Cet article Séries TV & Nostalgie est un peu spécial puisqu'il est consacré aux dessins animés de mon enfance. Nous avons tous grandi en regardant des dessins animés, que ce soit le matin avant d'aller à l'école, le midi (avec une assiette de purée) ou que ce soit au retour de l'école, avec un bon goûter. Bref, aujourd'hui, on retourne carrément en enfance et j'espère que vous apprécierez ce petit voyage dans le temps (et vu le nombre de dessins animés que j'ai pu regarder pendant mon enfance, il se peut que cet article soit décliné en plusieurs parties).


Les Mystérieuses Cités d'Or (1982).
Les Mystérieuses Cités d'Or (1982).

Si vous ne vous êtes pas mis à chanter le générique, on ne pourra pas être amis (je plaisante bien évidemment). Les Mystérieuses Cités d'Or reste un de mes dessins animés favoris. Série d'animation franco-japonaise, on y suit trois enfants, Esteban, Tao et Zia ainsi que trois hommes, Mendoza et le duo comique formé par Pedro et Sancho qui se retrouvent donc dans une aventure fabuleuse, à la recherches des Cites d'Or. J'ai toujours été fasciné par les légendes et avec Les Mystérieuses Cités d'Or, on est plutôt servi en mythes et légendes, en allant même jusqu’à re-imaginer les Olmèques, à la base un ancien peuple précolombien, en race extraterrestre qui descendent du peuple de l’Atlantide, cité perdue, engloutie sous les eaux. Je n'ai jamais été tenté de regarder la saison 2, sorti en 2012, tout simplement car je suis moins fan du dessin plus moderne et le changement de la VF, bien obligé avec une saison 2 réalisé 30 ans après la premiere saison. De plus, je trouve que que la première saison offre une fin satisfaisante qui n'oblige pas nécessairement à regarder la deuxième. regarder le générique


Kim Possible (2002-2007).
Kim Possible (2002-2007).
Encore un dessin animé que j'adore et que je pourrais encore regarder à l'heure actuelle. Kim Possible est une lycéenne qui combat le crime en compagnie de son meilleur ami Robin Trépide et du taupinet tondu Rufus. Kim Possible fait parti des dessins animés où j'ai vu tous les épisodes ainsi que les films (et même l'horrible téléfilm en live-action sorti en 2018 que je ne vous conseille pas). Les personnages étaient attachants, Robin étant mon personnage préféré (en plus, c'est Donald Reignoux qui double le personnage). Le grand méchant de la série, Dr. Drakken apportait également le coté comique au dessin animé et on avait également l'image d'une femme forte et badass avec Shego. J'aimais beaucoup l'amitié entre Robin et Kim et bien sûr, j'avais toujours espérer qu'ils finissent ensemble, alors pensez-vous que quand Kim et Robin se sont mis en couple dans Kim Possible, le film : Mission Cupidon, téléfilm qui précédé la quatrième et dernière saison, j’étais plutôt contente. regarder le générique


Les aventures de Tintin (1991/1992).
Les aventures de Tintin (1991).

Ce dessin animé, je l'ai découvert avec les VHS que ma mère avait enregistré pour ma sœur à l'époque (de plus, vu que c'était des enregistrements, il y avait également les pubs de l'époque et d'ailleurs, c'était essentiellement des pubs pour des jouets). Les aventures de Tintin est une adaptation plutôt fidèle aux bandes dessinées de Hergé bien qu'il y ait eu quelques modifications pour moderniser et édulcorer le contenu ainsi que l'exclusion de Tintin aux Soviets et Tintin au Congo à cause du contenu trop politique du premier et le contenu colonialiste et raciste du second. J'adorais regarder ce dessin animé et suivre Tintin, Milou et le Capitaine Haddock dans des aventures périlleuses. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, c'est un des rares dessins animés de mon enfance qui met en scène des adultes et non pas des enfants ou adolescents. J'ai vraiment saigner les VHS et l'enfant qui est en moi est plutôt contente de pouvoir regarder à ma guise ce dessin animé qui est disponible sur Netflix. regarder le générique


Totally Spies (2001-2013).
Totally Spies (2001-2013).

