Back to the Eighties
St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



St. Elmo's Fire, un film décevant sur les jeunes adultes des années 80.

St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



BACK TO THE EIGHTIES • The Last Starfighter (1984).

The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



Say Anything 1989


Je ne vous cache pas qu'il me reste beaucoup de teen movies des 80s à voir mais je peux enfin rayer SAY ANYTHING de ma liste. Say Anything est le tout premier long métrage de Cameron Crowe, connu pour avoir réalisé ensuite Jerry McGuire, Presque Célèbre (il faudra que je vous en parle de ce film) et Vanilla Sky. Réalisé en 1989, SAY ANYTHING raconte comment un garçon lambda, Lloyd Dobler (incarné par John Cusack) réussit à avoir un rendez-vous avec Diane Court, la fille la plus intelligente de son lycée. 

L'histoire est incroyablement simple mais c'est une très belle histoire sur l'amour naissant entre deux jeunes adultes qui viennent de finir leur scolarité au lycée. En effet, le film démarre avec la fameuse graduation ceremony, tellement typique des USA. Lloyd, qui a des vus sur Diane depuis un petit moment déjà, prend son courage à deux mains et l'invite à une soirée et tout ça par téléphone. Le coté comique, c'est que Diane ne sait pas vraiment à quoi Lloyd ressemble mais accepte tout de même, elle qui a passé la majorité de son temps le nez dans les bouquins, elle peut enfin profiter de son été avant de s'envoler pour Londres pour ses études universitaires.

Lloyd et Diane sont deux personnes opposées: alors que Diane a son avenir tout tracé devant elle, Lloyd ne sait pas quoi faire de son avenir mais ça ne le perturbe pas autant, ça lui convient. Son père veut qu'il rejoigne l'armée tout comme lui mais Lloyd ne se voit pas du tout dans ce domaine, il ne veut pas servir le gouvernement. La seule envie de Lloyd pour le moment, c'est de passer tout son été avec Diane et semble prendre leur relation très au sérieux alors que ce n'est que le commencement de leur histoire à deux.

Say Anything 1989



Alors que qu'ils tombent de plus en plus amoureux, une ombre s'affiche au tableau avec le père de Diane, qui ne voit pas d'un très bon œil la nature de leur relation, voyant alors Lloyd comme un obstacle à l'avenir prometteur de sa fille. Diane est tellement influencée par son père que ça commence peu à peu à mettre en péril sa relation avec Lloyd.

SAY ANYTHING est une belle histoire d'amour, simple mais intelligente et se démarque des autres teen movies de l'époque. Ce n'est pas fleur bleue et l'histoire respire l'authenticité, d'ailleurs, Crowe s'est inspiré de sa propre jeunesse en écrivant le scénario. Il y a une réelle alchimie entre John Cusack et Ione Skye et leur couple dans le film donne tellement envie. Les acteurs sont parfait, notamment John Cusack et John Mahoney, qui interprète le père de Diane. John Cusack est particulièrement touchant et rend le personnage de Lloyd très authentique et attirant.

Alors, on regarde ou pas ?
Le film ne fait pas dans le cliché et pour un premier film, SAY ANYTHING était très prometteur. Je vous le conseille si vous voulez visionner un film simple et touchant devenu culte avec le temps, notamment la fameuse scène avec la boombox.


BACK TO THE EIGHTIES • Say Anything (1989).

Say Anything 1989


Je ne vous cache pas qu'il me reste beaucoup de teen movies des 80s à voir mais je peux enfin rayer SAY ANYTHING de ma liste. Say Anything est le tout premier long métrage de Cameron Crowe, connu pour avoir réalisé ensuite Jerry McGuire, Presque Célèbre (il faudra que je vous en parle de ce film) et Vanilla Sky. Réalisé en 1989, SAY ANYTHING raconte comment un garçon lambda, Lloyd Dobler (incarné par John Cusack) réussit à avoir un rendez-vous avec Diane Court, la fille la plus intelligente de son lycée. 

L'histoire est incroyablement simple mais c'est une très belle histoire sur l'amour naissant entre deux jeunes adultes qui viennent de finir leur scolarité au lycée. En effet, le film démarre avec la fameuse graduation ceremony, tellement typique des USA. Lloyd, qui a des vus sur Diane depuis un petit moment déjà, prend son courage à deux mains et l'invite à une soirée et tout ça par téléphone. Le coté comique, c'est que Diane ne sait pas vraiment à quoi Lloyd ressemble mais accepte tout de même, elle qui a passé la majorité de son temps le nez dans les bouquins, elle peut enfin profiter de son été avant de s'envoler pour Londres pour ses études universitaires.

Lloyd et Diane sont deux personnes opposées: alors que Diane a son avenir tout tracé devant elle, Lloyd ne sait pas quoi faire de son avenir mais ça ne le perturbe pas autant, ça lui convient. Son père veut qu'il rejoigne l'armée tout comme lui mais Lloyd ne se voit pas du tout dans ce domaine, il ne veut pas servir le gouvernement. La seule envie de Lloyd pour le moment, c'est de passer tout son été avec Diane et semble prendre leur relation très au sérieux alors que ce n'est que le commencement de leur histoire à deux.

Say Anything 1989



Alors que qu'ils tombent de plus en plus amoureux, une ombre s'affiche au tableau avec le père de Diane, qui ne voit pas d'un très bon œil la nature de leur relation, voyant alors Lloyd comme un obstacle à l'avenir prometteur de sa fille. Diane est tellement influencée par son père que ça commence peu à peu à mettre en péril sa relation avec Lloyd.

SAY ANYTHING est une belle histoire d'amour, simple mais intelligente et se démarque des autres teen movies de l'époque. Ce n'est pas fleur bleue et l'histoire respire l'authenticité, d'ailleurs, Crowe s'est inspiré de sa propre jeunesse en écrivant le scénario. Il y a une réelle alchimie entre John Cusack et Ione Skye et leur couple dans le film donne tellement envie. Les acteurs sont parfait, notamment John Cusack et John Mahoney, qui interprète le père de Diane. John Cusack est particulièrement touchant et rend le personnage de Lloyd très authentique et attirant.

Alors, on regarde ou pas ?
Le film ne fait pas dans le cliché et pour un premier film, SAY ANYTHING était très prometteur. Je vous le conseille si vous voulez visionner un film simple et touchant devenu culte avec le temps, notamment la fameuse scène avec la boombox.


Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !


BACK TO THE EIGHTIES • Teen Wolf (1985).

Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !


 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


BACK TO THE EIGHTIES • Pretty in Pink (1986).

 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


The Karate Kid film 1984





THE KARATE KID (ou le Moment de Vérité en VF) est un film américain sorti en 1984, réalisé par John G. Avildsen et c'est le premier film d'une trilogie. Dans ce film, on suit Daniel LaRusso, adolescent de 16 ans qui vient juste d’emménager à Reseda en Californie avec sa mère.  Un soir, il rencontre Ali pour qui il craque instantanément, mais arrivent une bande de jeunes motards, menée par Johnny, l'ex petit ami d'Ali, qui aborde brutalement cette dernière. Daniel tente de s'interposer mais reçoit raclé de la part de Johnny, qui fait du karaté. Se faisant tabasser de nombreuses fois, Daniel veut pouvoir se défendre et décide d'apprendre le karaté. Mr Miyagi, l'homme de la maintenance semble être un expert dans l'art du karaté et accepte donc de le lui enseigner, mais sa manière d'enseigner s'avère particulière. 



Je tiens à commencer par dire que j'ai vu le remake de 2010, celui avec Jaden Smith et Jackie Chan avant ce film et du coup, ça m'a un peu "gâché" mon plaisir car la trame de l'histoire est quasi identique - même s'il est question de kung-fu dans ce remake et non de karaté - mais cela ne m'a pas empêché d’adorer ce film.

The Karate Kid, plus une histoire d'amitié qu'un film sur l'art du karaté ?

Parlons d'abord des personnages. Ralph Macchio interprète Daniel LaRusso, un adolescent de 16 ans (alors qu'il en avait 22 lors du tournage, je sais, impossible à croire avec ce minois de bébé). Il vient juste d’emménager avec sa mère et se fait des ennemis dès son premier jour, Johnny et sa bande, tout simplement car Daniel a craqué sur Ali, qui s'avère être l'ex de Johnny. Macchio fait du bon boulot dans ce film (et dans les autres, car je me suis regardé la trilogie en trois jours) et du coup, je peux vous dire que son personnage a une bonne évolution, il apprend et grandit au fur et à mesure des trois films. C'est un personnage sympathique et charmant. Le plus important est que son personnage reste crédible. Quand Daniel fait du karaté, pour ma part, je le trouve vraiment moyen, il n'est pas parfait mais le fait qu'il ne devienne pas ce super karatéka rend son personnage plus authentique. Mais je vous avouerai que j'ai vraiment vu le talent de Ralph Macchio en trouvant sur Youtube plusieurs vidéos mise en ligne par le réalisateur himself qui regroupe le rehearsal movie. Pratique peu répandu, le réalisateur à tout simplement filmé l'entière répétition du film et on peut voir cette répétition comme une première version du film avec des scènes ne se trouvant pas dans le montage final. et dans ce rehearsal movie, Ralph Macchio est encore plus convaincant quand dans le film itself. Si vous regardez le film et que vous l'avez bien aimé, je vous conseille de regarder ces vidéos - ici.

The Karate Kid (1984).

