peu à peu à changer mais il est difficile de combattre les préjugés !
On genre de registre avec Sawako qui est un anime beaucoup plus light que ceux présentés précédemment avec ici un registre comédie romantique. Sawako est une fille très timide qui, malheureusement pour elle, ressemble un peu au personnage de Sadako de The Ring. Ses camarades ont peur d'elle et pensent qu'elle est une sorcière alors que c'est tout le contraire, Sawako est la fille la plus douce et la plus gentille de l'univers. Elle ferait tout pour faire plaisir aux autres. J'ai beaucoup aimé cet anime car au moment de ce binge-watch d'animes, je regardais essentiellement des animes fantastiques et cette touche de fraîcheur apportée par Sawako m'a fait du bien. C'est mignon et très innocent et en effet, je conçois que ça ne puisse pas plaire à tout le temps. Par moment, c'est même un peu lent car tout est question d'évolution, en effet, Sawako reprend les codes d'un coming-of-age story. Pendant deux saisons, on va suivre l'évolution de Sawako qui va peu à peu sortir de sa coquille et se faire des amis. L'intrigue prend son temps et c'est vrai que ça manque parfois de concret et on a envie de dire aux deux personnages principaux, c'est-à-dire Sawako et Kazehaya de se bouger un peu tellement c'est écrit sur leur visage qu'ils s'apprécient mutuellement. Malgré son coté niais, j'ai apprécié cet anime et je ne regrette pas de l'avoir regardé.


Je vais tout de même mentionner les autres animes que j'ai regardé pendant mars-avril mais que j'ai moins aimé ou qui m'ont moins marqué:

Devilman Crybaby (Bon, j'ai un sentiment de love-hate avec cet anime. Il est très spécial, violent et gore. Il m'a clairement marqué et il m'est arrivé d'y penser encore plusieurs jours après l'avoir regardé) – Gambling School – Btooom! – Le Garçon d'à côté – A.I.C.O. Incarnation – Black Bullet – Blue Spring Ride.

Et vous, est-ce que vous regarder des animes ?


Explorers / Flight of the Navigator

On se remet dans la bain avec un article 100% vintage avec deux films sortis pendant les années 80, Explorers en 1985 et Flight of the Navigator en 1986. Ces deux films ont pas mal de points en commun, l'un d'entre eux étant qu'ils ont tous deux comme protagonistes principaux des enfants qui se voient impliquer dans un voyage galactique. Les deux films ne sont pas sans défauts, pourtant, ils ont tous deux ce coté nostalgique qui donne du baume au cœur. 


Explorers réalisé par Joe Dante, un film inachevé mais culte.
Explorers 1985
Si vous connaissez le contexte de ce film, vous savez qu'Explorers n'a jamais vraiment été achevé et cela pour une raison précise: un gros soucis au niveau du studio et de la production, qui changea en cours de route. Le papa des Gremlins, Joe Dante, s'est vu obligé de finir son film plus tôt que prévu et avec un projet aussi ambitieux qu'EXPLORERS, ce fut bien évidemment impossible. A cause des délais très cours, le scénario se voit être réécrit au jour le jour, les décors ne sont pas aboutis, bref, le tournage est un cauchemar et ça s'en ressent lors de la sortie du film: EXPLORERS est un échec au box-office. Cependant, le film a su trouver son public au fur et à mesure du temps et a gagné le statut de film culte. 
Ben Crandall est passionné de science-fiction. Après avoir fait un rêve très technique avec explication à l'appui, il demande à son ami Wolfgang Müller de matérialiser ses calculs pour construire une navette spatiale. Grâce à leur ordinateur, ils parviennent à concevoir un engin qu'ils construisent à partir de matériaux de récupération. Leurs premiers essais ont lieu en présence d'un troisième larron, Darren Woods. Les trois jeunes surdoués sèment la panique dans le quartier avec ces premiers vols. Mais finalement, après avoir fait un rêve en commun, ils réussissent à s'envoler dans l'espace.
Quand on voir le montage final, on peut dire que Joe Dante a réussi à limiter la casse, même s'il reste un arrière-gout d'inachevé avec une dernière partie assez plate. J'adore ce genre d'histoires où une bande de gamins part à l'aventure et dans un contexte de science-fiction, ça fait encore plus rêver. L'histoire est prometteuse et très originale: trois gamins, qui grâce à des rêves envoyés psychiquement par deux aliens, arrivent à construire un vaisseau spatial qui fonctionne vraiment. Ce film aurait pu être vraiment extraordinaire mais malheureusement, il pêche à quelques endroits.

