Le Rewind Club: Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins
Le teen show ou teen drama est un des genres que j'apprécie le plus, ce sont des séries que j'ai regardé en masse pendant mon enfance et mon adolescence et qui tiennent une place spéciale dans mon cœur (pareil avec les teen movies). Dans cet article Séries TV & Nostalgie, on va donc discuter de trois teen shows qui ont marqué mon enfance et mon adolescence.


Dawson, le teen drama pionner du genre ? (1998-2003)
Le Rewind Club: Dawson's Creek
A Capeside, Dawson découvre les aléas de l'adolescence et voit ses relations avec Joey et Pacey, ses amis de toujours, mises à rude épreuve.
Qu'on aime ou non cette série, on ne peut pas nier que DAWSON est un des teen dramas les plus cultes des années 90/début des années 2000. J'ai toujours connu cette série car ma sœur la regardait mais j'ai réellement découvert Dawson quand j'étais en seconde, soit environ 8 ans après l’arrêt de la série, en 2003. Dawson est une série qui aborde la complexité du stade de l'adolescence à travers les thèmes typiques tels que l'amitié, des premiers amours, de la sexualité etc. La série n'était toute fois pas sans défaut, notamment son personnage principal, Dawson Leery. Interprété par James Van Der Beek, Dawson est tout simplement insupportable, ce qui est bien problématique vu que la série tourne autour de lui et je lui préfère de loin son meilleur ami, Pacey, interprété par Joshua Jackson (oui, je suis clairement Team Pacey). Un autre point, j'ai toujours trouvé que les adolescents de cette série avaient un coté un peu trop mature pour leur âge, ce qui fait que la série perdait parfois en crédibilité (paradoxalement, ils manquaient parfois de maturité sur certains sujets). Néanmoins, Dawson est une série que j'apprécie beaucoup et je trouve que la série dégage à présent une certaine nostalgie et je ne sais pas pour vous mais moi, la petite ville de Capeside m'a toujours vendu du rêve.


Degrassi, le meilleur teen show de tous les temps ? (2001-2015)
Le Rewind Club: Degrassi
Emma, Tobby, JT, Liberty, Sean, Ashley, Paige, Terri, Spinner et Jimmy forment la bande de Degrassi. Ils s'assoient sur les mêmes bancs d'école que leurs parents. L'amitié est la valeur sûre pour affronter tous les problèmes, chagrin d'amour ou violence familiale, pertes de repères ou maladie grave..
DEGRASSI est incontestablement le teen show qui marqua mon enfance et mon adolescence. Il faut savoir que Degrassi est une série canadienne qui débuta en 1987 et se termina en 1991 et qui était intitulé en France Les Années collège. Degrassi: La Nouvelle Génération est son spin-off et fut diffusé à partir d'octobre 2001. La série dura 14 ans, ce qui a permis de suivre une multitude de personnages grandir sous nos yeux et d'en découvrir de nouveaux à chaque nouvelle saison. Selon moi, Degrassi  reste le meilleur teen show de ces dernières années, de nombreux thématiques y étaient abordés, entre autres la sexualité, le cancer, les mères adolescentes, les troubles mentaux, etc. Cette série exploita donc de nombreux thèmes majeurs dans la vie des adolescents, ce qu'on ne voyait pas forcément partout et elle a su innover au fur et à mesure que les nouvelles technologies prirent une place importante dans le quotidien (par exemple, le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux). Il est important de souligner que la plupart des acteurs étaient proche de l'âge de leur personnages, ce qui devient assez rare dans les teen shows. La série connu un autre spin-off, Degrassi Next Class qui ne dura malheureusement qu'un an et qui fut officiellement annulée en 2019, à mon plus grand désarroi. Degrassi restera mon teen drama préféré de tous les temps.


Skins, une jeunesse complètement décomplexée. (2007-2013)
Le Rewind Club: Skins
Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...
J'ai vraiment découvert SKINS avec la seconde génération, c'est à dire à partir de la saison 3, avec Effy en tant que personnage central. Skins est une série britannique qui a eu l'audace de dépeindre une jeunesse plus folle et dévergondée, là où d'autres teen dramas avaient tendance à montrer une jeunesse plus sage et aseptisé. Cette série a su donc réinventer le teen drama en ajoutant un gros grain de folie, et c'est aussi peut-être pour ça que c'est celle aussi où je me suis le moins reconnue dans les personnages, force de constater que la jeunesse dépeinte dans Skins est loin d’être ressemblante à celle que j'ai vécu. Cela ne m'a pourtant pas empêché d'apprécier la série et de m'attacher à certains personnages (en particulier JJ interprété par Ollie Barbieri) et cela, grâce à la performance des acteurs qui sont tous très talentueux et certains d'entre eux, je pense surtout à Nicholas Hoult, Dev Patel et Kaya Scodelario, ont même réussi à conquérir Hollywood. Les personnages sont touchant grâce à leurs imperfections et leurs faiblesses et il faut se rendre à l'évidence, Skins nous a offert des scènes vraiment forte en émotion qui avaient le don de déchirer le coeur.


sondage twitter: quel est votre teen drama préféré ?

1. One Tree Hill
2. Dawson
3. Euphoria 
4. Newport Beach
5. Freaks and Geeks


Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins.

Le Rewind Club: Séries TV & Nostalgie • Dawson, Degrassi et Skins
Le teen show ou teen drama est un des genres que j'apprécie le plus, ce sont des séries que j'ai regardé en masse pendant mon enfance et mon adolescence et qui tiennent une place spéciale dans mon cœur (pareil avec les teen movies). Dans cet article Séries TV & Nostalgie, on va donc discuter de trois teen shows qui ont marqué mon enfance et mon adolescence.


Dawson, le teen drama pionner du genre ? (1998-2003)
Le Rewind Club: Dawson's Creek
A Capeside, Dawson découvre les aléas de l'adolescence et voit ses relations avec Joey et Pacey, ses amis de toujours, mises à rude épreuve.
Qu'on aime ou non cette série, on ne peut pas nier que DAWSON est un des teen dramas les plus cultes des années 90/début des années 2000. J'ai toujours connu cette série car ma sœur la regardait mais j'ai réellement découvert Dawson quand j'étais en seconde, soit environ 8 ans après l’arrêt de la série, en 2003. Dawson est une série qui aborde la complexité du stade de l'adolescence à travers les thèmes typiques tels que l'amitié, des premiers amours, de la sexualité etc. La série n'était toute fois pas sans défaut, notamment son personnage principal, Dawson Leery. Interprété par James Van Der Beek, Dawson est tout simplement insupportable, ce qui est bien problématique vu que la série tourne autour de lui et je lui préfère de loin son meilleur ami, Pacey, interprété par Joshua Jackson (oui, je suis clairement Team Pacey). Un autre point, j'ai toujours trouvé que les adolescents de cette série avaient un coté un peu trop mature pour leur âge, ce qui fait que la série perdait parfois en crédibilité (paradoxalement, ils manquaient parfois de maturité sur certains sujets). Néanmoins, Dawson est une série que j'apprécie beaucoup et je trouve que la série dégage à présent une certaine nostalgie et je ne sais pas pour vous mais moi, la petite ville de Capeside m'a toujours vendu du rêve.


Degrassi, le meilleur teen show de tous les temps ? (2001-2015)
Le Rewind Club: Degrassi
Emma, Tobby, JT, Liberty, Sean, Ashley, Paige, Terri, Spinner et Jimmy forment la bande de Degrassi. Ils s'assoient sur les mêmes bancs d'école que leurs parents. L'amitié est la valeur sûre pour affronter tous les problèmes, chagrin d'amour ou violence familiale, pertes de repères ou maladie grave..
DEGRASSI est incontestablement le teen show qui marqua mon enfance et mon adolescence. Il faut savoir que Degrassi est une série canadienne qui débuta en 1987 et se termina en 1991 et qui était intitulé en France Les Années collège. Degrassi: La Nouvelle Génération est son spin-off et fut diffusé à partir d'octobre 2001. La série dura 14 ans, ce qui a permis de suivre une multitude de personnages grandir sous nos yeux et d'en découvrir de nouveaux à chaque nouvelle saison. Selon moi, Degrassi  reste le meilleur teen show de ces dernières années, de nombreux thématiques y étaient abordés, entre autres la sexualité, le cancer, les mères adolescentes, les troubles mentaux, etc. Cette série exploita donc de nombreux thèmes majeurs dans la vie des adolescents, ce qu'on ne voyait pas forcément partout et elle a su innover au fur et à mesure que les nouvelles technologies prirent une place importante dans le quotidien (par exemple, le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux). Il est important de souligner que la plupart des acteurs étaient proche de l'âge de leur personnages, ce qui devient assez rare dans les teen shows. La série connu un autre spin-off, Degrassi Next Class qui ne dura malheureusement qu'un an et qui fut officiellement annulée en 2019, à mon plus grand désarroi. Degrassi restera mon teen drama préféré de tous les temps.


Skins, une jeunesse complètement décomplexée. (2007-2013)
Le Rewind Club: Skins
Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...
J'ai vraiment découvert SKINS avec la seconde génération, c'est à dire à partir de la saison 3, avec Effy en tant que personnage central. Skins est une série britannique qui a eu l'audace de dépeindre une jeunesse plus folle et dévergondée, là où d'autres teen dramas avaient tendance à montrer une jeunesse plus sage et aseptisé. Cette série a su donc réinventer le teen drama en ajoutant un gros grain de folie, et c'est aussi peut-être pour ça que c'est celle aussi où je me suis le moins reconnue dans les personnages, force de constater que la jeunesse dépeinte dans Skins est loin d’être ressemblante à celle que j'ai vécu. Cela ne m'a pourtant pas empêché d'apprécier la série et de m'attacher à certains personnages (en particulier JJ interprété par Ollie Barbieri) et cela, grâce à la performance des acteurs qui sont tous très talentueux et certains d'entre eux, je pense surtout à Nicholas Hoult, Dev Patel et Kaya Scodelario, ont même réussi à conquérir Hollywood. Les personnages sont touchant grâce à leurs imperfections et leurs faiblesses et il faut se rendre à l'évidence, Skins nous a offert des scènes vraiment forte en émotion qui avaient le don de déchirer le coeur.


sondage twitter: quel est votre teen drama préféré ?

1. One Tree Hill
2. Dawson
3. Euphoria 
4. Newport Beach
5. Freaks and Geeks


Daybreak Netflix



Si vous êtes à la recherche d’une série à regarder sans prise de tête, que le gore ne vous fait pas éprouver du dégoût et que vous aimez le genre post-apocalyptique déjanté, je ne peux que vous conseiller de commencer Daybreak. Adapté du comics éponyme, Daybreak suit Josh, un adolescent de 17 ans qui est à la recherche de sa petite amie Sam après que sa ville, Greendale, fut bombardé par une arme chimique, ce qui transforma les adultes en Ghoulies (aka des zombies). Il sera rejoint dans sa quête par Angelica, une jeune fille surdouée et pyromane ainsi que de Weasley, ancien bully qui souhaite se repentir et qui est donc devenu un samouraï pacifiste. Tous les ados de la ville sont réunis en plusieurs clans, ce qui n’est pas sans rappeler les classes sociales typiques qu'on trouve dans l’enceinte d’un lycée, et passent la majorité du temps à s'entretuer.

Si on devait définir DAYBREAK, je dirais que c’est un mélange entre Mad Max et La Folle Journée de Ferris Bueller. Entre la série horrifique et le teen show classique, Daybreak est une série de pur divertissement et sans prise de tête. Les premiers épisodes sont excellents et très prenant et c’est assez dommage que la série ait une petite baisse de régime au milieu pour que l’action reprenne de plus belle des les deux derniers épisodes. On regrettera tout de même le manque de cohérence et de logique, la prévisibilité des plot-twists mais aussi la présence trop rare des Ghoulies, compte tenu de la nature de la série. Avec l’idée des gangs et des clans sociaux, on ne peut que dire que la série s’enfonce parfois dans les clichés mais on saluera les quelques discours, qui sont pour la plupart évoqués par des personnages féminins, qui se révèlent être justes et actuels. Il est clair que Daybreak n’a pas pour but d’analyser et de mieux comprendre les ados.

Daybreak Netflix


Sam, le personnage principal, est interprété par Colin Ford (précédemment vu dans Under the Dome) et on ne va pas se mentir, c’est un protagoniste plus que banal et qui ne se démarque absolument pas de la figure générique du gars qu’on retrouve généralement dans les teen movies ou teen dramas. La petite originalité du personnage est qu’il brise constamment le quatrième mur, ce qui est d’ailleurs un énorme clin d'oeil à Ferris Bueller. Le personnage qui se démarque le plus dans cette série, c’est indéniablement Angelica, interprété par la jeune Alyvia Alyn Lind. Âgée de 12 ans, l’actrice interprète un personnage avec une personnalité qui ne correspond pas normalement à une gamine de son âge. Angelica est une surdouée, à un langage outrancier et ne laisse pas marcher sur les pieds et tout au long de la série, c’est celle qui livrera les répliques les plus cinglantes. On retrouve également Matthew Broderick au casting. Sa présence est en soit un gros clin d’oeil au film La Folle Journée de Ferris Bueller, dont la série rend clairement un hommage. Broderick est surprenant dans son rôle, lui qui se fait très rare sur les écrans depuis le début des années 2000 et il prouve pourtant ici qu’il mérite bien sa place.

