Instant Lecture
The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Cinq livres que je vous recommande (#1).

Cinq livres que je vous recommande (#1).

Dans l'article d'aujourd'hui, je propose de partager avec vous cinq lectures que j'ai adoré et que je vous recommande fortement. Je pense également que ce premier article sera le premier d'une longue ligné car avec tout ce que j'ai pu lire dans mon existence, j'ai bien plus que cinq livres à vous recommander. 



Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde
Un classique de l'époque victorienne. Le Portrait de Dorian Gray est le seul roman qu'Oscar Wilde ait écrit, ayant rédigé principalement des pièces de théâtres et des nouvelle. J'adore ce roman, il explore la double facette que l'être humain peut avoir, mais montre également comment l'homme peut vite devenir méprisant et débauché.  De plus, je trouve ce roman tellement poétique, la plume d'Oscar Wilde étant toute en élégance. Un classique que je recommande vivement et éloignez-vous de toutes les adaptations cinématographiques, mis à part celle de 1945.

Ready Player One d'Ernest Cline
J'avais déja écrit ma revue sur ce roman il y a quelques années mais en gros, Ready Player One est un de mes romans favoris. En plus d’être un roman dystopique avec pas mal d'action, c'est une sorte de lettre d'amour pour la pop culture des années 80. De nombreux films sont cités dans le roman et font parfois même partie intégrante de l'action. J'ai vraiment hâte de voir ce que va donner l'adaptation cinématographique de Spielberg bien que je reste assez mitigé par le trailer dévoilé à la SDCC.

The Humans de Matt Haig
The Humans est un roman écrit par le point de vue d’un alien qui vit incognito parmi les humains, après avoir pris possession du corps d'un professeur universitaire ayant résolu une formule mathématique, dont les répercussions chambouleraient la vie humaine. Lors de son arrivé sur Terre, il est perdu et ne comprends rien aux humains. Il va alors essayer de s'adapter. Alors que l'être humain lui est incompréhensible, il va peu à peu commencer à les comprendre. Matt Haig, sous la forme d’un roman de fiction, présente alors une œuvre d’introspection sur le genre humain. Grace à ce roman, on réapprend ce qui est vraiment important dans la vie. The Humans est un très bon livre, qui se révèle être plus profond qu'il n'y parait au début et je vous le recommande.

L'Enchanteur de René Barjavel
L'Enchanteur est un des derniers livres écrits par René Barjavel, en 1984. Dans ce roman merveilleux, Barjavel réinterprète à sa façon les mythes arthuriens, notamment la quête du Graal. J'ai adoré ce roman. Les mythes arthuriens me passionnent et j'ai vraiment trouvé originale la façon dont Barjavel à exploité cet univers, notamment pour le coté moderne et parfois comique qu'il y a apporté, sans s'éloigner pour autant de la trame originale. Dans ce roman, Merlin est dépeint comme un personnage solitaire et mystérieux, tiraillé par ses démons, ce que je trouve assez intéressant pour un personnage qu'on voit habituellement comme un mage à grosse barbe qui n'est là que pour aider Arthur. Ce roman vous fera sourire avec ces nombreux anachronismes mais vous émerveillera si, comme moi, l'univers autour de Merlin l'enchanteur vous passionne.

Two Boys Kissing de David Lavithan
Ce livre est un petit joyau. Two Boys Kissing suit sept adolescent de la communauté LGBT+ dont l'histoire est raconté par des hommes homosexuels morts du sida. L'histoire est merveilleusement bien écrite, c'est poétique et j'ai adoré tellement de passages dans ce livre qui m'ont touché et troublé. Bien que cette histoire soit à propos de jeunes homosexuels, tout jeune peut se reconnaître dans cette recherche d'identité, cette quête d'amour ou tout simplement la manière de vivre sa vie. Je conseille vraiment ce livre qui juste une histoire écrit avec réalisme et qui est unique de part le concept de l'écriture. C'est tout une histoire qui transporte un message sur la liberté, l'égalité et l’acceptation de soi.


Et vous, avez-vous des romans à me recommander ?


Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



BOOK REVIEW • Radio Silence d'Alice Oseman.

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.





Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




Young Adult Book Wishlist.