Les trois personnages principaux, interprétés par Ethan Hawke, River Phoenix et Jason Presson sont convaincants, River Phoenix est excellent en geek scientifique tandis que Ethan Hawke est adorable dans le rôle du rêveur déterminé et c'est d’autant plus impressionnant quand on sait que c'était le tout premier rôle de leur carrière. Je trouve néanmoins que le personnage interprété par Jason Presson reste un peu dans l'ombre par rapport aux deux autres.

La première partie d'EXPLORERS, quand les gamins construisent leur vaisseau spatial, est la partie la plus solide et divertissante du film, même s'il y a parfois quelques longueurs, tandis que la deuxième partie, quand ils sont à bord du vaisseau spatial alien et qu'ils font la rencontre des deux extra-terrestres qui les ont mené jusqu’à eux est légèrement en deçà car, pour ma part, je trouve qu'on s'attend à mieux, le tout est malheureusement un peu mou et au final, on a envie de dire: tout ça pour ça? La fin est correcte mais quand on sait le contexte autour de la production du film, on sent qu'il manque quelque chose et que l'histoire n'est pas complètement achevée. EXPLORERS reste cependant un bon film SF divertissant et je comprends qu'il soit devenu culte avec le temps car il y a une certaine nostalgie qui s'en dégage.


Flight of the Navigator réalisé par Randal Kleiser, un film au potentiel inexploité.
Flight of the Navigator 1986
Je n’avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir traîner dans des listes de films réalisés pendant les années 80. Quand j'ai enfin décidé de donner sa chance à ce film, il m'a tout de suite fait penser à Explorers et quand bien même l'histoire reste différente, on retrouve un peu le même background avec un garçon de 12 ans qui va se retrouver impliqué avec une technologie extra-terrestre.

Après une mystérieuse absence de 8 ans, David Freeman, un jeune garçon, réapparaît, sans avoir pourtant vieilli d'une année. Après diverses analyses et tests effectués par la NASA, les scientifiques concluent que le jeune garçon a été enlevé par des extraterrestres.

Ce film est une sorte d'hybride: la première partie du film est très sérieuse et très SF tandis que la deuxième partie du film tourne plus autour de la comédie. FLIGHT OF THE NAVIGATOR a des inconsistances et plus le film arrive sur sa fin, plus il devient plat et sans réelles surprises bien qu'il offre quelques scènes plutôt drôles. Il y a un problème scénaristique flagrant avec cette deuxième partie où, concrètement, il ne se passe pas grand chose mise à part David qui navigue le vaisseau spatial. Cette deuxième partie un peu molle ne m'a pourtant pas empêché d'apprécié ce film dans son intégralité. Il est vrai que le film aurait pu aller plus loin dans l'histoire et au final, on reste un peu sur sa faim. Cependant, FLIGHT OF THE NAVIGATOR se révèle être impressionnant sur un point: les effets spéciaux utilisés pour le vaisseau spatial et qui étaient vraiment innovants pour l'époque (un peu comme The Last Starfighter).

Joey Cramer, qui interprète David, rend son personnage très attachant malgré que celui-ci ne soit pas tellement recherché et qu'on en sache très peu sur lui. Je trouve qu'il aurait été intéressant de montrer David essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, comment reprendre le cours de sa vie quand son entourage est alors plus vieux de 8 années, de sa position de "petit grand-frère" vu qu'il est désormais plus jeune que son petit-frère Jeff. J'en demande peut-être un peu trop à un film Disney destiné aux enfants...

J'ai été assez surprise en découvrant qu'Alan Silvestri avait signé la bande originale du film - c'est lui qui est à l’origine de la fabuleuse bande originale de la saga Retour vers le Futur. Il sort un peu des sentiers battus puisque la musique a été entièrement réalisée avec un synthétiseur numérique au lieu du traditionnel orchestre symphonique. Etant fan de musique synthwave, j'ai beaucoup apprécié la soundtrack de ce long-métrage.