Daybreak est définitivement la série avec le cas de figure du “ça passe ou ça casse”. Elle ne joue par la carte de l'originalité, a des faiblesses évidentes mais bon sang, c’est la plupart du temps jouissif et c’est un plaisir à binge-watcher. La fin laisse un bon nombre de questions sans réponses, ce qui laisse la place pour une éventuelle saison 2 pour y répondre.


La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2019.

Daybreak, une série post-apocalyptique absolument déjantée.

Daybreak Netflix



Si vous êtes à la recherche d’une série à regarder sans prise de tête, que le gore ne vous fait pas éprouver du dégoût et que vous aimez le genre post-apocalyptique déjanté, je ne peux que vous conseiller de commencer Daybreak. Adapté du comics éponyme, Daybreak suit Josh, un adolescent de 17 ans qui est à la recherche de sa petite amie Sam après que sa ville, Greendale, fut bombardé par une arme chimique, ce qui transforma les adultes en Ghoulies (aka des zombies). Il sera rejoint dans sa quête par Angelica, une jeune fille surdouée et pyromane ainsi que de Weasley, ancien bully qui souhaite se repentir et qui est donc devenu un samouraï pacifiste. Tous les ados de la ville sont réunis en plusieurs clans, ce qui n’est pas sans rappeler les classes sociales typiques qu'on trouve dans l’enceinte d’un lycée, et passent la majorité du temps à s'entretuer.

Si on devait définir DAYBREAK, je dirais que c’est un mélange entre Mad Max et La Folle Journée de Ferris Bueller. Entre la série horrifique et le teen show classique, Daybreak est une série de pur divertissement et sans prise de tête. Les premiers épisodes sont excellents et très prenant et c’est assez dommage que la série ait une petite baisse de régime au milieu pour que l’action reprenne de plus belle des les deux derniers épisodes. On regrettera tout de même le manque de cohérence et de logique, la prévisibilité des plot-twists mais aussi la présence trop rare des Ghoulies, compte tenu de la nature de la série. Avec l’idée des gangs et des clans sociaux, on ne peut que dire que la série s’enfonce parfois dans les clichés mais on saluera les quelques discours, qui sont pour la plupart évoqués par des personnages féminins, qui se révèlent être justes et actuels. Il est clair que Daybreak n’a pas pour but d’analyser et de mieux comprendre les ados.

Daybreak Netflix


Sam, le personnage principal, est interprété par Colin Ford (précédemment vu dans Under the Dome) et on ne va pas se mentir, c’est un protagoniste plus que banal et qui ne se démarque absolument pas de la figure générique du gars qu’on retrouve généralement dans les teen movies ou teen dramas. La petite originalité du personnage est qu’il brise constamment le quatrième mur, ce qui est d’ailleurs un énorme clin d'oeil à Ferris Bueller. Le personnage qui se démarque le plus dans cette série, c’est indéniablement Angelica, interprété par la jeune Alyvia Alyn Lind. Âgée de 12 ans, l’actrice interprète un personnage avec une personnalité qui ne correspond pas normalement à une gamine de son âge. Angelica est une surdouée, à un langage outrancier et ne laisse pas marcher sur les pieds et tout au long de la série, c’est celle qui livrera les répliques les plus cinglantes. On retrouve également Matthew Broderick au casting. Sa présence est en soit un gros clin d’oeil au film La Folle Journée de Ferris Bueller, dont la série rend clairement un hommage. Broderick est surprenant dans son rôle, lui qui se fait très rare sur les écrans depuis le début des années 2000 et il prouve pourtant ici qu’il mérite bien sa place.

Daybreak est définitivement la série avec le cas de figure du “ça passe ou ça casse”. Elle ne joue par la carte de l'originalité, a des faiblesses évidentes mais bon sang, c’est la plupart du temps jouissif et c’est un plaisir à binge-watcher. La fin laisse un bon nombre de questions sans réponses, ce qui laisse la place pour une éventuelle saison 2 pour y répondre.


La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2019.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

A force de voir la pub sur TFX et de voir par la suite que la série était disponible sur Prime Video, il n'en fallait pas plus pour que je me lance dans The Goldbergs et ce fut la meilleure décision de mon mois de septembre. Sitcom lancée en 2013, The Goldbergs est une série créer par Adam F. Goldberg qui, sous forme de fiction, rend hommage à sa propre famille. On suit donc les tribulations dans cette famille fantasque pendant les années 80 et qui est narré par une version fictive et âgé de Adam F. Goldberg, interprété par l’acteur Patton Oswalt.

De toutes les séries familiales que j'ai pu regarder, THE GOLDBERGS est devenue en peu de temps une de mes préférées. C'est drôle et parfois touchant, bien que la trame des épisodes est souvent répétitive (mais j’ai l’impression que c’est assez propre aux sitcoms). Dans le premier épisode, on fait donc la connaissance de cette drôle de famille: il y a Beverly (‎Wendi McLendon-Covey), la mère au foyer aimante et surprotectrice et Murray (Jeff Garlin), le père qui n'exprime pas ses sentiments et quand il n'est pas au boulot passe son temps devant la télé. Les enfants sont au nombre de trois avec Erica (Hayley Orrantia), l'aînée et élève populaire au lycée qui a une passion pour la musique, Barry (Troy Gentile), le cadet, est le genre de frère qui prend plaisir à malmener son petit frère et on finit donc par Adam (Sean Giambrone), le benjamin, le nerd qui aime les films et les figurines et qui adore créer ses propres films. Il y a également Pops (George Segal), le grand-père maternelle, encore très jeune dans sa tête et qui adore passer du temps avec Adam. Bien que les Goldberg soient une famille excentrique qui ne passe pas inaperçue, ils sont incroyablement attachants.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.


La série a la particularité de se passer dans les années 80, sans que l’année exacte ne soit jamais mentionné, procédé qui permet d’exploiter toute la pop culture des 80s. Ce procédé n'est évidemment pas sans défaut et c'est vrai que ce manque de continuité et de chronologie peut en déstabiliser plus d’un (par exemple, on ne sait pas vraiment combien d'années séparent vraiment la fratrie; au cours de la série, Adam fêtera deux fois ses 16 ans: une fois dans la saison 4 et l'autre fois dans la saison 5). Bref, au niveau de la temporalité, c'est un vrai capharnaüm. Il n’empêche que la série dégage une certaine nostalgie qui peut toucher un grand nombre de personne. Bien que The Goldbergs soit une lettre d’amour d’Adam F. Goldberg pour sa famille, c’est aussi une lettre d’amour pour les années 80 et il y a donc de nombreux hommages à divers films, séries et chansons tout au long de la série. Il y a d'ailleurs toujours un hommage principal le temps d’un épisode où les personnages reproduisent en quelque sortes les événements du film auquel il rend hommage. Il y a, par exemple, un épisode qui rend hommage au film Les Goonies dans la saison 1, où Adam se lance dans une chasse aux trésors, les personnages sont habillé comme les personnages du film et encore mieux, le grenier des Goldberg est pratiquement identique à celui de la famille de Mikey et Brand Walsh des Goonies. Si vous êtes fan des 80s comme moi, toutes ces références devraient vous plaire.

The Goldbergs a un côté très léger et feel good mais ça n'empêche pas d’avoir des personnages qui font face à différentes situations, certaines plus difficiles que d’autres, ce qui fait qu’on pourra s’identifier à certains d'entre eux. Pendant les 6 saisons, on verra notamment la fratrie grandir et faire face aux différents problèmes liés à l'adolescence. Cependant, on ne va se voiler la face, la série ne fait pas dans l’originale et fait extrêmement penser à d’autres séries qui ont été fait avant, notamment Malcolm et The Middle mais le contexte et l'interprétation des acteurs font qu'on continue tout de même de regarder. Le jeu des acteurs est parfois dans l’excès mais c'est ce qui fait fait le charme de la série et de ses personnages.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

The Goldbergs fut un véritable coup de cœur et en l'espace de deux semaines, j'ai regardé l'intégralité de la série et mise à part une petite baisse de régime dans une petite flopée d’épisodes de la saison 6, j'ai savouré tous les épisodes. La série compte pour le moment 6 saisons et la septième est en cours de diffusion depuis le 25 septembre 2019 sur ABC.

Les saisons 1 à 5 sont disponibles sur Prime Video.


The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

A force de voir la pub sur TFX et de voir par la suite que la série était disponible sur Prime Video, il n'en fallait pas plus pour que je me lance dans The Goldbergs et ce fut la meilleure décision de mon mois de septembre. Sitcom lancée en 2013, The Goldbergs est une série créer par Adam F. Goldberg qui, sous forme de fiction, rend hommage à sa propre famille. On suit donc les tribulations dans cette famille fantasque pendant les années 80 et qui est narré par une version fictive et âgé de Adam F. Goldberg, interprété par l’acteur Patton Oswalt.

De toutes les séries familiales que j'ai pu regarder, THE GOLDBERGS est devenue en peu de temps une de mes préférées. C'est drôle et parfois touchant, bien que la trame des épisodes est souvent répétitive (mais j’ai l’impression que c’est assez propre aux sitcoms). Dans le premier épisode, on fait donc la connaissance de cette drôle de famille: il y a Beverly (‎Wendi McLendon-Covey), la mère au foyer aimante et surprotectrice et Murray (Jeff Garlin), le père qui n'exprime pas ses sentiments et quand il n'est pas au boulot passe son temps devant la télé. Les enfants sont au nombre de trois avec Erica (Hayley Orrantia), l'aînée et élève populaire au lycée qui a une passion pour la musique, Barry (Troy Gentile), le cadet, est le genre de frère qui prend plaisir à malmener son petit frère et on finit donc par Adam (Sean Giambrone), le benjamin, le nerd qui aime les films et les figurines et qui adore créer ses propres films. Il y a également Pops (George Segal), le grand-père maternelle, encore très jeune dans sa tête et qui adore passer du temps avec Adam. Bien que les Goldberg soient une famille excentrique qui ne passe pas inaperçue, ils sont incroyablement attachants.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.


La série a la particularité de se passer dans les années 80, sans que l’année exacte ne soit jamais mentionné, procédé qui permet d’exploiter toute la pop culture des 80s. Ce procédé n'est évidemment pas sans défaut et c'est vrai que ce manque de continuité et de chronologie peut en déstabiliser plus d’un (par exemple, on ne sait pas vraiment combien d'années séparent vraiment la fratrie; au cours de la série, Adam fêtera deux fois ses 16 ans: une fois dans la saison 4 et l'autre fois dans la saison 5). Bref, au niveau de la temporalité, c'est un vrai capharnaüm. Il n’empêche que la série dégage une certaine nostalgie qui peut toucher un grand nombre de personne. Bien que The Goldbergs soit une lettre d’amour d’Adam F. Goldberg pour sa famille, c’est aussi une lettre d’amour pour les années 80 et il y a donc de nombreux hommages à divers films, séries et chansons tout au long de la série. Il y a d'ailleurs toujours un hommage principal le temps d’un épisode où les personnages reproduisent en quelque sortes les événements du film auquel il rend hommage. Il y a, par exemple, un épisode qui rend hommage au film Les Goonies dans la saison 1, où Adam se lance dans une chasse aux trésors, les personnages sont habillé comme les personnages du film et encore mieux, le grenier des Goldberg est pratiquement identique à celui de la famille de Mikey et Brand Walsh des Goonies. Si vous êtes fan des 80s comme moi, toutes ces références devraient vous plaire.

The Goldbergs a un côté très léger et feel good mais ça n'empêche pas d’avoir des personnages qui font face à différentes situations, certaines plus difficiles que d’autres, ce qui fait qu’on pourra s’identifier à certains d'entre eux. Pendant les 6 saisons, on verra notamment la fratrie grandir et faire face aux différents problèmes liés à l'adolescence. Cependant, on ne va se voiler la face, la série ne fait pas dans l’originale et fait extrêmement penser à d’autres séries qui ont été fait avant, notamment Malcolm et The Middle mais le contexte et l'interprétation des acteurs font qu'on continue tout de même de regarder. Le jeu des acteurs est parfois dans l’excès mais c'est ce qui fait fait le charme de la série et de ses personnages.

Le Rewind Club : The Goldbergs, une sitcom qui rend hommage à la famille et aux 80s.

The Goldbergs fut un véritable coup de cœur et en l'espace de deux semaines, j'ai regardé l'intégralité de la série et mise à part une petite baisse de régime dans une petite flopée d’épisodes de la saison 6, j'ai savouré tous les épisodes. La série compte pour le moment 6 saisons et la septième est en cours de diffusion depuis le 25 septembre 2019 sur ABC.

Les saisons 1 à 5 sont disponibles sur Prime Video.


Le Rewind Club - Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)
On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette troisième partie (dont j'ai d'ailleurs décidé de changer le nom, que je trouvais beaucoup trop long), on parlera donc de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins mérité une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait. 

