Jules Rewinds

THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


The Mighty, une belle histoire d'amitié et d'acceptation de soi


THE MIGHTY est un film que j'adorais regarder quand j'étais enfant, un film triste, mais vraiment beau. Je me suis alors dit que j'allais partager ce film avec vous, car j'ai l'impression que ce n'est pas un film vraiment connu du public. Tiré du roman Freak the Mighty de Rodman Philbrick, THE MIGHTY ou Les Puissants en VF, réalisé en 1998 par Peter Chelsom (à qui on doit Hannah Montana, le film...), raconte l'histoire de Max, un garçon de 15 ans un peu costaud et qui est dyslexique. Ayant triplé sa cinquième, on lui assigne un tuteur en la personne de Kevin Dillion, 13 ans et atteint de la maladie de Morquio qui cause, entre autres, des déformations squelettiques. Ces deux jeunes, considéré comme des misfits dans leur école, vont vite se lier d'amitié.

Deux jeunes garçons que tout opposent

Le point fort de ce long-métrage, ce sont les deux personnages principaux qui sont vraiment attachants et chacun avec une personnalité contrasté : Kevin, interprété par Kieran Culkin, est un surdoué atteint dun handicap : il doit marcher avec des béquilles, mais il ne laisse pourtant pas marcher sur les pieds et n'a pas peur d'affronter les brutes de son école. Quant à Max, interprété par Elden Henson, il est grand et costaud, mais n'est pas bon à l'école à cause de sa dyslexie et il est très renfermé sur lui-même. Résultat : deux ados complètement différents, mais qui se complètent très bien. Les deux acteurs, à l'époque âgés respectivement de 15 et 21 ans, forment un bon duo à l'écran. J'ai trouvé le personnage de Max vraiment intéressant et touchant. Très timide et réservé, on sent un mal-être chez ce garçon dont le père a assassiné sa mère sous ses yeux. Il est donc terrifié à l’idée de ressembler à son père. Quant à Kevin, j'ai beaucoup aimé son coté aventureux et malicieux, lui qui se considère comme un chevalier, tout comme ceux du mythe du Roi Arthur. C'est un personnage plein d'esprit et qui a toujours le mot pour rire. Il ne laisse pas sa maladie prendre le dessus sur sa vie, ce qui fait de lui un personnage vraiment courageux.

❝Think of it as a business partnership: you need brains, and I need legs - and the Wizard of Oz doesn't live in South Cincinnati.❞ -- Kevin

Dans les rôles secondaires, il y a Sharon Stone qui interprète la mère de Kevin, Harry Dean Stanton et Gena Rowlands qui interprètent les grands-parents de Max. Il y a également Gillian Anderson qui interprète Loretta, une vielle amie du père de Max. D'ailleurs, avec le personnage de Loretta, l’actrice s’éloigne totalement de son personnage iconique de Scully dans X-Files et même si on ne voit pas beaucoup son personnage dans le film, je salue sa performance.



Coming-of-age story et chevalerie

The Mighty répond aux codes du coming-of-age story. Bien que Kevin n'évolue pas vraiment au fil de l'histoire, c'est sa présence auprès de Max qui va aider ce dernier à sortir de sa coquille. Kevin se révèle être une sorte de mentor, un peu à l'image de Merlin, et il guide Max à devenir lui-même et à s'assumer. Tout au long du film, Kevin va entraîner Max dans des quêtes dignes des chevaliers et vont, par exemple, récupérer un sac jeté dans une bouche d'égout après qu'il ait été volé ou défendre une femme se faisait maltraiter par un homme. D'ailleurs, j'ai apprécié que la musique soit en accord avec le coté chevalier et l'OST à un coté musique celtique que j'aime beaucoup.

Alors on regarde ou pas?

Ce film est très touchant et il faudrait un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en le regardant. C'est un film simple et sans prétention, l'histoire n'est pas extraordinaire, mais Kevin et Max sont des personnages attachants et on passe un bon moment avec eux. The Mighty n'est pas un film très joyeux, et alors qu’il montre que tout ne finit pas forcément par un happy ending, il y a aussi cette idée que de bonnes choses naissent de mauvaises situations qui y est véhiculé.


Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


Now and Then, un film de coming-of-age story drôle et émouvant

Now and Then / Souvenirs d'un été


Je l'admets, le premier visionnage de ce film a eu lieu seulement à cause de la présence de Devon Sawa (le Casper humain dans le film éponyme) et ma récente discussion sur Twitter sur Devon Sawa et Casper m'a fait rappeler ce film. D'ailleurs sorti la même année et ayant également Christina Ricci à l'affiche, NOW AND THEN (sorti en France sous le titre Souvenirs d'un été) dont le scénario a été écrit par I. Marlene King, la showrunneuse de Pretty Little Liars, raconte l'histoire de quatre amies d’enfance: Roberta, Teeny, Samantha et Chrissy qui se retrouvent pour préparer la naissance du bébé de l'une d'entre elles. Elles vont alors se remémorer leurs souvenirs d'enfance pendant les années 70.

Le Stand by me "au féminin"

Le film a été considéré comme étant l'équivalent "féminin" de Stand by Me mais en moins sombre et poignant. Alors que les garçons de Stand by me se lance dans un voyage initiatique à la recherche d'un cadavre d'un jeune garçon percuté par un train, les jeunes filles de NOW AND THEN enquête sur l'étrange mort d'une mère et son fils parvenu des années auparavant. La première moitié du film est vraiment divertissante, c'est mignon et innocent, on y voit les jeunes filles rouler à vélo, faire des séances de spiritisme au beau milieu de la nuit dans un cimetière et discuter de sexualité mais je trouve que la deuxième moitié manque de rythme et j'avoue qu'au bout d'un moment, j'avais envie que ça s’accélère un peu.

Ce qui est intéressant avec ce film c'est qu'on a l'opportunité de voir les personnages adultes (interprétées par Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson), même si on ne les voit pas pas assez à mon gout, surtout avec un titre comme NOW AND THEN, au final on voit plus du Then que du Now. Le fait de voir les filles devenues femmes permet de faire un parallèle entre qui elles étaient plus jeunes et celles qu'elles sont devenues adultes et comment leur expérience durant ce fameux été et leur enfance en général a façonné leur vie d'adulte. Le long-métrage aborde des thèmes tels que le deuil, le divorce mais explore surtout le stade de l'adolescence et tout ce qui va avec, notamment le moment (certes un peu cliché) où on commence à apprécier un garçon plutôt que de le détester (hello Devon Sawa aka Scott Wormers).

"The tree house was supposed to bring us more independence. But what the summer actually brought was independence from each other."

Now and Then / Souvenirs d'un été

Quand l’enfance définit la vie adulte 

Nous avons droit à une sacré distribution avec ce film avec la présence de Rosie O'Donnell, Melanie Griffith, Demi Moore et Rita Wilson pour les personnages adultes et Christina Ricci, Gaby Hoffman, Thora Birch et Ashleigh Aston Moore pour les personnages adolescentes. Gaby Hoffman et Christina Ricci sont les deux jeunes actrices qui se remarquent davantage dans le film, les deux autres personnages interprétée par Thora Birch et Ashleigh Aston Moore étant peut-être un peu moins mise en avant par rapport aux autres personnages. Au niveau de la ressemblance entre les actrices adultes et les actrices adolescentes, je trouve que le "duo" Demi Moore/Gaby Hoffman fonctionne le mieux et celui qui m'a le moins convaincu reste celui de Rosie O'Donnell et Christina Ricci, notamment quand on voit à quoi ressemble Ricci maintenant à l'age de 38 ans comparé à O'Donnell dans le long-métrage qui est supposée incarné Roberta à l'age de 33 ans mais bon, c'est un détail minime qui ne dérange en rien l'intrigue du film.

Chaque fille vient d'un milieu familial un peu chaotique et définit les personnage à un moment ou à un autre: Roberta n'a pratiquement jamais connu sa mère, morte dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 4 ans et vit entouré de garçons avec son père et ses nombreux frères. Roberta est un garçon manqué qui aplatit sa poitrine avec du scotch, qui n'a pas peur de se salir et de se battre avec les garçons. Les parents de Samantha n’arrête pas se disputer et finissent pas se séparer, ce qui fait que quand Samantha est adulte, elle mettra sa carrière en priorité et sa vie personnelle entre parenthèses. Les parents de Teeny sont des personnes mondaines et ne sont jamais présents pour elle, ce qui fait que Teeny deviendra actrice et n'aura aucune relation  amoureuse stable. Quant à Chrissy, elle a été trop couvée par sa mère et reste très naive autour de la sexualité, ce qui donnera des scènes assez drôle dans le film.


Alors, on regarde ou pas ?
NOW AND THEN est un film mignon, qui a en effet des faux aires de Stand By Me, sans pour autant atteindre la même profondeur de ce dernier. Les jeunes actrices y offrent des performances plus que convaincantes et leurs personnages sont attachants mais il est vrai que l'histoire est parfois un peu faible et semble à certains moments sans intérêt mais pour ceux et celles qui apprécient les récits initiatiques, NOW AND THEN devrait vous plaire.


