Séries annulées
Je n'avais pas prévu de renouveler cette catégorie d'article mais avec le nombre de séries que j'ai pu consommer, je me suis rendue compte qu'il y avait eu pas mal de bonnes séries, ou en tout cas des séries avec beaucoup de potentiel, qui avaient été annulé au bout d'une saison. Par la même occasion, je vous invite à (re)lire le premier article de cette catégorie.


Ringer (2011-2012)

Ringer (2011-2012)

Quand Bridget, une paumée en fuite retrouve sa soeur jumelle, Siobhan, elle entrevoit une vie de rêve. Ainsi, lorsque sa soeur disparaît, elle décide de prendre sa place, dans sa maison, auprès de son mari et de tous ses secrets. Car Siobhan a elle aussi de nombreuses faces cachées...

A l'époque, Ringer marquait le retour de Sarah Michelle Gellar sur le petit écran, huit ans après le final de Buffy contre les vampires. Pas de chance, Ringer ne parvient pas à atteindre les audiences souhaitées et finit par être annulé au bout d'une unique saison. C'était une bonne série suspense et même s'il y avait des faiblesses, l'intrigue faisait qu'on voulait connaitre le dénouement de l'histoire. Pour ma part, j'avais plutôt bien accroché avec Ringer et j'étais contente de voir SMG dans un autre rôle que celui de Buffy et de pouvoir voir comment pouvait évoluer les deux personnages qu'elle interprète dans la série, entre une ancienne junkie et une femme aisée qui semble cacher quelque chose. La présence de l'acteur gallois Ioan Gruffudd était aussi plutôt agréable. J'étais d'autant plus déçue à l'époque car le dernier épisode se terminait sur un cliffhanger avec des questions qui resteront donc sans réponses...


No Ordinary Family (2010-2011)

No Ordinary Family (2010-2011)

La famille Powell est une famille comme les autres. Mais un jour, alors que les Powell survolent l'Amazonie pour aller en vacances, leur avion s'écrase dans un lac dans la forêt amazonienne. À la suite de cet événement, ils se découvrent des pouvoirs surnaturels. Le père, Jim, dessinateur de portrait robot pour la police, se retrouve doté d'une force et d'une invulnérabilité surhumaines. La mère, Stéphanie, scientifique, devient la femme la plus rapide du monde et peut désormais se déplacer à une vitesse supersonique. Leur fille ainée, Daphne, est devenue télépathe, et peut entendre et contrôler les pensées de n'importe qui. Quant au fils cadet, J.J., il obtient des capacités intellectuelles surdimensionnées et passe subitement de simplet à surdoué.

C'était toujours un plaisir de se poser devant cette série. Le thème du super-héros est loin d’être atypique et on en a beaucoup bouffé ces dernières années mais avec No Ordinary Family, on avait une famille entière doté de super-pouvoirs sans pour autant qu'ils deviennent des super-héros – bon, Jim devient un justicier mais il n'endosse pas un costume caractéristiques des super-héros. Au niveau du cast, c'était sympa de revoir Michael Chiklis dans le role d'un homme doté de super-pouvoirs après avoir endossé le rôle de La Chose dans Les Quatre Fantastiques en 2005. Fan de Buffy et Angel, c’était super également agréable de retrouver Julie Denz, qui interprétait Darla dans le Buffyverse. Entre drame et comédie, No Ordinary Family avait de quoi ravir un grand nombre de personnes, autant aux adultes qu'aux plus jeunes puisque la série se focalisait autant sur les parents que sur les enfants, entre la vie de justicier de Jim mais aussi les problèmes d'ados de Daphné et J.J. Bref, No Ordinary Family était une série familiale super divertissante et il y avait vraiment matière à davantage développer l'univers.


The Secret Circle (2011-2012)

The Secret Circle (2011-2012)
Cassie Blake, une adolescente californienne, part vivre chez sa grand-mère à Chance Harbor, à la suite de la mort prématurée de sa mère dans l'incendie de leur maison. Elle découvre alors qu'elle est la descendante d'une lignée de sorcières, et qu'elle, ainsi que d'autres élèves de son lycée, sont dotés de pouvoirs surnaturels et font partie d'un mystérieux cercle qu'ils doivent lier pour pouvoir maîtriser leurs pouvoirs devenus trop puissants et incontrôlables depuis l'arrivée de Cassie.

