Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Young Sherlock Holmes ou l'aventure inédite d'un Sherlock Holmes adolescent.

Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


Summer of 84, un mix entre Les Banlieusards et Les Goonies.

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


Heathers movie 1989

Il en aura fallu du temps pour que je me decide enfin à écrire une critique sur le film HEATHERS, réalisé par Michael Lehmann en 1989. Considéré comme la version sombre de The Breakfast Club de John Hughes, HEATHERS est une comédie noire et plus précieusement une satire sur la société ayant tendance à banaliser le suicide chez les adolescents. Petite piqûre de rappel concernant le synopsis : Veronica Sawyer fait partie de la bande la plus populaire de son lycée et excepté elle, les trois autres filles de la bande s’appellent Heather: Heather Chandler, Heather Duke et Heather McNamara. Les Heathers sont des filles méprisables et cruelles et Veronica finit par ne plus supporter leurs comportements. Elle fait ensuite la rencontre de J.D, un nouvel élève mysterious et Veronica va vite tomber sous son charme mais aussi sous son influence macabre.


Des anti-héros torturés et complexes

Heathers dépeint deux personnages principaux hors du commun. Veronica est un personnage vraiment intéressant, elle a abandonné ses amis pour d'autres afin de devenir populaire. Elle a pourtant beaucoup de mal à accepter le comportement de son groupe d'amies qui ne cesse de martyriser ceux qui sont en bas de l'échelle sociale. Son debut de relation avec J.D. commence juste après qu'elle se soit enfin rebellé contre Heather Chandler et elle confie alors à J.D., par esprit de vengeance, voir Heather vomir ses tripes. Ce qui commence par une simple blague finit alors par un meurtre. Cette folie meurtrière est alors déclenchée par l'esprit tordu de J.D. Bien que Veronica devient une meurtrière, elle a un sens de la justice et au fond, c'est un personnage auquel on s'attache car c'est une fille brillante, un brin cynique, qui se bat pour les minorité et veut seulement que tout le monde s'entende avec tout le monde. Winona est incroyable dans ce rôle qui lui sied à merveille, elle fait preuve de beaucoup de maturité dans le film et il est difficile de croire qu'elle avait seulement 15-16 ans pendant le tournage. Je me reconnais assez dans le personnage de Veronica dans le sens où moi aussi j'avais tendance à effacer celle que j'étais dans mon groupe d'amies et je n'osais pas vraiment les contredire. Veronica est une outsider dans son groupe et en rencontrant J.D, elle se lie enfin avec quelqu'un qui partage les mêmes idéaux qu'elle.

Christian Slater, qui dit s'être inspiré de la performance de Jack Nicholson dans Shinning, est parfait dans le rôle de J.D, psychopathe à la belle gueule. Le personnage a beaucoup de charisme, ce qui aide à comprendre comment et pourquoi Veronica a pu se laisser entraîner dans cet engrenage morbide. J.D. l'aide en fait à assouvir ses désirs les plus tordus. En effet, avant même d'entamer une relation avec J.D, on peut voir Veronica écrire dans son journal intime: Betty Finn was a true friend and I sold her out for a bunch of Swatch dogs and Diet Coke heads. Killing Heather would be like offing the wicked witch of the west... wait east. West! God! I sound like a fucking psycho. Au final, on ne peut que craquer pour J.D. alors qu'en réalité, c'est un psychopathe tordu qui aime tuer des gens. Je trouve ça vraiment intéressant que le film puisse nous faire apprécier un personnage aussi dérangeant, poussant le vice encore plus loin dans le malaise. Veronica et J.D. forment à tous deux un duo passionnel et intense mais également toxique, ce qu'on peut voir notamment dans une scène assez marquante se passant dans la voiture de ce dernier.

Heathers movie 1989

Heathers, une satire sociale sur les adolescents

Heathers est une comédie noire qui se veut satirique et subversive et en montrant des actions exagérées et improbables, dépeint une réalité sur la société mais aussi sur les adolescents et la pression sociale instaurée au lycée. Le lycée est régi par les élèves populaires où les élèves moins populaire tels que les geeks y sont martyrisés. Le film traite de manière transgressive des sujets sérieux tels que le suicide, le meurtre, le viol ou encore les troubles de l'alimentation. Le film montre également à quel point les adolescents peuvent être hypocrite, notamment dans les scènes de funérailles. Heather Chandler avait beau être populaire, elle était plus crainte que aimé et pourtant, la majorité des élèves vont idéalisé sa personnalité en faisant abstraction de sa cruauté, ils iront même jusqu'à vouloir dédier l'annuaire du lycée en son honneur. Avec ces faux-suicides, le suicide est romantisé et devient en quelque sorte un signe de popularité et c'est souligné quand Heather Duke (Shannen Doherty) dit à Veronica à propos de Martha, une élève martyrisée ayant voulu se suicider:
Veronica: Is she dead?
Heather Duke: No... that's the punchline. She's alive, and in stable condition. Just another case of a geek trying to imitate the popular people and failing miserably.
Cet échange enrage Veronica car il banalise l'acte extrêmement inquiétant de Martha mais Veronica ressent une certaine culpabilité car au fond, c'est de sa faute si le suicide s'est popularisé mais surtout banalisé. Cela montre également une certaine indifférence et une certaine cruauté dont peut faire preuve les adolescents entre eux. Au sein des Heathers, on sent que l'amitié n'a aucune réelle valeur puisque Heather Chandler se moquait de Chandler Duke (notamment de sa boulimie) et quand Heather Chandler mourut et Heather Duke pris sa place en tant que Queen B, elle n'hésitera pas une seconde à humilier Heather McNamara.