My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


My Stepmother is an Alien, une comédie de science-fiction complètement loufoque

My Stepmother is an Alien / J’ai épousé une extra-terrestre
Aujourd’hui, je reviens avec un article sur un film des années 80 qui est relativement moins réputé que ceux dont j’ai pu vous parler auparavant. MY STEPMOTHER IS AN ALIEN (ou J’ai épousé une extra-terrestre en VF) fut réalisé en 1988 et le titre dit tout: c’est l'histoire d’un scientifique, Steven “Steve” Mills (interprété par Dan Aykroyd) qui élève seul sa fille de 13 ans, Jessie (interprétée par une très jeune Alyson Hannigan) et qui va tomber amoureux d’une femme plus que sublime interprétée par Kim Basinger qui se révèle être une extra-terrestre qui est venu sur Terre pour collecter des informations sur les travaux de Steve.



Une histoire loufoque qui peine à convaincre

MY STEPMOTHER IS AN ALIEN fut un énorme échec au box-office et bien que j’admets que ce ne soit pas le meilleur film sorti cette année-là (ni même de la décennie), ça se regarde. Le film est en lui-même bizarre et loufoque. Malheureusement, le long-métrage est invraisemblable et les personnages ne sont pas vraiment recherchés. Kim Basinger joue le rôle d’une extra-terrestre envoyée en mission sur Terre pour en savoir plus sur les travaux de Steven Mills. Bien que Celeste ait été briefé sur les coutumes terriennes, les informations qu’elle a reçu semble être erronées et elle se tourne vite en ridicule. Mais c’est grâce à ça (et à sa plastique) que Steven va vite tomber sous le charme. Bon, en toute honnêteté, on ne croit pas une seconde le couple formé par Steven et Celeste: seulement 24h après leur rencontre, le personnage interprété par Dan Aykroyd demande Celeste en mariage et il est vrai que pendant les 1h45 du film, pas une fois on ne voit une scène où les deux tourtereaux nouent vraiment des liens forts, si ce n’est dans le lit conjugal. On repassera donc pour une belle histoire d’amour.

De plus, il aurait été intéressant que le film exploite davantage le genre de science-fiction car ça reste assez maigre de ce coté-là. On reste vraiment sur de la comédie de bas-étage et c'est plutôt dommage. Au-delà de ça, le long-métrage n’offre pas vraiment de surprise, c’est assez prévisible et bien que l’humour soit présent dans le film, il est parfois lourd, répétitif et ne fonctionne pas à tous les coups. Le jeu des acteurs est passable, mention spéciale pour Kim Basinger et Jon Lovitz (qui interprète le frère de Steven Mills) dont la performance se démarque des autres. Dan Aykroyd est plutôt agaçant dans le film, son rôle de scientifique complètement sous le charme de Celeste le rende plutôt abruti par moment… Bref, c’est loin d’être son meilleur rôle. Alyson Hannigan est mignonne dans le film et sa performance reste correcte. Pour les fans du Buffyverse, c’est assez mignon car Seth Green est également présent dans le film, dans une courte scène où il joue le date du personnage d’Alyson Hannigan. En effet, Seth Green jouait le rôle de Oz dans Buffy contre les vampires, le petit-ami loup-garou de Willow dans les saisons 3 et 4.


Alors, on regarde ou pas ?

Dans le fond, MY STEPMOTHER IS AN ALIEN n'est pas si horrible que cela, ça se regarde et ça se regarde même assez vite. Voilà peut-être le problème de ce long-métrage, tout se passe relativement trop vite, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages qui manque de profondeur, on n'apprend pas vraiment à les connaitre, ce qui fait que MY STEPMOTHER IS AN ALIEN reste plutôt lisse et creux, c'est simple et sans rebondissement. Au final, on reste trop à la surface des choses et on se retrouve donc avec une histoire qui a du mal à convaincre. Je reste mitigé car c'est un film que j'appréciais quand j'étais plus jeune et je l'ai regardé à nouveau avant d'écrire cette critique et l’effet n'est plus vraiment le même... Bref, il y a beaucoup mieux ailleurs et si vous n'êtes pas un aficionado du cinéma des années 80, vous pouvez passer votre chemin.


Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Young Sherlock Holmes ou l'aventure inédite d'un Sherlock Holmes adolescent.