Ensuite il y a Mr Miyagi, interprété par Pat Morita qui a rendu son personnage incroyable, un homme très posé, qui pense avec philosophie mais qui se permet des blagues plutôt sympathique de temps en temps. Ce que j'ai beaucoup apprécié dans le film, c'est l'amitié entre Daniel et Mr Miyagi, qui me fait penser à l'amitié entre Marty et Doc de Retour vers le Futur. Comme le dis le personnage de Daniel dans le troisième film, Mr Miyagi est son mentor mais aussi son meilleur ami. Je trouve ce genre d'amitié très agréable et qu'on retrouve dans des films que j'aime beaucoup tel, comme je le disais, Retour vers le Futur ainsi que Coeurs Perdus en Atlandide. Mr Miyagi ne fait pas qu'apprendre le karaté à Daniel mais il l’éduque et le transforme. Les scènes d'entrainement sont le pilier de l'amitié naissante entre Daniel et Mr Miyagi. Je ne vous spoile pas car c'est prévisible, on sait d'avance que Daniel va gagné le tournoi de karaté et on pourrait penser que la fin est bâclé et c'est là qu'on se rend compte que Daniel apprenant le karaté pour gagner le tournoi n'est pas le sujet du film mais bien l'amitié entre le mentor et son élève ainsi que son histoire avec Ali.
Lesson not just karate only. Lesson for whole life. Whole life have a balance. Everything be better. Understand? ❞ - Mr. Miyagi

Une histoire d'amour qui ne convainc pas...

C'est là qu'il y a un hic pour moi. L'histoire d'amour dans THE KARATE KID entre Daniel et Ali est plutôt banale et peu profonde. Ali et Daniel craque l'un pour l'autre dès que leurs regards se croisent. C'est bien le genre d'histoire "d'amour" qui n'apporte rien à un film. Bien qu'on sente une alchimie entre les deux acteurs, ça ne fonctionne pas. Elisabeth Shue, qui interprète Ali, est dans la même ligné que son personnage de Jennifer dans Retour vers le Futur: inutile et sans aucun intérêt (bon, elle a quand même plus de caractère que Jennifer). Et ceci est renforcé par la suite, je ne vous spoile pas vraiment, car Elisabeth Shue n'ayant pas voulu ré-interrompre ses études pour le deuxième film, son personnage n’apparaît donc pas, et on apprend dès les premières minutes du second film qu'Ali a laissé tombé Daniel pour un joueur de foot de UCLA. Bref, preuve que c'était pas le grand amour.

The Karate Kid (1984).

Alors, on regarde ou pas ?

Vous l'aurez compris, à part l'histoire d'amour, j'ai tout adoré dans ce film et je me demande pourquoi je n'ai pas regardé THE KARATE KID plus tôt (Merci Netflix). Concernant les suites, elles aussi disponibles sur Netflix, elles restent mois bien que le premier film mais regardables car elles reprennent le même pattern du premier film, il n'y a donc aucune surprise. Je pense que c'est le genre de film culte qui peut (doit?) plaire à tout le monde et malgré que le film dure quand même deux heures, vous passerez sûrement un agréable moment devant THE KARATE KID.



BACK TO THE EIGHTIES • The Karate Kid (1984).

The Karate Kid film 1984





THE KARATE KID (ou le Moment de Vérité en VF) est un film américain sorti en 1984, réalisé par John G. Avildsen et c'est le premier film d'une trilogie. Dans ce film, on suit Daniel LaRusso, adolescent de 16 ans qui vient juste d’emménager à Reseda en Californie avec sa mère.  Un soir, il rencontre Ali pour qui il craque instantanément, mais arrivent une bande de jeunes motards, menée par Johnny, l'ex petit ami d'Ali, qui aborde brutalement cette dernière. Daniel tente de s'interposer mais reçoit raclé de la part de Johnny, qui fait du karaté. Se faisant tabasser de nombreuses fois, Daniel veut pouvoir se défendre et décide d'apprendre le karaté. Mr Miyagi, l'homme de la maintenance semble être un expert dans l'art du karaté et accepte donc de le lui enseigner, mais sa manière d'enseigner s'avère particulière. 



Je tiens à commencer par dire que j'ai vu le remake de 2010, celui avec Jaden Smith et Jackie Chan avant ce film et du coup, ça m'a un peu "gâché" mon plaisir car la trame de l'histoire est quasi identique - même s'il est question de kung-fu dans ce remake et non de karaté - mais cela ne m'a pas empêché d’adorer ce film.

The Karate Kid, plus une histoire d'amitié qu'un film sur l'art du karaté ?

Parlons d'abord des personnages. Ralph Macchio interprète Daniel LaRusso, un adolescent de 16 ans (alors qu'il en avait 22 lors du tournage, je sais, impossible à croire avec ce minois de bébé). Il vient juste d’emménager avec sa mère et se fait des ennemis dès son premier jour, Johnny et sa bande, tout simplement car Daniel a craqué sur Ali, qui s'avère être l'ex de Johnny. Macchio fait du bon boulot dans ce film (et dans les autres, car je me suis regardé la trilogie en trois jours) et du coup, je peux vous dire que son personnage a une bonne évolution, il apprend et grandit au fur et à mesure des trois films. C'est un personnage sympathique et charmant. Le plus important est que son personnage reste crédible. Quand Daniel fait du karaté, pour ma part, je le trouve vraiment moyen, il n'est pas parfait mais le fait qu'il ne devienne pas ce super karatéka rend son personnage plus authentique. Mais je vous avouerai que j'ai vraiment vu le talent de Ralph Macchio en trouvant sur Youtube plusieurs vidéos mise en ligne par le réalisateur himself qui regroupe le rehearsal movie. Pratique peu répandu, le réalisateur à tout simplement filmé l'entière répétition du film et on peut voir cette répétition comme une première version du film avec des scènes ne se trouvant pas dans le montage final. et dans ce rehearsal movie, Ralph Macchio est encore plus convaincant quand dans le film itself. Si vous regardez le film et que vous l'avez bien aimé, je vous conseille de regarder ces vidéos - ici.

The Karate Kid (1984).

Ensuite il y a Mr Miyagi, interprété par Pat Morita qui a rendu son personnage incroyable, un homme très posé, qui pense avec philosophie mais qui se permet des blagues plutôt sympathique de temps en temps. Ce que j'ai beaucoup apprécié dans le film, c'est l'amitié entre Daniel et Mr Miyagi, qui me fait penser à l'amitié entre Marty et Doc de Retour vers le Futur. Comme le dis le personnage de Daniel dans le troisième film, Mr Miyagi est son mentor mais aussi son meilleur ami. Je trouve ce genre d'amitié très agréable et qu'on retrouve dans des films que j'aime beaucoup tel, comme je le disais, Retour vers le Futur ainsi que Coeurs Perdus en Atlandide. Mr Miyagi ne fait pas qu'apprendre le karaté à Daniel mais il l’éduque et le transforme. Les scènes d'entrainement sont le pilier de l'amitié naissante entre Daniel et Mr Miyagi. Je ne vous spoile pas car c'est prévisible, on sait d'avance que Daniel va gagné le tournoi de karaté et on pourrait penser que la fin est bâclé et c'est là qu'on se rend compte que Daniel apprenant le karaté pour gagner le tournoi n'est pas le sujet du film mais bien l'amitié entre le mentor et son élève ainsi que son histoire avec Ali.
Lesson not just karate only. Lesson for whole life. Whole life have a balance. Everything be better. Understand? ❞ - Mr. Miyagi

Une histoire d'amour qui ne convainc pas...

C'est là qu'il y a un hic pour moi. L'histoire d'amour dans THE KARATE KID entre Daniel et Ali est plutôt banale et peu profonde. Ali et Daniel craque l'un pour l'autre dès que leurs regards se croisent. C'est bien le genre d'histoire "d'amour" qui n'apporte rien à un film. Bien qu'on sente une alchimie entre les deux acteurs, ça ne fonctionne pas. Elisabeth Shue, qui interprète Ali, est dans la même ligné que son personnage de Jennifer dans Retour vers le Futur: inutile et sans aucun intérêt (bon, elle a quand même plus de caractère que Jennifer). Et ceci est renforcé par la suite, je ne vous spoile pas vraiment, car Elisabeth Shue n'ayant pas voulu ré-interrompre ses études pour le deuxième film, son personnage n’apparaît donc pas, et on apprend dès les premières minutes du second film qu'Ali a laissé tombé Daniel pour un joueur de foot de UCLA. Bref, preuve que c'était pas le grand amour.

The Karate Kid (1984).

Alors, on regarde ou pas ?

Vous l'aurez compris, à part l'histoire d'amour, j'ai tout adoré dans ce film et je me demande pourquoi je n'ai pas regardé THE KARATE KID plus tôt (Merci Netflix). Concernant les suites, elles aussi disponibles sur Netflix, elles restent mois bien que le premier film mais regardables car elles reprennent le même pattern du premier film, il n'y a donc aucune surprise. Je pense que c'est le genre de film culte qui peut (doit?) plaire à tout le monde et malgré que le film dure quand même deux heures, vous passerez sûrement un agréable moment devant THE KARATE KID.



weird science 1985





Une Créature de Rêve ou WEIRD SCIENCE en V.O est un teen-movie de science fiction humoristique réalisé par John Hughes en 1985. On y suit Gary Wallace et Wyatt Donnelly, deux adolescents mal-aimés qui sont rejetés dans leur lycée. Un soir, alors qu'ils regardent le film Frankenstein, Gary a l'idée de créer une femme virtuelle parfaite à l'aide du super ordinateur sophistiqué de Wyatt et d'une poupée Barbie. A cause d'une surcharge électrique, la femme prend finalement vie. Les deux garçons la prénomme Lisa. Lisa est pourvu de super-pouvoirs et va s'en servir pour embarquer les garçons dans de folles péripéties.

