Jules Rewinds

L'année dernière, à l'occasion de la Saint-Valentin, je publiais une sélection de comédies romantiques des années 80. Cette année, j'ai donc décidé de réitérer l'experience, mais cette fois-ci avec une sélection de rom-coms des années 90. J'espère que cela vous plaira et que ça vous permettra de (re)découvrir quelques films. 


Never Been Kissed réalisé par Raja Gosnell (1999)

Never Been Kissed (connu aussi sous son horrible titre français College Attitude) est un des meilleurs films romantiques (aux allures de teen-movie) de la fin des années 90. On y retrouve une Drew Barrymore dans le rôle de Josie, jeune journaliste qui va se retrouver sous couverture dans un lycée. Elle va au début y revivre ses angoisses d'adolescente, mais finira par s’intégrer grâce à l'intervention de son frère, interprété par David Arquette, qui lui aussi se fera passer pour un lycéen pour pouvoir revivre sa gloire d'antan de joueur de baseball. Josie a donc l'opportunité de revivre sa dernière année de lycée, mais en beaucoup mieux. De plus et contre toute attente, Josie va finir par tomber amoureuse de son prof de littérature, interprété par Michael Vartan. J'adore ce film, c'est frais, drôle et touchant et Drew Barrymore est juste superbe dans son rôle de jeune adulte qui ne s'assume pas et je me suis d'ailleurs parfois reconnue dans son personnage. Never Been Kissed est un film feel-good à regarder sans modération.

[ÉDIT : De part certains éléments de l'intrigue, Never Been Kissed se révèle être un film assez problématique et je suis maintenant très mitigée à son sujet.]


My Best Friend's Wedding réalisé par P. J. Hogan (1997)




Cette comédie romantique a bercé mon enfance/adolescence. Le préférant largement à Pretty Woman (qui ne sera d'ailleurs pas dans cette liste), j'aime beaucoup l'histoire de My Best Friend’s Wedding qui sort des codes de la comédie romantique classique : le personnage principal, Julianne, va essayer de saboter le mariage de son meilleur ami, pour qui elle a des sentiments. Julia Roberts interprète un personnage vraiment humain, loin d'être parfaite, parfois même agaçante, mais d'un côté, on ne peut que la trouver touchante. Ce film me plait également, car il y a un happy-end mais pas forcément celui auquel on s'attend, ce qui fait que My Best Friend’s Wedding reste assez unique dans le genre de la comédie romantique. On aime également ce film pour sa scène culte du restaurant. En tout cas, c'est sûr et certain, je le regarderai le soir de la Saint-Valentin, car ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu.


You've Got Mail réalisé par Nora Ephron (1998)

J'ai fini de regarder ce film ce matin et même si ce ne fut pas un coup de cœur (je dirais que le film est un peu trop long), je l'ai tout de même préféré à Sleepless in Seattle, aussi avec Tom Hanks et Meg Ryan en tête d'affiche. You’ve Got Mail suit Kathleen Kelly et Joe Fox qui correspondent par mails sans connaître les détails de la vie personnelle de l'autre. Kathleen est gérante d'une librairie indépendante tandis que Joe appartient à la famille Fox qui gère Fox Books, une graine chaîne de librairies. Ils ne s'apprécient pas dans la vraie vie, mais correspondent en ligne sans connaitre leur identité respective. C'est sympa à regarder même si je trouve que la relation entre Joe et Kathleen évolue trop rapidement vers la fin du film. Cela reste divertissant, mais je l'avoue, ce n'est pas la meilleure rom-com qui soit et je préfère largement un autre long-métrage de Nora Ephron, When Harry Met Sally.


10 Things I Hate About You réalisé par Gil Junger (1999)

Teen movie incontournable des 90s, 10 Things I Hate About You est tout simplement un must à voir. Adaptation moderne et très libre de la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, le film suit Cameron, un nouvel élève au lycée de Padua qui tombe tout de suite sous le charme de Bianca. Cependant, Bianca à un père très strict et elle ne peut sortir qu'avec quelqu'un que si sa sœur Kat fait de même. Malheureusement, il y a très peu de chance que ça arrive à cause du comportement asocial de cette dernière. Avec son ami Michael, Cameron élabore un plan pour trouver un garçon qui pourrait éventuellement sortir avec Kat et trouve le candidat parfait en la personne de Patrick, le rebelle du lycée. Ce film est drôle, doux et intemporel et le couple formé par Julia Stiles et Heath Ledger est tout simplement adorable sans être niais. Je ne peux que conseiller ce film et attention, il y a le risque de sourire niaisement devant cette scène et d'avoir la larme à l’œil à la fin du film...


J'espère que cette sélection vous aura plu et dites-moi quels sont vos comédies romantiques préférés (si vous en avez) !

Sélection de rom-coms des années 90

L'année dernière, à l'occasion de la Saint-Valentin, je publiais une sélection de comédies romantiques des années 80. Cette année, j'ai donc décidé de réitérer l'experience, mais cette fois-ci avec une sélection de rom-coms des années 90. J'espère que cela vous plaira et que ça vous permettra de (re)découvrir quelques films. 