Je me devais d'inclure Totally Spies dans ce premier article. Série d'animation franco-canadienne, clairement inspirée de la série Drôles de Dames, Totally Spies suit trois lycéennes, Sam, Clover et Alex qui vivent à Los Angeles et qui sont en réalité des espionnes travaillant pour le WHOOP (World Office Of Human Protection). Dessin animé vraiment emblématique de mon enfance, Totally Spies combinait vraiment bien la comédie et l'action, c'était vraiment fun et au final, c'était cool de voir des ados (avouons-le, avec un physique d'adulte) qui savent se battre tout en ayant une personnalité en accord avec leur âge (mis à part Sam peut-être, la plus mûre du trio et qui était d'ailleurs ma préférée). Avant de rédiger cet article, je n'avais pas réalisé que la série s'était poursuivie jusqu'en 2013, ce qui fait que je n'ai probablement pas vu tous les épisodes. regarder les génériques


J'espère vraiment que cet article vous aura plu et qu'il aura ramener en enfance certains d'entre vous. D'ailleurs, quels sont les dessins animés qui ont bercé votre enfance ?


Séries TV & Nostalgie • Les dessins animés.

Cet article Séries TV & Nostalgie est un peu spécial puisqu'il est consacré aux dessins animés de mon enfance. Nous avons tous grandi en regardant des dessins animés, que ce soit le matin avant d'aller à l'école, le midi (avec une assiette de purée) ou que ce soit au retour de l'école, avec un bon goûter. Bref, aujourd'hui, on retourne carrément en enfance et j'espère que vous apprécierez ce petit voyage dans le temps (et vu le nombre de dessins animés que j'ai pu regarder pendant mon enfance, il se peut que cet article soit décliné en plusieurs parties).


Les Mystérieuses Cités d'Or (1982).
Les Mystérieuses Cités d'Or (1982).

Si vous ne vous êtes pas mis à chanter le générique, on ne pourra pas être amis (je plaisante bien évidemment). Les Mystérieuses Cités d'Or reste un de mes dessins animés favoris. Série d'animation franco-japonaise, on y suit trois enfants, Esteban, Tao et Zia ainsi que trois hommes, Mendoza et le duo comique formé par Pedro et Sancho qui se retrouvent donc dans une aventure fabuleuse, à la recherches des Cites d'Or. J'ai toujours été fasciné par les légendes et avec Les Mystérieuses Cités d'Or, on est plutôt servi en mythes et légendes, en allant même jusqu’à re-imaginer les Olmèques, à la base un ancien peuple précolombien, en race extraterrestre qui descendent du peuple de l’Atlantide, cité perdue, engloutie sous les eaux. Je n'ai jamais été tenté de regarder la saison 2, sorti en 2012, tout simplement car je suis moins fan du dessin plus moderne et le changement de la VF, bien obligé avec une saison 2 réalisé 30 ans après la premiere saison. De plus, je trouve que que la première saison offre une fin satisfaisante qui n'oblige pas nécessairement à regarder la deuxième. regarder le générique


Kim Possible (2002-2007).
Kim Possible (2002-2007).
Encore un dessin animé que j'adore et que je pourrais encore regarder à l'heure actuelle. Kim Possible est une lycéenne qui combat le crime en compagnie de son meilleur ami Robin Trépide et du taupinet tondu Rufus. Kim Possible fait parti des dessins animés où j'ai vu tous les épisodes ainsi que les films (et même l'horrible téléfilm en live-action sorti en 2018 que je ne vous conseille pas). Les personnages étaient attachants, Robin étant mon personnage préféré (en plus, c'est Donald Reignoux qui double le personnage). Le grand méchant de la série, Dr. Drakken apportait également le coté comique au dessin animé et on avait également l'image d'une femme forte et badass avec Shego. J'aimais beaucoup l'amitié entre Robin et Kim et bien sûr, j'avais toujours espérer qu'ils finissent ensemble, alors pensez-vous que quand Kim et Robin se sont mis en couple dans Kim Possible, le film : Mission Cupidon, téléfilm qui précédé la quatrième et dernière saison, j’étais plutôt contente. regarder le générique


Les aventures de Tintin (1991/1992).
Les aventures de Tintin (1991).