Le mythe de Frankenstein revisité à la sauce teenager

Alors, ce qui va suivre va surement vous paraître bizarre et contradictoire, car bien que j'ai apprécié WEIRD SCIENCE, je trouve qu'il n'est pas vraiment à la hauteur des autres films de Hughes - il n'est clairement pas dans la même lancé que The Breakfast Club. En bref, le fait est que le film en lui-même est bien mais en tant que film de John Hughes, on pourrait s'attendre à bien mieux, notamment en ce qui concerne le développement et la complexité des personnages. John Hughes qui habituellement casse les clichés sur les ados, ici, il n'en est rien et le film finit donc par manquer de profondeur. Pourtant, on comprend plutôt vite qu'avec ce film, John Hughes a peut-être voulu faire quelque chose de plus loufoque, léger et divertissant.

On retrouve Micheal Anthony Hall que j'avais adoré dans The Breakfast Club en tant que Brian mais que je n'avais pas vraiment adoré dans Sixteen Candles en tant que Ted le Fermier. Dans Weird Science, il interprète Gary, un ado marginal obsédé sur les bords. Je trouve qu'il s'en sort vraiment bien dans ce rôle toute en extravagance, ça change de son interprétation dans The Breakfast Club. Le personnage de Wyatt, incarné par Ilan Mitchell-Smith qui a depuis quitté le monde du cinéma, est moins extravagant que Gary et plus sensible. Je dirais qu'il y a peut-être plus de recherches dans ce personnage peu sûr de lui qui a peur de s’opposer à son bully de frère qui ne cesse de le tourmenter. Cela dit, les deux incarnent un bon duo qui aurait été intéressant de voir dans d'autres films. Le personnage de Lisa, incarnée par la mannequin/actrice Kelly LeBrock, est intéressant, on pourrait penser au début qu'elle ne va servir qu'à assouvir les besoins sexuels des deux adolescents - rendant tous ceci très sexiste -  mais il n'en est rien, elle va les pousser à s'assumer et à avoir confiance en eux - mais ça reste quand même très sexiste par moment.

Weird Science

L'histoire n'est pas très recherchée mais offres des scènes vraiment comiques et déjantées devenues cultes. La fin du film donne tout de même un semblant de morale - s'assumer et avoir confiance en soi - mais je trouve que ça marche moins bien comparé aux autres films de Hughes. Un point qui me gène et me dérange un peu pour un film de John Hughes, c'est les nombreuses références sur le sexe, les allusions de relations sexuelles entre Lisa et les protagonistes alors que Gary et Wyatt ont 15 ans et Lisa est censé en avoir 23 - pas très moral tout ça. On n'a pas du tout la même sensibilité que dans The Breakfast Club, Pretty in Pink ou même Ferris Bueller's Day Off mais bizarrement, ça n’empêche pas de s'attacher à ces drôles de personnages.

❝ - Gary?... By the way, why are wearing bras on our heads? 
Ceremonial.

Si vous êtes du début de la génération Y, vous connaissez sans doute la série des années 90, Code Lisa qui est tiré du film. On peut d'ailleurs dire que la série à surpassé le film car elle a plutôt bien marché avec ses cinq saisons. Je n'ai jamais regardé cette série car elle a été diffusé à partir de 1995 en France - mon année de naissance donc - mais ma grande sœur était à fond, elle trouvait la série géniale et vraiment originale pour l'époque et les acteurs étaient, selon elle, supers - d'ailleurs, les producteurs les ont bien choisi car physiquement, ils ressemblent un peu à Anthony Michael Hall et Ilan Mitchell-Smith. D'ailleurs, ce n'est pas le premier teen-movie des années 80 à être plus tard adapté en série télévisée mais ça, je vous en reparlerais dans un futur article Jules Rewinds

Weird Science


Alors, on regarde ou pas ?

Au final, WEIRD SCIENCE, malgré les critiques mitigés qu'il a pu recevoir, est quand même devenu un film culte. Au premier abord, le film était une déception car je m'attendais à un film dans la même ligné que The Breakfast Club mais avec le temps, j'ai commencé à vraiment apprécier ce film que je considère aujourd'hui comme culte. Weird Science reste un film drôle avec des personnages complètement loufoques


BACK TO THE EIGHTIES • Weird Science (1985).

weird science 1985





Une Créature de Rêve ou WEIRD SCIENCE en V.O est un teen-movie de science fiction humoristique réalisé par John Hughes en 1985. On y suit Gary Wallace et Wyatt Donnelly, deux adolescents mal-aimés qui sont rejetés dans leur lycée. Un soir, alors qu'ils regardent le film Frankenstein, Gary a l'idée de créer une femme virtuelle parfaite à l'aide du super ordinateur sophistiqué de Wyatt et d'une poupée Barbie. A cause d'une surcharge électrique, la femme prend finalement vie. Les deux garçons la prénomme Lisa. Lisa est pourvu de super-pouvoirs et va s'en servir pour embarquer les garçons dans de folles péripéties.

Le mythe de Frankenstein revisité à la sauce teenager

Alors, ce qui va suivre va surement vous paraître bizarre et contradictoire, car bien que j'ai apprécié WEIRD SCIENCE, je trouve qu'il n'est pas vraiment à la hauteur des autres films de Hughes - il n'est clairement pas dans la même lancé que The Breakfast Club. En bref, le fait est que le film en lui-même est bien mais en tant que film de John Hughes, on pourrait s'attendre à bien mieux, notamment en ce qui concerne le développement et la complexité des personnages. John Hughes qui habituellement casse les clichés sur les ados, ici, il n'en est rien et le film finit donc par manquer de profondeur. Pourtant, on comprend plutôt vite qu'avec ce film, John Hughes a peut-être voulu faire quelque chose de plus loufoque, léger et divertissant.

On retrouve Micheal Anthony Hall que j'avais adoré dans The Breakfast Club en tant que Brian mais que je n'avais pas vraiment adoré dans Sixteen Candles en tant que Ted le Fermier. Dans Weird Science, il interprète Gary, un ado marginal obsédé sur les bords. Je trouve qu'il s'en sort vraiment bien dans ce rôle toute en extravagance, ça change de son interprétation dans The Breakfast Club. Le personnage de Wyatt, incarné par Ilan Mitchell-Smith qui a depuis quitté le monde du cinéma, est moins extravagant que Gary et plus sensible. Je dirais qu'il y a peut-être plus de recherches dans ce personnage peu sûr de lui qui a peur de s’opposer à son bully de frère qui ne cesse de le tourmenter. Cela dit, les deux incarnent un bon duo qui aurait été intéressant de voir dans d'autres films. Le personnage de Lisa, incarnée par la mannequin/actrice Kelly LeBrock, est intéressant, on pourrait penser au début qu'elle ne va servir qu'à assouvir les besoins sexuels des deux adolescents - rendant tous ceci très sexiste -  mais il n'en est rien, elle va les pousser à s'assumer et à avoir confiance en eux - mais ça reste quand même très sexiste par moment.

Weird Science

L'histoire n'est pas très recherchée mais offres des scènes vraiment comiques et déjantées devenues cultes. La fin du film donne tout de même un semblant de morale - s'assumer et avoir confiance en soi - mais je trouve que ça marche moins bien comparé aux autres films de Hughes. Un point qui me gène et me dérange un peu pour un film de John Hughes, c'est les nombreuses références sur le sexe, les allusions de relations sexuelles entre Lisa et les protagonistes alors que Gary et Wyatt ont 15 ans et Lisa est censé en avoir 23 - pas très moral tout ça. On n'a pas du tout la même sensibilité que dans The Breakfast Club, Pretty in Pink ou même Ferris Bueller's Day Off mais bizarrement, ça n’empêche pas de s'attacher à ces drôles de personnages.

❝ - Gary?... By the way, why are wearing bras on our heads? 
Ceremonial.

Si vous êtes du début de la génération Y, vous connaissez sans doute la série des années 90, Code Lisa qui est tiré du film. On peut d'ailleurs dire que la série à surpassé le film car elle a plutôt bien marché avec ses cinq saisons. Je n'ai jamais regardé cette série car elle a été diffusé à partir de 1995 en France - mon année de naissance donc - mais ma grande sœur était à fond, elle trouvait la série géniale et vraiment originale pour l'époque et les acteurs étaient, selon elle, supers - d'ailleurs, les producteurs les ont bien choisi car physiquement, ils ressemblent un peu à Anthony Michael Hall et Ilan Mitchell-Smith. D'ailleurs, ce n'est pas le premier teen-movie des années 80 à être plus tard adapté en série télévisée mais ça, je vous en reparlerais dans un futur article Jules Rewinds

Weird Science


Alors, on regarde ou pas ?

Au final, WEIRD SCIENCE, malgré les critiques mitigés qu'il a pu recevoir, est quand même devenu un film culte. Au premier abord, le film était une déception car je m'attendais à un film dans la même ligné que The Breakfast Club mais avec le temps, j'ai commencé à vraiment apprécier ce film que je considère aujourd'hui comme culte. Weird Science reste un film drôle avec des personnages complètement loufoques


The Lost Boys (1987).
The Lost Boys (Génération Perdue en VF) est une comédie horrifique réalisée par Joel Schumacher en 1987. Regroupant une bonne brochette d'acteurs fétiches des années 80, ce film raconte l’histoire de deux frères, Michael et Sam qui viennent d’emménager avec leur mère chez leur grand-père en Californie. Michael, l'ainé, tombe sous le charme d'une mystérieuse jeune fille faisant partie d'un groupe de motards tout aussi mystérieux. Quant à Sam, il fait la connaissance de deux frères, Edgar et Alan Frog, tenant un magasin de comics et qui mette en garde Sam contre les vampires qui peuplent la ville de Santa Carla. Tout ça sans compter la transformation graduelle de Michael en une créature de la nuit. Ils vont donc devoir trouver le chef des vampire et le tuer pour permettre à Michael de redevenir humain...