The Gifted (2 saisons)
Le Rewind Club - The Gifted
Un couple, dont les enfants ont développé des pouvoirs mutants, est obligé de fuir lorsque le gouvernement menace de les enfermer. Ils rejoignent un réseau clandestin de mutants cachés dans des souterrains et doivent rester unis pour survivre face à l'adversité...
Se déroulant dans l'univers des X-Men que j'adore tant, The Gifted avait tout pour me plaire et avait le potentiel d'aller très loin. J'avais beaucoup apprécié la première saison, et malgré quelques lenteurs dans la saison 2, j'avais globalement bien aimé l'intrigue de cette dernière. Les personnages avaient de belles évolutions, bien qu'il faut avouer que certains parcours étaient assez clichés mais assez proche de l'univers des X-Men. Vers la diffusion des derniers épisodes, il y avait des rumeurs comme quoi la série n'allait pas être renouvelée pour une troisième saison et quelle déception, notamment avec les dernières minutes du dernier épisode qui laissait présager une troisième saison du tonnerre.


Timeless (2 saisons)
Le Rewind Club - Timeless


Un trio improbable, composé d'une enseignante en histoire, d'un militaire et d'un scientifique, voyage à travers le temps afin d'arrêter un dangereux criminel, désireux de modifier le cours de l'Histoire telle que nous la connaissons.
Coup de cœur pour cette série, pour la passionnée de voyage dans le temps que je suis. Une bonne série d'aventure qui mettaient en scènes des moments importants de l'histoire américaine avec également l'apparition de figures historiques. Timeless a été annulée au bout de deux saisons mais a eu la chance d'avoir un téléfilm en deux parties pour conclure l'histoire. Un final plutôt décevant à mes yeux où tout se résout un peu trop vite et au final, on reste un peu sur notre faim. Timeless n'a peut être pas eu la fin qu'elle aurait dû avoir mais elle a eu le mérite d'avoir une vraie fin.


Suburgatory (3 saisons)
Le Rewind Club - Suburgatory
George Altman, un père divorcé décide de s'éloigner de New York pour vivre en banlieue et ainsi donner à sa fille de 16 ans, Tessa, une vie meilleure. Seulement, Tessa déteste tout ce que représente la banlieue.
Je dois l'avouer, j'ai globalement assez peu de souvenirs de Suburgatory mais je sais qu'à l'époque, j'avais beaucoup accroché à cette série et à ses personnages hauts en couleurs et à la personnalité parfois bien barge. Tessa était un personnage sympathique qui faisait souvent preuve de sarcasme et de cynisme. La dernière scène du dernier épisode fait plaisir (ceux qui ont vu la série savent de quoi je parle) mais elle est complètement absurde et ne fonctionne pas, à mon sens, en tant que series finale mais étant donné que cette fin avait été écrite en tant que season finale, c'est compréhensible.


The Shannara Chronicles (2 saisons)
Le Rewind Club - The Shannara Chronicles








Des milliers d'années après l'extinction de la civilisation que nous connaissons, les Quatre Terres sont menacées par la mort imminente de l'Arbre protecteur Ellcrys qui renferme des forces terribles et obscures. A chaque feuille tombée, les démons se réveillent de l'au-delà. La princesse Amberle, le demi-elfe Wil et la solitaire Eretria commencent alors leur quête contre les forces du Mal. Ils sont guidés dans ce combat par le druide Allanon, lequel maîtrise la magie...
The Shannara Chronicles était une bonne série de fantasy pour ados/jeunes adultes. Elle n'était pas des plus originale (bien que le contexte l'était puisque que la série se déroulait dans notre univers, des milliers d'années après l'extinction de notre civilisation) mais elle avait l'avantage d'être divertissante et je trouve qu'au niveau du rythme, il n'y avait pas trop de lenteurs. Alors oui, j'ai été déçu que la série soit annulée notamment au vu du dernier épisode qui fini, vous l'aurez deviné, en cliffhanger. On ne saura jamais ce qu'il adviendra de Will et sa bande, ce qui est bien dommage...


Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)

Le Rewind Club - Ces séries qui nous ont quittés trop tôt (#3)
On connait tous la frustration et l'agacement de voir certaines séries annulées, notamment quand elles ne disposent pas d'une fin digne de ce nom. Dans cette troisième partie (dont j'ai d'ailleurs décidé de changer le nom, que je trouvais beaucoup trop long), on parlera donc de quatre séries annulées et qui, à mes yeux, auraient mérité de continuer ou du moins mérité une conclusion à la hauteur de la série. Vous pouvez également lire les parties précédentes si ce n'est pas encore fait. 

The Gifted (2 saisons)
Le Rewind Club - The Gifted
Un couple, dont les enfants ont développé des pouvoirs mutants, est obligé de fuir lorsque le gouvernement menace de les enfermer. Ils rejoignent un réseau clandestin de mutants cachés dans des souterrains et doivent rester unis pour survivre face à l'adversité...
Se déroulant dans l'univers des X-Men que j'adore tant, The Gifted avait tout pour me plaire et avait le potentiel d'aller très loin. J'avais beaucoup apprécié la première saison, et malgré quelques lenteurs dans la saison 2, j'avais globalement bien aimé l'intrigue de cette dernière. Les personnages avaient de belles évolutions, bien qu'il faut avouer que certains parcours étaient assez clichés mais assez proche de l'univers des X-Men. Vers la diffusion des derniers épisodes, il y avait des rumeurs comme quoi la série n'allait pas être renouvelée pour une troisième saison et quelle déception, notamment avec les dernières minutes du dernier épisode qui laissait présager une troisième saison du tonnerre.


Timeless (2 saisons)
Le Rewind Club - Timeless


Un trio improbable, composé d'une enseignante en histoire, d'un militaire et d'un scientifique, voyage à travers le temps afin d'arrêter un dangereux criminel, désireux de modifier le cours de l'Histoire telle que nous la connaissons.
Coup de cœur pour cette série, pour la passionnée de voyage dans le temps que je suis. Une bonne série d'aventure qui mettaient en scènes des moments importants de l'histoire américaine avec également l'apparition de figures historiques. Timeless a été annulée au bout de deux saisons mais a eu la chance d'avoir un téléfilm en deux parties pour conclure l'histoire. Un final plutôt décevant à mes yeux où tout se résout un peu trop vite et au final, on reste un peu sur notre faim. Timeless n'a peut être pas eu la fin qu'elle aurait dû avoir mais elle a eu le mérite d'avoir une vraie fin.


Suburgatory (3 saisons)
Le Rewind Club - Suburgatory
George Altman, un père divorcé décide de s'éloigner de New York pour vivre en banlieue et ainsi donner à sa fille de 16 ans, Tessa, une vie meilleure. Seulement, Tessa déteste tout ce que représente la banlieue.
Je dois l'avouer, j'ai globalement assez peu de souvenirs de Suburgatory mais je sais qu'à l'époque, j'avais beaucoup accroché à cette série et à ses personnages hauts en couleurs et à la personnalité parfois bien barge. Tessa était un personnage sympathique qui faisait souvent preuve de sarcasme et de cynisme. La dernière scène du dernier épisode fait plaisir (ceux qui ont vu la série savent de quoi je parle) mais elle est complètement absurde et ne fonctionne pas, à mon sens, en tant que series finale mais étant donné que cette fin avait été écrite en tant que season finale, c'est compréhensible.


The Shannara Chronicles (2 saisons)
Le Rewind Club - The Shannara Chronicles








Des milliers d'années après l'extinction de la civilisation que nous connaissons, les Quatre Terres sont menacées par la mort imminente de l'Arbre protecteur Ellcrys qui renferme des forces terribles et obscures. A chaque feuille tombée, les démons se réveillent de l'au-delà. La princesse Amberle, le demi-elfe Wil et la solitaire Eretria commencent alors leur quête contre les forces du Mal. Ils sont guidés dans ce combat par le druide Allanon, lequel maîtrise la magie...
The Shannara Chronicles était une bonne série de fantasy pour ados/jeunes adultes. Elle n'était pas des plus originale (bien que le contexte l'était puisque que la série se déroulait dans notre univers, des milliers d'années après l'extinction de notre civilisation) mais elle avait l'avantage d'être divertissante et je trouve qu'au niveau du rythme, il n'y avait pas trop de lenteurs. Alors oui, j'ai été déçu que la série soit annulée notamment au vu du dernier épisode qui fini, vous l'aurez deviné, en cliffhanger. On ne saura jamais ce qu'il adviendra de Will et sa bande, ce qui est bien dommage...


Le Rewind Club - Working Girl 1988





Porté par l’actrice Melanie Griffith, qui connut sa petite heure de gloire pendant les années 80, et réalisé par Mike Nichols, WORKING GIRL évoque la place de la femme dans le monde du travail et illustre parfaitement cette image de l’american yuppie (terme american inventé dans les années 80 pour décrire une personne ambitieuse et sans scrupules dans le monde du travail) mais surtout de ce qu'on peut obtenir quand on a de l'ambition.

WORKING GIRL suit Tess McGill, jeune femme de la classe ouvrière qui travaille dans une banque d’investissement de Wall Street en tant que secrétaire d’un courtier. Alors qu’elle pense se rendre à un entretien, elle se rend compte qu’elle s’est fait piéger par son patron, qui lui a fixé un rendez-vous arrangé avec un collègue sniffeur de cocaïne, ce qui l’amènera à utiliser le bandeau déroulant pour insulter son patron. Tess se voit donc mutée dans un autre service et devient la secrétaire d’une nouvelle dirigeante, Katharine Parker, incarné par Sigourney Weaver. Katharine semble être une patronne sympathique et à l’écoute des idées de Tess. C’est donc avec stupeur que Tess découvre plus tard que Katharine s’apprêtait à lui voler une de ses idées en la faisant passer pour la sienne. Tess va profiter de absence de Katharine pour se faire passer pour une dirigeante et mener ainsi à bout son idée.

Working Girl 1988


Sous fond de comédie romantique, WORKING GIRL est véritablement une comédie de mœurs qui montre la place de la femme dans le monde de la corporate jungle, chose plutôt rare à l'époque et qui montre également ce qu'est l'american dream. Tess, à force d’ambition, va réussir à s’élever dans le monde du travail et incarne l’image de la self-made woman, elle qui vient de la classe ouvrière et qui a réussi à avoir son diplôme en allant à des cours du soir. Il est tout de même dommage de voir au final l’affrontement de deux femmes ambitieuses car quand bien même Katharine était sur le point de voler l’idée de Tess, Tess quant à elle usurpe en quelque sorte l’identité de Katharine en essayant de changer sa façon de parler pour que son phrasée ressemble à celui de Katharine et en lui piquant ses vêtements chics. D'ailleurs, le fait que Tess change de style s’appelle du power dressing, un courant de mode vestimentaire qui connut son apogée dans les années 80 et qui consiste à avoir un style vestimentaire qui permet aux femmes d'établir leur autorité dans un milieu de travail traditionnellement dominé par les hommes. Il s’avère tout de même que Tess est un personnage beaucoup plus intègre que celui de Katharine puisqu'elle arrive à monter les échelons grâce à ses idées et non avec celles des autres. La romance entre Jack Trainer, incarné par Harrison Ford, et Tess ne prend pas le pas sur l’intrigue principale, ce qui est appréciable. Malgré que le film soit sorti il y a 31 ans, le message qu’il veut faire passer reste d’actualité et établi qu'avec de l'ambition, on peut réussir.

WORKING GIRL est un film qu’on prend plaisir à voir et qu’on attend d’avoir quand on parle de comédie des 80s. Melanie Griffith y délivre une performance convaincante, Tess est une jeune femme ambitieuse, intelligente et prête à tout pour réussir et Griffitth est tout simplement brillante dans ce rôle. Sigourney Weaver est aussi parfaite dans son rôle de femme puissante antagoniste et sans scrupule tandis qu’Harrison Ford est intéressant dans un rôle de golden boy, ce qui l’éloigne un peu de son image de l’époque avec les rôles de Han Solo et Indiana Jones. Les rôles secondaires sont également à saluer avec Joan Cusack dans le rôle de la meilleure amie fantasque ainsi que Alec Baldwin dans le rôle du compagnon bad-boy. L'histoire est tellement bien menée et les personnages si bien interprétés que le long-métrage fut nommé pour de nombreuses récompenses dont l'Oscar du meilleur film en 1988 tandis que Melanie Griffith fut nommé pour l'Oscar de la Meilleur Actrice. WORKING GIRL est un must see qui semble avoir été quelque peu oublié avec le temps et c'est bien dommage tant le film raconte une histoire pertinente, un peu conte de fée certes, mais ancré dans une réalité plus vraie que nature.

Working Girl, une comédie (romantique) dans la corporate jungle.

Le Rewind Club - Working Girl 1988





Porté par l’actrice Melanie Griffith, qui connut sa petite heure de gloire pendant les années 80, et réalisé par Mike Nichols, WORKING GIRL évoque la place de la femme dans le monde du travail et illustre parfaitement cette image de l’american yuppie (terme american inventé dans les années 80 pour décrire une personne ambitieuse et sans scrupules dans le monde du travail) mais surtout de ce qu'on peut obtenir quand on a de l'ambition.