Alors, on regarde ou pas ?

Heathers est vraiment à mon avis un film culte qu’il faut voir absolument. C'est bourré d'humour noir et de sarcasme avec des quotes iconiques tel que “Fuck me gently with a chainsaw” ou encore “Dear diary, my teen-angst bullshit now has a body count”. Le long-métrage est merveilleusement bien porté par le duo Rider-Slater, qui ont une superbe alchimie à l'écran. Au final, Heathers est surtout un teen-movie qui a su se démarquer des autres et comme Veronica parmi les Heathers, le film est un véritable outsider parmi les autres teen-movies de l'époque et c'est peut-être aussi pour ça que le long-métrage fit un véritable flop au box-office. Heureusement, il a su gagner son statut de film culte avec le temps en étant diffusé à la télé et avec la sortie du film en VHS. Il est évident que sans Heathers, le film Mean Girls n'aurait probablement jamais vu le jour et quand on oppose les deux films, ça saute aux yeux à quel point Mean Girls s’inspire beaucoup de Heathers notamment en ce qui concerne les cliques sociales et l'hypocrisie chez les ados. Le long-métrage a eu droit à son remake sous format télévisée, qui n'a d'ailleurs jamais été diffusé aux USA à causes des fusillades qui ont eu lieu début 2018 et la chaîne Paramount Network a donc complètement bazardé la série qui, pour l'instant, n'a été diffusée que dans certains pays européens tels que la Norvège, l'Espagne ou encore la Finlande. J'avais regardé le trailer et les photographies promotionnelles et honnêtement, ça me donnait pas vraiment envie de regarder la série mais en tant que bonne rédactrice ciné/série, je pense regarder la série dans le mois et je verrais si j'en écrirais une critique ou non. Je vais maintenant cloturer cette critique et, vous l'aurez compris, ce film reste un veritable coup de cœur que je prends toujours plaisir à regarder.


Heathers, une excellente comédie noire des années 80

Heathers movie 1989

Il en aura fallu du temps pour que je me decide enfin à écrire une critique sur le film HEATHERS, réalisé par Michael Lehmann en 1989. Considéré comme la version sombre de The Breakfast Club de John Hughes, HEATHERS est une comédie noire et plus précieusement une satire sur la société ayant tendance à banaliser le suicide chez les adolescents. Petite piqûre de rappel concernant le synopsis : Veronica Sawyer fait partie de la bande la plus populaire de son lycée et excepté elle, les trois autres filles de la bande s’appellent Heather: Heather Chandler, Heather Duke et Heather McNamara. Les Heathers sont des filles méprisables et cruelles et Veronica finit par ne plus supporter leurs comportements. Elle fait ensuite la rencontre de J.D, un nouvel élève mysterious et Veronica va vite tomber sous son charme mais aussi sous son influence macabre.


Des anti-héros torturés et complexes

Heathers dépeint deux personnages principaux hors du commun. Veronica est un personnage vraiment intéressant, elle a abandonné ses amis pour d'autres afin de devenir populaire. Elle a pourtant beaucoup de mal à accepter le comportement de son groupe d'amies qui ne cesse de martyriser ceux qui sont en bas de l'échelle sociale. Son debut de relation avec J.D. commence juste après qu'elle se soit enfin rebellé contre Heather Chandler et elle confie alors à J.D., par esprit de vengeance, voir Heather vomir ses tripes. Ce qui commence par une simple blague finit alors par un meurtre. Cette folie meurtrière est alors déclenchée par l'esprit tordu de J.D. Bien que Veronica devient une meurtrière, elle a un sens de la justice et au fond, c'est un personnage auquel on s'attache car c'est une fille brillante, un brin cynique, qui se bat pour les minorité et veut seulement que tout le monde s'entende avec tout le monde. Winona est incroyable dans ce rôle qui lui sied à merveille, elle fait preuve de beaucoup de maturité dans le film et il est difficile de croire qu'elle avait seulement 15-16 ans pendant le tournage. Je me reconnais assez dans le personnage de Veronica dans le sens où moi aussi j'avais tendance à effacer celle que j'étais dans mon groupe d'amies et je n'osais pas vraiment les contredire. Veronica est une outsider dans son groupe et en rencontrant J.D, elle se lie enfin avec quelqu'un qui partage les mêmes idéaux qu'elle.