Un film avec de vrais vampires

The Lost Boys est un bon film de vampires. Ici, les vampires sont cruels et n'ont aucun remords à attaquer des personnes innocentes et en toute honnêteté, c'est comme ça que j'aime les vampires. Les vampires dans ce film sont plus dans le style "Buffy contre les vampires", d'ailleurs, le vampire interprété par Kieffer Sutherland dans The Lost Boys me fait étrangement pensé à Spike dans le style vampire motard à la chevelure peroxydée - je me demande même si Joss Whedon ne se serait pas inspiré de quelques éléments de ce film pour créer Buffy contre les vampires, vous pouvez d'ailleurs lire un article en anglais qui le prouve ici. Bref, vous l'aurez compris, dans ce film, on a des vampires sanguinaire mais qui ont de la gueule.
You'd better get yourself a garlic t-shirt, buddy, or it's your funeral.- Edgar Frog
Mais bien sûr, que serez des vampires sans nos héros humains pour les affronter. Dans ces rôles, nous avons Corey Feldman (Bagou dans les Goonies), Corey Haim (Lucas dans le film éponyme) et Jamison Newlander (qui, en 29 ans de carrière, n'a joué quand dans ce film et ses suites). Ici, c'est le tout premier films des Two Coreys ensemble et on comprend pourquoi ils ont fait un bon bout de leur carrière ensemble tant il y a de l'alchimie entre eux. Les deux sont excellent dans leur rôle, Corey H. dans le rôle du nouveau qui débarque dans une ville infesté de vampires mais qui gèrent plutôt bien la chose et Corey F. dans le rôle du mec qui, malgré son jeune age, gère avec son frère un magasin de comics mais qui est aussi une sorte de vampire hunter. Mais de toute façon, tous les acteurs de ce film sont excellents, Kiefer Sutherland fait un travail sublime dans le rôle de David, le leader du groupe de vampires, il dégage tellement de charme tout en étant effrayant - ouai, Kiefer était, à mon gout, carrément canon durant les années 80. Il y aussi des acteurs que vous connaissez sûrement tels que Dianne Wiest (Peg Boggs dans Edward aux Mains d'Argent) et Edward Herrmann (le grand-père de Rory dans Gilmore Girls).

The Lost Boys (1987).
Concernant l'intrigue, elle est plutôt bien menée. En soit, l'histoire n'est pas extrêmement originale mais ce n'est pas vraiment le but du film à mon avis. Le film reste mémorable surtout grâce à nos trois jeunes chasseurs de vampires (et aussi car c'est le premier film de The Two Coreys) et selon moi, ils sont vraiment le symbole du film et on s'attache particulièrement à ces personnages car ils apportent la touche comique du film. Concernant les vampires, le maquillage est vraiment bien fait pour l'époque et ça a plutôt bien vieilli à mon gout. Contre toute attente, vers la fin, le film devient gore par moment mais par contre, je pense que c'est censé être le gore à outrance qui finit par nous faire rire. Sinon, j'adore le titre du film, il est tellement ingénieux, ce clin d’œil à Peter Pan et aux garçons perdus qui ne veulent pas grandir et qui ne grandissent pas du tout, comme les vampires qui restent jeunes éternellement.

Alors, on regarde ou pas ?

Bref, The Lost Boys est un film délirant, sombre et vraiment sympathique à regarder et qui reste un des meilleurs films du genre des années 80 mais qui a surtout permis, à l'époque, de moderniser l'image du vampire.

petite note: des suites ont été réalisées, je ne les ai pas regardé mais je sais d'avance qu'elles sont loin d'égaler le premier film.



BACK TO THE EIGHTIES • The Lost Boys (1987).

The Lost Boys (1987).
The Lost Boys (Génération Perdue en VF) est une comédie horrifique réalisée par Joel Schumacher en 1987. Regroupant une bonne brochette d'acteurs fétiches des années 80, ce film raconte l’histoire de deux frères, Michael et Sam qui viennent d’emménager avec leur mère chez leur grand-père en Californie. Michael, l'ainé, tombe sous le charme d'une mystérieuse jeune fille faisant partie d'un groupe de motards tout aussi mystérieux. Quant à Sam, il fait la connaissance de deux frères, Edgar et Alan Frog, tenant un magasin de comics et qui mette en garde Sam contre les vampires qui peuplent la ville de Santa Carla. Tout ça sans compter la transformation graduelle de Michael en une créature de la nuit. Ils vont donc devoir trouver le chef des vampire et le tuer pour permettre à Michael de redevenir humain...


Un film avec de vrais vampires

The Lost Boys est un bon film de vampires. Ici, les vampires sont cruels et n'ont aucun remords à attaquer des personnes innocentes et en toute honnêteté, c'est comme ça que j'aime les vampires. Les vampires dans ce film sont plus dans le style "Buffy contre les vampires", d'ailleurs, le vampire interprété par Kieffer Sutherland dans The Lost Boys me fait étrangement pensé à Spike dans le style vampire motard à la chevelure peroxydée - je me demande même si Joss Whedon ne se serait pas inspiré de quelques éléments de ce film pour créer Buffy contre les vampires, vous pouvez d'ailleurs lire un article en anglais qui le prouve ici. Bref, vous l'aurez compris, dans ce film, on a des vampires sanguinaire mais qui ont de la gueule.
You'd better get yourself a garlic t-shirt, buddy, or it's your funeral.- Edgar Frog
Mais bien sûr, que serez des vampires sans nos héros humains pour les affronter. Dans ces rôles, nous avons Corey Feldman (Bagou dans les Goonies), Corey Haim (Lucas dans le film éponyme) et Jamison Newlander (qui, en 29 ans de carrière, n'a joué quand dans ce film et ses suites). Ici, c'est le tout premier films des Two Coreys ensemble et on comprend pourquoi ils ont fait un bon bout de leur carrière ensemble tant il y a de l'alchimie entre eux. Les deux sont excellent dans leur rôle, Corey H. dans le rôle du nouveau qui débarque dans une ville infesté de vampires mais qui gèrent plutôt bien la chose et Corey F. dans le rôle du mec qui, malgré son jeune age, gère avec son frère un magasin de comics mais qui est aussi une sorte de vampire hunter. Mais de toute façon, tous les acteurs de ce film sont excellents, Kiefer Sutherland fait un travail sublime dans le rôle de David, le leader du groupe de vampires, il dégage tellement de charme tout en étant effrayant - ouai, Kiefer était, à mon gout, carrément canon durant les années 80. Il y aussi des acteurs que vous connaissez sûrement tels que Dianne Wiest (Peg Boggs dans Edward aux Mains d'Argent) et Edward Herrmann (le grand-père de Rory dans Gilmore Girls).

The Lost Boys (1987).
Concernant l'intrigue, elle est plutôt bien menée. En soit, l'histoire n'est pas extrêmement originale mais ce n'est pas vraiment le but du film à mon avis. Le film reste mémorable surtout grâce à nos trois jeunes chasseurs de vampires (et aussi car c'est le premier film de The Two Coreys) et selon moi, ils sont vraiment le symbole du film et on s'attache particulièrement à ces personnages car ils apportent la touche comique du film. Concernant les vampires, le maquillage est vraiment bien fait pour l'époque et ça a plutôt bien vieilli à mon gout. Contre toute attente, vers la fin, le film devient gore par moment mais par contre, je pense que c'est censé être le gore à outrance qui finit par nous faire rire. Sinon, j'adore le titre du film, il est tellement ingénieux, ce clin d’œil à Peter Pan et aux garçons perdus qui ne veulent pas grandir et qui ne grandissent pas du tout, comme les vampires qui restent jeunes éternellement.

Alors, on regarde ou pas ?

Bref, The Lost Boys est un film délirant, sombre et vraiment sympathique à regarder et qui reste un des meilleurs films du genre des années 80 mais qui a surtout permis, à l'époque, de moderniser l'image du vampire.

petite note: des suites ont été réalisées, je ne les ai pas regardé mais je sais d'avance qu'elles sont loin d'égaler le premier film.



ferris bueller's day off 1986


FERRIS BUELLER'S DAY OFF est un film américain réalisé par John Hughes en 1986. Ce film qui se déroule en une journée nous fait partager la journée trépidante de Ferris Bueller – interprété par Matthew Broderick – un adolescent populaire quoiqu'un peu arrogant et manipulateur, qui se fait passer pour malade pour ainsi s'accorder une journée off. Il va entraîner son meilleur ami Cameron, qui lui est vraiment malade au début du film et qui est plus au moins dépressif, et sa petite amie Sloane dans cette journée folle qu'il a promis serait mémorable. C'est sans compter sur le principal de son lycée Ed Rooney et de sa propre sœur Jeannie qui essayeront de le débusquer tout au long de la journée.

Un teen-movie pas comme les autres

Alors ce film, c'est pratiquement 100% de fun. Je crois que je n'ai pas autant ri en regardant un teen-movie. Malgré le coté arrogant – et voir quelque fois sociopathe si on analyse bien son caractère – de Ferris, on arrive à s'attacher à lui bien que je lui ai préféré son meilleur ami, Cameron qui par de son coté vulnérable et sensible est beaucoup plus attachant. Mais malgré ça, Matthew Broderick reste excellent dans le rôle de Ferris, il dégage beaucoup de charisme et son personnage n'a clairement peur de rien. Ce qui rend aussi Ferris accessible malgré sa façon d’être, c'est le fait qu'il brise tout au long du film le fameux quatrième mur  – qui au théâtre est le mur qui sépare la scène, donc les comédiens en train de jouer et les spectateurs. Cette technique de métafiction permet donc à Ferris de s'adresser directement à nous (comme Malcom dans la série Malcom in the Middle). Cette technique rend donc Ferris plus accessible aux spectateurs.