WORKING GIRL suit Tess McGill, jeune femme de la classe ouvrière qui travaille dans une banque d’investissement de Wall Street en tant que secrétaire d’un courtier. Alors qu’elle pense se rendre à un entretien, elle se rend compte qu’elle s’est fait piéger par son patron, qui lui a fixé un rendez-vous arrangé avec un collègue sniffeur de cocaïne, ce qui l’amènera à utiliser le bandeau déroulant pour insulter son patron. Tess se voit donc mutée dans un autre service et devient la secrétaire d’une nouvelle dirigeante, Katharine Parker, incarné par Sigourney Weaver. Katharine semble être une patronne sympathique et à l’écoute des idées de Tess. C’est donc avec stupeur que Tess découvre plus tard que Katharine s’apprêtait à lui voler une de ses idées en la faisant passer pour la sienne. Tess va profiter de absence de Katharine pour se faire passer pour une dirigeante et mener ainsi à bout son idée.

Working Girl 1988


Sous fond de comédie romantique, WORKING GIRL est véritablement une comédie de mœurs qui montre la place de la femme dans le monde de la corporate jungle, chose plutôt rare à l'époque et qui montre également ce qu'est l'american dream. Tess, à force d’ambition, va réussir à s’élever dans le monde du travail et incarne l’image de la self-made woman, elle qui vient de la classe ouvrière et qui a réussi à avoir son diplôme en allant à des cours du soir. Il est tout de même dommage de voir au final l’affrontement de deux femmes ambitieuses car quand bien même Katharine était sur le point de voler l’idée de Tess, Tess quant à elle usurpe en quelque sorte l’identité de Katharine en essayant de changer sa façon de parler pour que son phrasée ressemble à celui de Katharine et en lui piquant ses vêtements chics. D'ailleurs, le fait que Tess change de style s’appelle du power dressing, un courant de mode vestimentaire qui connut son apogée dans les années 80 et qui consiste à avoir un style vestimentaire qui permet aux femmes d'établir leur autorité dans un milieu de travail traditionnellement dominé par les hommes. Il s’avère tout de même que Tess est un personnage beaucoup plus intègre que celui de Katharine puisqu'elle arrive à monter les échelons grâce à ses idées et non avec celles des autres. La romance entre Jack Trainer, incarné par Harrison Ford, et Tess ne prend pas le pas sur l’intrigue principale, ce qui est appréciable. Malgré que le film soit sorti il y a 31 ans, le message qu’il veut faire passer reste d’actualité et établi qu'avec de l'ambition, on peut réussir.

WORKING GIRL est un film qu’on prend plaisir à voir et qu’on attend d’avoir quand on parle de comédie des 80s. Melanie Griffith y délivre une performance convaincante, Tess est une jeune femme ambitieuse, intelligente et prête à tout pour réussir et Griffitth est tout simplement brillante dans ce rôle. Sigourney Weaver est aussi parfaite dans son rôle de femme puissante antagoniste et sans scrupule tandis qu’Harrison Ford est intéressant dans un rôle de golden boy, ce qui l’éloigne un peu de son image de l’époque avec les rôles de Han Solo et Indiana Jones. Les rôles secondaires sont également à saluer avec Joan Cusack dans le rôle de la meilleure amie fantasque ainsi que Alec Baldwin dans le rôle du compagnon bad-boy. L'histoire est tellement bien menée et les personnages si bien interprétés que le long-métrage fut nommé pour de nombreuses récompenses dont l'Oscar du meilleur film en 1988 tandis que Melanie Griffith fut nommé pour l'Oscar de la Meilleur Actrice. WORKING GIRL est un must see qui semble avoir été quelque peu oublié avec le temps et c'est bien dommage tant le film raconte une histoire pertinente, un peu conte de fée certes, mais ancré dans une réalité plus vraie que nature.

Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).
Les dessins animés sont de nouveau à l'honneur dans cet article Séries TV & Nostalgie. Comme dans la première partie, cet article est consacré aux dessins animés de mon enfance et aujourd'hui, on parlera d'une bande de gamins dans une cour de récré, de mutants aux pouvoirs super cools et d'une autre bande de potes qui se battent contre un virus informatique. Bonne lecture !



La cour de récré (6 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - La Cour de Récré

La particularité de La Cour de Récré était qu’on ne voyait les personnages pratiquement que dans l'enceinte de l’école et rarement en dehors ou chez eux. On suivait cette bande de potes à la personnalité bien différente avec T.J, le farceur et meneur de la bande, Spinelli le garçon manqué, Vince le sportif, Gretchen la surdouée, Mikey le gentil géant à l’âme sensible et Gus, le peureux de la bande, pourtant fils de militaire – et maintenant, je me demande bien comment ils pouvaient tous aussi bien s’entendre. Pendant la récréation, les élèves forment à eux seuls une véritable société avec leur propre gouvernement avec des règles à respecter et dirigé par un monarque, Bob, élève de CM2 (en sixième dans la version originale). Dans la série, on voit souvent T.J et sa bande défendre leurs droits et leur liberté, notamment face aux figures d’autorité comme le principal Prickly (drôle de nom quand on sait que prickly signifie irritable en anglais) ainsi que Muriel Finster, surveillante de l'établissement. La série était vraiment cool et intelligente et avec des personnages attachants. Il a récemment été annoncé que La Cour de Récré allait être adapté en live-action dans un court-métrage où les héros seront désormais au lycée, à voir ce que ça donnera mais je doute que le film ait la même essence que la série animée... regarder le générique


x-men evolution (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - X-Men Evolution

L’univers des X-Men, c’est avec cette série que je l’ai découvert. En effet, c’est d’abord avec X-Men Evolution que j’ai découvert Wolverine, Malicia, le Professeur X et tous les autres. D’après ce que j’ai pu comprendre, la série était plus ou moins fidèle aux comics bien qu’ici, mis à part Charles Xavier, Magneto, Wolverine et Tornade, les personnages ont tous été rajeunis et sont donc des adolescents au lieu d'être des adultes, ceci pour attirer un public jeune. X-Men Evolution est une série que je suivais vraiment religieusement tous les dimanches matins et je pense avoir vu tous les épisodes. Petite anecdote, c’est grâce à ce dessin animé qu’on doit la création du personnage X-23, qui fut après rajouté aux comics et plus tard repris dans le film Logan. Arrêtée en 2003, la série connut une fausse suite, Wolverine et les X-Men, diffusé à partir de 2009. La série n’était pas une continuation de X-Men Evolution mais c’était la même équipe artistique qui travailla sur la série ainsi que les mêmes comédiens qui doublaient. regarder le générique


code lyoko (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - Code Lyoko

Encore un dessin animé avec un générique encrée dans ma mémoire. Code Lyoko est un dessin animé plutôt culte, bien qu’avec le recul, on se rend compte que les épisodes étaient répétitifs et qu’au bout d’un moment, tous les épisodes se ressemblaient. Ayant pris la série en cours de route, je n’avais pas vraiment compris de quoi parlait Code Lyoko et même maintenant, ça reste assez flou mais on félicite l'intrigue plutôt sympa avec des collégiens qui se rendent dans un monde virtuel pour combattre un virus informatique (on notera l'influence du film TRON). Le chara-design n’était pas des plus splendide, on se demande bien pourquoi tous les personnages ont des fronts disproportionnés. De plus, on a attendu des années pour que Ulrich et Yumi s’avouent leur amour et au final, on reste sur notre faim. Code Lyoko est un des dessins animés que j’aurais quand même du mal à regarder à l’heure actuelle car l’histoire globale reste assez confuse à mes yeux et trop répétitive. On évitera également d'évoquer la série en live-action, Code Lyoko Évolution, qui est tout simplement ridicule avec de jeunes acteurs qui ne savaient malheureusement pas jouer. regarder le générique


Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).

Séries TV & Nostalgie - Les dessins animés (PART II).
Les dessins animés sont de nouveau à l'honneur dans cet article Séries TV & Nostalgie. Comme dans la première partie, cet article est consacré aux dessins animés de mon enfance et aujourd'hui, on parlera d'une bande de gamins dans une cour de récré, de mutants aux pouvoirs super cools et d'une autre bande de potes qui se battent contre un virus informatique. Bonne lecture !



La cour de récré (6 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - La Cour de Récré

La particularité de La Cour de Récré était qu’on ne voyait les personnages pratiquement que dans l'enceinte de l’école et rarement en dehors ou chez eux. On suivait cette bande de potes à la personnalité bien différente avec T.J, le farceur et meneur de la bande, Spinelli le garçon manqué, Vince le sportif, Gretchen la surdouée, Mikey le gentil géant à l’âme sensible et Gus, le peureux de la bande, pourtant fils de militaire – et maintenant, je me demande bien comment ils pouvaient tous aussi bien s’entendre. Pendant la récréation, les élèves forment à eux seuls une véritable société avec leur propre gouvernement avec des règles à respecter et dirigé par un monarque, Bob, élève de CM2 (en sixième dans la version originale). Dans la série, on voit souvent T.J et sa bande défendre leurs droits et leur liberté, notamment face aux figures d’autorité comme le principal Prickly (drôle de nom quand on sait que prickly signifie irritable en anglais) ainsi que Muriel Finster, surveillante de l'établissement. La série était vraiment cool et intelligente et avec des personnages attachants. Il a récemment été annoncé que La Cour de Récré allait être adapté en live-action dans un court-métrage où les héros seront désormais au lycée, à voir ce que ça donnera mais je doute que le film ait la même essence que la série animée... regarder le générique


x-men evolution (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - X-Men Evolution

L’univers des X-Men, c’est avec cette série que je l’ai découvert. En effet, c’est d’abord avec X-Men Evolution que j’ai découvert Wolverine, Malicia, le Professeur X et tous les autres. D’après ce que j’ai pu comprendre, la série était plus ou moins fidèle aux comics bien qu’ici, mis à part Charles Xavier, Magneto, Wolverine et Tornade, les personnages ont tous été rajeunis et sont donc des adolescents au lieu d'être des adultes, ceci pour attirer un public jeune. X-Men Evolution est une série que je suivais vraiment religieusement tous les dimanches matins et je pense avoir vu tous les épisodes. Petite anecdote, c’est grâce à ce dessin animé qu’on doit la création du personnage X-23, qui fut après rajouté aux comics et plus tard repris dans le film Logan. Arrêtée en 2003, la série connut une fausse suite, Wolverine et les X-Men, diffusé à partir de 2009. La série n’était pas une continuation de X-Men Evolution mais c’était la même équipe artistique qui travailla sur la série ainsi que les mêmes comédiens qui doublaient. regarder le générique


code lyoko (4 SAISONS)
Séries TV & Nostalgie - Code Lyoko

Encore un dessin animé avec un générique encrée dans ma mémoire. Code Lyoko est un dessin animé plutôt culte, bien qu’avec le recul, on se rend compte que les épisodes étaient répétitifs et qu’au bout d’un moment, tous les épisodes se ressemblaient. Ayant pris la série en cours de route, je n’avais pas vraiment compris de quoi parlait Code Lyoko et même maintenant, ça reste assez flou mais on félicite l'intrigue plutôt sympa avec des collégiens qui se rendent dans un monde virtuel pour combattre un virus informatique (on notera l'influence du film TRON). Le chara-design n’était pas des plus splendide, on se demande bien pourquoi tous les personnages ont des fronts disproportionnés. De plus, on a attendu des années pour que Ulrich et Yumi s’avouent leur amour et au final, on reste sur notre faim. Code Lyoko est un des dessins animés que j’aurais quand même du mal à regarder à l’heure actuelle car l’histoire globale reste assez confuse à mes yeux et trop répétitive. On évitera également d'évoquer la série en live-action, Code Lyoko Évolution, qui est tout simplement ridicule avec de jeunes acteurs qui ne savaient malheureusement pas jouer. regarder le générique


Sweetbitter, une série initiatique plaisante mais déjà-vu.







Je n'avais jamais entendu parler de Sweetbitter jusqu'à ce que je la trouve par hasard sur un site de streaming (mais je connaissais de nom du livre dont la série est une adaptation). Diffusée à partir de mai 2018, Sweetbitter est une série initiatique où on suit Tess qui décide sur un coup de tête de quitter sa ville natale pour aller vivre à New-York. Elle réussira à se faire embaucher dans un restaurant chic en tant que serveuse mais ça ne sera pas de tout repos. REGARDER LE TRAILER SAISON 1

Une histoire déjà-vu mais qui fonctionne
Sur le papier, Sweetbitter ne fait pas dans l'originalité, c'est même un peu du déjà-vu et pourtant, la série vaut le coup d’œil.  J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de la série, qui se passe principalement dans le restaurant. La série arrive vraiment à faire ressentir le coté frénétique lié à l'ambiance d'une cuisine d'un restaurant, autant dans le fond que dans la forme puisque la saison s'étend sur seulement six épisodes d'une durée de 30 minutes. Je trouve d'ailleurs que le récit est vraiment bien réparti malgré le peu d'épisodes. Ceci-dit, l'histoire reste plutôt convenue et ne sort pas des sentiers battus.
Sweetbitter, une série initiatique plaisante mais déjà-vu.
Des personnages sympathiques mais stéréotypés
Tess, incarnée par l'actrice Ella Purnell, est une une jeune femme un peu naïve qui se lance dans le métier de serveuse car c'est un moyen facile et rapide pour se faire de l'argent mais elle va vite se rendre compte que c'est loin d'être facile. Déterminée, elle va s'acharner à exceller dans son métier en apprenant à transporter trois assiettes lors d'un service ou en étudiant la complexité de l’œnologie (l'étude du vin). Le synopsis annonce que Tess va être introduite aux drogues, à l'amour et à la luxure et c'est totalement vrai mais dit comme ça, je pensais que ça allait nuire à Tess et au final, pas vraiment, ce qui peut être un peu décevant. Il aurait été intéressant qu'il y ait de vraies embûches sur le chemin de Tess et on a vraiment l'impression que tout ses problèmes se résolvent avec beaucoup trop de facilité. Il est aussi décevant que les personages secondaires ne soient pas mieux exploités car au final, ils restent assez en retrait et on n'apprend pas vraiment à les connaitre. Ce que je retiens, c'est que l'écriture des personnages laisse à désirer, Tess est le cliché de la jeune femme qui veut faire sa vie à New-York tandis que son love-interest, Jake (Tom Sturridge) incarne le parfait stéréotype du mec ténébreux au passé tortueux.