Christian Slater, qui dit s'être inspiré de la performance de Jack Nicholson dans Shinning, est parfait dans le rôle de J.D, psychopathe à la belle gueule. Le personnage a beaucoup de charisme, ce qui aide à comprendre comment et pourquoi Veronica a pu se laisser entraîner dans cet engrenage morbide. J.D. l'aide en fait à assouvir ses désirs les plus tordus. En effet, avant même d'entamer une relation avec J.D, on peut voir Veronica écrire dans son journal intime: Betty Finn was a true friend and I sold her out for a bunch of Swatch dogs and Diet Coke heads. Killing Heather would be like offing the wicked witch of the west... wait east. West! God! I sound like a fucking psycho. Au final, on ne peut que craquer pour J.D. alors qu'en réalité, c'est un psychopathe tordu qui aime tuer des gens. Je trouve ça vraiment intéressant que le film puisse nous faire apprécier un personnage aussi dérangeant, poussant le vice encore plus loin dans le malaise. Veronica et J.D. forment à tous deux un duo passionnel et intense mais également toxique, ce qu'on peut voir notamment dans une scène assez marquante se passant dans la voiture de ce dernier.

Heathers movie 1989

Heathers, une satire sociale sur les adolescents

Heathers est une comédie noire qui se veut satirique et subversive et en montrant des actions exagérées et improbables, dépeint une réalité sur la société mais aussi sur les adolescents et la pression sociale instaurée au lycée. Le lycée est régi par les élèves populaires où les élèves moins populaire tels que les geeks y sont martyrisés. Le film traite de manière transgressive des sujets sérieux tels que le suicide, le meurtre, le viol ou encore les troubles de l'alimentation. Le film montre également à quel point les adolescents peuvent être hypocrite, notamment dans les scènes de funérailles. Heather Chandler avait beau être populaire, elle était plus crainte que aimé et pourtant, la majorité des élèves vont idéalisé sa personnalité en faisant abstraction de sa cruauté, ils iront même jusqu'à vouloir dédier l'annuaire du lycée en son honneur. Avec ces faux-suicides, le suicide est romantisé et devient en quelque sorte un signe de popularité et c'est souligné quand Heather Duke (Shannen Doherty) dit à Veronica à propos de Martha, une élève martyrisée ayant voulu se suicider:
Veronica: Is she dead?
Heather Duke: No... that's the punchline. She's alive, and in stable condition. Just another case of a geek trying to imitate the popular people and failing miserably.
Cet échange enrage Veronica car il banalise l'acte extrêmement inquiétant de Martha mais Veronica ressent une certaine culpabilité car au fond, c'est de sa faute si le suicide s'est popularisé mais surtout banalisé. Cela montre également une certaine indifférence et une certaine cruauté dont peut faire preuve les adolescents entre eux. Au sein des Heathers, on sent que l'amitié n'a aucune réelle valeur puisque Heather Chandler se moquait de Chandler Duke (notamment de sa boulimie) et quand Heather Chandler mourut et Heather Duke pris sa place en tant que Queen B, elle n'hésitera pas une seconde à humilier Heather McNamara.

Alors, on regarde ou pas ?

Heathers est vraiment à mon avis un film culte qu’il faut voir absolument. C'est bourré d'humour noir et de sarcasme avec des quotes iconiques tel que “Fuck me gently with a chainsaw” ou encore “Dear diary, my teen-angst bullshit now has a body count”. Le long-métrage est merveilleusement bien porté par le duo Rider-Slater, qui ont une superbe alchimie à l'écran. Au final, Heathers est surtout un teen-movie qui a su se démarquer des autres et comme Veronica parmi les Heathers, le film est un véritable outsider parmi les autres teen-movies de l'époque et c'est peut-être aussi pour ça que le long-métrage fit un véritable flop au box-office. Heureusement, il a su gagner son statut de film culte avec le temps en étant diffusé à la télé et avec la sortie du film en VHS. Il est évident que sans Heathers, le film Mean Girls n'aurait probablement jamais vu le jour et quand on oppose les deux films, ça saute aux yeux à quel point Mean Girls s’inspire beaucoup de Heathers notamment en ce qui concerne les cliques sociales et l'hypocrisie chez les ados. Le long-métrage a eu droit à son remake sous format télévisée, qui n'a d'ailleurs jamais été diffusé aux USA à causes des fusillades qui ont eu lieu début 2018 et la chaîne Paramount Network a donc complètement bazardé la série qui, pour l'instant, n'a été diffusée que dans certains pays européens tels que la Norvège, l'Espagne ou encore la Finlande. J'avais regardé le trailer et les photographies promotionnelles et honnêtement, ça me donnait pas vraiment envie de regarder la série mais en tant que bonne rédactrice ciné/série, je pense regarder la série dans le mois et je verrais si j'en écrirais une critique ou non. Je vais maintenant cloturer cette critique et, vous l'aurez compris, ce film reste un veritable coup de cœur que je prends toujours plaisir à regarder.





Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


Life as a House et Shattered Glass: deux très bons films avec Hayden Christensen.




Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


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