Ce dessin animé, je l'ai découvert avec les VHS que ma mère avait enregistré pour ma sœur à l'époque (de plus, vu que c'était des enregistrements, il y avait également les pubs de l'époque et d'ailleurs, c'était essentiellement des pubs pour des jouets). Les aventures de Tintin est une adaptation plutôt fidèle aux bandes dessinées de Hergé bien qu'il y ait eu quelques modifications pour moderniser et édulcorer le contenu ainsi que l'exclusion de Tintin aux Soviets et Tintin au Congo à cause du contenu trop politique du premier et le contenu colonialiste et raciste du second. J'adorais regarder ce dessin animé et suivre Tintin, Milou et le Capitaine Haddock dans des aventures périlleuses. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, c'est un des rares dessins animés de mon enfance qui met en scène des adultes et non pas des enfants ou adolescents. J'ai vraiment saigner les VHS et l'enfant qui est en moi est plutôt contente de pouvoir regarder à ma guise ce dessin animé qui est disponible sur Netflix. regarder le générique


Totally Spies (2001-2013).
Totally Spies (2001-2013).

Je me devais d'inclure Totally Spies dans ce premier article. Série d'animation franco-canadienne, clairement inspirée de la série Drôles de Dames, Totally Spies suit trois lycéennes, Sam, Clover et Alex qui vivent à Los Angeles et qui sont en réalité des espionnes travaillant pour le WHOOP (World Office Of Human Protection). Dessin animé vraiment emblématique de mon enfance, Totally Spies combinait vraiment bien la comédie et l'action, c'était vraiment fun et au final, c'était cool de voir des ados (avouons-le, avec un physique d'adulte) qui savent se battre tout en ayant une personnalité en accord avec leur âge (mis à part Sam peut-être, la plus mûre du trio et qui était d'ailleurs ma préférée). Avant de rédiger cet article, je n'avais pas réalisé que la série s'était poursuivie jusqu'en 2013, ce qui fait que je n'ai probablement pas vu tous les épisodes. regarder les génériques


J'espère vraiment que cet article vous aura plu et qu'il aura ramener en enfance certains d'entre vous. D'ailleurs, quels sont les dessins animés qui ont bercé votre enfance ?



BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE (ou L’Excellente Aventure de Bill et Ted en VF) est une comédie américaine réalisé en 1989 par Stephen Herek et dont le scénario fut écrit par Chris Matheson et Ed Solomon (on doit à ce dernier le scénario de Men in Black). L’histoire se déroule en 1988, à San Dimas, en Californie, où deux jeunes cancres, Bill et Ted, qui rêvent de monter un groupe de rock (alors qu’ils jouent très mal), vont se retrouver à voyager dans le temps pour trouver des personnalités historiques pour les aider à faire leur devoir d’histoire.



BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE était sur ma liste de film à voir pendant un long moment mais je n’étais pas plus emballée que ça à le regarder. Malgré son statut de film culte, ce long-métrage semblait être en effet trop loufoque à mon goût et ça n’a pas loupé, le film est loufoque et d’un point de vue scénaristique, ça ne vole pas bien haut mais contre toute attente, j’ai fini par apprécier ce long-métrage. Porté par Keanu Reeves et Alex Winter, qui interprètent respectivement Ted et Bill, les deux acteurs sont vraiment convaincants et même si leurs personnages sont un peu idiots, ils n’en restent pas moins attachants et les deux acteurs forment un duo qui fonctionne à l’écran.
 “Be excellent to each other!” – William “Bill” S. Preston, Esq.
Je ne vais rien vous cacher, l’histoire est un peu sens dessus dessous, l’enjeu du film est un peu faiblard et le thème du voyage dans le temps arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et pourtant, moi qui suis plutôt à cheval en ce qui concerne les voyages temporels, ça ne m’a pas dérangé avec BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE car le film assume totalement son côté loufoque. La machine à voyager dans le temps se présente sous forme de cabine téléphonique, ce qui m’a tout de suite fait penser au TARDIS dans Doctor Who. Le film ne dure qu’une heure et demi, ça se regarde donc assez vite et c’est vraiment drôle et toute la comédie est vraiment apporté par les deux personnages, notamment dans leur attitude et leur façon de s’exprimer. Selon moi, c'est davantage les personnages qui font que le film est bien, plus que l'histoire elle-même. Sur une autre note, la musique du film est plutôt sympa et j'ai tout de suite accroché avec une chanson en particulier, In Time de Robbie Robb.