Alors, on regarde ou pas ?
Avec une première saison assez convaincante, je dirais que Sweetbitter est une série plaisante, qui se regarde vite, qu'on apprécie sur le moment mais qui est loin d'être inoubliable. La saison 2 est actuellement en cours de diffusion et je ne sais pas si j'ai envie de continuer car oui, j'ai bien aimé la série, je l'ai même binge-watché mais au bout du compte, je n'étais pas si investie que ça dans l'histoire et même si le personnage de Tess est sympathique, je ne me suis pas particulièrement attachée à elle. Je me laisse un temps de réflexion pour savoir si je continue l'aventure ou non.

Sweetbitter, une série initiatique plaisante mais déjà-vu.

Sweetbitter, une série initiatique plaisante mais déjà-vu.







Je n'avais jamais entendu parler de Sweetbitter jusqu'à ce que je la trouve par hasard sur un site de streaming (mais je connaissais de nom du livre dont la série est une adaptation). Diffusée à partir de mai 2018, Sweetbitter est une série initiatique où on suit Tess qui décide sur un coup de tête de quitter sa ville natale pour aller vivre à New-York. Elle réussira à se faire embaucher dans un restaurant chic en tant que serveuse mais ça ne sera pas de tout repos. REGARDER LE TRAILER SAISON 1

Une histoire déjà-vu mais qui fonctionne
Sur le papier, Sweetbitter ne fait pas dans l'originalité, c'est même un peu du déjà-vu et pourtant, la série vaut le coup d’œil.  J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de la série, qui se passe principalement dans le restaurant. La série arrive vraiment à faire ressentir le coté frénétique lié à l'ambiance d'une cuisine d'un restaurant, autant dans le fond que dans la forme puisque la saison s'étend sur seulement six épisodes d'une durée de 30 minutes. Je trouve d'ailleurs que le récit est vraiment bien réparti malgré le peu d'épisodes. Ceci-dit, l'histoire reste plutôt convenue et ne sort pas des sentiers battus.
Sweetbitter, une série initiatique plaisante mais déjà-vu.
Des personnages sympathiques mais stéréotypés
Tess, incarnée par l'actrice Ella Purnell, est une une jeune femme un peu naïve qui se lance dans le métier de serveuse car c'est un moyen facile et rapide pour se faire de l'argent mais elle va vite se rendre compte que c'est loin d'être facile. Déterminée, elle va s'acharner à exceller dans son métier en apprenant à transporter trois assiettes lors d'un service ou en étudiant la complexité de l’œnologie (l'étude du vin). Le synopsis annonce que Tess va être introduite aux drogues, à l'amour et à la luxure et c'est totalement vrai mais dit comme ça, je pensais que ça allait nuire à Tess et au final, pas vraiment, ce qui peut être un peu décevant. Il aurait été intéressant qu'il y ait de vraies embûches sur le chemin de Tess et on a vraiment l'impression que tout ses problèmes se résolvent avec beaucoup trop de facilité. Il est aussi décevant que les personages secondaires ne soient pas mieux exploités car au final, ils restent assez en retrait et on n'apprend pas vraiment à les connaitre. Ce que je retiens, c'est que l'écriture des personnages laisse à désirer, Tess est le cliché de la jeune femme qui veut faire sa vie à New-York tandis que son love-interest, Jake (Tom Sturridge) incarne le parfait stéréotype du mec ténébreux au passé tortueux.

Alors, on regarde ou pas ?
Avec une première saison assez convaincante, je dirais que Sweetbitter est une série plaisante, qui se regarde vite, qu'on apprécie sur le moment mais qui est loin d'être inoubliable. La saison 2 est actuellement en cours de diffusion et je ne sais pas si j'ai envie de continuer car oui, j'ai bien aimé la série, je l'ai même binge-watché mais au bout du compte, je n'étais pas si investie que ça dans l'histoire et même si le personnage de Tess est sympathique, je ne me suis pas particulièrement attachée à elle. Je me laisse un temps de réflexion pour savoir si je continue l'aventure ou non.
80s All the Way, musical playlist.
Voilà bien longtemps que je n'avais pas proposé une playlist avec seulement des chansons des années 80 et ça m'avait manqué d'ailleurs. Je me rends compte qu'avec la découverte de la synthwave, j'écoutais moins de sons des années 80 qu'auparavant et j'ai remédié à ça lors d'un trajet en voiture avec ma meilleure amie alors que nous partions pour Honfleur. J'avais alors sélectionné une playlist Spotify intitulée All Out 80s, qui semble d'ailleurs personnalisée puisque j'ai comparé avec celle du compte Spotify de ma mère et ce ne sont pas les mêmes chansons. Dans cette playlist, j'ai eu des coups de cœur pour de nombreuses chansons, je les ai donc rassemblé dans une ma propre playlist que j'ai intitulé 80s All the Way. Si vous me suivez sur Instagram, les chansons vous seront familières puisque j'en ai partagé une bonne partie dans mes stories mais je me suis dit que c'était une bonne idée de la partager ici également, je vous souhaite donc une bonne écoute!




80s All the Way, musical playlist.

80s All the Way, musical playlist.
Voilà bien longtemps que je n'avais pas proposé une playlist avec seulement des chansons des années 80 et ça m'avait manqué d'ailleurs. Je me rends compte qu'avec la découverte de la synthwave, j'écoutais moins de sons des années 80 qu'auparavant et j'ai remédié à ça lors d'un trajet en voiture avec ma meilleure amie alors que nous partions pour Honfleur. J'avais alors sélectionné une playlist Spotify intitulée All Out 80s, qui semble d'ailleurs personnalisée puisque j'ai comparé avec celle du compte Spotify de ma mère et ce ne sont pas les mêmes chansons. Dans cette playlist, j'ai eu des coups de cœur pour de nombreuses chansons, je les ai donc rassemblé dans une ma propre playlist que j'ai intitulé 80s All the Way. Si vous me suivez sur Instagram, les chansons vous seront familières puisque j'en ai partagé une bonne partie dans mes stories mais je me suis dit que c'était une bonne idée de la partager ici également, je vous souhaite donc une bonne écoute!




Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.





Il aura fallu attendre plus d’un an et demi pour connaître la suite des aventures des héros de Stranger Things. Disponible sur Netflix depuis le 4 juillet 2019, cette troisième saison est convaincante et ne déçoit que sur très peu de points. La série prend une sorte de nouveau tournant mais d'un coté, il y a un aspect assez identique au niveau du schéma narratif, ce qui peut faire naître un sentiment de lassitude puisqu’il n'y a aucune réelle prise de risque. Ceci dit, en ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle saison et je trouve que ça valait le coup d'attendre autant de temps. Si ça vous intéresse encore, je vous invite à lire ma critique sur la saison 1 ainsi que celle sur la saison 2

L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 3
Avec cette troisième saison, on retrouve Hawkins et ses habitants, un peu plus d’an après les événements de la saison 2 et pour la première fois depuis le début de la série, cette nouvelle saison se passe pendant l’été, en 1985. Adieu l’automne et les costumes d’Halloween et bonjour au soleil, à la piscine municipale et au nouveau centre commercial, Starcourt. J’ai beaucoup aimé l’ambiance apportée par le centre commercial, les scènes qui s’y passent sont colorées et ça apporte encore plus une touche années 80 et ça m’a fait pensé à pas mal de scènes qu’on pouvait voir dans les teen-movies des années 80 (Weird Science, Fast Times at Ridgemont High, Valley Girl, ect). En effet, cette saison ne manque pas de faire hommage au cinéma des années 80 et on retiendra l'influence des films de James Cameron (plus précisément Terminator et Aliens) et ceux de John Carpenter pour cette troisième saison. Au niveau de la musique, Kyle Dixon et Michael Stein ont encore fait de l’excellent travail et j’étais assez contente de retrouver certains morceaux utilisé lors de la saison 2 (Eulogy ). Au niveau des chansons, on rejoue bien évidemment la carte des 80s avec des chansons très pop tels que Material Girl de Madonna ou encore Workin' For A Livin' de Huey Lewis and The News. Tout comme les saisons précédentes, on retrouve un visuel très cinématographique qui est plaisant à l’œil et il y a davantage d'effets spéciaux dans cette saison, on voit que les Duffer Brothers ont mis les bouchés doubles.

On ne va pas se le cacher,  mise à part l’intrigue autour des Russes, cette troisième saison reprend un peu la même histoire que que les saisons précédentes et on ne prend pas vraiment de risques. Comme il était suggéré en voyant les dernières secondes du dernier épisode de la saison précédente, on retrouve le grand méchant de la saison 2, The Mind Flayer, qui a réussi à réchapper à la fermeture de portail par Eleven à la fin de la deuxième saison et alors qu'il était représenté avec des ombres, on le retrouve dans cette nouvelle saison en chair et en os si je peux dire.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.
La saison 3 véhicule un peu une vibe à la Red Dawn (long-métrage sorti en 1984) avec la présence des Russes à Hawkins, mais je trouve que leur introduction reste un peu brouillon. Il semblerait cependant qu’on en sache plus dans la prochaine saison. La saison mise aussi sur un côté très teenager, surtout lors des trois premiers épisodes, ce qui n’est pas déplaisant. C’était intéressant de voir l’amitié (qui semble naissante) entre Eleven et Max et d’avoir cette dimension boys vs. girls, mais j'avoue avoir été déçu qu'on ne retrouve pas une bande soudée. C'est ce qui m'avait d'ailleurs dérangé lors de la deuxième saison, mais ça montre d’un côté que nos héros grandissent et qu'il est possible qu'en quittant le monde de l'enfance, ils finissent par s'éloigner des uns et des autres (un peu une fin à la Stand by Me). Concernant le ton de la série, je trouve que c'est la saison la plus drôle et j’ai vraiment bien ri devant. C'est également la saison la plus triste et la plus sombre, ce qui est très paradoxal, mais assez intéressant en fin de compte.

Emois amoureux et fin de l'enfance pour nos personnages
La bande-annonce de la saison 3 laissait présager que cette saison allait marquer la fin de l’enfance. Adieu le monde de l’enfance, les kids de Stranger Things ne le sont plus vraiment et ils sont enfin dans le stade de l’adolescence. Mike et Eleven sortent ensemble et ont tendance à passer une peu trop de temps ensemble (au grand dam de Hopper), Lucas et Max sortent également ensemble, mais leur couple n’est pas tellement mis en avant. Seul Will se trouve célibataire parmi ces jeunes qui sont en émois amoureux et il est donc assez en décalage par rapport à ses amis. Ce personnage m’a fait beaucoup de peine et même si on lui offre un peu de répit par rapport aux deux premières saisons, ça m’a fait mal au cœur qu’il soit ainsi mis de côté. Contrairement aux autres, Will essaye tant bien que mal de s'accrocher aux derniers instants de son enfance, en voulant par exemple jouer à Dungeons & Dragons mais il se rendra vite compte que ce n'est pas le cas du reste de la bande. J’avais vraiment été impressionné par la prestation de Noah Schnapp lors de la deuxième saison et je trouve que son personnage n’est pas du tout exploité dans cette saison et j'espère sincèrement qu’il sera remis sur le devant de la scène lors de la saison 4.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.

J’ai particulièrement aimé le personnage d’Eleven dans cette saison. Entre amoureuse transie et adolescente badass, je trouve qu’il y a un équilibre intéressant entre sa nature d’adolescente et celle d’une jeune fille aux pouvoirs extraordinaire qui a la tâche compliquée de sauver la ville d’Hawkins, encore une fois. Millie Bobby Brown est tout simplement excellente et elle m’a vraiment impressionné.

Moi qui n’a jamais été une grande fan de Jonathan et Nancy, j’avoue que j’ai mieux accroché avec ces personnages, surtout Nancy, qui se révèle être de plus en plus une jeune femme déterminée qui ne se laisse pas marcher sur les pieds (le sujet de la place des femmes dans le monde du travail est introduit dans cette nouvelle saison à travers son personnage) et il faut l’avouer, elle est badass avec un flingue.