Il a été annoncé en septembre 2017 qu'un remake était en stade de pré-production et que l’écriture du scénario sera assuré par Joe Henderson, un des showrunners de la série télévisée Lucifer. Même si je suis généralement contre les remakes, je suis plutôt curieuse de voir ce que ça pourrait donner, en espérant que le remake réussisse là où le film d'origine a échoué mais tout en gardant le charme d'antan. Malgré son histoire assez linéaire et prévisible, j'ai apprécié regarder FLIGHT OF THE NAVIGATOR et même si j'aurais plutôt préféré le découvrir enfant plutôt que maintenant, je trouve que ça reste un film plaisant et pour preuve, je l'ai regardé jusqu'au bout alors qu'il était plus de minuit et que j'étais fatiguée.

J’espère que ce format d'article vous aura plu, je trouvais intéressant de regrouper ces deux films dans un même article à cause de leurs similarités mais aussi parce que je partage plus ou moins la même opinion finale pour les deux: deux films de science-fiction qui ont des défauts mais qui restent agréable à regarder. 

KIDS & SPACESHIP: on discute des films SF Explorers et Flight of the Navigator.

Explorers / Flight of the Navigator

On se remet dans la bain avec un article 100% vintage avec deux films sortis pendant les années 80, Explorers en 1985 et Flight of the Navigator en 1986. Ces deux films ont pas mal de points en commun, l'un d'entre eux étant qu'ils ont tous deux comme protagonistes principaux des enfants qui se voient impliquer dans un voyage galactique. Les deux films ne sont pas sans défauts, pourtant, ils ont tous deux ce coté nostalgique qui donne du baume au cœur. 


Explorers réalisé par Joe Dante, un film inachevé mais culte.
Explorers 1985
Si vous connaissez le contexte de ce film, vous savez qu'Explorers n'a jamais vraiment été achevé et cela pour une raison précise: un gros soucis au niveau du studio et de la production, qui changea en cours de route. Le papa des Gremlins, Joe Dante, s'est vu obligé de finir son film plus tôt que prévu et avec un projet aussi ambitieux qu'EXPLORERS, ce fut bien évidemment impossible. A cause des délais très cours, le scénario se voit être réécrit au jour le jour, les décors ne sont pas aboutis, bref, le tournage est un cauchemar et ça s'en ressent lors de la sortie du film: EXPLORERS est un échec au box-office. Cependant, le film a su trouver son public au fur et à mesure du temps et a gagné le statut de film culte. 
Ben Crandall est passionné de science-fiction. Après avoir fait un rêve très technique avec explication à l'appui, il demande à son ami Wolfgang Müller de matérialiser ses calculs pour construire une navette spatiale. Grâce à leur ordinateur, ils parviennent à concevoir un engin qu'ils construisent à partir de matériaux de récupération. Leurs premiers essais ont lieu en présence d'un troisième larron, Darren Woods. Les trois jeunes surdoués sèment la panique dans le quartier avec ces premiers vols. Mais finalement, après avoir fait un rêve en commun, ils réussissent à s'envoler dans l'espace.
Quand on voir le montage final, on peut dire que Joe Dante a réussi à limiter la casse, même s'il reste un arrière-gout d'inachevé avec une dernière partie assez plate. J'adore ce genre d'histoires où une bande de gamins part à l'aventure et dans un contexte de science-fiction, ça fait encore plus rêver. L'histoire est prometteuse et très originale: trois gamins, qui grâce à des rêves envoyés psychiquement par deux aliens, arrivent à construire un vaisseau spatial qui fonctionne vraiment. Ce film aurait pu être vraiment extraordinaire mais malheureusement, il pêche à quelques endroits.

Les trois personnages principaux, interprétés par Ethan Hawke, River Phoenix et Jason Presson sont convaincants, River Phoenix est excellent en geek scientifique tandis que Ethan Hawke est adorable dans le rôle du rêveur déterminé et c'est d’autant plus impressionnant quand on sait que c'était le tout premier rôle de leur carrière. Je trouve néanmoins que le personnage interprété par Jason Presson reste un peu dans l'ombre par rapport aux deux autres.