“Life moves pretty fast. If you don’t stop and look around once in awhile, you could miss it.” – Ferris Bueller

Comme je le disais, ce film est truffé de gags - dont la séquence de la clarinette totalement improvisé par Broderick - que je vous laisse les découvrir par vous-même. La musique est fantastique dans ce film. On commence dès le début du film avec de la bonne musique qui bouge et qui prépare tout de suite l'ambiance du film et qu'on ne pas s'ennuyer une seule seconde. La musique joue même parfois un rôle à part entière dans les gags. Je reviens sur le personnage de Cameron, le meilleur ami, qui pour moi, a vraiment droit à une évolution durant le film. Peureux et dépressif au début, cette journée délurée que Ferris lui a offerte – ou plutôt imposé – a permis à cet adolescent, qui se sent mal-aimé par ses parents, de s'affirmer. Il y a tellement d'émotions dans ce personnage – contrairement au personnage de Ferris – notamment la scène du musée et celle de fin dans la garage qui sont à couper le souffle. Alan Ruck livre donc ici une excellente performance! Quand au personnage de Sloane, pour être honnête, elle n'aurait pas été là que cela n'aurait rien changé au film. En effet, son rôle est de seulement servir de love interest au personnage principal.



Le seul point "négatif" qui en fait n'est pas dérangeant car on ne le remarque pas vraiment est l'âge des acteurs. Je déteste quand des acteurs adultes jouent le rôle d'adolescents car OUI, au moment du tournage Matthew Broderick avait 23 ans, Jennifer Grey qui joue le rôle de la sœur avait 25 ans et Alan Ruck en avait 29 ! Mais je ne sais pas si c'est l'époque qui veut ça mais malgré leur âge, ils restent crédibles.

Un film qui en inspira d'autres

C'est en prenant du recule qu'on voit que FERRIS BUELLER'S DAY OFF a vraiment inspiré d'autres films par la suite: je ne sais pas pour vous, mais clairement, le film Une journée à New York avec les jumelles Olsen est selon moi une version modernisé de ce film. Il y aussi la série des années 90 Parker Lewis ne perd jamais qui s'en inspire aussi énormément mais également la présence d'un petit clin d’œil dans le film Easy A avec Emma Stone. Bref, FERRIS BUELLER'S DAY OFF est le genre de film qui marque et - un peu comme tout les teen-movies des années 80 – et qui a su rester culte depuis 30 ans. D'ailleurs, ce qui reste vraiment culte et inoubliable est la scène de la parade, mythique je vous dis – vous me direz, il y aussi la scène de la douche!



Alors, on regarde ou pas ?

Pour finir, si vous voulez être mort de rire devant votre écran et voir un film mythique qui, selon moi, il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie, je vous invite à regarder ce film. Et il faut se l'avouer, on aimerait tous vivre une journée comme celle de Ferris au moins une fois dans sa vie et en plus, malgré le coté très fun du film, il nous livre quelques citations à méditer !


BACK TO THE EIGHTIES • Ferris Bueller's Day Off (1986).

ferris bueller's day off 1986


FERRIS BUELLER'S DAY OFF est un film américain réalisé par John Hughes en 1986. Ce film qui se déroule en une journée nous fait partager la journée trépidante de Ferris Bueller – interprété par Matthew Broderick – un adolescent populaire quoiqu'un peu arrogant et manipulateur, qui se fait passer pour malade pour ainsi s'accorder une journée off. Il va entraîner son meilleur ami Cameron, qui lui est vraiment malade au début du film et qui est plus au moins dépressif, et sa petite amie Sloane dans cette journée folle qu'il a promis serait mémorable. C'est sans compter sur le principal de son lycée Ed Rooney et de sa propre sœur Jeannie qui essayeront de le débusquer tout au long de la journée.

Un teen-movie pas comme les autres

Alors ce film, c'est pratiquement 100% de fun. Je crois que je n'ai pas autant ri en regardant un teen-movie. Malgré le coté arrogant – et voir quelque fois sociopathe si on analyse bien son caractère – de Ferris, on arrive à s'attacher à lui bien que je lui ai préféré son meilleur ami, Cameron qui par de son coté vulnérable et sensible est beaucoup plus attachant. Mais malgré ça, Matthew Broderick reste excellent dans le rôle de Ferris, il dégage beaucoup de charisme et son personnage n'a clairement peur de rien. Ce qui rend aussi Ferris accessible malgré sa façon d’être, c'est le fait qu'il brise tout au long du film le fameux quatrième mur  – qui au théâtre est le mur qui sépare la scène, donc les comédiens en train de jouer et les spectateurs. Cette technique de métafiction permet donc à Ferris de s'adresser directement à nous (comme Malcom dans la série Malcom in the Middle). Cette technique rend donc Ferris plus accessible aux spectateurs.

“Life moves pretty fast. If you don’t stop and look around once in awhile, you could miss it.” – Ferris Bueller

Comme je le disais, ce film est truffé de gags - dont la séquence de la clarinette totalement improvisé par Broderick - que je vous laisse les découvrir par vous-même. La musique est fantastique dans ce film. On commence dès le début du film avec de la bonne musique qui bouge et qui prépare tout de suite l'ambiance du film et qu'on ne pas s'ennuyer une seule seconde. La musique joue même parfois un rôle à part entière dans les gags. Je reviens sur le personnage de Cameron, le meilleur ami, qui pour moi, a vraiment droit à une évolution durant le film. Peureux et dépressif au début, cette journée délurée que Ferris lui a offerte – ou plutôt imposé – a permis à cet adolescent, qui se sent mal-aimé par ses parents, de s'affirmer. Il y a tellement d'émotions dans ce personnage – contrairement au personnage de Ferris – notamment la scène du musée et celle de fin dans la garage qui sont à couper le souffle. Alan Ruck livre donc ici une excellente performance! Quand au personnage de Sloane, pour être honnête, elle n'aurait pas été là que cela n'aurait rien changé au film. En effet, son rôle est de seulement servir de love interest au personnage principal.



Le seul point "négatif" qui en fait n'est pas dérangeant car on ne le remarque pas vraiment est l'âge des acteurs. Je déteste quand des acteurs adultes jouent le rôle d'adolescents car OUI, au moment du tournage Matthew Broderick avait 23 ans, Jennifer Grey qui joue le rôle de la sœur avait 25 ans et Alan Ruck en avait 29 ! Mais je ne sais pas si c'est l'époque qui veut ça mais malgré leur âge, ils restent crédibles.

Un film qui en inspira d'autres

C'est en prenant du recule qu'on voit que FERRIS BUELLER'S DAY OFF a vraiment inspiré d'autres films par la suite: je ne sais pas pour vous, mais clairement, le film Une journée à New York avec les jumelles Olsen est selon moi une version modernisé de ce film. Il y aussi la série des années 90 Parker Lewis ne perd jamais qui s'en inspire aussi énormément mais également la présence d'un petit clin d’œil dans le film Easy A avec Emma Stone. Bref, FERRIS BUELLER'S DAY OFF est le genre de film qui marque et - un peu comme tout les teen-movies des années 80 – et qui a su rester culte depuis 30 ans. D'ailleurs, ce qui reste vraiment culte et inoubliable est la scène de la parade, mythique je vous dis – vous me direz, il y aussi la scène de la douche!



Alors, on regarde ou pas ?

Pour finir, si vous voulez être mort de rire devant votre écran et voir un film mythique qui, selon moi, il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie, je vous invite à regarder ce film. Et il faut se l'avouer, on aimerait tous vivre une journée comme celle de Ferris au moins une fois dans sa vie et en plus, malgré le coté très fun du film, il nous livre quelques citations à méditer !


L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984



L'HISTOIRE SANS FIN (The Neverending Story) est un film germano-américian réalisé par Wolfgang Petersen en 1984. Adaptation du livre éponyme écrit par Micheal Ende en 1979, on va suivre l'histoire de Bastien, un jeune garçon d'une dizaine d'années qui n'a pas d'amis et qui est très solitaire , de plus, sa mère est morte récemment et il a du mal à communiquer avec son père, trop absorbé par son travail. Alors qu'il est sur le chemin de l'école, il se fait attaquer par une bande de jeunes qui veulent le racketter et finissent par le balancer dans une poubelle (oui oui), il en sort pour retomber nez à nez avec eux. Il se réfugie alors dans une librairie où il rencontre pour la première fois l'homme atypique qu'est Mr Koreander. Le libraire est en train de lire un étrange livre qui attire l’œil de Bastien. Contre toute attente, il dérobe le bouquin. Etant trop en retard pour aller en salle de classe, Bastien se réfugie dans le grenier de son école pour commencer la lecture de ce livre intriguant et va découvrir un monde magique: Fantasia. Mais ce monde est en danger et risque de disparaître à tout jamais à cause du Néant qui est en train de tout engloutir sur son passage. Bastien ne sait pas encore qu'il est sur le point de vivre une incroyable aventure!



L'Histoire sans Fin ou quand la lecture et la magie sont au cœur de l'aventure

Ce film est un classique des années 80. Il a fait rêver des tas d'enfants et à l'heure d'aujourd'hui, me fait toujours rêver: et si l'histoire d'un livre était réelle et était vraiment en train se de dérouler au moment où on la lit ? C'est ça l'intrigue de L'Histoire sans Fin. Bastien est un personnage ordinaire/cliché: orphelin d'une mère, son père ne lui prête pas beaucoup d'attention, il n'a pas d'amis donc il se réfugie dans les romans d'aventures. L'acteur qui interprète Bastien, Barrett Oliver, a une bouille attachante et quand j'étais enfant, il était facile de s'identifier à lui. J'adore ce premier film car tout au long du film, on pense que l'histoire est tel qu'elle est et que ce qui est montré parvient alors de l'imagination de Bastien mais au fur et à mesure que l'histoire est racontée, des indices apparaissent qui laisseraient penser que Bastien aurait un rôle important à jouer dans le sauvetage de Fantasia. Quant au personnage d'Atreyu, c'est le héros type mais il aurait pu être plus exploité, il est censé être un guerrier glorieux alors qu'il n'est qu'un enfant et moi justement, j'ai plus vu le coté enfant que le coté guerrier mais à part ça, ça reste un bon personnage.