A mon humble avis, The Secret Circle aurait pu continuer aussi longtemps que The Vampire Diaries car on y retrouve une ambiance très similaire et c'est plutôt sans surprise puisque que les deux séries télévisées sont issus de deux séries littéraires de l'autrice L.J Smith. Cette série avait du potentielle et l'histoire était vraiment originale et remettait aux goûts du jour l'univers autour de la sorcellerie. Au niveau des acteurs, c'était vraiment pas mal avec la présence de Britt Robertson, Thomas Dekker (qui restera éternellement à mes yeux Nick Szalinski dans la série Chérie, j'ai rétréci les gosses) ainsi que Phoebe Tonkin, qu'on retrouvera des années plus tard dans The Vampire Diaries. The Secret Circle était prenante et chaque personnage était attachant à sa façon et en tant que grande fan de fantastique, j'étais contente de regarder une série qui oscillait entre fantastique et teen drama. Je me rapelle à l'époque avoir été surprise par l'annulation car, selon moi, c'était une série de qualité avec une bonne histoire avec un contexte intéressant et encore aujourd'hui, je ne comprends toujours pas comment l'audience n'a pas suivi alors que ce fut le cas pour The Vampire Diaries (les vampires doivent être plus vendeurs...).


The Nine Lives of Chloe King (2011)

The Nine Lives of Chloe King (2011)

Cette série met en scène Chloe King, une adolescente ordinaire de 16 ans qui, à son anniversaire, découvre qu'elle possède des pouvoirs. Elle se fait poursuivre par des assassins et après une chute qui lui coûte la vie, découvre qu’elle est une Maî, descendante de la déesse chat Bastet. En plus de cela, elle découvre qu'elle est l'Unité, espérée de tous, pour mettre fin à la guerre entre les humains et les Maî. Elle a neuf vies à vivre et à endurer et elle est surveillée en permanence, pour que l'Ordre (Assassins des Maî) ne la trouve pas.

J'ai quelques brides de souvenirs de cette série mais c'est vrai que globalement, ça reste assez flou – ça fait quand même 7 ans que la série a été diffusé et elle ne se constitue que de dix épisodes. J'avoue, ce n'était pas fou fou mais la série avait du potentiel et à l'époque, elle sortait vraiment de l'ordinaire –je dirais que maintenant, ça se rapprocherait de Shadowhunters avec une jeune fille qui découvre le jour de ses 16 ans qu'elle est loin d'être une adolescente typique. La série avait un coté très teenager, peut-être un peu trop et du coup, toute la trame autour des Maî et des assassins étaient un peu légère par rapport à tout le reste mais je trouve qu'a l'époque, The Nine Lives of Chloe King apportait un brin d'originalité dans les teen dramas fantastiques. La majorité des acteurs m'était inconnu à l'époque mais avec le temps, ils ont gagné en notoriété: l'actrice principale de la série, Skyler Samuels, vu dans Scream Queens et qui joue actuellement dans la série The Gifted, Grace Phipps qu'on a pu voir dans The Vampire Diaries et Ki Hong Lee, plus connu avec le rôle de Minho dans la trilogie Maze Runner. Faute d'audiences, la série se finit également par un gros cliffhanger...


Connaissiez-vous ces séries avant que j'en parle dans cet article ?



“Comment ça, annulée ?” ou quand ces séries méritaient plus de saisons (#2).

Séries annulées
Je n'avais pas prévu de renouveler cette catégorie d'article mais avec le nombre de séries que j'ai pu consommer, je me suis rendue compte qu'il y avait eu pas mal de bonnes séries, ou en tout cas des séries avec beaucoup de potentiel, qui avaient été annulé au bout d'une saison. Par la même occasion, je vous invite à (re)lire le premier article de cette catégorie.


Ringer (2011-2012)

Ringer (2011-2012)

Quand Bridget, une paumée en fuite retrouve sa soeur jumelle, Siobhan, elle entrevoit une vie de rêve. Ainsi, lorsque sa soeur disparaît, elle décide de prendre sa place, dans sa maison, auprès de son mari et de tous ses secrets. Car Siobhan a elle aussi de nombreuses faces cachées...

