Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Upload, une dramédie sur l'univers du paradis virtuel et du capitalisme

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.

Au premier abord, Upload n'est pas sans rappeler l'épisode San Junipero de Black Mirror. En effet, on suit le protagoniste, Nathan (Robbie Amell), qui vient juste de décéder et qui voit sa conscience être téléchargée dans un monde virtuel, Lakeview. On va donc suivre Nathan s'adapter à sa nouvelle condition et à sa nouvelle vie après la mort dans ce paradis numérique. Il sera aidé par Nora (Andy Allo), une représentante du service client.

Créée par Greg Daniels, le créateur de Parks and Recreation, et disponible sur Amazon Prime VideoUPLOAD est une sorte de mix entre San Junipero et The Good Place. L'intrigue se déroule en 2033, un futur assez proche de notre présent où les voitures sont autonomes, où on peut imprimer sa nourriture en 3D et où le concept de la mort est devenu dépassé: les gens ont en effet la possibilité de se télécharger dans le paradis virtuel de leur choix. Nathan est envoyé à Lakeview, tous frais payés (ou presque) par sa très riche petite amie Ingrid (Allegra Edwards). De ce fait, UPLOAD va proposer une satire sur le capitalisme et les soucis d'inégalités. Tout est presque payant dans ce paradis virtuel et on découvrira à mesure que les épisodes défilent qu'il existe différents paradis virtuels et que Lakeview est réservé aux personnes les plus aisées et que les paradis virtuels sont loin de faire rêver quand on n'en a pas les moyens. Ces paradis virtuels sont donc loin d'être paradisiaques et partagent donc les mêmes problèmes de la vraie vie.

On y trouve des personnages attachants et drôles et auxquels il est facile de s'attacher. Bien que Robbie Amell ne soit pas l'acteur le plus charismatique qui soit, il fait le job et incarne le personnage type du gars un peu imbu de sa personne qui va finir par changer pour le mieux. Le personnage incarné par Andy Allo révèle un peu plus le niveau, mais c'est un peu dommage qu'elle perde parfois de son caractère quand ses sentiments pour Nathan sont mis en avant.

Le Rewind Club - Upload, entre paradis virtuel et capitalisme.


Alors que UPLOAD mise sur le ton de l’humour en offrant des situations drôles et parfois ridicules, la série part également dans l'enquête puisque l'accident qui a provoqué la mort de Nathan pourrait ne pas être accidentel. Une intrigue qui n'est pas forcément aboutie mais qui fonctionne malgré tout. Que serait également ce genre de série sans un peu de romance. La relation entre Nathan et Ingrid, un uploadé et une vivante qui continue leur vie de couple est un des sujets abordés dans la série et cela va sans dire, ça ne sera pas de tout repos. C'est sans compter la présence de Nora, avec qui Nathan va nouer des liens forts et partager une belle alchimie.

Upload se révèle être dans l'ensemble une bonne surprise et propose une histoire qui oscille, parfois maladroitement, entre l'humour, la romance et l'enquête. Elle est un très bon divertissement et c'est avec plaisir que je me replongerai dans l'univers créé par Daniels dans une deuxième saison.



Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#4)

On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette quatrième partie, on parlera de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins d'avoir une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait.

Travelers (3 saison)
Travelers

Une série qui implique du voyage dans le temps, je n'ai pas réfléchi une seconde avant de me lancer dans TRAVELERS (ou Les Voyageurs du temps en VF). TRAVELERS suit des des personnes qui ont chacun leur domaine d'expertise et qui sont envoyés dans le passé pour éviter le déclin de l'humanité. Ils effectuent alors des missions pour empêcher certains événements d’arriver qui auront de lourdes conséquences dans le futur. J'aimais beaucoup cette série et je dirais que le plus intéressant était d’observer les personnages s'approprier la vie de leur hôte. Je trouve qu'il y a un très bon jeu d'acteur dans cette série puisque la personnalité des personnages ne matchent pas vraiment avec leur apparence: par exemple, Trevor est un adolescent de 17-18 ans mais le voyageur qui a pris possession de son corps est le plus vieux membre de l'équipe, il y a donc un décalage entre le physique et le comportement du personnage. J'ai longtemps hésité à inclure TRAVELERS dans cet article car la fin est plus que correcte mais il est vrai que, personnellement, j’aurais voulu que l'univers soit davantage exploré.