Young Sherlock Holmes 1985
Voilà un film parfait à visionner à cette période de l'année. Sorti en 1985, YOUNG SHERLOCK HOLMES (ou Le Secret de la pyramide en VF) est un film réalisé par Barry Levinson dont le scénario fut écrit par Chris Columbus. Basé sur les personnages de Sherlock Holmes et John Watson inventés par Sir Arthur Conan Doyle, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un film où Sherlock Holmes et John Watson, encore adolescents, se rencontrent dans un pensionnat et qui, après que plusieurs hommes sans lien apparent entre eux meurent dans des circonstances mystérieuses, vont essayer d'élucider cette affaire ensemble.

Sherlock Holmes avant qu'il ne devienne un détective renommé

Avec ce long-métrage, on est bien loin des teen-movies auquel je vous ai habitué mais YOUNG SHERLOCK HOLMES mérite amplement d'avoir sa critique sur Le Rewind Club. Le long-métrage a la particularité de rependre des personnages bien connus de la littérature anglaise de l'époque victorienne et avec ce film, il fallait bien évidemment retrouver l'essence des personnages de Sir Conan Doyle sans pour autant qu'ils soient identiques vu que les personnages du film sont des adolescents. Ici, John Watson est un jeune garçon un peu peureux qui aime les pâtisseries et qui souhaite devenir docteur, quant à Sherlock Holmes, il est comme on le connait, avec sa méthode de déduction mais il a un coté plus naïf et innocent et il a du mal à gérer ses émotions, il est donc bien différent de sa version adulte. Avec ce film, on nous donne une possible explication de pourquoi Sherlock est comme il est dans les romans. Nicholas Rowe et Alan Cox qui incarnent respectivement Holmes et Watson sont plutôt convaincant dans leur rôle et forment à eux deux un duo qui fonctionne.
John Watson: Holmes, wait. What if the murderer is inside?
Sherlock Holmes: Then I shall introduce myself to him.
L'intrigue du film est vraiment bien mené et il y a aucun relâchement, on est captivé du début à la fin. Malgré que ce soit un film d'aventure/mystère, YOUNG SHERLOCK HOLMES contient des notes d'humour très agréables qui font que le film a un parfait équilibre entre l'humour et le suspense. Je trouve que Columbus a su incorporer au scénario des éléments qui correspondent parfaitement à l'univers crée par Conan Doyle, notamment les éléments un peu surnaturel qui font d'ailleurs assez flipper dans le film — ou en tout cas, je pense que ça faisait vraiment son effet en 1985 — avec des effets spéciaux vraiment innovants pour l'époque. En effet, YOUNG SHERLOCK HOLMES est le premier long-métrage à incorporer un personnage fait entièrement en CGI. Il y a également tout au long du film plusieurs éléments qui sont des clins d’œil direct à la façon dont Holmes est habillé dans les romans. Columbus a aussi gardé le même mode de narration car dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle, la majorité des histoire est narrée par Watson et il en est de même pour le long-métrage vu que c'est un Watson plus âgé qui se remémore sa rencontre et sa première enquête avec Holmes.

Young Sherlock Holmes 1985

Alors, on regarde ou pas ?

Je sais que ce film ne sera pas la tasse de thé de tout le monde mais il reste selon moi un bon classique à voir. Je trouve ça vraiment intéressant de dépeindre des personnages adultes aussi mythiques en tant qu'adolescents. On peut ainsi voir une sorte de genèse alternative de ce qu'auraient pu être ces personnages au stade de l'adolescence. En conclusion, YOUNG SHERLOCK HOLMES est un bon film d'aventure à regarder un après-midi d’automne-hiver. 

Heathers movie 1989

Il en aura fallu du temps pour que je me decide enfin à écrire une critique sur le film HEATHERS, réalisé par Michael Lehmann en 1989. Considéré comme la version sombre de The Breakfast Club de John Hughes, HEATHERS est une comédie noire et plus précieusement une satire sur la société ayant tendance à banaliser le suicide chez les adolescents. Petite piqûre de rappel concernant le synopsis : Veronica Sawyer fait partie de la bande la plus populaire de son lycée et excepté elle, les trois autres filles de la bande s’appellent Heather: Heather Chandler, Heather Duke et Heather McNamara. Les Heathers sont des filles méprisables et cruelles et Veronica finit par ne plus supporter leurs comportements. Elle fait ensuite la rencontre de J.D, un nouvel élève mysterious et Veronica va vite tomber sous son charme mais aussi sous son influence macabre.