Never Been Kissed réalisé par Raja Gosnell (1999)

Never Been Kissed (connu aussi sous son horrible titre français College Attitude) est un des meilleurs films romantiques (aux allures de teen-movie) de la fin des années 90. On y retrouve une Drew Barrymore dans le rôle de Josie, jeune journaliste qui va se retrouver sous couverture dans un lycée. Elle va au début y revivre ses angoisses d'adolescente, mais finira par s’intégrer grâce à l'intervention de son frère, interprété par David Arquette, qui lui aussi se fera passer pour un lycéen pour pouvoir revivre sa gloire d'antan de joueur de baseball. Josie a donc l'opportunité de revivre sa dernière année de lycée, mais en beaucoup mieux. De plus et contre toute attente, Josie va finir par tomber amoureuse de son prof de littérature, interprété par Michael Vartan. J'adore ce film, c'est frais, drôle et touchant et Drew Barrymore est juste superbe dans son rôle de jeune adulte qui ne s'assume pas et je me suis d'ailleurs parfois reconnue dans son personnage. Never Been Kissed est un film feel-good à regarder sans modération.

[ÉDIT : De part certains éléments de l'intrigue, Never Been Kissed se révèle être un film assez problématique et je suis maintenant très mitigée à son sujet.]


My Best Friend's Wedding réalisé par P. J. Hogan (1997)




Cette comédie romantique a bercé mon enfance/adolescence. Le préférant largement à Pretty Woman (qui ne sera d'ailleurs pas dans cette liste), j'aime beaucoup l'histoire de My Best Friend’s Wedding qui sort des codes de la comédie romantique classique : le personnage principal, Julianne, va essayer de saboter le mariage de son meilleur ami, pour qui elle a des sentiments. Julia Roberts interprète un personnage vraiment humain, loin d'être parfaite, parfois même agaçante, mais d'un côté, on ne peut que la trouver touchante. Ce film me plait également, car il y a un happy-end mais pas forcément celui auquel on s'attend, ce qui fait que My Best Friend’s Wedding reste assez unique dans le genre de la comédie romantique. On aime également ce film pour sa scène culte du restaurant. En tout cas, c'est sûr et certain, je le regarderai le soir de la Saint-Valentin, car ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu.


You've Got Mail réalisé par Nora Ephron (1998)

J'ai fini de regarder ce film ce matin et même si ce ne fut pas un coup de cœur (je dirais que le film est un peu trop long), je l'ai tout de même préféré à Sleepless in Seattle, aussi avec Tom Hanks et Meg Ryan en tête d'affiche. You’ve Got Mail suit Kathleen Kelly et Joe Fox qui correspondent par mails sans connaître les détails de la vie personnelle de l'autre. Kathleen est gérante d'une librairie indépendante tandis que Joe appartient à la famille Fox qui gère Fox Books, une graine chaîne de librairies. Ils ne s'apprécient pas dans la vraie vie, mais correspondent en ligne sans connaitre leur identité respective. C'est sympa à regarder même si je trouve que la relation entre Joe et Kathleen évolue trop rapidement vers la fin du film. Cela reste divertissant, mais je l'avoue, ce n'est pas la meilleure rom-com qui soit et je préfère largement un autre long-métrage de Nora Ephron, When Harry Met Sally.


10 Things I Hate About You réalisé par Gil Junger (1999)

Teen movie incontournable des 90s, 10 Things I Hate About You est tout simplement un must à voir. Adaptation moderne et très libre de la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, le film suit Cameron, un nouvel élève au lycée de Padua qui tombe tout de suite sous le charme de Bianca. Cependant, Bianca à un père très strict et elle ne peut sortir qu'avec quelqu'un que si sa sœur Kat fait de même. Malheureusement, il y a très peu de chance que ça arrive à cause du comportement asocial de cette dernière. Avec son ami Michael, Cameron élabore un plan pour trouver un garçon qui pourrait éventuellement sortir avec Kat et trouve le candidat parfait en la personne de Patrick, le rebelle du lycée. Ce film est drôle, doux et intemporel et le couple formé par Julia Stiles et Heath Ledger est tout simplement adorable sans être niais. Je ne peux que conseiller ce film et attention, il y a le risque de sourire niaisement devant cette scène et d'avoir la larme à l’œil à la fin du film...


J'espère que cette sélection vous aura plu et dites-moi quels sont vos comédies romantiques préférés (si vous en avez) !

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?


Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?



THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


The Mighty, une belle histoire d'amitié et d'acceptation de soi


THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


Now and Then, un film de coming-of-age story drôle et émouvant

Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


My Stepmother is an Alien, une comédie de science-fiction complètement loufoque

My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Young Sherlock Holmes ou l'aventure inédite d'un Sherlock Holmes adolescent.

Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

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