A l'époque, Ringer marquait le retour de Sarah Michelle Gellar sur le petit écran, huit ans après le final de Buffy contre les vampires. Pas de chance, Ringer ne parvient pas à atteindre les audiences souhaitées et finit par être annulé au bout d'une unique saison. C'était une bonne série suspense et même s'il y avait des faiblesses, l'intrigue faisait qu'on voulait connaitre le dénouement de l'histoire. Pour ma part, j'avais plutôt bien accroché avec Ringer et j'étais contente de voir SMG dans un autre rôle que celui de Buffy et de pouvoir voir comment pouvait évoluer les deux personnages qu'elle interprète dans la série, entre une ancienne junkie et une femme aisée qui semble cacher quelque chose. La présence de l'acteur gallois Ioan Gruffudd était aussi plutôt agréable. J'étais d'autant plus déçue à l'époque car le dernier épisode se terminait sur un cliffhanger avec des questions qui resteront donc sans réponses...


No Ordinary Family (2010-2011)

No Ordinary Family (2010-2011)

La famille Powell est une famille comme les autres. Mais un jour, alors que les Powell survolent l'Amazonie pour aller en vacances, leur avion s'écrase dans un lac dans la forêt amazonienne. À la suite de cet événement, ils se découvrent des pouvoirs surnaturels. Le père, Jim, dessinateur de portrait robot pour la police, se retrouve doté d'une force et d'une invulnérabilité surhumaines. La mère, Stéphanie, scientifique, devient la femme la plus rapide du monde et peut désormais se déplacer à une vitesse supersonique. Leur fille ainée, Daphne, est devenue télépathe, et peut entendre et contrôler les pensées de n'importe qui. Quant au fils cadet, J.J., il obtient des capacités intellectuelles surdimensionnées et passe subitement de simplet à surdoué.

C'était toujours un plaisir de se poser devant cette série. Le thème du super-héros est loin d’être atypique et on en a beaucoup bouffé ces dernières années mais avec No Ordinary Family, on avait une famille entière doté de super-pouvoirs sans pour autant qu'ils deviennent des super-héros – bon, Jim devient un justicier mais il n'endosse pas un costume caractéristiques des super-héros. Au niveau du cast, c'était sympa de revoir Michael Chiklis dans le role d'un homme doté de super-pouvoirs après avoir endossé le rôle de La Chose dans Les Quatre Fantastiques en 2005. Fan de Buffy et Angel, c’était super également agréable de retrouver Julie Denz, qui interprétait Darla dans le Buffyverse. Entre drame et comédie, No Ordinary Family avait de quoi ravir un grand nombre de personnes, autant aux adultes qu'aux plus jeunes puisque la série se focalisait autant sur les parents que sur les enfants, entre la vie de justicier de Jim mais aussi les problèmes d'ados de Daphné et J.J. Bref, No Ordinary Family était une série familiale super divertissante et il y avait vraiment matière à davantage développer l'univers.


The Secret Circle (2011-2012)

The Secret Circle (2011-2012)
Cassie Blake, une adolescente californienne, part vivre chez sa grand-mère à Chance Harbor, à la suite de la mort prématurée de sa mère dans l'incendie de leur maison. Elle découvre alors qu'elle est la descendante d'une lignée de sorcières, et qu'elle, ainsi que d'autres élèves de son lycée, sont dotés de pouvoirs surnaturels et font partie d'un mystérieux cercle qu'ils doivent lier pour pouvoir maîtriser leurs pouvoirs devenus trop puissants et incontrôlables depuis l'arrivée de Cassie.