Des anti-héros torturés et complexes

Heathers dépeint deux personnages principaux hors du commun. Veronica est un personnage vraiment intéressant, elle a abandonné ses amis pour d'autres afin de devenir populaire. Elle a pourtant beaucoup de mal à accepter le comportement de son groupe d'amies qui ne cesse de martyriser ceux qui sont en bas de l'échelle sociale. Son debut de relation avec J.D. commence juste après qu'elle se soit enfin rebellé contre Heather Chandler et elle confie alors à J.D., par esprit de vengeance, voir Heather vomir ses tripes. Ce qui commence par une simple blague finit alors par un meurtre. Cette folie meurtrière est alors déclenchée par l'esprit tordu de J.D. Bien que Veronica devient une meurtrière, elle a un sens de la justice et au fond, c'est un personnage auquel on s'attache car c'est une fille brillante, un brin cynique, qui se bat pour les minorité et veut seulement que tout le monde s'entende avec tout le monde. Winona est incroyable dans ce rôle qui lui sied à merveille, elle fait preuve de beaucoup de maturité dans le film et il est difficile de croire qu'elle avait seulement 15-16 ans pendant le tournage. Je me reconnais assez dans le personnage de Veronica dans le sens où moi aussi j'avais tendance à effacer celle que j'étais dans mon groupe d'amies et je n'osais pas vraiment les contredire. Veronica est une outsider dans son groupe et en rencontrant J.D, elle se lie enfin avec quelqu'un qui partage les mêmes idéaux qu'elle.

Christian Slater, qui dit s'être inspiré de la performance de Jack Nicholson dans Shinning, est parfait dans le rôle de J.D, psychopathe à la belle gueule. Le personnage a beaucoup de charisme, ce qui aide à comprendre comment et pourquoi Veronica a pu se laisser entraîner dans cet engrenage morbide. J.D. l'aide en fait à assouvir ses désirs les plus tordus. En effet, avant même d'entamer une relation avec J.D, on peut voir Veronica écrire dans son journal intime: Betty Finn was a true friend and I sold her out for a bunch of Swatch dogs and Diet Coke heads. Killing Heather would be like offing the wicked witch of the west... wait east. West! God! I sound like a fucking psycho. Au final, on ne peut que craquer pour J.D. alors qu'en réalité, c'est un psychopathe tordu qui aime tuer des gens. Je trouve ça vraiment intéressant que le film puisse nous faire apprécier un personnage aussi dérangeant, poussant le vice encore plus loin dans le malaise. Veronica et J.D. forment à tous deux un duo passionnel et intense mais également toxique, ce qu'on peut voir notamment dans une scène assez marquante se passant dans la voiture de ce dernier.

Heathers movie 1989

Heathers, une satire sociale sur les adolescents

Heathers est une comédie noire qui se veut satirique et subversive et en montrant des actions exagérées et improbables, dépeint une réalité sur la société mais aussi sur les adolescents et la pression sociale instaurée au lycée. Le lycée est régi par les élèves populaires où les élèves moins populaire tels que les geeks y sont martyrisés. Le film traite de manière transgressive des sujets sérieux tels que le suicide, le meurtre, le viol ou encore les troubles de l'alimentation. Le film montre également à quel point les adolescents peuvent être hypocrite, notamment dans les scènes de funérailles. Heather Chandler avait beau être populaire, elle était plus crainte que aimé et pourtant, la majorité des élèves vont idéalisé sa personnalité en faisant abstraction de sa cruauté, ils iront même jusqu'à vouloir dédier l'annuaire du lycée en son honneur. Avec ces faux-suicides, le suicide est romantisé et devient en quelque sorte un signe de popularité et c'est souligné quand Heather Duke (Shannen Doherty) dit à Veronica à propos de Martha, une élève martyrisée ayant voulu se suicider:
Veronica: Is she dead?
Heather Duke: No... that's the punchline. She's alive, and in stable condition. Just another case of a geek trying to imitate the popular people and failing miserably.
Cet échange enrage Veronica car il banalise l'acte extrêmement inquiétant de Martha mais Veronica ressent une certaine culpabilité car au fond, c'est de sa faute si le suicide s'est popularisé mais surtout banalisé. Cela montre également une certaine indifférence et une certaine cruauté dont peut faire preuve les adolescents entre eux. Au sein des Heathers, on sent que l'amitié n'a aucune réelle valeur puisque Heather Chandler se moquait de Chandler Duke (notamment de sa boulimie) et quand Heather Chandler mourut et Heather Duke pris sa place en tant que Queen B, elle n'hésitera pas une seconde à humilier Heather McNamara.

Alors, on regarde ou pas ?