En fait, ce film apporte un très beau message et j'ai beaucoup aimé l'interprétation donnée au Néant qui détruit Fantasia et à Fantasia elle-même. L'HISTOIRE SANS FIN est un film qui donne envie de se plonger dans des livres à longueur de journée. C'est plutôt dommage que ce film ait assez mal vieilli, les décors font un peu kitsch aujourd'hui, mais à l'époque, ils ont tout de même réussi à me faire rêver étant enfant et ont rendu toute la fantasy du film très agréable - par contre, les effets spéciaux ont vraiment très mal vieilli. Le thème musical aussi joue beaucoup dans ce film, la musique donne une atmosphère assez intrigante et me fait un peu pensé à celle qu'il y a dans les Goonies.

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984


On pourrait croire que toute la magie du film marche mieux quand on lit le livre dont est tiré le film car quand on lit L'Histoire sans fin écrit par Michael Ende et qu'on imagine l'histoire, les personnages et les lieux, l'histoire elle-même raconte l'histoire d'un garçon qui lit un livre qui s'appelle L'Histoire sans fin, du coup, on devient en quelque sorte Bastien qui lui même devient Atreyu. Pourtant, le réalisateur à réussi à provoquer cette même sensation magique à la fin de film quand l'Impératrice s’adresse à Atreyu et lui apprend l'existence de Bastien et que ce dernier à suivi ses aventures, elle rajoute en disant que Bastien lui-même n'a jamais été seul durant tout le long de sa lecture et en s’adressant à la caméra, on comprends que c'est à nous qu'elle fait référence, c'est l'audience qui a tenu compagnie à Bastien, on devient alors une personne à part entière et importante du film – cette scène me donne des frissons à chaque fois. La fin est signe de renouveau, Bastien, grâce a son imagination, redonne vie à Fantasia – symbolique lié à l'Auryn, le symbole sur le livre et le talisman de l'Impératrice qui représente l' Ouroboros qui symbolise un cycle d'évolution et de renouveau éternel.

Alors, on regarde ou pas ?

Les avis pour ce film restent mitigés et il n'a pas vraiment marché aux USA, pourtant ça reste un excellent film des années 80 qui véhicule un message important sur le pouvoir de l'imagination et en autre le pouvoir de surmonter le deuil. C'est un film que j'apprécie beaucoup car il fait parti intégrante de mon enfance et quand je le regardais, j'enviais à chaque fois Bastien d'avoir en sa possession un livre aussi merveilleux. Une petite chose à déplorer pour ce film, qui n'est pas vraiment en rapport avec le film en lui même, mais c'est la VF, la synchronisation est juste catastrophique. Pour conclure, L'HISTOIRE SANS FIN, c'est un film qui permet d'échapper à la réalité et d'accéder à un monde merveilleux basé sur le pouvoir de l'imagination et des rêves de chacun de nous.


BACK TO THE EIGHTIES • L'Histoire sans fin (1984).

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984



L'HISTOIRE SANS FIN (The Neverending Story) est un film germano-américian réalisé par Wolfgang Petersen en 1984. Adaptation du livre éponyme écrit par Micheal Ende en 1979, on va suivre l'histoire de Bastien, un jeune garçon d'une dizaine d'années qui n'a pas d'amis et qui est très solitaire , de plus, sa mère est morte récemment et il a du mal à communiquer avec son père, trop absorbé par son travail. Alors qu'il est sur le chemin de l'école, il se fait attaquer par une bande de jeunes qui veulent le racketter et finissent par le balancer dans une poubelle (oui oui), il en sort pour retomber nez à nez avec eux. Il se réfugie alors dans une librairie où il rencontre pour la première fois l'homme atypique qu'est Mr Koreander. Le libraire est en train de lire un étrange livre qui attire l’œil de Bastien. Contre toute attente, il dérobe le bouquin. Etant trop en retard pour aller en salle de classe, Bastien se réfugie dans le grenier de son école pour commencer la lecture de ce livre intriguant et va découvrir un monde magique: Fantasia. Mais ce monde est en danger et risque de disparaître à tout jamais à cause du Néant qui est en train de tout engloutir sur son passage. Bastien ne sait pas encore qu'il est sur le point de vivre une incroyable aventure!



L'Histoire sans Fin ou quand la lecture et la magie sont au cœur de l'aventure

Ce film est un classique des années 80. Il a fait rêver des tas d'enfants et à l'heure d'aujourd'hui, me fait toujours rêver: et si l'histoire d'un livre était réelle et était vraiment en train se de dérouler au moment où on la lit ? C'est ça l'intrigue de L'Histoire sans Fin. Bastien est un personnage ordinaire/cliché: orphelin d'une mère, son père ne lui prête pas beaucoup d'attention, il n'a pas d'amis donc il se réfugie dans les romans d'aventures. L'acteur qui interprète Bastien, Barrett Oliver, a une bouille attachante et quand j'étais enfant, il était facile de s'identifier à lui. J'adore ce premier film car tout au long du film, on pense que l'histoire est tel qu'elle est et que ce qui est montré parvient alors de l'imagination de Bastien mais au fur et à mesure que l'histoire est racontée, des indices apparaissent qui laisseraient penser que Bastien aurait un rôle important à jouer dans le sauvetage de Fantasia. Quant au personnage d'Atreyu, c'est le héros type mais il aurait pu être plus exploité, il est censé être un guerrier glorieux alors qu'il n'est qu'un enfant et moi justement, j'ai plus vu le coté enfant que le coté guerrier mais à part ça, ça reste un bon personnage.

En fait, ce film apporte un très beau message et j'ai beaucoup aimé l'interprétation donnée au Néant qui détruit Fantasia et à Fantasia elle-même. L'HISTOIRE SANS FIN est un film qui donne envie de se plonger dans des livres à longueur de journée. C'est plutôt dommage que ce film ait assez mal vieilli, les décors font un peu kitsch aujourd'hui, mais à l'époque, ils ont tout de même réussi à me faire rêver étant enfant et ont rendu toute la fantasy du film très agréable - par contre, les effets spéciaux ont vraiment très mal vieilli. Le thème musical aussi joue beaucoup dans ce film, la musique donne une atmosphère assez intrigante et me fait un peu pensé à celle qu'il y a dans les Goonies.

L'Histoire sans fin (The Neverending Story) 1984


On pourrait croire que toute la magie du film marche mieux quand on lit le livre dont est tiré le film car quand on lit L'Histoire sans fin écrit par Michael Ende et qu'on imagine l'histoire, les personnages et les lieux, l'histoire elle-même raconte l'histoire d'un garçon qui lit un livre qui s'appelle L'Histoire sans fin, du coup, on devient en quelque sorte Bastien qui lui même devient Atreyu. Pourtant, le réalisateur à réussi à provoquer cette même sensation magique à la fin de film quand l'Impératrice s’adresse à Atreyu et lui apprend l'existence de Bastien et que ce dernier à suivi ses aventures, elle rajoute en disant que Bastien lui-même n'a jamais été seul durant tout le long de sa lecture et en s’adressant à la caméra, on comprends que c'est à nous qu'elle fait référence, c'est l'audience qui a tenu compagnie à Bastien, on devient alors une personne à part entière et importante du film – cette scène me donne des frissons à chaque fois. La fin est signe de renouveau, Bastien, grâce a son imagination, redonne vie à Fantasia – symbolique lié à l'Auryn, le symbole sur le livre et le talisman de l'Impératrice qui représente l' Ouroboros qui symbolise un cycle d'évolution et de renouveau éternel.

Alors, on regarde ou pas ?

Les avis pour ce film restent mitigés et il n'a pas vraiment marché aux USA, pourtant ça reste un excellent film des années 80 qui véhicule un message important sur le pouvoir de l'imagination et en autre le pouvoir de surmonter le deuil. C'est un film que j'apprécie beaucoup car il fait parti intégrante de mon enfance et quand je le regardais, j'enviais à chaque fois Bastien d'avoir en sa possession un livre aussi merveilleux. Une petite chose à déplorer pour ce film, qui n'est pas vraiment en rapport avec le film en lui même, mais c'est la VF, la synchronisation est juste catastrophique. Pour conclure, L'HISTOIRE SANS FIN, c'est un film qui permet d'échapper à la réalité et d'accéder à un monde merveilleux basé sur le pouvoir de l'imagination et des rêves de chacun de nous.


The Breakfast Club (1985).
THE BREAKFAST CLUB est un film réalisé par John Hughes en 1985. Ce teen-movie va suivre cinq adolescents, aux personnalités divergentes, alors qu'ils se retrouvent en retenue au lycée tout un samedi pour des raisons qui reste inconnues jusqu’à la fin du film. Le professeur qui les surveille, Mr Vernon, leur demande d'écrire une dissertation au sujet compliqué et personnel qui n'est ni plus ni moins le thème du film: Qui-pensez vous être? Contre toutes attentes, ces ados différents des uns des autres vont commencer au fil de la journée à s'apprécié et à se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi différent qu'ils le croyaient.