La bromance entre Dustin et Steve, toujours au rendez-vous
Si comme moi vous aviez aimé le duo inattendu formé par Steve et Dustin dans Stranger Things 2, vous ne serez pas déçu car le duo est davantage présent dans cette troisième saison et l’alchimie est toujours là. Dustin est toujours égal à lui même tandis qu’on retrouve un Steve un peu perdu, qui n’a été accepté dans aucune fac et qui travaille durant l’été en tant que vendeur de glace, en compagnie de Robin, un nouveau personnage incarné par Maya Hawke. Robin est une addition plaisante, elle est intelligente et sait prendre les devants et au final, elle arrive parfaitement à s'intégrer au groupe formé par Steve et Dustin.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.

La majorité du public l'avait adoré et et malgré qu'elle soit assez agaçante, Erica, la petite sœur de Lucas est de retour. Davantage présente à l'écran, elle fait intégralement partie de l'aventure en rejoignant le petit groupe formé par Dustin, Steve et Robin. Toujours aussi sassy, la présence d'Erica rajoute encore plus d'humour à la saison.

En ce qui concerne les personnages adultes, j’ai eu du mal avec Hopper cette saison. Bien que j’aimais bien le personnage dans les saisons précédentes, je l’ai trouvé plutôt imbuvable dans cette saison 3. Il est toujours en colère et j’ai trouvé ça un peu malsain qu’il veuille saboter à tout prix la relation entre Mike et Eleven. Même son comportement avec Joyce laisse à désirer. J'ai beaucoup aimé le duo entre Murray, le reporter excentrique qui avait été introduit lors de la deuxième saison, et Alexei, un scientifique russe un peu enfantin qui a été kidnappé par Joyce et Hopper. Bien que ce duo soit tout de même assez peu présent à l'écran, il ajoute un touche d'humour aux derniers épisodes plutôt sombres.

L’antagoniste humain qui sert enfin à quelque chose, j'ai nommé Billy
Si vous avez lu ma critique pour la saison précédente, vous savez que ce personnage m'avait déçu et j'avais trouvé qu'il n'avez pas une grande utilité. J’espérais alors que le personnage soit davantage exploité lors de la troisième saison et mes prières ont été entendues. Billy prend enfin de l'ampleur et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il devient un antagoniste plutôt convaincant et effrayant. De plus, on en saura un peu plus sur son passé pour expliquer son comportement.

En conclusion, Stranger Things 3 est une bonne saison et une bonne continuité des saisons précédentes (malgré une facilité scénaristique qui saute aux yeux), mais selon moi, vu le ton donné avec cette troisième saison, et même si j’adore la série, j'aimerais que la quatrième saison soit la dernière. La série ne devrait pas trainer en longueur, au risque de perdre en qualité narrative et la série mérite d'avoir un beau final pour clôturer ce récit. J'espère que cette critique vous aura plu, j'ai essayé de l'écrire en évitant de trop spoiler mais je vous invite à discuter davantage de la saison dans les commentaires ou même sur Twitter. 

Stranger Things 3, ma critique.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.





Il aura fallu attendre plus d’un an et demi pour connaître la suite des aventures des héros de Stranger Things. Disponible sur Netflix depuis le 4 juillet 2019, cette troisième saison est convaincante et ne déçoit que sur très peu de points. La série prend une sorte de nouveau tournant mais d'un coté, il y a un aspect assez identique au niveau du schéma narratif, ce qui peut faire naître un sentiment de lassitude puisqu’il n'y a aucune réelle prise de risque. Ceci dit, en ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle saison et je trouve que ça valait le coup d'attendre autant de temps. Si ça vous intéresse encore, je vous invite à lire ma critique sur la saison 1 ainsi que celle sur la saison 2

L'esthétique et l’intrigue de Stranger Things 3
Avec cette troisième saison, on retrouve Hawkins et ses habitants, un peu plus d’an après les événements de la saison 2 et pour la première fois depuis le début de la série, cette nouvelle saison se passe pendant l’été, en 1985. Adieu l’automne et les costumes d’Halloween et bonjour au soleil, à la piscine municipale et au nouveau centre commercial, Starcourt. J’ai beaucoup aimé l’ambiance apportée par le centre commercial, les scènes qui s’y passent sont colorées et ça apporte encore plus une touche années 80 et ça m’a fait pensé à pas mal de scènes qu’on pouvait voir dans les teen-movies des années 80 (Weird Science, Fast Times at Ridgemont High, Valley Girl, ect). En effet, cette saison ne manque pas de faire hommage au cinéma des années 80 et on retiendra l'influence des films de James Cameron (plus précisément Terminator et Aliens) et ceux de John Carpenter pour cette troisième saison. Au niveau de la musique, Kyle Dixon et Michael Stein ont encore fait de l’excellent travail et j’étais assez contente de retrouver certains morceaux utilisé lors de la saison 2 (Eulogy ). Au niveau des chansons, on rejoue bien évidemment la carte des 80s avec des chansons très pop tels que Material Girl de Madonna ou encore Workin' For A Livin' de Huey Lewis and The News. Tout comme les saisons précédentes, on retrouve un visuel très cinématographique qui est plaisant à l’œil et il y a davantage d'effets spéciaux dans cette saison, on voit que les Duffer Brothers ont mis les bouchés doubles.

On ne va pas se le cacher,  mise à part l’intrigue autour des Russes, cette troisième saison reprend un peu la même histoire que que les saisons précédentes et on ne prend pas vraiment de risques. Comme il était suggéré en voyant les dernières secondes du dernier épisode de la saison précédente, on retrouve le grand méchant de la saison 2, The Mind Flayer, qui a réussi à réchapper à la fermeture de portail par Eleven à la fin de la deuxième saison et alors qu'il était représenté avec des ombres, on le retrouve dans cette nouvelle saison en chair et en os si je peux dire.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.
La saison 3 véhicule un peu une vibe à la Red Dawn (long-métrage sorti en 1984) avec la présence des Russes à Hawkins, mais je trouve que leur introduction reste un peu brouillon. Il semblerait cependant qu’on en sache plus dans la prochaine saison. La saison mise aussi sur un côté très teenager, surtout lors des trois premiers épisodes, ce qui n’est pas déplaisant. C’était intéressant de voir l’amitié (qui semble naissante) entre Eleven et Max et d’avoir cette dimension boys vs. girls, mais j'avoue avoir été déçu qu'on ne retrouve pas une bande soudée. C'est ce qui m'avait d'ailleurs dérangé lors de la deuxième saison, mais ça montre d’un côté que nos héros grandissent et qu'il est possible qu'en quittant le monde de l'enfance, ils finissent par s'éloigner des uns et des autres (un peu une fin à la Stand by Me). Concernant le ton de la série, je trouve que c'est la saison la plus drôle et j’ai vraiment bien ri devant. C'est également la saison la plus triste et la plus sombre, ce qui est très paradoxal, mais assez intéressant en fin de compte.

Emois amoureux et fin de l'enfance pour nos personnages
La bande-annonce de la saison 3 laissait présager que cette saison allait marquer la fin de l’enfance. Adieu le monde de l’enfance, les kids de Stranger Things ne le sont plus vraiment et ils sont enfin dans le stade de l’adolescence. Mike et Eleven sortent ensemble et ont tendance à passer une peu trop de temps ensemble (au grand dam de Hopper), Lucas et Max sortent également ensemble, mais leur couple n’est pas tellement mis en avant. Seul Will se trouve célibataire parmi ces jeunes qui sont en émois amoureux et il est donc assez en décalage par rapport à ses amis. Ce personnage m’a fait beaucoup de peine et même si on lui offre un peu de répit par rapport aux deux premières saisons, ça m’a fait mal au cœur qu’il soit ainsi mis de côté. Contrairement aux autres, Will essaye tant bien que mal de s'accrocher aux derniers instants de son enfance, en voulant par exemple jouer à Dungeons & Dragons mais il se rendra vite compte que ce n'est pas le cas du reste de la bande. J’avais vraiment été impressionné par la prestation de Noah Schnapp lors de la deuxième saison et je trouve que son personnage n’est pas du tout exploité dans cette saison et j'espère sincèrement qu’il sera remis sur le devant de la scène lors de la saison 4.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.

J’ai particulièrement aimé le personnage d’Eleven dans cette saison. Entre amoureuse transie et adolescente badass, je trouve qu’il y a un équilibre intéressant entre sa nature d’adolescente et celle d’une jeune fille aux pouvoirs extraordinaire qui a la tâche compliquée de sauver la ville d’Hawkins, encore une fois. Millie Bobby Brown est tout simplement excellente et elle m’a vraiment impressionné.

Moi qui n’a jamais été une grande fan de Jonathan et Nancy, j’avoue que j’ai mieux accroché avec ces personnages, surtout Nancy, qui se révèle être de plus en plus une jeune femme déterminée qui ne se laisse pas marcher sur les pieds (le sujet de la place des femmes dans le monde du travail est introduit dans cette nouvelle saison à travers son personnage) et il faut l’avouer, elle est badass avec un flingue.

La bromance entre Dustin et Steve, toujours au rendez-vous
Si comme moi vous aviez aimé le duo inattendu formé par Steve et Dustin dans Stranger Things 2, vous ne serez pas déçu car le duo est davantage présent dans cette troisième saison et l’alchimie est toujours là. Dustin est toujours égal à lui même tandis qu’on retrouve un Steve un peu perdu, qui n’a été accepté dans aucune fac et qui travaille durant l’été en tant que vendeur de glace, en compagnie de Robin, un nouveau personnage incarné par Maya Hawke. Robin est une addition plaisante, elle est intelligente et sait prendre les devants et au final, elle arrive parfaitement à s'intégrer au groupe formé par Steve et Dustin.

Le Rewind Club: Stranger Things 3, ma critique.

La majorité du public l'avait adoré et et malgré qu'elle soit assez agaçante, Erica, la petite sœur de Lucas est de retour. Davantage présente à l'écran, elle fait intégralement partie de l'aventure en rejoignant le petit groupe formé par Dustin, Steve et Robin. Toujours aussi sassy, la présence d'Erica rajoute encore plus d'humour à la saison.

En ce qui concerne les personnages adultes, j’ai eu du mal avec Hopper cette saison. Bien que j’aimais bien le personnage dans les saisons précédentes, je l’ai trouvé plutôt imbuvable dans cette saison 3. Il est toujours en colère et j’ai trouvé ça un peu malsain qu’il veuille saboter à tout prix la relation entre Mike et Eleven. Même son comportement avec Joyce laisse à désirer. J'ai beaucoup aimé le duo entre Murray, le reporter excentrique qui avait été introduit lors de la deuxième saison, et Alexei, un scientifique russe un peu enfantin qui a été kidnappé par Joyce et Hopper. Bien que ce duo soit tout de même assez peu présent à l'écran, il ajoute un touche d'humour aux derniers épisodes plutôt sombres.

L’antagoniste humain qui sert enfin à quelque chose, j'ai nommé Billy
Si vous avez lu ma critique pour la saison précédente, vous savez que ce personnage m'avait déçu et j'avais trouvé qu'il n'avez pas une grande utilité. J’espérais alors que le personnage soit davantage exploité lors de la troisième saison et mes prières ont été entendues. Billy prend enfin de l'ampleur et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il devient un antagoniste plutôt convaincant et effrayant. De plus, on en saura un peu plus sur son passé pour expliquer son comportement.

En conclusion, Stranger Things 3 est une bonne saison et une bonne continuité des saisons précédentes (malgré une facilité scénaristique qui saute aux yeux), mais selon moi, vu le ton donné avec cette troisième saison, et même si j’adore la série, j'aimerais que la quatrième saison soit la dernière. La série ne devrait pas trainer en longueur, au risque de perdre en qualité narrative et la série mérite d'avoir un beau final pour clôturer ce récit. J'espère que cette critique vous aura plu, j'ai essayé de l'écrire en évitant de trop spoiler mais je vous invite à discuter davantage de la saison dans les commentaires ou même sur Twitter. 

Le Rewind Club: Trinkets, un teen drama divertissant mais sans originalité.




Je ne m'attendais à rien de spécial en lançant sur Netflix le premier épisode de Trinkets et au final, je fus plutôt surprise. Adaptation du roman éponyme écrit par Kirsten "Kiwi" Smith, connue pour avoir écrit les scénarios de 10 Things I Hate About You, Legally Blonde ou encore Ella Enchanted, Trinkets suit trois ados de 17 ans, Elodie (Brianna Hildebrand), Tabitha (Quintessa Swindell) et Moe (Kiana Madeira), qui vont dans le même lycée mais qui se parlent pour la première fois lors d’une réunion de Shoplifters Anonymous. A travers leurs problèmes de cleptomanie, les trois jeunes femmes font se rapprocher alors qu’elles viennent de clans sociaux différents: Elodie est la nouvelle du lycée, Tabitha est Miss Populaire tandis que Moe oscille entre rebelle et première de la classe.

J’ai relativement bien apprécié cette série que j’ai binge-watché en une journée. Les personnages sont attachants et j’ai beaucoup aimé que, malgré leurs différences, Elodie, Tabitha et Moe vont vite tisser des liens d’amitié, ce qui m’a donné un peu une vibe à la The Breakfast Club et il y a une bonne alchimie entre les trois actrices. Qui dit teen drama dit forcement love story, et de ce coté-là, je reste moins convaincue, j'ai trouvé qu'on en savait peu sur les plusieurs love interests de la série et au final, ces relations amoureuses peinent réellement à convaincre mais on appréciera tout de même la présence d'une love story queer.