Heathers est vraiment à mon avis un film culte qu’il faut voir absolument. C'est bourré d'humour noir et de sarcasme avec des quotes iconiques tel que “Fuck me gently with a chainsaw” ou encore “Dear diary, my teen-angst bullshit now has a body count”. Le long-métrage est merveilleusement bien porté par le duo Rider-Slater, qui ont une superbe alchimie à l'écran. Au final, Heathers est surtout un teen-movie qui a su se démarquer des autres et comme Veronica parmi les Heathers, le film est un véritable outsider parmi les autres teen-movies de l'époque et c'est peut-être aussi pour ça que le long-métrage fit un véritable flop au box-office. Heureusement, il a su gagner son statut de film culte avec le temps en étant diffusé à la télé et avec la sortie du film en VHS. Il est évident que sans Heathers, le film Mean Girls n'aurait probablement jamais vu le jour et quand on oppose les deux films, ça saute aux yeux à quel point Mean Girls s’inspire beaucoup de Heathers notamment en ce qui concerne les cliques sociales et l'hypocrisie chez les ados. Le long-métrage a eu droit à son remake sous format télévisée, qui n'a d'ailleurs jamais été diffusé aux USA à causes des fusillades qui ont eu lieu début 2018 et la chaîne Paramount Network a donc complètement bazardé la série qui, pour l'instant, n'a été diffusée que dans certains pays européens tels que la Norvège, l'Espagne ou encore la Finlande. J'avais regardé le trailer et les photographies promotionnelles et honnêtement, ça me donnait pas vraiment envie de regarder la série mais en tant que bonne rédactrice ciné/série, je pense regarder la série dans le mois et je verrais si j'en écrirais une critique ou non. Je vais maintenant cloturer cette critique et, vous l'aurez compris, ce film reste un veritable coup de cœur que je prends toujours plaisir à regarder.


Heathers, une excellente comédie noire des années 80

Heathers movie 1989

Il en aura fallu du temps pour que je me decide enfin à écrire une critique sur le film HEATHERS, réalisé par Michael Lehmann en 1989. Considéré comme la version sombre de The Breakfast Club de John Hughes, HEATHERS est une comédie noire et plus précieusement une satire sur la société ayant tendance à banaliser le suicide chez les adolescents. Petite piqûre de rappel concernant le synopsis : Veronica Sawyer fait partie de la bande la plus populaire de son lycée et excepté elle, les trois autres filles de la bande s’appellent Heather: Heather Chandler, Heather Duke et Heather McNamara. Les Heathers sont des filles méprisables et cruelles et Veronica finit par ne plus supporter leurs comportements. Elle fait ensuite la rencontre de J.D, un nouvel élève mysterious et Veronica va vite tomber sous son charme mais aussi sous son influence macabre.


Des anti-héros torturés et complexes

Heathers dépeint deux personnages principaux hors du commun. Veronica est un personnage vraiment intéressant, elle a abandonné ses amis pour d'autres afin de devenir populaire. Elle a pourtant beaucoup de mal à accepter le comportement de son groupe d'amies qui ne cesse de martyriser ceux qui sont en bas de l'échelle sociale. Son debut de relation avec J.D. commence juste après qu'elle se soit enfin rebellé contre Heather Chandler et elle confie alors à J.D., par esprit de vengeance, voir Heather vomir ses tripes. Ce qui commence par une simple blague finit alors par un meurtre. Cette folie meurtrière est alors déclenchée par l'esprit tordu de J.D. Bien que Veronica devient une meurtrière, elle a un sens de la justice et au fond, c'est un personnage auquel on s'attache car c'est une fille brillante, un brin cynique, qui se bat pour les minorité et veut seulement que tout le monde s'entende avec tout le monde. Winona est incroyable dans ce rôle qui lui sied à merveille, elle fait preuve de beaucoup de maturité dans le film et il est difficile de croire qu'elle avait seulement 15-16 ans pendant le tournage. Je me reconnais assez dans le personnage de Veronica dans le sens où moi aussi j'avais tendance à effacer celle que j'étais dans mon groupe d'amies et je n'osais pas vraiment les contredire. Veronica est une outsider dans son groupe et en rencontrant J.D, elle se lie enfin avec quelqu'un qui partage les mêmes idéaux qu'elle.