Alors on regarde ou pas?
Je suis d'avis que le film ne plaira pas à tout le monde mais le seul moyen de se faire un avis, c'est de commencer le film, vous saurez dès les premiers minutes si BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE est fait pour vous. Je pensais ne pas accrocher et j'ai pourtant bien aimé le film, qui a pour seul but, à mon avis, d'amuser la galerie et ça fonctionne plutôt bien. J'ai tenté de regarder la suite, Bill & Ted's Bogus Journey mais j'ai décroché au bout de 40min, je n'étais pas assez à fond dedans donc j'ai préféré arrêter. Un troisième film est prévu pour 2020, toujours avec Keanu Reeves et Alex Winter et je reste plutôt sceptique, les suites qui se font 30 ans après ne sont jamais vraiment convaincantes mais je demande quand même à voir.

Bill & Ted’s Excellent Adventure, ou le voyage temporel pour contrer l'échec scolaire.


BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE (ou L’Excellente Aventure de Bill et Ted en VF) est une comédie américaine réalisé en 1989 par Stephen Herek et dont le scénario fut écrit par Chris Matheson et Ed Solomon (on doit à ce dernier le scénario de Men in Black). L’histoire se déroule en 1988, à San Dimas, en Californie, où deux jeunes cancres, Bill et Ted, qui rêvent de monter un groupe de rock (alors qu’ils jouent très mal), vont se retrouver à voyager dans le temps pour trouver des personnalités historiques pour les aider à faire leur devoir d’histoire.



BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE était sur ma liste de film à voir pendant un long moment mais je n’étais pas plus emballée que ça à le regarder. Malgré son statut de film culte, ce long-métrage semblait être en effet trop loufoque à mon goût et ça n’a pas loupé, le film est loufoque et d’un point de vue scénaristique, ça ne vole pas bien haut mais contre toute attente, j’ai fini par apprécier ce long-métrage. Porté par Keanu Reeves et Alex Winter, qui interprètent respectivement Ted et Bill, les deux acteurs sont vraiment convaincants et même si leurs personnages sont un peu idiots, ils n’en restent pas moins attachants et les deux acteurs forment un duo qui fonctionne à l’écran.
 “Be excellent to each other!” – William “Bill” S. Preston, Esq.
Je ne vais rien vous cacher, l’histoire est un peu sens dessus dessous, l’enjeu du film est un peu faiblard et le thème du voyage dans le temps arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et pourtant, moi qui suis plutôt à cheval en ce qui concerne les voyages temporels, ça ne m’a pas dérangé avec BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE car le film assume totalement son côté loufoque. La machine à voyager dans le temps se présente sous forme de cabine téléphonique, ce qui m’a tout de suite fait penser au TARDIS dans Doctor Who. Le film ne dure qu’une heure et demi, ça se regarde donc assez vite et c’est vraiment drôle et toute la comédie est vraiment apporté par les deux personnages, notamment dans leur attitude et leur façon de s’exprimer. Selon moi, c'est davantage les personnages qui font que le film est bien, plus que l'histoire elle-même. Sur une autre note, la musique du film est plutôt sympa et j'ai tout de suite accroché avec une chanson en particulier, In Time de Robbie Robb.


Alors on regarde ou pas?
Je suis d'avis que le film ne plaira pas à tout le monde mais le seul moyen de se faire un avis, c'est de commencer le film, vous saurez dès les premiers minutes si BILL & TED’s EXCELLENT ADVENTURE est fait pour vous. Je pensais ne pas accrocher et j'ai pourtant bien aimé le film, qui a pour seul but, à mon avis, d'amuser la galerie et ça fonctionne plutôt bien. J'ai tenté de regarder la suite, Bill & Ted's Bogus Journey mais j'ai décroché au bout de 40min, je n'étais pas assez à fond dedans donc j'ai préféré arrêter. Un troisième film est prévu pour 2020, toujours avec Keanu Reeves et Alex Winter et je reste plutôt sceptique, les suites qui se font 30 ans après ne sont jamais vraiment convaincantes mais je demande quand même à voir.