The Breakfast Club et les personnages stéréotypés

THE BREAKFAST CLUB a pour personnages principaux cinq adolescents, Claire the princess - interprétée par Molly Ringwald, Andie the athlete - interprété par Emilio Estevez, Brian the brain - interprété par Anthony Michael Hall, Allison  the basketcase - interprétée par Ally Sheedy - et Bender the criminal - interprété par Judd Nelson. On a donc une représentation stéréotypé sur le fameux statut social typique des ados américain présent dans les teen-movies. Pourtant, il est vite compris qu'avec ce film, John Hughes va chambouler tous ces codes. En effet, au début de leur journée (le terme anglais "journey" ici serait tellement plus approprié), les cinq ados ne se connaissent pratiquement pas et sont même réticent à l'idée de se parler dû à leur statut social différent, qui est un sujet omniprésent tout au long de THE BREAKFAST CLUB. Dès le commencement du film, on est directement confronté à ce sujet quand Claire dit au principal Vernon "I don't belong here". En effet, elle veut sans doute dire qu'elle ne devrait tout simplement pas être en retenue, mais ici, John Hughes pose clairement un des sujets principaux du film. Il y a le thème de l’identité qui est aussi très présent dans le film avec cette question de dissertation à laquelle ils doivent répondre "Qui pensez-vous être ?". La suite enchaîne encore sur plusieurs questionnements: est-ce qu'un nerd peut être amis avec un populaire, peuvent-ils avoir le même cercle d'amis ? Nous pouvons nous-même se poser la question car au début du film, les personnages ne cessent de se quereller, surtout Bender, Andie et Claire, le marginal contre les deux populaires du lycée. Brian et surtout Allison sont quant à eux, un peu en retrait par rapport à ces trois personnages. Pourtant, lorsqu'ils se querellent, on commence à apprendre des informations importantes concernant les personnages, notamment sur leur vie familiale qui, pour chacun, est loin d'être parfaite, voire même dysfonctionnelle. 

The Breakfast Club (1985).

Le monde difficile de l'adolescence ou comment s'accepter et accepter les autres

Pour moi, le moment déclic de ce film, c'est la scène du couloir car c'est à partir de ce moment-ci que l’atmosphère entre les jeunes va commencer à se détendre petit à petit (en plus de la marijuana). On va alors remarquer qu'il y a un bad guy présent dans le film qui n'est autre que Mr Vernon, qui est dépeint de manière assez négative et représente alors l’abus de l'autorité parentale. C'est le moment crucial où, petit à petit, chacun commence à s'ouvrir aux uns et aux autres et que le film commence alors à livrer des scènes très émouvantes et pleines de vérité. Commence alors une des choses importantes que John Hugues espérait sûrement avec ce film: pouvoir s'identifier aux personnages. Ces jeunes sont clairement dans une lutte perpétuelle contre eux-même mais aussi contre les autres, notamment leurs parents. Ce sont des choses que nous connaissons et que nous avons nous-même vécu, c'est donc difficile de ne pas s'identifier à eux et surtout, de ne pas s'attacher à eux.

La scène où ils sont tous assis en rond est la scène la plus émouvante et la plus bouleversante du film. Les vérités éclatent, les masques tombent, ils se disputent encore sur ce fameux questionnement, peuvent-ils être amis malgré leurs différence, leur réputation respective et finalement, alors qu'ils sont tous en pleurs, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas si différent qu'ils l'avaient imaginé et qu’auprès de leurs amis, surtout dans le cas d'Andie et Claire, ils n'ont jamais été réellement eux même et ont dû porté un masque pour supporter cette pression constante à devoir s'adapter aux clans sociaux de leur lycée. Finalement, ils ont tous des problèmes similaires et se rendent compte que leur réputation sociale ne vaut rien. Allison et Andie / Claire et Bender ont des personnalités différentes, même complètement opposées et pourtant, ils finissent ensemble et donc par accepter l'autre tel qu'il est vraiment et commence en quelque sorte à partager leur monde. Ils acceptent leurs différences et la scène entre Claire et Bender, lorsqu'elle lui offre une de ses boucles d'oreilles, est clairement le symbole pour nous montrer que cette lutte est enfin finie. Quant à la scène finale, elle est parfaite. C'est Brian qui nous offre la réponse à toutes les questions et les doutes des personnages en répondant à la fameuse question de dissertation du début "Qui pensez-vous être ?", il écrit alors au nom de tous pour ainsi s'unir, effaçant alors toutes les différences qu'il pouvait y avoir entre eux.
We think you're crazy to make us write an essay telling you who we think we are. You see us as you want to see us, in the simplest terms, in the most convenient definitions. But what we found out is that each one of us is a brain and an athlete and a basket case and a princess and a criminal... Does that answer your question? Sincerely yours, the Breakfast Club.❞ - Brian Johnson
The Breakfast Club (1985).



Alors, on regarde ou pas ?

THE BREAKFAST CLUB est considéré comme étant LE chef-d'oeuvre de Hughes et je suis tout a fait d'accord. Pour de nombreuses personnes, il reste LE meilleur film/teen-movie des années 80 et je tiens à ajouter que ce film est devenu un classique et à marqué tellement de gens qu'il y a maintenant de nombreuses références dans beaucoup de films dont Easy A et dans des séries telles que Dawson ou encore Degrassi. Ceci est justifié car THE BREAKFAST CLUB est un fabuleux film qui a su décrire et comprendre à la perfection les adolescents d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Les acteurs sont tout simplement parfait et ont vraiment su rentrer dans la peau de leur personnage et ont réussi à véhiculer les bonnes émotions sans en faire trop et c'est sans étonnement qu'on peut voir ces acteurs dans de nombreux films des années 80. Comme je le disais plus haut, ce film a beau avoir trente ans, il reste d'actualité, c'est un film qui ne vieillira jamais car un jeune reste un jeune, que ce soit un ado de 1985 ou de 2015. Je suis sûre que vous avez tous probablement vu ce film mais si ce ne n'est pas le cas, je vous le conseille à 200% ! 


BACK TO THE EIGHTIES • The Breakfast Club (1985).

The Breakfast Club (1985).
THE BREAKFAST CLUB est un film réalisé par John Hughes en 1985. Ce teen-movie va suivre cinq adolescents, aux personnalités divergentes, alors qu'ils se retrouvent en retenue au lycée tout un samedi pour des raisons qui reste inconnues jusqu’à la fin du film. Le professeur qui les surveille, Mr Vernon, leur demande d'écrire une dissertation au sujet compliqué et personnel qui n'est ni plus ni moins le thème du film: Qui-pensez vous être? Contre toutes attentes, ces ados différents des uns des autres vont commencer au fil de la journée à s'apprécié et à se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi différent qu'ils le croyaient.


The Breakfast Club et les personnages stéréotypés

THE BREAKFAST CLUB a pour personnages principaux cinq adolescents, Claire the princess - interprétée par Molly Ringwald, Andie the athlete - interprété par Emilio Estevez, Brian the brain - interprété par Anthony Michael Hall, Allison  the basketcase - interprétée par Ally Sheedy - et Bender the criminal - interprété par Judd Nelson. On a donc une représentation stéréotypé sur le fameux statut social typique des ados américain présent dans les teen-movies. Pourtant, il est vite compris qu'avec ce film, John Hughes va chambouler tous ces codes. En effet, au début de leur journée (le terme anglais "journey" ici serait tellement plus approprié), les cinq ados ne se connaissent pratiquement pas et sont même réticent à l'idée de se parler dû à leur statut social différent, qui est un sujet omniprésent tout au long de THE BREAKFAST CLUB. Dès le commencement du film, on est directement confronté à ce sujet quand Claire dit au principal Vernon "I don't belong here". En effet, elle veut sans doute dire qu'elle ne devrait tout simplement pas être en retenue, mais ici, John Hughes pose clairement un des sujets principaux du film. Il y a le thème de l’identité qui est aussi très présent dans le film avec cette question de dissertation à laquelle ils doivent répondre "Qui pensez-vous être ?". La suite enchaîne encore sur plusieurs questionnements: est-ce qu'un nerd peut être amis avec un populaire, peuvent-ils avoir le même cercle d'amis ? Nous pouvons nous-même se poser la question car au début du film, les personnages ne cessent de se quereller, surtout Bender, Andie et Claire, le marginal contre les deux populaires du lycée. Brian et surtout Allison sont quant à eux, un peu en retrait par rapport à ces trois personnages. Pourtant, lorsqu'ils se querellent, on commence à apprendre des informations importantes concernant les personnages, notamment sur leur vie familiale qui, pour chacun, est loin d'être parfaite, voire même dysfonctionnelle. 

The Breakfast Club (1985).

Le monde difficile de l'adolescence ou comment s'accepter et accepter les autres

Pour moi, le moment déclic de ce film, c'est la scène du couloir car c'est à partir de ce moment-ci que l’atmosphère entre les jeunes va commencer à se détendre petit à petit (en plus de la marijuana). On va alors remarquer qu'il y a un bad guy présent dans le film qui n'est autre que Mr Vernon, qui est dépeint de manière assez négative et représente alors l’abus de l'autorité parentale. C'est le moment crucial où, petit à petit, chacun commence à s'ouvrir aux uns et aux autres et que le film commence alors à livrer des scènes très émouvantes et pleines de vérité. Commence alors une des choses importantes que John Hugues espérait sûrement avec ce film: pouvoir s'identifier aux personnages. Ces jeunes sont clairement dans une lutte perpétuelle contre eux-même mais aussi contre les autres, notamment leurs parents. Ce sont des choses que nous connaissons et que nous avons nous-même vécu, c'est donc difficile de ne pas s'identifier à eux et surtout, de ne pas s'attacher à eux.