Parce que c'est les vacances et bientôt l'été, mon envie de lectures légères est assez grandissante. J'ai besoin de romans qui se déroulent dans des lycées américains clichés, des romans avec des histoires d'amours qui n'arrivent pas dans le quotidien de la vie réelle ou des romans qui me fassent secrètement fantasmer sur le fait que j'aurais adoré vivre une adolescence où des tas de péripéties puissent m'arriver. Bref, j'ai besoin de m'évader du quotidien et voilà la book wishlist parfaite pour y parvenir.



YA Book Wishlist

ONE OF US IS LYING de Karen M. McManus
Ce roman est décrit comme la rencontre entre The Breakfast Club et Pretty Little Liars, ça m'a l'air donc d'être assez prometteur. One of Us is Lying raconte l'histoire de cinq lycéens, un criminel, un athlète, un génie, une princesse et un détraqué en retenue (on sent vraiment la vibe TBC) sauf qu'un d'entre eux fini par être assassiné. Le suspect se cache parmi les quatre survivants et chacun a quelque chose à cacher.

RADIO SILENCE d'Alice Oseman.
Ici, ce fut un coup de cœur couverture et le fait que l'auteur ait tout juste un an de plus que moi m'a donné encore plus envie de lire le roman. Apparemment, d'après les critiques, si vous avez aimé Fangirl de Rainbow Rowell, vous apprécierez également ce roman. On y suit Frances qui est une personne assez réservée qui passe son temps à étudier mais aussi à écouter une série de podcasts appelée City Verse géré par une personne dans l’anonymat et Frances va finir par recevoir un message par cette personne. Je n'en sais pas plus mais ça me va et il y aurait apparemment pas mal de personnages LGBTQ+ donc ça m’intéresse d'autant plus. Disponible en VF aux édition Nathan sous le titre Silence Radio à partir du 8 juin.

ELIZA AND HER MONSTERS de Francesca Zappia.
Encore un roman que pourraient apprécier ceux qui ont aimé Fangirl. Eliza, dix-huit ans, est la créatrice anonyme d'un web comic assez populaire sur Internet. Son monde va être chamboulé quand un nouvel élève arrive a son lycée, elle se demande si elle ne devrait pas se déconnecter un peu plus de son monde imaginaire. J'aime tellement ce genre d'histoire où le personnage principal est quelqu'un d'introvertie avec une passion créative, c'est alors facile de s'identifier à eux.

CARAVAL de Stephanie Garber.
Ou quand la couverture fait son effet car tout ce que je sais de l'histoire est que ça implique deux sœurs et Caraval, un spectacle où la magie, l'aventure et le mystère s’entremêlent. Je ne sais même pas si on peut considérer cette lecture comme un roman YA mais who cares. Apparemment, c'est vaguement similaire à The Night Circus de Erin Morgenstern, que j'avais moyennement aimé mais cette couverture est trop belle pour qu'elle ne fasse pas partie de ma bibliothèque. Disponible en VF aux éditions Bayard.


YA Book Wishlist















WE ARE OKAY de Nina LaCour.
Je suis faible mais la principale raison de la présence de ce roman dans la wishlist est la couverture bien évidemment. Je ne sais vraiment rien de ce roman à part que le personnage principal, Marin, est en plein deuil. Ça promet tout de même d'être une lecture pleine d’émotions.

PS: I STILL LOVE YOU de Jenny Han.
J'avais lu le premier tome il y deux ans et je l'ai relu il y a quelques jours, faute d'avoir d'autres livres à lire. Je l'ai lu en à peine une journée et j'avais oublié a quel point ce livre était rafraîchissant, la lecture feel good typique qui m'a donné envie de continuer la trilogie. Du coup, j'ai hâte de le commander pendant que c'est frais dans mon esprit. Je ne peux pas trop vous raconter l'histoire car ça spoilerai le premier tome donc je vous invite à lire le synopsis du premier livre iciDisponible en VF aux éditions Panini sous le titre PS: Je t'aime toujours...

THE UPSIDE OF UNREQUITED de Becky Albertalli.
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Becky Albertalli, Simon vs. the Homo Sapiens Agenda. Ici, je sens que je vais m'attacher au personnage principal, Molly, qui a la particularité d'avoir beaucoup de crushes, un peu comme moi quand j'étais plus jeune. Quand la sœur jumelle de Molly, Cassie, se trouve une copine qui traîne avec un mec mignon, Molly se dit que c'est peut-être sa chance de sortir elle aussi avec quelqu'un. C'est sans compter sur le collègue de Molly, sur qui elle pourrait éventuellement craquer aussi. Ce roman m'a vraiment l'air très sympa à lire.

