The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

The Protector : mon avis sur la première série originale turque de Netflix

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

Eighties never die, musical playlist.
Il était temps de vous proposer une nouvelle playlist spéciale années 80 (un peu comme d'habitude en soit). Je suis toujours contente de pouvoir découvrir de nouvelles chansons des années 80, qui du coup ne sont pas vraiment nouvelles mais vous comprenez où je veux en venir. Une playlist qui détend mais qui vous donnera également la pêche, ce qui n'est pas de refus pendant cette période assez difficile. ENJOY !

Eighties never die, musical playlist.

Eighties never die, musical playlist.
Il était temps de vous proposer une nouvelle playlist spéciale années 80 (un peu comme d'habitude en soit). Je suis toujours contente de pouvoir découvrir de nouvelles chansons des années 80, qui du coup ne sont pas vraiment nouvelles mais vous comprenez où je veux en venir. Une playlist qui détend mais qui vous donnera également la pêche, ce qui n'est pas de refus pendant cette période assez difficile. ENJOY !

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.
Vampires est la dernière nouveauté française sur Netflix. Adaptation libre du roman éponyme inachevé de Thierry Jonquet (publié à titre posthume en 2011), Vampires suit Doïna Radescu (interpretée par Oulaya Amamra), une lycéenne qui va bientôt passer son bac et qui est un être hybride, né de l'union d'une "vampire" et d'un humain. Elle et son frère Andrea sont sous un traitement qui empêche la mutation du vampire de se manifester. Un jour, son frère lui avoue que ça fait déjà des années qu'il a arrêté de prendre son traitement et que ça ne l'a pas changé. Elle en fait alors de même, mais contrairement à son frère, Doïna commence peu a peu à changer et sa nature de prédateur fini par se réveiller.

VAMPIRES arrive à moderniser la figure du vampire tout en gardant des éléments emblématiques : sensibilité à la lumière et le besoin de boire du sang pour survivre. Ici, la nature même du vampire est lié à une mutation et n'a aucun lien avec le surnaturel. Le fait que la nature du vampire soit scientifique permet à l’histoire d’être davantage ancrée dans la réalité. D'ailleurs, VAMPIRES n’est pas la première série à prendre la figure du vampire et à en modifier la nature. Je pense notamment à la série américaine The Passage qui elle aussi réinventait le mythe du vampire avec un virus qui transforme l’humain en créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. La mythologie aurait tout de même mérité d’être davantage explorée. Finalement, on ne sait que le strict minimum sur cette mutation génétique (d’ailleurs, il est assez intéressant de souligner que bien que la série s’intitule VAMPIRES , les personnages ne sont jamais identifiés comme tels).

Bien qu'elle emprunte et tourne autour d'une figure du monde fantastique, VAMPIRES a cette particularité d'être ancrée dans une réalité très actuelle. La série se passe principalement dans le quartier de Belleville, une partie de Paris plus populaire et rarement représentée sur les écrans. De plus, la série mise peu sur les effets spéciaux et explore des thèmes comme la recherche et la construction de son identité, la rébellion contre la figure parentale, des thèmes importants dans le passage de l'adolescence à l'age adulte.

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


La série explore beaucoup le thème du double et de la dualité. Doïna est un être hybride, mi- humaine mi-vampire, elle voit sa vie, déjà compliquée, bouleversée. Une nature de prédateur se réveille en elle, une envie de sang grandissante, mais contrairement à sa mère Martha et à sa demi-soeur Irina et demi-frère Rad (né d'une précédente union avec un vampire), elle peut se promener à la lumière du soleil. On va donc suivre Doïna qui se retrouve tiraillée entre ses deux natures : embrasser sa nature de vampire et faire son entrée dans la Communauté (de vampires) ou rester dans le monde humain et se battre pour avoir son bac (à cause de la nature de sa famille, Doïna est sans papier) et vivre une relation avec son crush Nacer (interprété par Dylan Robert). On retrouve d’ailleurs de nouveau le thème de la dualité avec la famille Nemeth et la famille Radescu : la famille bourgeoise riche qui vit dans un superbe appartement contre la famille modeste terrée dans une cité et dans un appartement qui tombe en ruine.