A mon humble avis, The Secret Circle aurait pu continuer aussi longtemps que The Vampire Diaries car on y retrouve une ambiance très similaire et c'est plutôt sans surprise puisque que les deux séries télévisées sont issus de deux séries littéraires de l'autrice L.J Smith. Cette série avait du potentielle et l'histoire était vraiment originale et remettait aux goûts du jour l'univers autour de la sorcellerie. Au niveau des acteurs, c'était vraiment pas mal avec la présence de Britt Robertson, Thomas Dekker (qui restera éternellement à mes yeux Nick Szalinski dans la série Chérie, j'ai rétréci les gosses) ainsi que Phoebe Tonkin, qu'on retrouvera des années plus tard dans The Vampire Diaries. The Secret Circle était prenante et chaque personnage était attachant à sa façon et en tant que grande fan de fantastique, j'étais contente de regarder une série qui oscillait entre fantastique et teen drama. Je me rapelle à l'époque avoir été surprise par l'annulation car, selon moi, c'était une série de qualité avec une bonne histoire avec un contexte intéressant et encore aujourd'hui, je ne comprends toujours pas comment l'audience n'a pas suivi alors que ce fut le cas pour The Vampire Diaries (les vampires doivent être plus vendeurs...).


The Nine Lives of Chloe King (2011)

The Nine Lives of Chloe King (2011)

Cette série met en scène Chloe King, une adolescente ordinaire de 16 ans qui, à son anniversaire, découvre qu'elle possède des pouvoirs. Elle se fait poursuivre par des assassins et après une chute qui lui coûte la vie, découvre qu’elle est une Maî, descendante de la déesse chat Bastet. En plus de cela, elle découvre qu'elle est l'Unité, espérée de tous, pour mettre fin à la guerre entre les humains et les Maî. Elle a neuf vies à vivre et à endurer et elle est surveillée en permanence, pour que l'Ordre (Assassins des Maî) ne la trouve pas.

J'ai quelques brides de souvenirs de cette série mais c'est vrai que globalement, ça reste assez flou – ça fait quand même 7 ans que la série a été diffusé et elle ne se constitue que de dix épisodes. J'avoue, ce n'était pas fou fou mais la série avait du potentiel et à l'époque, elle sortait vraiment de l'ordinaire –je dirais que maintenant, ça se rapprocherait de Shadowhunters avec une jeune fille qui découvre le jour de ses 16 ans qu'elle est loin d'être une adolescente typique. La série avait un coté très teenager, peut-être un peu trop et du coup, toute la trame autour des Maî et des assassins étaient un peu légère par rapport à tout le reste mais je trouve qu'a l'époque, The Nine Lives of Chloe King apportait un brin d'originalité dans les teen dramas fantastiques. La majorité des acteurs m'était inconnu à l'époque mais avec le temps, ils ont gagné en notoriété: l'actrice principale de la série, Skyler Samuels, vu dans Scream Queens et qui joue actuellement dans la série The Gifted, Grace Phipps qu'on a pu voir dans The Vampire Diaries et Ki Hong Lee, plus connu avec le rôle de Minho dans la trilogie Maze Runner. Faute d'audiences, la série se finit également par un gros cliffhanger...


Connaissiez-vous ces séries avant que j'en parle dans cet article ?



Red Oaks



Ça fait depuis bien longtemps que je veux vous parler de cette petite pépite relativement méconnue en France. RED OAKS est une série américaine produite par Gregory Jacobs et qui fut diffusée sur Amazon Prime Video entre 2014 et 2017. Composée de trois saisons, RED OAKS suit David (Craig Roberts), un jeune étudiant rêvant de devenir cinéaste et qui travaille dans le country club Red Oaks comme professeur de tennis pendant l'été 1985.




Red Oaks: une énième série qui se passe dans les années 80 ?

En effet, RED OAKS a surfé sur la tendance nostalgie des années 80 mais sans en abuser et sans mettre le coté années 80 en avant. Bien que les événements de la série se passe durant les années 80, elle reste assez actuelle et traitent de sujets intemporels tels que l'avenir chez les jeunes, le divorce, l'exploration de l'identité sexuelle, etc... La première et deuxième saison se passe principalement dans le country club, tandis que la troisième saison – plus courte et composé de seulement 6 episodes contrairement aux 10 des deux autres – se passe à New-York. J'apprécie que la série ne surjoue pas sur le coté années 80 et c'est vraiment dosé avec justesse et le tout reste vraiment authentique.

