Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité.
Une série française sur le voyage dans le temps
Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.Les années 80, grande inspiration
Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…
Parallèles, série SF française qui mêle voyage dans le temps et dimensions parallèles
Parallèles est une des dernières nouveautés dans le catalogue de Disney+. La série française se passe dans un village près des montagnes et on y suit quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, qui alors qu’ils célèbrent l’anniversaire de Bilal, vont voir leurs vies bouleversées tandis qu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui est arrivé et tenter de revenir dans leur réalité.
Une série française sur le voyage dans le temps
Il est bien rare de voir ce genre de récit à la télévision française, la science-fiction étant un genre qui reste encore timide chez les productions françaises. PARALLÈLES va se construire autour des thèmes du voyage dans le temps et des dimensions parallèles, des sujets maintes fois éculés, mais qui séduisent toujours autant. On retrouve d’ailleurs dans l’intrigue un élément assez commun des récits de SF avec la présence d’un accélérateur de particules. Coté réalisation, la série n’abuse pas des effets spéciaux, ils sont soignés et utilisés avec parcimonie.Les années 80, grande inspiration
Une série agréable à regarder, mais avec une exécution qui laisse à désirer…
Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.
Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS).
En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.
Love and Leashes, la nouvelle romcom coréenne sous fond de relation dom/sub
Love and Leashes (L’amour en laisse en VF) est une nouvelle comédie romantique coréenne disponible sur Netflix depuis le 11/02. Adaptation du webtoon Moral Sense (모럴센스), cette production coréenne se démarque par le sujet qu’elle aborde: une relation dom/sub (dominant/submissive) entre deux collègues, Jung Ji-woo (Seohyun) et Jung Ji-hoo (Lee Jun-young). Je vous donne mon avis sur le film qui faisait déjà sensation bien avant sa sortie.
Quelques semaines avant sa sortie, la promotion de LOVE AND LEASHES faisait du bruit sur les réseaux. En effet, on nous propose un film avec une relation BDSM, ce qui surprend assez puisque la Corée du Sud reste un pays assez conservateur sur ce genre de sujets. Je ne suis pas vraiment tombé dans le panneau, car quand bien même le sujet est assez sulfureux et en vogue depuis quelques années, il faut bien avouer que Love and Leashes reste bien sage en comparaison. Le long-métrage mise beaucoup sur l’humour, il y a d’ailleurs des situations assez comiques, notamment lors du premier scénario dom/sub de Ji-woo et Ji-hoo, alors que ce dernier adopte l’attitude d’un chien (collier et laisse inclus). Je tiens d’ailleurs à saluer l’interprétation audacieuse des deux acteurs dans ces scènes, ils sont plus que convaincants. C’est véritablement une grosse prise de risque de leur part du fait qu’ils fassent tout deux partis de l’industrie de la K-pop (Seohyung faisait partie du girl band Girls’ Generation et Lee Jun-young fait partie du boy band U-KISS).
En dépit du contexte de l’histoire, Love and Leashes reste assez chaste et mignon, tout en ayant une touche de sensualité. En effet, il n’y a aucune scène de sexe et les deux personnages ne s’embrasseront qu'à seulement une reprise. Il est d’ailleurs surprenant d’avoir un long-métrage autour du BDSM sans scène de sexe. Il est également dommage que la romance entre les deux personnages ne soit pas assez aboutie. On voit surtout Ji-woo et Ji-hoo ensemble lors de leurs scénarios et malgré l’alchimie présente entre les deux protagonistes, je trouve qu’il manque quelque chose pour vraiment croire à leur romance. C’est dommage pour une comédie romantique. Au final, le sujet du BDSM prend peut-être trop de place par rapport à l’histoire d’amour, ce qui nuit à l’équilibre de l’histoire dans son ensemble. Le métrage aurait peut être mérité d’être adapté dans un format de série télévisée pour explorer davantage la connexion romantique de Ji-hoo et Ji-woo.