L'année dernière, à l'occasion de la Saint-Valentin, je publiais une sélection de comédies romantiques des années 80. Cette année, j'ai donc décidé de réitérer l'experience, mais cette fois-ci avec une sélection de rom-coms des années 90. J'espère que cela vous plaira et que ça vous permettra de (re)découvrir quelques films. 


Never Been Kissed réalisé par Raja Gosnell (1999)

Never Been Kissed (connu aussi sous son horrible titre français College Attitude) est un des meilleurs films romantiques (aux allures de teen-movie) de la fin des années 90. On y retrouve une Drew Barrymore dans le rôle de Josie, jeune journaliste qui va se retrouver sous couverture dans un lycée. Elle va au début y revivre ses angoisses d'adolescente, mais finira par s’intégrer grâce à l'intervention de son frère, interprété par David Arquette, qui lui aussi se fera passer pour un lycéen pour pouvoir revivre sa gloire d'antan de joueur de baseball. Josie a donc l'opportunité de revivre sa dernière année de lycée, mais en beaucoup mieux. De plus et contre toute attente, Josie va finir par tomber amoureuse de son prof de littérature, interprété par Michael Vartan. J'adore ce film, c'est frais, drôle et touchant et Drew Barrymore est juste superbe dans son rôle de jeune adulte qui ne s'assume pas et je me suis d'ailleurs parfois reconnue dans son personnage. Never Been Kissed est un film feel-good à regarder sans modération.

[ÉDIT : De part certains éléments de l'intrigue, Never Been Kissed se révèle être un film assez problématique et je suis maintenant très mitigée à son sujet.]


My Best Friend's Wedding réalisé par P. J. Hogan (1997)




Cette comédie romantique a bercé mon enfance/adolescence. Le préférant largement à Pretty Woman (qui ne sera d'ailleurs pas dans cette liste), j'aime beaucoup l'histoire de My Best Friend’s Wedding qui sort des codes de la comédie romantique classique : le personnage principal, Julianne, va essayer de saboter le mariage de son meilleur ami, pour qui elle a des sentiments. Julia Roberts interprète un personnage vraiment humain, loin d'être parfaite, parfois même agaçante, mais d'un côté, on ne peut que la trouver touchante. Ce film me plait également, car il y a un happy-end mais pas forcément celui auquel on s'attend, ce qui fait que My Best Friend’s Wedding reste assez unique dans le genre de la comédie romantique. On aime également ce film pour sa scène culte du restaurant. En tout cas, c'est sûr et certain, je le regarderai le soir de la Saint-Valentin, car ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu.


You've Got Mail réalisé par Nora Ephron (1998)

J'ai fini de regarder ce film ce matin et même si ce ne fut pas un coup de cœur (je dirais que le film est un peu trop long), je l'ai tout de même préféré à Sleepless in Seattle, aussi avec Tom Hanks et Meg Ryan en tête d'affiche. You’ve Got Mail suit Kathleen Kelly et Joe Fox qui correspondent par mails sans connaître les détails de la vie personnelle de l'autre. Kathleen est gérante d'une librairie indépendante tandis que Joe appartient à la famille Fox qui gère Fox Books, une graine chaîne de librairies. Ils ne s'apprécient pas dans la vraie vie, mais correspondent en ligne sans connaitre leur identité respective. C'est sympa à regarder même si je trouve que la relation entre Joe et Kathleen évolue trop rapidement vers la fin du film. Cela reste divertissant, mais je l'avoue, ce n'est pas la meilleure rom-com qui soit et je préfère largement un autre long-métrage de Nora Ephron, When Harry Met Sally.


10 Things I Hate About You réalisé par Gil Junger (1999)

Teen movie incontournable des 90s, 10 Things I Hate About You est tout simplement un must à voir. Adaptation moderne et très libre de la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, le film suit Cameron, un nouvel élève au lycée de Padua qui tombe tout de suite sous le charme de Bianca. Cependant, Bianca à un père très strict et elle ne peut sortir qu'avec quelqu'un que si sa sœur Kat fait de même. Malheureusement, il y a très peu de chance que ça arrive à cause du comportement asocial de cette dernière. Avec son ami Michael, Cameron élabore un plan pour trouver un garçon qui pourrait éventuellement sortir avec Kat et trouve le candidat parfait en la personne de Patrick, le rebelle du lycée. Ce film est drôle, doux et intemporel et le couple formé par Julia Stiles et Heath Ledger est tout simplement adorable sans être niais. Je ne peux que conseiller ce film et attention, il y a le risque de sourire niaisement devant cette scène et d'avoir la larme à l’œil à la fin du film...