Des personnages bien écrits et attachants

Le gros point fort de cette série réside bien évidemment dans les personnages qui chacun avec sa façon d’être, est attachant. Le personnage principal, David, est un jeune homme un peu paumé qui suit des études de comptabilité, suivant ainsi un parcours similaire à celui de son père. Pourtant, David a un rêve: devenir cinéaste. David est une parfaite représentation des jeunes faisaient des études pour faire plaisir aux parents plutôt que de faire des études qui nous plaise et atteindre un but personnel. Il est avec sa petite amie depuis le lycée, qui contrairement à lui, a son avenir tout tracé : elle suit des études pour devenir infirmière et s’imagine déjà se marier avec David et emménager dans une belle maison avec lui alors que David est encore un peu dans le flou concernant son avenir. Je me suis énormément reconnue dans le personnage de David, il sait ce qu'il veut faire mais il se sent aussi perdu et ne se donne pas vraiment les moyens pour obtenir ce qu'il veut. Craig Roberts est un acteur que j'apprécie beaucoup et si je devais vous conseiller des films où il joue, ce serait Submarine, The Fundamentals of Caring et Just Jim, qu'il a d’ailleurs écrit et réalisé.

Red Oaks


Wheeler, interprété par Oliver Cooper, est le meilleur ami de David et il est un peu le joyau de cette série. Il est loin d’être séduisant physiquement mais il est de loin le plus attachant et le plus drôle. Malgré son extrême intelligence, Wheeler a arrête ses études et travaille également à Red Oaks en tant que voiturier et deale un peu d’herbe au passage. Ce personnage est rempli de bonnes intentions bien qu’il ait tendance à les mettre en pratique assez maladroitement. Malgré que son physique ne soit pas son atout principal, ça n’empêche pas Wheeler de faire tout son possible pour séduire la belle Misty, la maître nageuse de Red Oaks.

Les personnages adultes ne sont pas laissés pour compte et chacun à son petit quelque chose et alors qu’il y a bien évidemment un parcours initiatique pour David et ses amis, il en est de même pour les adultes qui ont une évolution flagrante du début à la fin. Il y a Nasher, le mentor de David, lui aussi un peu philosophe mais aussi très drôle. Il y a les parents de David, Judy et Sam, interprété par les très bons Jennifer Grey (Dirty Dancing, Ferris Bueller’s Day Off) et Richard Kind (Spin City). Les parents de David vont avoir leurs propres problèmes et c'est intéressant de suivre ces deux personnages et de voir comment ils vont évoluer au fil de la série.

Red Oaks


Alors, on regarde ou pas ?

OUI, on regarde ! Absolument ! RED OAKS est une série de qualité et fut un véritable coup de cœur et même si la troisième saison est légèrement en deçà comparée aux deux premières, elle vaut vraiment le coup d’œil et je trouve ça vraiment dommage que la série n'ait pas été davantage mise en avant. Je ne sais même plus comment j'ai découvert cette série mais je suis bien contente que ça soit arrivé. RED OAKS suit les codes du coming-of-age story classique et oscille parfaitement entre les problèmes de jeunes adultes et les problèmes des adultes-parents. C'est drôle et émouvant, on ressent vraiment de l'empathie pour les personnages et ils deviennent en quelque sorte des amis dont on observe le quotidien. Vu que RED OAKS a été diffusée dans son entièreté, vous aurez le plaisir de la binge-watcher et ce, de manière assez rapide, avec au total 26 épisodes d'une demi-heure. 


Red Oaks, une série initiatique rafraîchissante.

Red Oaks



Ça fait depuis bien longtemps que je veux vous parler de cette petite pépite relativement méconnue en France. RED OAKS est une série américaine produite par Gregory Jacobs et qui fut diffusée sur Amazon Prime Video entre 2014 et 2017. Composée de trois saisons, RED OAKS suit David (Craig Roberts), un jeune étudiant rêvant de devenir cinéaste et qui travaille dans le country club Red Oaks comme professeur de tennis pendant l'été 1985.




Red Oaks: une énième série qui se passe dans les années 80 ?