THE INEXPLICABLE LOGIC OF MY LIFE de Benjamin Alire Saenz.
Benjamin Alire Saenz est également l'auteur d'un roman que j'avais beaucoup apprécié, Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe. Ici, on suit Sal, un adolescent qui a été adopté par un homme homosexuel et qui vit parmi une famille mexicaine. Alors qu'il se sentait heureux dans son existence, Sal commence à se poser des questions sur sa vie, commençant alors à avoir des doutes sur lui-même. Connaissant la plume de l'auteur, ce roman promet d'être un petit bijou et donc une très belle lecture.



Et vous, quels romans vous font envie en ce moment ?




LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



BOOK REVIEW • Kids of Appetite de David Arnold.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

Quel plaisir de lire un roman aussi beau et puissant que Kids of Appetite, avec ses personnages divers et superbement bien écrits et développés et qui ont chacun leur propre histoire dramatique. Le premier chapitre commence dans un commissariat, dans une salle d'interrogatoire où un des personnages centrales du roman, Bruno Victor Benucci III, plus communément appelé Vic, se fait interroger par la Sergente Mendes. Ensuite, nous sommes propulsés 8 jours plus tôt avec le réel début de toute la trame du roman. Le roman a deux narrateurs, Vic et Mad, deux voix distinctes qui se mêlent très bien. Chaque chapitre commence par l'interrogatoire, soit de Vic, soit de Mad, selon le narrateur du chapitre. Ce genre de format peut faire brouillon et on pourrait vite se perdre mais ce n'est pas le cas ici.


DES PERSONNAGES HÉTÉROCLITES AU PASSÉ SOMBRE
La relation entre les personnages m'a fait penser à celle des personnages du film The Breakfast Club, car dans KOA, les personnages sont très différents des uns des autres, sont même d'âges différents mais ils sont pourtant amis et forment même une famille. Il y a donc cette même idée qu’être différent des uns des autres n’empêche pas de pouvoir être amis. Chaque personnage a son histoire et son passé trouble. Vic est atteint du syndrome de Moebius, qui lui vaut d'avoir un visage figé, il ne peut ni sourire ni cligner des yeux. Une particularité physique qui déroutent la majorité des gens qu'il croise. Quand on lit le roman, on réalise que Vic n'a pas d'amis, jusqu’à ce qu'il rencontre Mad, Baz, Zuz et Coco, une bande de gamins orphelins qui traîne dans la rue. Baz et Zuz sont frères et sont des réfugiés congolais, Coco est une fille de onze ans extrêmement grossière et qui a beaucoup de bagou et pour finir, il y a Mad, qui ne cesse de lire The Outsiders et qui porte un secret. Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend que chaque personnage porte un fardeau, celui d'un passé douloureux où le deuil est présent, cependant, ça ne les empêche pas de vivre une vie hors du commun.

“We are all part of the same story, each of us different chapters. We may not have the power to choose setting or plot, but we can choose what kind of character we want to be.” 
Vic sera en quelque sorte recueilli par le groupe après que le petit-ami de sa mère, qu'il ne porte pas dans son cœur, la demande en mariage. Vic s'enfui de la maison en emportant l'urne de son père. Il finira par l'ouvrir et en plus des cendre, y découvrira un message. Une partie des péripéties de l'histoire repose sur ce message et la bande, qui se fera au court du roman appeler the Kids of Appetite, aideront Vic à accomplir les instructions dictés par ce même message.

LIVRE Kids of Appetite - David Arnold

UN ROMAN QUI REPOSE SUR LE VISUEL
Ce roman est merveilleusement bien écrit, c'est beau, presque poétique.  Chaque narration de Vic est une ode à l'art visuel, à la musique, à la beauté ou à l’absence de beauté. Vic est fan de Matisse et du fauvisme, il mentionne beaucoup le peintre et ses œuvres, fasciné par la juxtaposition de couleurs présente dans le tableaux du peintre. J'ai vraiment préféré les parties narrées par Vic pour ce coté artistique et poétique et je pense avoir été conquise dès la première ligne du roman: “Consider this: billions of people in the world, each with billions of I ams. I am a quiet observer, a champion wallflower. I am a lover of art, the Mets, the memory of Dad. I represent approximately one seven-billionth of the population; these are my momentous multitudes, and that’s just for starters.” Ce roman est selon moi très visuel, on imagine avec facilité les personnages et c'est pour moi, un roman qui mériterait d’être adapté au cinéma, bien que ce serait un très gros challenge car on pourrait perdre la beauté de l'écriture du roman.