Christian Slater, qui dit s'être inspiré de la performance de Jack Nicholson dans Shinning, est parfait dans le rôle de J.D, psychopathe à la belle gueule. Le personnage a beaucoup de charisme, ce qui aide à comprendre comment et pourquoi Veronica a pu se laisser entraîner dans cet engrenage morbide. J.D. l'aide en fait à assouvir ses désirs les plus tordus. En effet, avant même d'entamer une relation avec J.D, on peut voir Veronica écrire dans son journal intime: Betty Finn was a true friend and I sold her out for a bunch of Swatch dogs and Diet Coke heads. Killing Heather would be like offing the wicked witch of the west... wait east. West! God! I sound like a fucking psycho. Au final, on ne peut que craquer pour J.D. alors qu'en réalité, c'est un psychopathe tordu qui aime tuer des gens. Je trouve ça vraiment intéressant que le film puisse nous faire apprécier un personnage aussi dérangeant, poussant le vice encore plus loin dans le malaise. Veronica et J.D. forment à tous deux un duo passionnel et intense mais également toxique, ce qu'on peut voir notamment dans une scène assez marquante se passant dans la voiture de ce dernier.

Heathers movie 1989

Heathers, une satire sociale sur les adolescents

Heathers est une comédie noire qui se veut satirique et subversive et en montrant des actions exagérées et improbables, dépeint une réalité sur la société mais aussi sur les adolescents et la pression sociale instaurée au lycée. Le lycée est régi par les élèves populaires où les élèves moins populaire tels que les geeks y sont martyrisés. Le film traite de manière transgressive des sujets sérieux tels que le suicide, le meurtre, le viol ou encore les troubles de l'alimentation. Le film montre également à quel point les adolescents peuvent être hypocrite, notamment dans les scènes de funérailles. Heather Chandler avait beau être populaire, elle était plus crainte que aimé et pourtant, la majorité des élèves vont idéalisé sa personnalité en faisant abstraction de sa cruauté, ils iront même jusqu'à vouloir dédier l'annuaire du lycée en son honneur. Avec ces faux-suicides, le suicide est romantisé et devient en quelque sorte un signe de popularité et c'est souligné quand Heather Duke (Shannen Doherty) dit à Veronica à propos de Martha, une élève martyrisée ayant voulu se suicider:
Veronica: Is she dead?
Heather Duke: No... that's the punchline. She's alive, and in stable condition. Just another case of a geek trying to imitate the popular people and failing miserably.
Cet échange enrage Veronica car il banalise l'acte extrêmement inquiétant de Martha mais Veronica ressent une certaine culpabilité car au fond, c'est de sa faute si le suicide s'est popularisé mais surtout banalisé. Cela montre également une certaine indifférence et une certaine cruauté dont peut faire preuve les adolescents entre eux. Au sein des Heathers, on sent que l'amitié n'a aucune réelle valeur puisque Heather Chandler se moquait de Chandler Duke (notamment de sa boulimie) et quand Heather Chandler mourut et Heather Duke pris sa place en tant que Queen B, elle n'hésitera pas une seconde à humilier Heather McNamara.

Alors, on regarde ou pas ?

Heathers est vraiment à mon avis un film culte qu’il faut voir absolument. C'est bourré d'humour noir et de sarcasme avec des quotes iconiques tel que “Fuck me gently with a chainsaw” ou encore “Dear diary, my teen-angst bullshit now has a body count”. Le long-métrage est merveilleusement bien porté par le duo Rider-Slater, qui ont une superbe alchimie à l'écran. Au final, Heathers est surtout un teen-movie qui a su se démarquer des autres et comme Veronica parmi les Heathers, le film est un véritable outsider parmi les autres teen-movies de l'époque et c'est peut-être aussi pour ça que le long-métrage fit un véritable flop au box-office. Heureusement, il a su gagner son statut de film culte avec le temps en étant diffusé à la télé et avec la sortie du film en VHS. Il est évident que sans Heathers, le film Mean Girls n'aurait probablement jamais vu le jour et quand on oppose les deux films, ça saute aux yeux à quel point Mean Girls s’inspire beaucoup de Heathers notamment en ce qui concerne les cliques sociales et l'hypocrisie chez les ados. Le long-métrage a eu droit à son remake sous format télévisée, qui n'a d'ailleurs jamais été diffusé aux USA à causes des fusillades qui ont eu lieu début 2018 et la chaîne Paramount Network a donc complètement bazardé la série qui, pour l'instant, n'a été diffusée que dans certains pays européens tels que la Norvège, l'Espagne ou encore la Finlande. J'avais regardé le trailer et les photographies promotionnelles et honnêtement, ça me donnait pas vraiment envie de regarder la série mais en tant que bonne rédactrice ciné/série, je pense regarder la série dans le mois et je verrais si j'en écrirais une critique ou non. Je vais maintenant cloturer cette critique et, vous l'aurez compris, ce film reste un veritable coup de cœur que je prends toujours plaisir à regarder.