Porté par une America Ferrera encore inconnue et dont c'est le premier long-métrage, Real Women Have Curves (Ana en VF) est une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre de Josefina López et réalisé par Patricia Cardoso en 2002. Le film suit Ana, une jeune femme mexicano-Américaine qui vient juste de finir le lycée, mais qui ne peut pas aller à l'université à cause des responsabilités familiales qui lui sont imposées. Elle doit donc travailler à l'atelier de couture de sa soeur aînée Estela.
@HBO Films / NewMarket Films |
- You’re not only fat, now you’re a puta!- You would say that, wouldn’t you?- Why didn't you value yourself?- ’Cause there's more to me than what's in between my legs!
Real Women Have Curves, un récit initiatique sous fond de pression familiale et de body acceptance
Porté par une America Ferrera encore inconnue et dont c'est le premier long-métrage, Real Women Have Curves (Ana en VF) est une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre de Josefina López et réalisé par Patricia Cardoso en 2002. Le film suit Ana, une jeune femme mexicano-Américaine qui vient juste de finir le lycée, mais qui ne peut pas aller à l'université à cause des responsabilités familiales qui lui sont imposées. Elle doit donc travailler à l'atelier de couture de sa soeur aînée Estela.
@HBO Films / NewMarket Films |
- You’re not only fat, now you’re a puta!- You would say that, wouldn’t you?- Why didn't you value yourself?- ’Cause there's more to me than what's in between my legs!
L’amour extra-large (Shallow Hal en VO), réalisé par les Frères Farrelly (Dumb & Dumber, Mary à tout prix, Fous d’Irène, etc.) est un film que j’aimais beaucoup regarder quand j’étais plus jeune. Le long-métrage me semblait drôle, avec des personnages comiques et attachants. De plus, il paraissait prôner l’importance de la beauté intérieure. Sorti en novembre 2001, 20 années se sont donc écoulées depuis la sortie de Shallow Hal au cinéma et bien que le message principal du film soit important, on peut se demander s'il a réellement emprunté la meilleure voie pour véhiculer ce message. Voilà mon verdict.
Voici un le synopsis du film:
A l'âge de neuf ans, Hal Larsen se voit conseiller par son père mourant de toujours fréquenter de jolies jeunes filles au corps "mince et parfait". A l'aube de son trentième anniversaire, Hal n'a toujours pas trouvé le grand amour, et pour cause, il est resté superficiel. Seul compte pour lui la beauté physique, le reste chez une femme n'a aucune importance à ses yeux. Un jour, il fait la connaissance de Tony Robbins, un gourou qui l'hypnotise et lui permet de discerner la beauté intérieure d'autrui. Hal voit alors en Rosemary Shanahan, qui pèse plus de 135 kilos et travaille dans l'humanitaire, la femme la plus belle du monde. Il tombe aussitôt amoureux d'elle.
Shallow Hal et la superficialité des personnages
Everything you know about beauty is programmed. TV, magazines, movies. They're all telling you what's beautiful and what isn't — Tim RobbinsEn 2021, Shallow Hal, malgré les valeurs qu’il se dit défendre, apparait être tout simplement grossophobe. De nombreuses blagues et remarques désobligeantes sur les personnes grosses pullulent. Je comprends que ces blagues soient présentes pour justement les critiquer, mais les personnages qui font les remarques (surtout Mauricio) ne sont jamais remis à leur place à cause de leur comportement. Le film va même jusqu’à justifier le comportement de Mauricio en lui attribuant un manque de confiance en lui à cause d’une anomalie génétique au bas de son dos.