The Librarians (4 saisons)
The Librarians

Quatre saisons, c'est plutôt correcte pour une série mais j'aimais vraiment l'univers de THE LIBRARIANS. Une série d'aventure entre Indiana Jones et Sidney Fox l'Aventurière avec une dose de magie, je ne pouvais qu'aimer. Suite des téléfilms Les Aventures de Flynn CarsonTHE LIBRARIANS suit toujours Flynn Carson (Noah Wyle), le Bibliothécaire, un aventurier qui a pour mission de récupérer des artefacts magiques. Cependant, il ne vit plus ses aventures seue mais avec des bibliothécaires potentiels ainsi que Eve (Rebecca Romijn), sa gardienne. Les personnages étaient super intéressants et formaient une excellente équipe, un peu dysfonctionnelle mais c'est ce qui les rendait attachants. J'avouerai que le season finale reste correct mais je ne m'y attendais tellement pas que cette annulation reste assez amère de mon coté, surtout que c'est un genre de série que j'affectionne beaucoup.


Santa Clarita Diet (3 saisons)
Santa Clarita Diet

WHAT A SHAME ! S'il y a une annulation à laquelle on ne s'attendait pas, c'était bien celle de SANTA CLARITA DIET. Pour ceux qui ne connaissent pas le synopsis de la série, on y suit Joel et Sheila, mariés et tous deux agents immobiliers à Santa Clarita, mais un beau jour, Sheila n'est plus la même: elle est devenue une sorte de zombie tout en conservant une allure et des émotions humaines. Une série d'une telle originalité avec des personnages excentriques et attachants et portée par deux acteurs incroyables, Drew Barrymore et Timothy Olyphant, on aurait vraiment voulu faire un bon bout de chemin avec eux mais Netflix en a décidé autrement. SANTA CLARITA DIET était une excellente série de divertissement avec énormément de potentiel et qui au vu des dernières minutes du dernier épisode, aurait au moins mérité une saison supplémentaire.


Anne With an E (3 saisons)
Anne With an E
Adaptation télévisée de la saga littéraire Anne of Green GablesANNE WITH AN E était une véritable pépite. L'histoire se passe à la fin du 19e siècle et suit Anne, une jeune orpheline adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert. Anne est une jeune fille fantasque et à l'imagination débordante et elle est merveilleusement bien interprétée par Amybeth McNulty. La série parvient à aborder une multitudes de thèmes tels que le féminisme, l'indépendance des femmes et le patriarcat, des sujets très ancrés dans la société actuelle et qui sont notamment abordé lors de la dernière saisons. ANNE WITH AN E est une série qui dégage une certaine poésie et tendresse et qui est également puissante en émotions. Son annulation a fait mal au cœur et il y a actuellement une pétition qui récolte pour le moment environ 780 600 signatures pour que la série soit renouveler pour une quatrième saison.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.



Stalk est une série française diffusée sur la plateforme France.tv SlashSTALK, qui cible les adolescents et les jeunes adultes, est composée de 10 épisodes de 25 min environ et suit Lucas (Théo Fernandez) qui vient tout juste de commencer l'ENSI (École Nationale Supérieure d'Ingénieurs) pour y suivre des études d’ingénieur informatique. Lors du week-end d'intégration, il se fait bizuter et humilier par les étudiants les plus populaire, dont le président du BDE (Bureau des Élèves). Pour se venger, Lucas va hacker leurs téléphones et ordinateurs pour les stalker et connaître tous leurs secrets.
En terme d'histoire, STALK arrive à se démarquer sans toutefois faire dans la grande originalité (je pense notamment aux nombreux téléfilms de l’après-midi). Il n’empêche que STALK reste captivante et arrivera à vous rendre encore plus parano que vous ne l’êtes déjà. Je pense qu'on peut tous confirmer avoir un petit bout de scotch sur la webcam de notre ordinateur portable. La série va plus loin car Lucas (ou Lux, son nom de code) ira jusqu’à infiltrer les téléphones portables des mecs qui l'ont humilié mais aussi de la fille qu'il veut séduire, Alma (Carmen Kassovitz, la fille d'un certain Mathieu Kassovitz). Au fil des épisodes et à cause de certaines circonstances, Lux se mettra même à épier l’intimité de plusieurs personnes du campus. La série aborde des thématiques actuelles tels que la consommation de drogue et le cyberharcèlement
Qui n'a jamais péché me jette la première pierre. Mater un profil Facebook, googliser une date, scruter l'insta d'un mec ou d'une meuf, on est tous des stalkers. La seule chose qui compte, c'est de ne pas se faire cramer.❞ - Lux  
Au niveau du casting et du jeu des acteurs, on reste dans du bon. Théo Fernandez, bien qu'il incarne un personnage qui paraît cliché au premier abord, celui du geek timide qui n'a jamais couché avec une fille, offre une autre palette de son jeu, lui qui auparavant avait joué en majorité dans des comédies (Les Tuche, Gaston Lagaffe, etc.). Lucas est un personnage avec ses défauts, il aborde même des caractéristiques de l’antihéros et lui qui a été humilié, finira à son tour par humilier les autres. Carmen Kassovitz, qui interprète Alma, une étudiante d'anglais qui souhaite à tout prix partir de chez elle pour aller à Montréal, est quant à elle époustouflante et offre un jeu très mature pour son âge (17 ans lors du tournage de la série), surtout que c'est ici son tout premier rôle.