Scénaristiquement parlant, Trinkets fait vraiment dans la simplicité et ne se démarque pas des autres teen dramas existants. Bien que j’ai trouvé original d’aborder le thème de la cleptomanie et du vol à l’étalage, il est dommage que la série ne creuse pas davantage le sujet et d’ailleurs, il aurait été intéressant que voir les répercussions que peut avoir ce genre de comportement, car oui, les filles vont de nombreuses fois au cours de la série faire du vol à l’étalage sans qu’elles n’en subissent réellement les conséquences et certaines critiques ont jugé que ça envoyait un mauvais message au public. A voir si ça sera mis en place dans une éventuelle seconde saison. La série aborde également les thèmes du deuil et des relations abusives mais encore une fois, ce n’est pas assez approfondi à mon goût. La série manque de consistance et il est embêtant de constater que certains éléments de l'intrigue sont vites oubliés par la suite, ce qui fait que l'histoire dans sa globalité est mal exploitée.

Au final, Trinkets est une série divertissante avec des épisodes qui se regarde assez rapidement (10 épisodes au total qui durent environ 25 minutes) mais au vu du sujet, je trouve que ça manque de profondeur et que ça reste cliché par moment. C'est une série qu'on apprécie sur le moment mais qu'on finira par oublier rapidement.

Trinkets, un teen drama divertissant mais sans originalité.

Le Rewind Club: Trinkets, un teen drama divertissant mais sans originalité.




Je ne m'attendais à rien de spécial en lançant sur Netflix le premier épisode de Trinkets et au final, je fus plutôt surprise. Adaptation du roman éponyme écrit par Kirsten "Kiwi" Smith, connue pour avoir écrit les scénarios de 10 Things I Hate About You, Legally Blonde ou encore Ella Enchanted, Trinkets suit trois ados de 17 ans, Elodie (Brianna Hildebrand), Tabitha (Quintessa Swindell) et Moe (Kiana Madeira), qui vont dans le même lycée mais qui se parlent pour la première fois lors d’une réunion de Shoplifters Anonymous. A travers leurs problèmes de cleptomanie, les trois jeunes femmes font se rapprocher alors qu’elles viennent de clans sociaux différents: Elodie est la nouvelle du lycée, Tabitha est Miss Populaire tandis que Moe oscille entre rebelle et première de la classe.

J’ai relativement bien apprécié cette série que j’ai binge-watché en une journée. Les personnages sont attachants et j’ai beaucoup aimé que, malgré leurs différences, Elodie, Tabitha et Moe vont vite tisser des liens d’amitié, ce qui m’a donné un peu une vibe à la The Breakfast Club et il y a une bonne alchimie entre les trois actrices. Qui dit teen drama dit forcement love story, et de ce coté-là, je reste moins convaincue, j'ai trouvé qu'on en savait peu sur les plusieurs love interests de la série et au final, ces relations amoureuses peinent réellement à convaincre mais on appréciera tout de même la présence d'une love story queer.

Scénaristiquement parlant, Trinkets fait vraiment dans la simplicité et ne se démarque pas des autres teen dramas existants. Bien que j’ai trouvé original d’aborder le thème de la cleptomanie et du vol à l’étalage, il est dommage que la série ne creuse pas davantage le sujet et d’ailleurs, il aurait été intéressant que voir les répercussions que peut avoir ce genre de comportement, car oui, les filles vont de nombreuses fois au cours de la série faire du vol à l’étalage sans qu’elles n’en subissent réellement les conséquences et certaines critiques ont jugé que ça envoyait un mauvais message au public. A voir si ça sera mis en place dans une éventuelle seconde saison. La série aborde également les thèmes du deuil et des relations abusives mais encore une fois, ce n’est pas assez approfondi à mon goût. La série manque de consistance et il est embêtant de constater que certains éléments de l'intrigue sont vites oubliés par la suite, ce qui fait que l'histoire dans sa globalité est mal exploitée.

Au final, Trinkets est une série divertissante avec des épisodes qui se regarde assez rapidement (10 épisodes au total qui durent environ 25 minutes) mais au vu du sujet, je trouve que ça manque de profondeur et que ça reste cliché par moment. C'est une série qu'on apprécie sur le moment mais qu'on finira par oublier rapidement.

Le Rewind Club: Playlist du moment (avril & mai 2019).




Je reviens aujourd'hui après une petite absence avec ma playlist du moment (de plus, nous fêtons aujourd'hui les cinq ans du blog, time flies). Ma dernière playlist publiée sur le blog remonte au mois d'octobre et il est vrai que j'hésite toujours à faire ce genre d'article car, je l'avoue, ce ne sont pas ceux qui attirent le plus de visites mais who cares ? Je pense que le contenu de cette playlist n'étonnera personne: des chansons des années 80 et de la synthwave, que voulez-vous, je reste égale à moi-même jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cette playlist vous plaira et je suis également curieuse de savoir quelles sont les chansons que vous écoutez le plus en ce moment ! *The Heart Is So Willing de Stephen Bishop: une chanson que j'écoute assez régulièrement depuis que j'ai revu le film The Money Pit mais qui n'est pas disponible sur Spotifiy donc je vous redirige vers un lien YouTube pour l'écouter *







Playlist du moment (avril & mai 2019).

Le Rewind Club: Playlist du moment (avril & mai 2019).




Je reviens aujourd'hui après une petite absence avec ma playlist du moment (de plus, nous fêtons aujourd'hui les cinq ans du blog, time flies). Ma dernière playlist publiée sur le blog remonte au mois d'octobre et il est vrai que j'hésite toujours à faire ce genre d'article car, je l'avoue, ce ne sont pas ceux qui attirent le plus de visites mais who cares ? Je pense que le contenu de cette playlist n'étonnera personne: des chansons des années 80 et de la synthwave, que voulez-vous, je reste égale à moi-même jusqu'au bout. J'espère sincèrement que cette playlist vous plaira et je suis également curieuse de savoir quelles sont les chansons que vous écoutez le plus en ce moment ! *The Heart Is So Willing de Stephen Bishop: une chanson que j'écoute assez régulièrement depuis que j'ai revu le film The Money Pit mais qui n'est pas disponible sur Spotifiy donc je vous redirige vers un lien YouTube pour l'écouter *







The Passage (série FOX)




Le mythe du vampire est en vogue depuis quelques années puisqu'on le retrouve dans The Vampire Diaries et ses spin-offs, Shadowhunters ou encore dans A Discovery of Witches. Adaptation de la trilogie éponyme écrite par Justin Cronin, The Passage réinvente le mythe du vampire, mais malheureusement, la série peine à se démarquer.
Le projet Noah a pour but d'analyser un virus, découvert trois années plus tôt en Bolivie, capable de soigner toutes les maladies, mais aussi de transformer les humains en créature proche du vampire. Quand Amy Bellafonte, orpheline depuis peu, est choisie pour être un cobaye, l'agent fédéral Wolgast est chargé de l'amener sur les lieux de l'expérience. L'agent va s'attacher à elle et va tout faire pour la protéger, quitte à mettre le projet en péril.


Quand un virus transforme l'humain en créature, c'est le plus souvent en zombie mais dans The Passage, l'humain devient une créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. Baptisés viralspuisque selon les dires des scientifiques de la série les vampires n'existent pas, ces créatures étaient donc autrefois des humains et plus précisément des criminels dans le couloir de la mort, exception faite avec le patient 0 qui fut le premier à être infecté par le virus en Bolivie, le Dr. Tim Fanning, qui sera le principal antagoniste de la série. Malgré son intrigue, The Passage se dirige plus vers la série dramatique que vers la série post-apocalyptique/action puisque la série se focalise beaucoup sur la relation entre l'agent Bradley Wolgast et la jeune Amy, notamment lors des premiers épisodes. Lui a perdu sa fille tandis qu'elle est orpheline, sa mère étant décédé d'une overdose, une relation forte va donc s'installer entre les deux personnages et l’alchimie entre leurs interprètes, Mark-Paul Gosselaar et Saniyya Sidney, est indéniable.

Le rythme de la série est correcte lors des premiers épisodes, l'histoire captive et les personnages sont intéressants mais l'intrigue fini à un moment par ralentir et faire du sur-place pour laisser place aux questionnements des scientifiques qui commencent à avoir des remords d'avoir testé ce virus sur des cobayes humains. C'est d'ailleurs assez surprenant comme certains épisodes se ressemblent, ce qui renforce l'idée que l'intrigue n'avance pas vraiment. Au final, ça manque cruellement d'action et tout s’accélère lors de l'avant dernier épisode. Qui plus est, le dernier épisode de la série est très moyen, il ne s'y passe pas grand chose et le dénouement se révèle être expéditif et banal.

The Passage (série FOX)
Au final, il y avait matière à faire de The Passage une série beaucoup plus travaillée et surtout plus angoissante. La mythologie autour de la série aurait pu être mieux développée, car tout ce qu'on sait sur le virus est assez superficiel et on sait relativement peu de choses sur les virals et leur condition. L'apparence des virals fait vraiment penser aux vampires de The Vampire Diaries, avec les veines qui ressortent sur le visage et la couleur de l'iris qui s’altère, ça reste donc simple mais ça fonctionne même si du coup, leur apparence est loin d'être effrayante. Ceci dit, j'ai trouvé ça intéressant que ces virals soient des télépathes capable de manipuler et de hanter les rêves des scientifiques travaillant sur le virus, on retrouve donc ici les pouvoirs qu'on attribue régulièrement à la figure classique du vampire.

The Passage est loin d’être mémorable mais la série contient de bons éléments, les acteurs sont convaincants et malgré quelques soucis de rythme et du traitement de l'intrigue, la série reste tout de même divertissante mais il est vrai que je pensais être plus époustouflée. Vu la fin du dernier épisode, la série devrait prendre une tout autre tournure si elle est renouvelé pour une deuxième saison. A suivre !

The Passage, une série avec des vampires qui peine parfois à convaincre.

The Passage (série FOX)




Le mythe du vampire est en vogue depuis quelques années puisqu'on le retrouve dans The Vampire Diaries et ses spin-offs, Shadowhunters ou encore dans A Discovery of Witches. Adaptation de la trilogie éponyme écrite par Justin Cronin, The Passage réinvente le mythe du vampire, mais malheureusement, la série peine à se démarquer.
Le projet Noah a pour but d'analyser un virus, découvert trois années plus tôt en Bolivie, capable de soigner toutes les maladies, mais aussi de transformer les humains en créature proche du vampire. Quand Amy Bellafonte, orpheline depuis peu, est choisie pour être un cobaye, l'agent fédéral Wolgast est chargé de l'amener sur les lieux de l'expérience. L'agent va s'attacher à elle et va tout faire pour la protéger, quitte à mettre le projet en péril.


Quand un virus transforme l'humain en créature, c'est le plus souvent en zombie mais dans The Passage, l'humain devient une créature assoiffée de sang et qui craint la lumière. Baptisés viralspuisque selon les dires des scientifiques de la série les vampires n'existent pas, ces créatures étaient donc autrefois des humains et plus précisément des criminels dans le couloir de la mort, exception faite avec le patient 0 qui fut le premier à être infecté par le virus en Bolivie, le Dr. Tim Fanning, qui sera le principal antagoniste de la série. Malgré son intrigue, The Passage se dirige plus vers la série dramatique que vers la série post-apocalyptique/action puisque la série se focalise beaucoup sur la relation entre l'agent Bradley Wolgast et la jeune Amy, notamment lors des premiers épisodes. Lui a perdu sa fille tandis qu'elle est orpheline, sa mère étant décédé d'une overdose, une relation forte va donc s'installer entre les deux personnages et l’alchimie entre leurs interprètes, Mark-Paul Gosselaar et Saniyya Sidney, est indéniable.

Le rythme de la série est correcte lors des premiers épisodes, l'histoire captive et les personnages sont intéressants mais l'intrigue fini à un moment par ralentir et faire du sur-place pour laisser place aux questionnements des scientifiques qui commencent à avoir des remords d'avoir testé ce virus sur des cobayes humains. C'est d'ailleurs assez surprenant comme certains épisodes se ressemblent, ce qui renforce l'idée que l'intrigue n'avance pas vraiment. Au final, ça manque cruellement d'action et tout s’accélère lors de l'avant dernier épisode. Qui plus est, le dernier épisode de la série est très moyen, il ne s'y passe pas grand chose et le dénouement se révèle être expéditif et banal.

The Passage (série FOX)
Au final, il y avait matière à faire de The Passage une série beaucoup plus travaillée et surtout plus angoissante. La mythologie autour de la série aurait pu être mieux développée, car tout ce qu'on sait sur le virus est assez superficiel et on sait relativement peu de choses sur les virals et leur condition. L'apparence des virals fait vraiment penser aux vampires de The Vampire Diaries, avec les veines qui ressortent sur le visage et la couleur de l'iris qui s’altère, ça reste donc simple mais ça fonctionne même si du coup, leur apparence est loin d'être effrayante. Ceci dit, j'ai trouvé ça intéressant que ces virals soient des télépathes capable de manipuler et de hanter les rêves des scientifiques travaillant sur le virus, on retrouve donc ici les pouvoirs qu'on attribue régulièrement à la figure classique du vampire.