Ce roman Young Adult se démarque par la plume de son auteur mais aussi pour l'originalité de l'histoire et comment elle est menée jusqu’à sa fin. David Arnold n'en fait ni trop ni pas assez, il est dans une justesse incroyable, ce qui fait que son roman est beau, touchant mais surtout surprenant. J'aurais vraiment pu le lire plus vite si je n'avais pas eu autant de boulot pour la fac. Un roman d'apprentissage touchant, déchirant, magnifique et qui restera probablement intemporel. A lire d'urgence !



un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


Mes deux dernières lectures: un roman YA et un classique des années 60.

un roman YA et un classique des années 60.

Me voilà de retour, pour de bon j'espère, avec un nouvel article, un peu court je vous l'avoue, sur mes deux dernières lectures. Je stagne un peu niveau lecture mais je ne suis pas en retard au niveau de mon challenge Goodreads, donc c'est plutôt chouette. J'espère tout de même profiter de mes vacances pour pouvoir lire quelques romans et ainsi vous faire peut-être découvrir quelques livres.



The Last Time We Say Goodbye de Cynthia Hart.

The Last Time We Say Goodbye est un roman qui parle d’un sujet sérieux et sensible: le suicide ainsi que le deuil et les répercussions qui s'en suivent au sein de la famille du défunt. Je pensais retrouver une ribambelle d’émotions, pourtant, j’ai trouvé l’histoire plutôt banale même si elle reste bien écrite. Ne vous méprenez pas, l’histoire est touchante mais pas aussi touchante que All the Bright Places de Jennifer Niven par exemple. J’ai trouvé que certains passages du roman restaient assez sombre dans le sens qu’à la fin, on peut encore se poser quelques questions. J'ai apprécié le format du livre où certains chapitre sont des extraits du journal que Lex, le personnage principal dont le petit frère s'est suicidé, doit écrire pour sa thérapie. Selon moi, le personnage de Lex aurait pu être mieux développé et mené beaucoup plus loin. C'est en écrivant cette revue que je me rends compte que, malgré que j'ai apprécié l'histoire, ça reste un roman YA tout ce qu'il y a de plus banale et que je n'en garde pas beaucoup de souvenir. Ce n'est pas une lecture qui chamboule et bouleverse alors que le thème de l'histoire en donnait l'occasion. Je lui ai mis 4/5 sur Goodreads, mais il veut peut être plus un 3,5/5. En conclusion, c'est un bon roman mais vous ne ratez rien d’extraordinaire si vous ne le lisez pas.


We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson.

We Have Always Lived in the Castle est une histoire assez simple avec assez peu de personnages. C’est très bien écrit, bien qu'au fur et à mesure de la lecture, le dénouement de l’histoire est de plus en plus prévisible et on devine assez vite les choses. Le personnage principal, Merricat, est une jeune femme surprenante et je me suis beaucoup attaché à elle malgré son comportement quelque peu étrange. On s’attache d’ailleurs à toute la famille, les membres restant de la famille Blackwood, c’est-à-dire Merricat, sa sœur aînée Constance et son oncle Julian et qui malgré la tragédie qui les a frappé, vivent une vie tranquille, à l’écart des autres habitants du village. On est alors introduit dans leur routine qui ne laisse pas beaucoup de place aux imprévus jusqu’à ce qu’un de leur cousin arrive au manoir. C’est à partir de ce moment là que la routine des Blackwood va commencer à se briser et cela ne plaira pas du tout à Merricat. La relation entre Constance et Merricat est très affectueuse et fusionnelle bien qu’un peu surréelle vu que les deux sœurs ne se disputent jamais et Constance laisse Merricat faire un peu ce qu’elle veut mais on remarque vite qu’elles se protègent l’une l’autre, et c’est ça la force de leur relation de sœurs. Ce fut une bonne lecture, je m’attendais à mieux mais ça reste tout de même un très bon roman intriguant, bien mené et empli de mystère.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures ?


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