J'espère que cette sélection vous aura plu et dites-moi quels sont vos comédies romantiques préférés (si vous en avez) !

Sélection de rom-coms des années 90

L'année dernière, à l'occasion de la Saint-Valentin, je publiais une sélection de comédies romantiques des années 80. Cette année, j'ai donc décidé de réitérer l'experience, mais cette fois-ci avec une sélection de rom-coms des années 90. J'espère que cela vous plaira et que ça vous permettra de (re)découvrir quelques films. 


Never Been Kissed réalisé par Raja Gosnell (1999)

Never Been Kissed (connu aussi sous son horrible titre français College Attitude) est un des meilleurs films romantiques (aux allures de teen-movie) de la fin des années 90. On y retrouve une Drew Barrymore dans le rôle de Josie, jeune journaliste qui va se retrouver sous couverture dans un lycée. Elle va au début y revivre ses angoisses d'adolescente, mais finira par s’intégrer grâce à l'intervention de son frère, interprété par David Arquette, qui lui aussi se fera passer pour un lycéen pour pouvoir revivre sa gloire d'antan de joueur de baseball. Josie a donc l'opportunité de revivre sa dernière année de lycée, mais en beaucoup mieux. De plus et contre toute attente, Josie va finir par tomber amoureuse de son prof de littérature, interprété par Michael Vartan. J'adore ce film, c'est frais, drôle et touchant et Drew Barrymore est juste superbe dans son rôle de jeune adulte qui ne s'assume pas et je me suis d'ailleurs parfois reconnue dans son personnage. Never Been Kissed est un film feel-good à regarder sans modération.

[ÉDIT : De part certains éléments de l'intrigue, Never Been Kissed se révèle être un film assez problématique et je suis maintenant très mitigée à son sujet.]


My Best Friend's Wedding réalisé par P. J. Hogan (1997)




Cette comédie romantique a bercé mon enfance/adolescence. Le préférant largement à Pretty Woman (qui ne sera d'ailleurs pas dans cette liste), j'aime beaucoup l'histoire de My Best Friend’s Wedding qui sort des codes de la comédie romantique classique : le personnage principal, Julianne, va essayer de saboter le mariage de son meilleur ami, pour qui elle a des sentiments. Julia Roberts interprète un personnage vraiment humain, loin d'être parfaite, parfois même agaçante, mais d'un côté, on ne peut que la trouver touchante. Ce film me plait également, car il y a un happy-end mais pas forcément celui auquel on s'attend, ce qui fait que My Best Friend’s Wedding reste assez unique dans le genre de la comédie romantique. On aime également ce film pour sa scène culte du restaurant. En tout cas, c'est sûr et certain, je le regarderai le soir de la Saint-Valentin, car ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu.


You've Got Mail réalisé par Nora Ephron (1998)

J'ai fini de regarder ce film ce matin et même si ce ne fut pas un coup de cœur (je dirais que le film est un peu trop long), je l'ai tout de même préféré à Sleepless in Seattle, aussi avec Tom Hanks et Meg Ryan en tête d'affiche. You’ve Got Mail suit Kathleen Kelly et Joe Fox qui correspondent par mails sans connaître les détails de la vie personnelle de l'autre. Kathleen est gérante d'une librairie indépendante tandis que Joe appartient à la famille Fox qui gère Fox Books, une graine chaîne de librairies. Ils ne s'apprécient pas dans la vraie vie, mais correspondent en ligne sans connaitre leur identité respective. C'est sympa à regarder même si je trouve que la relation entre Joe et Kathleen évolue trop rapidement vers la fin du film. Cela reste divertissant, mais je l'avoue, ce n'est pas la meilleure rom-com qui soit et je préfère largement un autre long-métrage de Nora Ephron, When Harry Met Sally.