Stalk, une série crédible sur l'univers du stalking.
Le visuel de la série reste épuré et l'histoire est crédible et bien menée, même s'il manque peut-être un twist qui aurait pu nous clouer sur place. Ainsi, STALK est une série qui se regarde vite et bien. De plus, elle explore un phénomène qui fait partie intégrante de la génération jeune actuelle. Qui n'a jamais stalké quelqu'un sur les réseaux sociaux ? STALK va tout simplement plus loin dans l'aspect vicieux et addictif de cette activité, jusqu’à en montrer les pires conséquences. Une saison 2 est encore hypothétique mais selon moi, la saison une se suffit à elle-même. 


The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

The Protector : mon avis sur la première série originale turque de Netflix

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.

Première série originale turque de Netflix, The Protector (Hakan: Muhafız en VO) raconte l’histoire de Hakan Demir, un jeune de cité au grand cœur qui va découvrir du jour au lendemain qu’il descend d'une longue lignée, celle du Protecteur : un homme qui a pour mission de protéger Istanbul et de vaincre les Immortels. Diffusée depuis 2018, la série en est à sa troisième saison, disponible sur Netflix depuis le 6 mars 2020.

La série, qui est une adaptation d’un roman, ne fait pas vraiment dans l’originalité puisqu’elle utilise le thème du chosen one orphelin qui doit combattre un ennemi juré puissant. Pourtant, THE PROTECTOR arrive à séduire et nous plonge dans un univers qui reste inconnu pour les occidentaux. Elle nous donne l'opportunité de découvrir les paysages d’Istanbul, mais aussi la culture à travers des éléments de l'histoire et mythologie ottomane. D'ailleurs, alors que beaucoup de séries utilisent des chansons internationales, la soundtrack de THE PROTECTOR est seulement composée de chansons turques.

La première saison sert à poser l'histoire et l'intrigue principale tourne autour de l’identité du dernier Immortel. On suivra donc nos héros enquêter et essayer de découvrir l'identité de cet ennemi redouté. La révélation se fera dans les derniers épisodes de la première saison et pas de grandes surprises, on se doute assez tôt de sa réelle identité. Entre temps, on va en découvrir davantage sur le personnage de Hakan. Jeune homme charismatique et ambitieux, il aura au début bien du mal à accepter son nouveau rôle de Protecteur d’Istanbul. Ce qui est d'ailleurs intéressant avec la figure du Protecteur, c'est qu'il reste un être humain lambda tant qu'il ne porte pas une chemise talismanique (ce type de chemises a d'ailleurs réellement existé) mais dès qu'il l'enfile, il devient invincible. Hakan finira par prendre son rôle au sérieux et aidé par Zeynep et son père, qui sont des Loyaux (des fidèles qui aident et servent le Protecteur dans sa tâche), il va s’entraîner pour assumer son rôle comme il se doit.

The Protector: mon avis sur la première série originale turque de Netflix.


Il y a seulement deux personnages féminins dans cette première saisons : Zeynep, la Loyale et Leyla, la love interest de Hakan (oui, ça sent malheureusement fort le triangle amoureux). Zeynep est un personnage féminin fort de la série. Badass et ayant une grande maîtrise du combat, elle a été entraîné depuis son plus jeune âge pour savoir défendre le Protecteur. Zeynep est au début très sceptique par rapport à Hakan et pense qu'il ne prend pas son rôle de Protecteur comme il le devrait. Pourtant, ils finiront par lier une relation solide, qui se renforcera au fil des épisodes.

THE PROTECTOR n'aurait pas eu grand intérêt si elle avait été une production américaine mais le fait que la série se passe en Turquie fait toute la différence. Vous l'aurez compris, la série m'a agréablement surprise et bien qu'elle ne soit pas dépourvu de défauts, entre autres des twists prévisibles et des facilités scénaristiques, elle reste une série très divertissante qu'on prend plaisir à suivre.

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