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@20th Century Fox |
La beauté intérieure vs. la beauté extérieure
She’s funny, she’s smart, she teaches self-esteem to sick kids. I would never believe a girl this beautiful could have such a great personality — HalUne scène qui se révèle être assez choquante se passe après que Hal soit dé-hypnotisé. Hal est amoureux de Rosemary, pourtant, il redoute de la voir et espère être de nouveau hypnotisé pour pouvoir être avec elle. De peur de la voir telle qu'elle est, il va même jusqu’à se tartiner les yeux de vaseline pour être incapable de la voir. On se demande quel message veut bien faire passer cette scène, sans aucun doute que Hal reste encore un homme superficiel, mais de manière sous-jacente, cette scène véhicule le message qu'une personne grosse est tellement repoussante qu'on ne préfère ne pas la voir.
Les stéréotypes sur les personnes grosses
But, l don't know, no matter what l eat, my weight just seems to stay the same. So l figure, what the hell? l'm gonna eat what l want. — Rosemary![]() |
@20th Century Fox |
Shallow Hal, 20 ans après, verdict
Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa sortie
L’amour extra-large (Shallow Hal en VO), réalisé par les Frères Farrelly (Dumb & Dumber, Mary à tout prix, Fous d’Irène, etc.) est un film que j’aimais beaucoup regarder quand j’étais plus jeune. Le long-métrage me semblait drôle, avec des personnages comiques et attachants. De plus, il paraissait prôner l’importance de la beauté intérieure. Sorti en novembre 2001, 20 années se sont donc écoulées depuis la sortie de Shallow Hal au cinéma et bien que le message principal du film soit important, on peut se demander s'il a réellement emprunté la meilleure voie pour véhiculer ce message. Voilà mon verdict.
Voici un le synopsis du film:
A l'âge de neuf ans, Hal Larsen se voit conseiller par son père mourant de toujours fréquenter de jolies jeunes filles au corps "mince et parfait". A l'aube de son trentième anniversaire, Hal n'a toujours pas trouvé le grand amour, et pour cause, il est resté superficiel. Seul compte pour lui la beauté physique, le reste chez une femme n'a aucune importance à ses yeux. Un jour, il fait la connaissance de Tony Robbins, un gourou qui l'hypnotise et lui permet de discerner la beauté intérieure d'autrui. Hal voit alors en Rosemary Shanahan, qui pèse plus de 135 kilos et travaille dans l'humanitaire, la femme la plus belle du monde. Il tombe aussitôt amoureux d'elle.
Shallow Hal et la superficialité des personnages
Everything you know about beauty is programmed. TV, magazines, movies. They're all telling you what's beautiful and what isn't — Tim RobbinsEn 2021, Shallow Hal, malgré les valeurs qu’il se dit défendre, apparait être tout simplement grossophobe. De nombreuses blagues et remarques désobligeantes sur les personnes grosses pullulent. Je comprends que ces blagues soient présentes pour justement les critiquer, mais les personnages qui font les remarques (surtout Mauricio) ne sont jamais remis à leur place à cause de leur comportement. Le film va même jusqu’à justifier le comportement de Mauricio en lui attribuant un manque de confiance en lui à cause d’une anomalie génétique au bas de son dos.
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La beauté intérieure vs. la beauté extérieure
She’s funny, she’s smart, she teaches self-esteem to sick kids. I would never believe a girl this beautiful could have such a great personality — HalUne scène qui se révèle être assez choquante se passe après que Hal soit dé-hypnotisé. Hal est amoureux de Rosemary, pourtant, il redoute de la voir et espère être de nouveau hypnotisé pour pouvoir être avec elle. De peur de la voir telle qu'elle est, il va même jusqu’à se tartiner les yeux de vaseline pour être incapable de la voir. On se demande quel message veut bien faire passer cette scène, sans aucun doute que Hal reste encore un homme superficiel, mais de manière sous-jacente, cette scène véhicule le message qu'une personne grosse est tellement repoussante qu'on ne préfère ne pas la voir.
Les stéréotypes sur les personnes grosses
But, l don't know, no matter what l eat, my weight just seems to stay the same. So l figure, what the hell? l'm gonna eat what l want. — Rosemary![]() |
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