10 Things I Hate About You réalisé par Gil Junger (1999)

Teen movie incontournable des 90s, 10 Things I Hate About You est tout simplement un must à voir. Adaptation moderne et très libre de la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, le film suit Cameron, un nouvel élève au lycée de Padua qui tombe tout de suite sous le charme de Bianca. Cependant, Bianca à un père très strict et elle ne peut sortir qu'avec quelqu'un que si sa sœur Kat fait de même. Malheureusement, il y a très peu de chance que ça arrive à cause du comportement asocial de cette dernière. Avec son ami Michael, Cameron élabore un plan pour trouver un garçon qui pourrait éventuellement sortir avec Kat et trouve le candidat parfait en la personne de Patrick, le rebelle du lycée. Ce film est drôle, doux et intemporel et le couple formé par Julia Stiles et Heath Ledger est tout simplement adorable sans être niais. Je ne peux que conseiller ce film et attention, il y a le risque de sourire niaisement devant cette scène et d'avoir la larme à l’œil à la fin du film...


J'espère que cette sélection vous aura plu et dites-moi quels sont vos comédies romantiques préférés (si vous en avez) !

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?


Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam
Une chose à savoir sur moi est que j'adore les teen movies, notamment ceux de John Hughes, qui est connu pour avoir écrit et réalisé des teen-movies réalistes et plein d’honnêteté. Pourtant, un film de ce réalisateur est loin d'être en accord avec cette vision et ce film, c'est SIXTEEN CANDLES (Seize bougies pour Sam). Entre blagues racistes et culture du viol, ce film est globalement problématique, de plus, l'histoire n'est pas vraiment divertissante. Du plus loin que je me souvienne, même plus jeune, je n'arrivais pas à apprécier ce film, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est en vieillissant que je me suis rendue compte que ce film contenait des propos problématiques : entre blagues racistes, propos sexistes et culture du viol, SIXTEEN CANDLES est loin d'être un film romantique tout mignon et tout rose. Je vais donc vous expliquer en quoi ce film tient des propos inquiétants.

Des personnages globalement antipathiques 
Le personnage principal, Sam, est interprété par Molly Ringwald, qu'on retrouve également dans The Breakfast Club et Pretty in Pink. Sam est l'adolescente timide typique, elle n'est pas populaire, mais n'est pas un souffre douleur pour autant. Sam est amoureuse de Jake Ryan (Michael Schoeffling), le garçon le plus populaire du lycée. Et, alors que Jake a déjà une copine, il va commencer à être intéressé par Sam, comme par magie, juste parce qu'il a remarqué qu'elle le regardait assez souvent. Jake incarne le cliché du mec populaire habituel, sans aucune personnalité et qui attire les filles sans problème, alors qu'au fond, il est tout simplement une coquille vide. De plus, le mec court plus ou moins après Sam alors qu’il a déjà une copine... Un des pires personnages est malheureusement incarné par Anthony Michael Hall, que j'adore dans The Breakfast Club. Dans Sixteen Candles, il incarne Ted, un nerd obsédé par Sam et c'est simple, ce personnage mériterait des baffes à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Il drague Sam alors qu'il est évident qu'elle n'est pas intéressée, mais lui ne semble pas comprendre et au final, tout le long du film, on le voit en permanence harceler sexuellement Sam (exemple ici).

(D'ailleurs, on retiendra également l’utilisation du mot fag dans la bouche de Sam...)

Sixteen Candles, une histoire d'amour en carton
La fin du film, bien que devenue culte, est d'un ridicule. Doit-on vraiment trouver ça romantique que Sam et Jake s'embrassent et finissent vraisemblablement ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas du tout et qu'ils n'échangent que quelques phrases en l'espace d'1h40 de film ? Non, je ne crois pas. Sam pense être amoureuse de Jake, mais au fond, elle ne le connait pas et je pense qu'elle est amoureuse de l'image qu'il dégage, c'est un simple crush et rien de plus. Jake, concrètement, s’intéresse seulement à Sam, car il a remarqué qu'elle le regardait avec amour. Il dit alors vouloir une relation plus sérieuse avec une personne qui serait vraiment amoureuse de lui. Il veut donc une relation différente de celle qu'il entretient avec sa copine actuelle, Caroline (Haviland Morris), qui elle dégage une image de party girl et dont la relation semble reposé uniquement sur le sexe. Cette histoire ne vend pas du rêve, loin de là. Pour tout vous dire, même moi qui ne suis pas fan de l'histoire d'amour entre Blane et Andy dans Pretty in Pink, elle est déjà beaucoup plus vendeuse que celle présente dans Sixteen Candles. De plus, ça renvoie l'image que les filles sont de vulgaires objets qu'on peut changer (ou s’échanger) sans contrainte... Et bon sang, comment peut-on trouver Jake attirant et parfait au vu de son attitude envers sa copine Caroline ?