La scène où ils sont tous assis en rond est la scène la plus émouvante et la plus bouleversante du film. Les vérités éclatent, les masques tombent, ils se disputent encore sur ce fameux questionnement, peuvent-ils être amis malgré leurs différence, leur réputation respective et finalement, alors qu'ils sont tous en pleurs, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas si différent qu'ils l'avaient imaginé et qu’auprès de leurs amis, surtout dans le cas d'Andie et Claire, ils n'ont jamais été réellement eux même et ont dû porté un masque pour supporter cette pression constante à devoir s'adapter aux clans sociaux de leur lycée. Finalement, ils ont tous des problèmes similaires et se rendent compte que leur réputation sociale ne vaut rien. Allison et Andie / Claire et Bender ont des personnalités différentes, même complètement opposées et pourtant, ils finissent ensemble et donc par accepter l'autre tel qu'il est vraiment et commence en quelque sorte à partager leur monde. Ils acceptent leurs différences et la scène entre Claire et Bender, lorsqu'elle lui offre une de ses boucles d'oreilles, est clairement le symbole pour nous montrer que cette lutte est enfin finie. Quant à la scène finale, elle est parfaite. C'est Brian qui nous offre la réponse à toutes les questions et les doutes des personnages en répondant à la fameuse question de dissertation du début "Qui pensez-vous être ?", il écrit alors au nom de tous pour ainsi s'unir, effaçant alors toutes les différences qu'il pouvait y avoir entre eux.
We think you're crazy to make us write an essay telling you who we think we are. You see us as you want to see us, in the simplest terms, in the most convenient definitions. But what we found out is that each one of us is a brain and an athlete and a basket case and a princess and a criminal... Does that answer your question? Sincerely yours, the Breakfast Club.❞ - Brian Johnson
The Breakfast Club (1985).



Alors, on regarde ou pas ?

THE BREAKFAST CLUB est considéré comme étant LE chef-d'oeuvre de Hughes et je suis tout a fait d'accord. Pour de nombreuses personnes, il reste LE meilleur film/teen-movie des années 80 et je tiens à ajouter que ce film est devenu un classique et à marqué tellement de gens qu'il y a maintenant de nombreuses références dans beaucoup de films dont Easy A et dans des séries telles que Dawson ou encore Degrassi. Ceci est justifié car THE BREAKFAST CLUB est un fabuleux film qui a su décrire et comprendre à la perfection les adolescents d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Les acteurs sont tout simplement parfait et ont vraiment su rentrer dans la peau de leur personnage et ont réussi à véhiculer les bonnes émotions sans en faire trop et c'est sans étonnement qu'on peut voir ces acteurs dans de nombreux films des années 80. Comme je le disais plus haut, ce film a beau avoir trente ans, il reste d'actualité, c'est un film qui ne vieillira jamais car un jeune reste un jeune, que ce soit un ado de 1985 ou de 2015. Je suis sûre que vous avez tous probablement vu ce film mais si ce ne n'est pas le cas, je vous le conseille à 200% ! 


The Burbs 1989

THE 'BURBS est un film américain réalisé par le fabuleux Joe Dante en 1989. L'histoire se passe dans un quartier tranquille et plus particulièrement dans une petite rue en cul-de-sac où habite notre personnage principal, Ray Peterson, interprété par le très talentueux Tom Hanks, avec sa femme Carol (Carrie Fisher) et son fils Dave. Lui et son meilleur ami et voisin Art, joué par Rick Ducommun, sont intrigués par leurs nouveaux voisins, les Klopek, qu'ils n'ont toujours pas vu alors qu'ils se sont installés il y un mois. Un matin, ils réalisent que leur voisin Walter à mystérieusement disparu et il suffit d'entrevoir un des Klopek dans son jardin en train de creuser un trou ou d'aller mettre un sac poubelle étrangement gros dans la poubelle en pleine nuit pour soulever des questions et ainsi soupçonner les Klopeck d'avoir assassiné Walter. Ray et Art, accompagné de leur voisin vétéran Rumsfield, joué par Bruce Dern, et de l'ado déjanté Ricky (Corey Feldman)  décident d'en savoir plus sur leur étranges voisins. 




Une bande de voisins complètement déjantée

Ce film est une comédie noire excellente. Les personnages sont ridicules (dans le bon sens) et se comportent comme des enfants à certains moments du film, ce sont des banlieusards excentriques qui vivent leur train-train quotidien, rien d'excitant ne se passe dans leur vie et enfin, quand il se passe quelque chose, c'est quelque chose de tellement gros que ça en devient grotesque (toujours dans le bon sens), c'est d'ailleurs l'atout du film qui résulte donc en une bonne comédie noire avec des gags qui marchent. L'intrigue est prenante et tout au long du film, on se demande si les Klopek sont bien des satanistes ou si les banlieusards se sont juste fait un film à cause de leur train train quotidien sans folie. On sourit, on rigole au début mais ensuite, une certaine "angoisse" s'installe tout en ayant toujours cette touche d'humour, La bande sonore va d'ailleurs aussi dans ce sens-là, une musique angoissante tellement cliché qu'elle fait rire. Le plus impressionnant dans tous ça, c'est qu'une bonne partie du film a été improvisé car tourné durant la grève des scénaristes.

Smells like they're cooking a goddamn cat over there. – Mark Rumsfield 

Les acteurs sont juste excellents, Tom Hanks est génial – comme à son habitude – dans le rôle de Ray, un gars fatigué par le boulot et qui ne souhaite rien faire de ses vacances à part glander. Très septique au début sur les soupçons portant sur les Klopeck, il se laisse tout de même embarquer dans cette folie par les voisins. On est donc loin des vacances pénardes qu'il voulait au départ... Un des meilleurs personnages de THE 'BURBS reste celui de Mark Rumsfield et comme dirait Ricky dans le film: "Il m'éclate ce mec!", il est ce personnage un peu grincheux qu'on pense être le plus sérieux à cause de son statut de vétéran de guerre mais en fait, il est tout aussi ridicule que les autres. Corey Feldman est aussi très bon dans ce film et on retrouve un peu l'esprit de Bagou dans Ricky. Le petit plus du film est la présence de Carrie Fisher, bien que son personnage soit secondaire et moins présent que les autres personnages, retrouver une héroïne de Star Wars est toujours agréable.

The Burbs 1989

Alors, on regarde ou pas ?

Au final, je trouve cela dommage que ce film soit si peu connu du public français car THE 'BURBS est vraiment un bon film divertissant, idéal si on veut rire et ne pas se prendre la tête et c'est le genre de film qu'on pourrait même regarder le jour d'Halloween si, comme moi, vous n'aimez pas les films d'horreur!

BACK TO THE EIGHTIES • The 'Burbs (1989).

The Burbs 1989

THE 'BURBS est un film américain réalisé par le fabuleux Joe Dante en 1989. L'histoire se passe dans un quartier tranquille et plus particulièrement dans une petite rue en cul-de-sac où habite notre personnage principal, Ray Peterson, interprété par le très talentueux Tom Hanks, avec sa femme Carol (Carrie Fisher) et son fils Dave. Lui et son meilleur ami et voisin Art, joué par Rick Ducommun, sont intrigués par leurs nouveaux voisins, les Klopek, qu'ils n'ont toujours pas vu alors qu'ils se sont installés il y un mois. Un matin, ils réalisent que leur voisin Walter à mystérieusement disparu et il suffit d'entrevoir un des Klopek dans son jardin en train de creuser un trou ou d'aller mettre un sac poubelle étrangement gros dans la poubelle en pleine nuit pour soulever des questions et ainsi soupçonner les Klopeck d'avoir assassiné Walter. Ray et Art, accompagné de leur voisin vétéran Rumsfield, joué par Bruce Dern, et de l'ado déjanté Ricky (Corey Feldman)  décident d'en savoir plus sur leur étranges voisins. 




Une bande de voisins complètement déjantée

Ce film est une comédie noire excellente. Les personnages sont ridicules (dans le bon sens) et se comportent comme des enfants à certains moments du film, ce sont des banlieusards excentriques qui vivent leur train-train quotidien, rien d'excitant ne se passe dans leur vie et enfin, quand il se passe quelque chose, c'est quelque chose de tellement gros que ça en devient grotesque (toujours dans le bon sens), c'est d'ailleurs l'atout du film qui résulte donc en une bonne comédie noire avec des gags qui marchent. L'intrigue est prenante et tout au long du film, on se demande si les Klopek sont bien des satanistes ou si les banlieusards se sont juste fait un film à cause de leur train train quotidien sans folie. On sourit, on rigole au début mais ensuite, une certaine "angoisse" s'installe tout en ayant toujours cette touche d'humour, La bande sonore va d'ailleurs aussi dans ce sens-là, une musique angoissante tellement cliché qu'elle fait rire. Le plus impressionnant dans tous ça, c'est qu'une bonne partie du film a été improvisé car tourné durant la grève des scénaristes.

Smells like they're cooking a goddamn cat over there. – Mark Rumsfield 

Les acteurs sont juste excellents, Tom Hanks est génial – comme à son habitude – dans le rôle de Ray, un gars fatigué par le boulot et qui ne souhaite rien faire de ses vacances à part glander. Très septique au début sur les soupçons portant sur les Klopeck, il se laisse tout de même embarquer dans cette folie par les voisins. On est donc loin des vacances pénardes qu'il voulait au départ... Un des meilleurs personnages de THE 'BURBS reste celui de Mark Rumsfield et comme dirait Ricky dans le film: "Il m'éclate ce mec!", il est ce personnage un peu grincheux qu'on pense être le plus sérieux à cause de son statut de vétéran de guerre mais en fait, il est tout aussi ridicule que les autres. Corey Feldman est aussi très bon dans ce film et on retrouve un peu l'esprit de Bagou dans Ricky. Le petit plus du film est la présence de Carrie Fisher, bien que son personnage soit secondaire et moins présent que les autres personnages, retrouver une héroïne de Star Wars est toujours agréable.

The Burbs 1989

Alors, on regarde ou pas ?

Au final, je trouve cela dommage que ce film soit si peu connu du public français car THE 'BURBS est vraiment un bon film divertissant, idéal si on veut rire et ne pas se prendre la tête et c'est le genre de film qu'on pourrait même regarder le jour d'Halloween si, comme moi, vous n'aimez pas les films d'horreur!

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