Instant Cinoche
Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Christmas Movies III.

Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Time Freak, ou comment sauver sa relation en voyageant dans le passé.

Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?

Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


Summer of 84, un mix entre Les Banlieusards et Les Goonies.

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 





Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


Life as a House et Shattered Glass: deux très bons films avec Hayden Christensen.




Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


Every Day, un roman superbe contre une adaptation cinématographique médiocre.

Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


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