Alors que la figure du vampire est très souvent masculine, ici c'est l'inverse : les femmes sont au pouvoir dans cette série, avec la figure de la matriarche dont est composée chaque famille de vampire. De plus, c’est une femme qui est la doyenne de la communauté vampirique. Et alors qu'on représente beaucoup de femmes vampires (les trois femmes de la famille Radescu et Csilla Nemeth qui est à la tête de la Communauté), seul deux vampires hommes sont vraiment au cœur de l'intrigue (Rad Radescu et Ladislas Nemeth).

Vampires, la série française qui réinvente le mythe du vampire avec brio.


VAMPIRES n’évite pas certaines facilités et certains clichés comme le fameux triangle amoureux, mais qui est ici, heureusement, moins mis en avant et plus subtile et qui est en lien avec le côté humain et le côté vampire de Doïna et quel aspect d’elle-même elle finira par choisir et accepter: Nacer, son camarade de classe et crush humain ou Ladislas (interprété par Aliocha Schneider), le fils de la matriarche de la famille Nemeth, la grande famille bourgeoise de vampire. Au final, VAMPIRES ne joue par sur l'action et se rapproche plus du drame et du coming-of-age story à travers Doïna et son adaptation à sa nouvelle nature. La série n'en reste pas moins fascinante et elle arrive à réinventer avec modernité le mythe du vampire et il me tarde de voir comment va évoluer la série, j'espère donc qu'elle sera renouvelée pour une seconde saison.


Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

Secret Admirer, lettres d'amour et quiproquos amoureux.

Secret Admirer, l'art du quiproquo amoureux.




Le trope de la meilleure amie qui en pince secrètement pour son meilleur tandis que ce dernier en est complètement inconscient a été vu un peu partout et c’est plus ou moins l’histoire de Secret Admirer. Premier long-métrage de David Greenwalt (qui travaillera plus tard sur les séries Buffy contres les vampires, Angel et Grimm), Secret Admirer (ou Une amie qui vous veut du bien en version française), contient deux intrigues: Toni (Lori Loughlin) est amoureuse de son meilleur ami Michael (C. Thomas Howell), tandis que lui est amoureux de Debbie (Kelly Prescott), la fille plus populaire du lycée.

SECRET ADMIRER est le teen-movie classique, il n'a rien d’extraordinaire et ne se démarque pas vraiment dans le genre. C. Thomas Howell (notamment connu pour son rôle de Ponyboy dans Outsiders de Francis F. Coppola) incarne ici le protagoniste principal, Michael. Michael n'a pas vraiment de substance et est un personnage type qu'on retrouve dans tous les teen-movies. Heureusement, Toni est un personnage un peu mieux construit, qui est certes amoureux de son meilleur ami, mais elle n'est pas non plus à ses pieds et possède un fort caractère.

Toni est donc secrètement amoureuse de son meilleur ami Michael, tandis que lui est épris de Déborah, la fille la plus populaire du lycée. À travers une lettre anonyme, Toni décide de lui déclarer sa flamme. Michael la reçoit mais il est persuadé qu'elle provient de Debbie et décide de lui répondre tout en demandant à Toni de jouer les entremetteuses. Elle accepte et va même jusqu'à réécrire secrètement les lettres de Michael, les jugeant trop ringardes. En lisant les lettres, Debbie tombe sous le charme et se met en couple avec Michael. Les problèmes commencent quand une des lettres enflammées tombe entre les mains de Lou, le père de Debbie. Il pense alors que sa femme Elizabeth a un amant. Cette même lettre sera lu par George, le père de Michael, car la lettre se trouve dans un bouquin qu'Elizabeth, sa prof du soir, lui a prêté. Il pense alors qu'elle veut entamer une liaison avec lui. Tout ceci va engendrer des quiproquos assez drôles et semer la zizanie au sein des deux couples.

Il faut être honnête, le long-métrage est loin d'égaler d'autres teen movies de l'époque et est truffé de clichés. J'avais pourtant beaucoup apprécié SECRET ADMIRER lors de mon premier visionnage, mais le second visionnage m'a ouvert les yeux. Oui, certaines scènes sont assez drôles mais je trouve que, pour un teen movie, l'intrigue autour des parents prend trop de place par rapport à celle autour de Michael, Debbie et Toni, et même cette intrigue-là s'essouffle assez vite. Le long-métrage est divertissant certes mais est loin d'être un film marquant, surtout avec une fin aussi prévisible.

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