Sixteen Candles - Seize bougies pour Sam


Racisme, sexisme et culture du viol
Il faut être honnête, Sixteen Candles est loin d'être le seul film des années 80 à faire usage de blagues racistes et/ou de stéréotypes (la journaliste Hadley Freeman l’explique plutôt bien dans un chapitre de son livre) mais c'est tout de même un élément de ce film que je me dois de souligner. Dans le film, Long Duk Dong (interprété par Gedde Watanabe, qui est Nippo-Américain) est un jeune asiatique en échange étudiant. Le personnage a été très mal reçu par la communauté asiatique aux Etats-Unis et je les comprends. Son personnage est sans cesse tourné en ridicule et au moment où il apparaît à l'écran ou qu'on mentionne son nom, on peut entendre le son d'un gong. Encore aujourd'hui, le personnage est considéré comme l'un des stéréotypes asiatiques les plus offensants que Hollywood ait jamais donnés à l'Amérique.

Autre sujet problématique de ce film : le sexisme mais plus exactement la culture du viol. Vers un peu plus de la moitié du film, Jake et Ted ont une conversation autour d'un verre et vient alors la réplique la plus immonde qu'on peut trouver dans un film de John Hughes : I can get a piece of ass any time I want. Shit, I got Caroline in the bedroom right now, passed out cold. I could violate her ten different ways if I wanted to. avec Ted qui répond: What are you waiting for?  Vous pouvez voir par vous-même à quel point cet échange est ignoble et même si les années 80 sont bien différentes de notre époque actuelle (obviously) je me demande comment ça n'a pas pu faire polémique à l'époque tellement ce genre de propos est dérangeant et ne fait qu’amplifier la culture du viol. La scène suivante est tout aussi dérangeante : Jake veut Sam et il veut donc se débarrasser de Caroline, qui est alors pratiquement au bord du coma éthylique. Jake demande donc à Ted de la ramener chez elle et lui dit de s'amuser un peu, insinuant alors qu'il peut coucher avec elle, alors que Caroline n'est pas en l’état de donner son consentement. Le mieux est que je vous montre ladite scène. Cette scène rend mal à l'aise et le pire est à venir: Ted et Caroline vont finir par coucher ensemble mais aucun des deux n'en ont le souvenir... C'est glauque et malaisant, vraiment!



Le plus ahurissant dans cette histoire, c'est que cette scène ne semble pas vraiment déranger. Cette scène est disponible sur YouTube et quand on lit les commentaires, c'est affligeant. On donne des excuses aux personnages : il ne font que discuter, ils sont jeunes, ils ne font rien de mal, sauf que rien le fait d'en discuter, d'en faire une éventualité reste grave. Je conçois que le contexte dans les années 80 soit différent de celui dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, ce qui fait qu'au final, Sixteen Candles est un film qui a vraiment mal vieilli et qui n'a pas cet aspect intemporel que peut avoir The Breakfast Club. Au final, selon moi, Sixteen Candles est un film qui, avec les années et les mœurs qui ont changé, est tout simplement devenu impossible à regarder. On se demande comment John Hughes, qui a écrit le sublime et intemporel Breakfast Club ou le très fun Ferris Bueller's Day Off, a pu écrire un film aussi creux et peu divertissant...

Bref, j'ai re-regardé ce film dans le but d'en écrire une critique, mais ça sera probablement la dernière fois que je regarderai Sixteen Candles. Rien ne peut être sauver dans ce film, mis à part peut-être la scène entre Sam et son père que ne durent malheureusement que quelques minutes. Je vous invite également à lire cet article que Molly Ringwald a écrit pour le New Yorker où elle parle des films The Breakfast Club et Sixteen Candles par rapport au mouvement #MeToo.


Avez-vous déjà vu Sixteen Candles ? Si oui, aviez-vous remarqué ces propos dérangeants véhiculés par le film ?


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