The Passage est loin d’être mémorable mais la série contient de bons éléments, les acteurs sont convaincants et malgré quelques soucis de rythme et du traitement de l'intrigue, la série reste tout de même divertissante mais il est vrai que je pensais être plus époustouflée. Vu la fin du dernier épisode, la série devrait prendre une tout autre tournure si elle est renouvelé pour une deuxième saison. A suivre !

Special Netflix TV Show



Special est tiré des mémoires I'm Special: And Other Lies We Tell Ourselves écrit par Ryan O'Connell, qui tient également le premier rôle dans la série. La série suit donc Ryan Hayes, un jeune homme gay atteint d’une légère infirmité motrice cérébrale et qui décide de réécrire son identité en disant sur son nouveau lieu de travail que son boitement est dû à un accident de voiture.

Special  est une très bonne série qui bouscule les codes en mettant en scène un personnage principal gay et handicapé par une légère paralysie cérébrale incarné par un acteur lui aussi gay et atteint du même handicap. Ryan O’Connell est incroyable dans ce rôle, plutôt normal puisqu'il incarne en quelque sorte son propre rôle. Le personnage est attachant et imparfait, il fait des erreurs (notamment avec sa mère, avec qui il est parfois agaçant) et ainsi, son comportement fait qu'on ne le prend jamais en pitié à cause de son handicap et au final, Ryan est un être humain lambda avec ses défauts et ses qualités. Petit coup de cœur également pour le personnage de Kim (Punam Patel) collègue et amie de Ryan qui assume ses formes et qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui n'hésite pas à épauler Ryan quand il le faut.

Special Netflix TV Show

La série explore principalement les relations dans la vie de Ryan, celle avec sa mère, qui l'a beaucoup trop couvé (j'espère que sa relation complexe avec sa mère sera d'ailleurs davantage exploitée dans une éventuelle deuxième saison), celle avec son amie Kim ainsi que ses relations amoureuses, lui qui n'a jamais été en couple au début de la série. En parallèle, la série suit également la mère de Ryan qui, après que ce dernier ait déménagé de chez elle, va commencer à vivre pour elle mais elle aura bien du mal à faire passer sa vie personnelle avant celle de son fils.

Special  contient une bonne dose d’humour et apporte une réelle bouffé d’air frais dans le catalogue de Netflix. La série dégage vraiment en authenticité et en légèreté, on prend donc plaisir à la visionner. Le petit défaut serait peut-être le format: 8 épisodes de 15 min, c’est beaucoup trop peu pour une série aussi sympathique, les épisodes s'enchaînent trop vite et on reste un peu sur notre faim bien que le dernier episode offre une fin satisfaisante. Il est également bien dommage que la série n'ait pas eu la promo qu'elle méritait. Décidément, les petites pépites de Netflix sont souvent peu mises en avant. Une série feel-good à binge-watcher d'urgence !


Special, une série Netflix rafraîchissante sur un jeune homme homosexuel et handicapé.

Special Netflix TV Show



Special est tiré des mémoires I'm Special: And Other Lies We Tell Ourselves écrit par Ryan O'Connell, qui tient également le premier rôle dans la série. La série suit donc Ryan Hayes, un jeune homme gay atteint d’une légère infirmité motrice cérébrale et qui décide de réécrire son identité en disant sur son nouveau lieu de travail que son boitement est dû à un accident de voiture.

Special  est une très bonne série qui bouscule les codes en mettant en scène un personnage principal gay et handicapé par une légère paralysie cérébrale incarné par un acteur lui aussi gay et atteint du même handicap. Ryan O’Connell est incroyable dans ce rôle, plutôt normal puisqu'il incarne en quelque sorte son propre rôle. Le personnage est attachant et imparfait, il fait des erreurs (notamment avec sa mère, avec qui il est parfois agaçant) et ainsi, son comportement fait qu'on ne le prend jamais en pitié à cause de son handicap et au final, Ryan est un être humain lambda avec ses défauts et ses qualités. Petit coup de cœur également pour le personnage de Kim (Punam Patel) collègue et amie de Ryan qui assume ses formes et qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui n'hésite pas à épauler Ryan quand il le faut.

Special Netflix TV Show

La série explore principalement les relations dans la vie de Ryan, celle avec sa mère, qui l'a beaucoup trop couvé (j'espère que sa relation complexe avec sa mère sera d'ailleurs davantage exploitée dans une éventuelle deuxième saison), celle avec son amie Kim ainsi que ses relations amoureuses, lui qui n'a jamais été en couple au début de la série. En parallèle, la série suit également la mère de Ryan qui, après que ce dernier ait déménagé de chez elle, va commencer à vivre pour elle mais elle aura bien du mal à faire passer sa vie personnelle avant celle de son fils.

Special  contient une bonne dose d’humour et apporte une réelle bouffé d’air frais dans le catalogue de Netflix. La série dégage vraiment en authenticité et en légèreté, on prend donc plaisir à la visionner. Le petit défaut serait peut-être le format: 8 épisodes de 15 min, c’est beaucoup trop peu pour une série aussi sympathique, les épisodes s'enchaînent trop vite et on reste un peu sur notre faim bien que le dernier episode offre une fin satisfaisante. Il est également bien dommage que la série n'ait pas eu la promo qu'elle méritait. Décidément, les petites pépites de Netflix sont souvent peu mises en avant. Une série feel-good à binge-watcher d'urgence !


The Dragon Prince - Le Prince des Dragons

Dans le monde magique de Xadia, la magie provient de six sources principales : la Terre, l’Océan, le Ciel, le Soleil, la Lune et les Etoiles. Puisque les humains sont incapable de pratiquer cette magie, ils utilisent la magie noire, qui fonctionne grace à l'essence de vie des créatures magiques, ce qui les mènera à tuer le roi des dragons et son œuf. C'est l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres et déclencher la guerre entre Xadia et le royaume des humains. C'est sans compter sur les jeunes princes humains Callum et Ezran qui découvrent que l'œuf du roi dragon n'avait pas été détruit, mais volé et conservé par le mage Viren, le conseiller du roi Harrow. Avec Rayla, une elfe venue de Xadia qui avait pour mission de les assassiner, ils vont former une alliance et s'engager à rendre l'œuf aux dragons pour éviter la guerre entre les humains et les elfes.


Je n’avais pas de grandes espérances en commençant The Dragon Prince et pourtant, cette série d’animation m’a plutôt bluffé. Création de Aaron Ehasz, qui avait également réalisé la série d'animation Avatar: The Last AirbenderThe Dragon Prince (ou Le Prince des Dragons en VF) est une série destinée à un jeune public et qui a de nombreuses qualités. Tout d'abord, la série fait preuve de beaucoup de diversité. En effet, le roi Harrow est noir, le prince Ezran est métis, la tante des deux princes est une guerrière sourde qui utilise l’ASL (American Sign Language) et surtout, même si c’est le temps d’un seul épisode lors de la seconde saison, on ne peut que être ravi de la présence d’un couple lesbien qui est introduit de manière totalement naturelle sans qu'on en fasse tout un foin autour, ce qui est extraordinaire, surtout pour une série destinée à un jeune public. Loin d'être fan de l'aspect visuel de la série, au vu du dessin un peu trop lisse, notamment au niveau des personnages dont les traits se révèlent un peu trop minimaliste, le tout reste agréable à l’œil.

L’histoire est facile à suivre sans trop tomber dans la simplicité, ce qui fait qu’elle peut ravir un public plus âgé que celui visé. The Dragon Prince possède un certain charme et jongle parfaitement entre les moments sombres et les moments plus légers et enfantins. Ayant des personnages adolescents, la série est aussi un coming-of-age story. On peut interpréter la quête des ces trois jeunes comme un voyage initiatique. En effet, c'est la première fois que les personnages se voit être livrer à eux-même et ça va leur permettre de mûrir et de se découvrir davantage lors de leur périple. 

The Dragon Prince - Le Prince des Dragons
Quant aux personnages, ils sont attachants. Il y a Callum, qui est un peu un outsider. Beau-fils du roi et demi-frère du prince qui héritera du royaume, il a du mal à trouver sa place et il est plus à l'aise le nez dans les bouquins que dans les arts du combat. C’est un personnage type qu’on retrouve dans de nombreux films ou séries mais la démarche est valide puisque c’est le genre de personnage qui fonctionne beaucoup et auquel on peut on peut facilement s’identifier. Rayla est une efle assassin qui se liera d’amitié avec les deux princes et qui est d’abord présentée comme une ennemie mais elle deviendra vite une alliée voire même la protectrice des deux princes. Pour finir, il y Ezran, le plus jeune et le plus attachant. Le jeune prince à un coté innocent mais se révèle être courageux et capable de décisions matures quand il le faut. Ces trois personnages, malgré leurs différences, forment un bon trio auquel on s'attache rapidement.

Pour conclure, The Dragon Prince est une très bonne série d'animation grâce à une histoire certes basique mais bien menée et des personnages attachants. De plus, on ne peut que saluer la série pour les valeurs importantes qu'elle défend telles que la tolérance, la diversité et l'acceptation d’autrui. La série compte deux saisons pour le moment et a été renouvelé pour une troisième.

The Dragon Prince, une série d'animation Netflix qu'il faut absolument regarder.

The Dragon Prince - Le Prince des Dragons

Dans le monde magique de Xadia, la magie provient de six sources principales : la Terre, l’Océan, le Ciel, le Soleil, la Lune et les Etoiles. Puisque les humains sont incapable de pratiquer cette magie, ils utilisent la magie noire, qui fonctionne grace à l'essence de vie des créatures magiques, ce qui les mènera à tuer le roi des dragons et son œuf. C'est l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres et déclencher la guerre entre Xadia et le royaume des humains. C'est sans compter sur les jeunes princes humains Callum et Ezran qui découvrent que l'œuf du roi dragon n'avait pas été détruit, mais volé et conservé par le mage Viren, le conseiller du roi Harrow. Avec Rayla, une elfe venue de Xadia qui avait pour mission de les assassiner, ils vont former une alliance et s'engager à rendre l'œuf aux dragons pour éviter la guerre entre les humains et les elfes.


Je n’avais pas de grandes espérances en commençant The Dragon Prince et pourtant, cette série d’animation m’a plutôt bluffé. Création de Aaron Ehasz, qui avait également réalisé la série d'animation Avatar: The Last AirbenderThe Dragon Prince (ou Le Prince des Dragons en VF) est une série destinée à un jeune public et qui a de nombreuses qualités. Tout d'abord, la série fait preuve de beaucoup de diversité. En effet, le roi Harrow est noir, le prince Ezran est métis, la tante des deux princes est une guerrière sourde qui utilise l’ASL (American Sign Language) et surtout, même si c’est le temps d’un seul épisode lors de la seconde saison, on ne peut que être ravi de la présence d’un couple lesbien qui est introduit de manière totalement naturelle sans qu'on en fasse tout un foin autour, ce qui est extraordinaire, surtout pour une série destinée à un jeune public. Loin d'être fan de l'aspect visuel de la série, au vu du dessin un peu trop lisse, notamment au niveau des personnages dont les traits se révèlent un peu trop minimaliste, le tout reste agréable à l’œil.

L’histoire est facile à suivre sans trop tomber dans la simplicité, ce qui fait qu’elle peut ravir un public plus âgé que celui visé. The Dragon Prince possède un certain charme et jongle parfaitement entre les moments sombres et les moments plus légers et enfantins. Ayant des personnages adolescents, la série est aussi un coming-of-age story. On peut interpréter la quête des ces trois jeunes comme un voyage initiatique. En effet, c'est la première fois que les personnages se voit être livrer à eux-même et ça va leur permettre de mûrir et de se découvrir davantage lors de leur périple. 

The Dragon Prince - Le Prince des Dragons
Quant aux personnages, ils sont attachants. Il y a Callum, qui est un peu un outsider. Beau-fils du roi et demi-frère du prince qui héritera du royaume, il a du mal à trouver sa place et il est plus à l'aise le nez dans les bouquins que dans les arts du combat. C’est un personnage type qu’on retrouve dans de nombreux films ou séries mais la démarche est valide puisque c’est le genre de personnage qui fonctionne beaucoup et auquel on peut on peut facilement s’identifier. Rayla est une efle assassin qui se liera d’amitié avec les deux princes et qui est d’abord présentée comme une ennemie mais elle deviendra vite une alliée voire même la protectrice des deux princes. Pour finir, il y Ezran, le plus jeune et le plus attachant. Le jeune prince à un coté innocent mais se révèle être courageux et capable de décisions matures quand il le faut. Ces trois personnages, malgré leurs différences, forment un bon trio auquel on s'attache rapidement.

Pour conclure, The Dragon Prince est une très bonne série d'animation grâce à une histoire certes basique mais bien menée et des personnages attachants. De plus, on ne peut que saluer la série pour les valeurs importantes qu'elle défend telles que la tolérance, la diversité et l'acceptation d’autrui. La série compte deux saisons pour le moment et a été renouvelé pour une troisième.

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