En effet, RED OAKS a surfé sur la tendance nostalgie des années 80 mais sans en abuser et sans mettre le coté années 80 en avant. Bien que les événements de la série se passe durant les années 80, elle reste assez actuelle et traitent de sujets intemporels tels que l'avenir chez les jeunes, le divorce, l'exploration de l'identité sexuelle, etc... La première et deuxième saison se passe principalement dans le country club, tandis que la troisième saison – plus courte et composé de seulement 6 episodes contrairement aux 10 des deux autres – se passe à New-York. J'apprécie que la série ne surjoue pas sur le coté années 80 et c'est vraiment dosé avec justesse et le tout reste vraiment authentique.

Des personnages bien écrits et attachants

Le gros point fort de cette série réside bien évidemment dans les personnages qui chacun avec sa façon d’être, est attachant. Le personnage principal, David, est un jeune homme un peu paumé qui suit des études de comptabilité, suivant ainsi un parcours similaire à celui de son père. Pourtant, David a un rêve: devenir cinéaste. David est une parfaite représentation des jeunes faisaient des études pour faire plaisir aux parents plutôt que de faire des études qui nous plaise et atteindre un but personnel. Il est avec sa petite amie depuis le lycée, qui contrairement à lui, a son avenir tout tracé : elle suit des études pour devenir infirmière et s’imagine déjà se marier avec David et emménager dans une belle maison avec lui alors que David est encore un peu dans le flou concernant son avenir. Je me suis énormément reconnue dans le personnage de David, il sait ce qu'il veut faire mais il se sent aussi perdu et ne se donne pas vraiment les moyens pour obtenir ce qu'il veut. Craig Roberts est un acteur que j'apprécie beaucoup et si je devais vous conseiller des films où il joue, ce serait Submarine, The Fundamentals of Caring et Just Jim, qu'il a d’ailleurs écrit et réalisé.

Red Oaks


Wheeler, interprété par Oliver Cooper, est le meilleur ami de David et il est un peu le joyau de cette série. Il est loin d’être séduisant physiquement mais il est de loin le plus attachant et le plus drôle. Malgré son extrême intelligence, Wheeler a arrête ses études et travaille également à Red Oaks en tant que voiturier et deale un peu d’herbe au passage. Ce personnage est rempli de bonnes intentions bien qu’il ait tendance à les mettre en pratique assez maladroitement. Malgré que son physique ne soit pas son atout principal, ça n’empêche pas Wheeler de faire tout son possible pour séduire la belle Misty, la maître nageuse de Red Oaks.

Les personnages adultes ne sont pas laissés pour compte et chacun à son petit quelque chose et alors qu’il y a bien évidemment un parcours initiatique pour David et ses amis, il en est de même pour les adultes qui ont une évolution flagrante du début à la fin. Il y a Nasher, le mentor de David, lui aussi un peu philosophe mais aussi très drôle. Il y a les parents de David, Judy et Sam, interprété par les très bons Jennifer Grey (Dirty Dancing, Ferris Bueller’s Day Off) et Richard Kind (Spin City). Les parents de David vont avoir leurs propres problèmes et c'est intéressant de suivre ces deux personnages et de voir comment ils vont évoluer au fil de la série.

Red Oaks


Alors, on regarde ou pas ?

OUI, on regarde ! Absolument ! RED OAKS est une série de qualité et fut un véritable coup de cœur et même si la troisième saison est légèrement en deçà comparée aux deux premières, elle vaut vraiment le coup d’œil et je trouve ça vraiment dommage que la série n'ait pas été davantage mise en avant. Je ne sais même plus comment j'ai découvert cette série mais je suis bien contente que ça soit arrivé. RED OAKS suit les codes du coming-of-age story classique et oscille parfaitement entre les problèmes de jeunes adultes et les problèmes des adultes-parents. C'est drôle et émouvant, on ressent vraiment de l'empathie pour les personnages et ils deviennent en quelque sorte des amis dont on observe le quotidien. Vu que RED OAKS a été diffusée dans son entièreté, vous aurez le plaisir de la binge-watcher et ce, de manière assez rapide, avec au total 26 épisodes d'une demi-heure. 


Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Young Sherlock Holmes ou l'aventure inédite d'un Sherlock Holmes adolescent.

Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


Summer of 84, un mix entre Les Banlieusards et Les Goonies.

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


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