famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


Running on Empty, un drame familial poignant et authentique

famille Pope scène du film




















Réalisé par Sidney Lumet en 1988, Running on Empty (À bout de course en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (River Phœnix), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (Judd Hirsch et Christine Lahti), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…

Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. 

“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!”  – Annie


Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. Judd Hirsch et Christine Lahti incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? RUNNING ON EMPTY montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.

Danny et Lorna scène du film

Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.

“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna

RUNNING ON EMPTY est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé Sidney Lumet qui mérite d’être vu et revu !


Paper Girls Le Rewind Club


Adaptation du comics éponyme de Brian K. Vaughan et Cliff Chiang, Paper Girls est la nouvelle série (passée plus ou moins sous radar) d’Amazon. On y suit alors un groupe de jeunes livreuses de journaux qui se retrouvent embarquées malgré elles dans une guerre du temps alors qu’elles se retrouvent loin de chez elles après un voyage dans le temps imprévu.

Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique 

Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.

La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps. 

Paper Girls Le Rewind Club



Un manque de scènes d’action

Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).

Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.


Paper Girls, un récit initiatique sous fond de guerre du temps

Paper Girls Le Rewind Club


Adaptation du comics éponyme de Brian K. Vaughan et Cliff Chiang, Paper Girls est la nouvelle série (passée plus ou moins sous radar) d’Amazon. On y suit alors un groupe de jeunes livreuses de journaux qui se retrouvent embarquées malgré elles dans une guerre du temps alors qu’elles se retrouvent loin de chez elles après un voyage dans le temps imprévu.

Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique 

Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, Paper Girls n’évite pas les comparaisons avec la très renommée Stranger Things (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des coming-of-age movies qui étaient très populaire dans les années 80-90.

La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps. 

Paper Girls Le Rewind Club



Un manque de scènes d’action

Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou First Kill), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais PAPER GIRLS évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).

Au final, PAPER GIRLS, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.


DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.


Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

Boo, Bitch : un teen show fantastique à la Mean Girls

Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

First Kill, une histoire d’amour saphique interdite.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

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