La première partie d'EXPLORERS, quand les gamins construisent leur vaisseau spatial, est la partie la plus solide et divertissante du film, même s'il y a parfois quelques longueurs, tandis que la deuxième partie, quand ils sont à bord du vaisseau spatial alien et qu'ils font la rencontre des deux extra-terrestres qui les ont mené jusqu’à eux est légèrement en deçà car, pour ma part, je trouve qu'on s'attend à mieux, le tout est malheureusement un peu mou et au final, on a envie de dire: tout ça pour ça? La fin est correcte mais quand on sait le contexte autour de la production du film, on sent qu'il manque quelque chose et que l'histoire n'est pas complètement achevée. EXPLORERS reste cependant un bon film SF divertissant et je comprends qu'il soit devenu culte avec le temps car il y a une certaine nostalgie qui s'en dégage.


Flight of the Navigator réalisé par Randal Kleiser, un film au potentiel inexploité.
Flight of the Navigator 1986
Je n’avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir traîner dans des listes de films réalisés pendant les années 80. Quand j'ai enfin décidé de donner sa chance à ce film, il m'a tout de suite fait penser à Explorers et quand bien même l'histoire reste différente, on retrouve un peu le même background avec un garçon de 12 ans qui va se retrouver impliqué avec une technologie extra-terrestre.

Après une mystérieuse absence de 8 ans, David Freeman, un jeune garçon, réapparaît, sans avoir pourtant vieilli d'une année. Après diverses analyses et tests effectués par la NASA, les scientifiques concluent que le jeune garçon a été enlevé par des extraterrestres.

Ce film est une sorte d'hybride: la première partie du film est très sérieuse et très SF tandis que la deuxième partie du film tourne plus autour de la comédie. FLIGHT OF THE NAVIGATOR a des inconsistances et plus le film arrive sur sa fin, plus il devient plat et sans réelles surprises bien qu'il offre quelques scènes plutôt drôles. Il y a un problème scénaristique flagrant avec cette deuxième partie où, concrètement, il ne se passe pas grand chose mise à part David qui navigue le vaisseau spatial. Cette deuxième partie un peu molle ne m'a pourtant pas empêché d'apprécié ce film dans son intégralité. Il est vrai que le film aurait pu aller plus loin dans l'histoire et au final, on reste un peu sur sa faim. Cependant, FLIGHT OF THE NAVIGATOR se révèle être impressionnant sur un point: les effets spéciaux utilisés pour le vaisseau spatial et qui étaient vraiment innovants pour l'époque (un peu comme The Last Starfighter).

Joey Cramer, qui interprète David, rend son personnage très attachant malgré que celui-ci ne soit pas tellement recherché et qu'on en sache très peu sur lui. Je trouve qu'il aurait été intéressant de montrer David essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, comment reprendre le cours de sa vie quand son entourage est alors plus vieux de 8 années, de sa position de "petit grand-frère" vu qu'il est désormais plus jeune que son petit-frère Jeff. J'en demande peut-être un peu trop à un film Disney destiné aux enfants...

J'ai été assez surprise en découvrant qu'Alan Silvestri avait signé la bande originale du film - c'est lui qui est à l’origine de la fabuleuse bande originale de la saga Retour vers le Futur. Il sort un peu des sentiers battus puisque la musique a été entièrement réalisée avec un synthétiseur numérique au lieu du traditionnel orchestre symphonique. Etant fan de musique synthwave, j'ai beaucoup apprécié la soundtrack de ce long-métrage.

Il a été annoncé en septembre 2017 qu'un remake était en stade de pré-production et que l’écriture du scénario sera assuré par Joe Henderson, un des showrunners de la série télévisée Lucifer. Même si je suis généralement contre les remakes, je suis plutôt curieuse de voir ce que ça pourrait donner, en espérant que le remake réussisse là où le film d'origine a échoué mais tout en gardant le charme d'antan. Malgré son histoire assez linéaire et prévisible, j'ai apprécié regarder FLIGHT OF THE NAVIGATOR et même si j'aurais plutôt préféré le découvrir enfant plutôt que maintenant, je trouve que ça reste un film plaisant et pour preuve, je l'ai regardé jusqu'au bout alors qu'il était plus de minuit et que j'étais fatiguée.

J’espère que ce format d'article vous aura plu, je trouvais intéressant de regrouper ces deux films dans un même article à cause de leurs similarités mais aussi parce que je partage plus ou moins la même opinion finale pour les deux: deux films de science-fiction qui ont des défauts mais qui restent agréable à regarder. 

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