She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


She's All That, un teen movie moyen, mais culte des années 90

She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


Explorers / Flight of the Navigator

On se remet dans la bain avec un article 100% vintage avec deux films sortis pendant les années 80, Explorers en 1985 et Flight of the Navigator en 1986. Ces deux films ont pas mal de points en commun, l'un d'entre eux étant qu'ils ont tous deux comme protagonistes principaux des enfants qui se voient impliquer dans un voyage galactique. Les deux films ne sont pas sans défauts, pourtant, ils ont tous deux ce coté nostalgique qui donne du baume au cœur. 


Explorers réalisé par Joe Dante, un film inachevé mais culte.
Explorers 1985
Si vous connaissez le contexte de ce film, vous savez qu'Explorers n'a jamais vraiment été achevé et cela pour une raison précise: un gros soucis au niveau du studio et de la production, qui changea en cours de route. Le papa des Gremlins, Joe Dante, s'est vu obligé de finir son film plus tôt que prévu et avec un projet aussi ambitieux qu'EXPLORERS, ce fut bien évidemment impossible. A cause des délais très cours, le scénario se voit être réécrit au jour le jour, les décors ne sont pas aboutis, bref, le tournage est un cauchemar et ça s'en ressent lors de la sortie du film: EXPLORERS est un échec au box-office. Cependant, le film a su trouver son public au fur et à mesure du temps et a gagné le statut de film culte. 
Ben Crandall est passionné de science-fiction. Après avoir fait un rêve très technique avec explication à l'appui, il demande à son ami Wolfgang Müller de matérialiser ses calculs pour construire une navette spatiale. Grâce à leur ordinateur, ils parviennent à concevoir un engin qu'ils construisent à partir de matériaux de récupération. Leurs premiers essais ont lieu en présence d'un troisième larron, Darren Woods. Les trois jeunes surdoués sèment la panique dans le quartier avec ces premiers vols. Mais finalement, après avoir fait un rêve en commun, ils réussissent à s'envoler dans l'espace.
Quand on voir le montage final, on peut dire que Joe Dante a réussi à limiter la casse, même s'il reste un arrière-gout d'inachevé avec une dernière partie assez plate. J'adore ce genre d'histoires où une bande de gamins part à l'aventure et dans un contexte de science-fiction, ça fait encore plus rêver. L'histoire est prometteuse et très originale: trois gamins, qui grâce à des rêves envoyés psychiquement par deux aliens, arrivent à construire un vaisseau spatial qui fonctionne vraiment. Ce film aurait pu être vraiment extraordinaire mais malheureusement, il pêche à quelques endroits.

Les trois personnages principaux, interprétés par Ethan Hawke, River Phoenix et Jason Presson sont convaincants, River Phoenix est excellent en geek scientifique tandis que Ethan Hawke est adorable dans le rôle du rêveur déterminé et c'est d’autant plus impressionnant quand on sait que c'était le tout premier rôle de leur carrière. Je trouve néanmoins que le personnage interprété par Jason Presson reste un peu dans l'ombre par rapport aux deux autres.

La première partie d'EXPLORERS, quand les gamins construisent leur vaisseau spatial, est la partie la plus solide et divertissante du film, même s'il y a parfois quelques longueurs, tandis que la deuxième partie, quand ils sont à bord du vaisseau spatial alien et qu'ils font la rencontre des deux extra-terrestres qui les ont mené jusqu’à eux est légèrement en deçà car, pour ma part, je trouve qu'on s'attend à mieux, le tout est malheureusement un peu mou et au final, on a envie de dire: tout ça pour ça? La fin est correcte mais quand on sait le contexte autour de la production du film, on sent qu'il manque quelque chose et que l'histoire n'est pas complètement achevée. EXPLORERS reste cependant un bon film SF divertissant et je comprends qu'il soit devenu culte avec le temps car il y a une certaine nostalgie qui s'en dégage.


Flight of the Navigator réalisé par Randal Kleiser, un film au potentiel inexploité.
Flight of the Navigator 1986
Je n’avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir traîner dans des listes de films réalisés pendant les années 80. Quand j'ai enfin décidé de donner sa chance à ce film, il m'a tout de suite fait penser à Explorers et quand bien même l'histoire reste différente, on retrouve un peu le même background avec un garçon de 12 ans qui va se retrouver impliqué avec une technologie extra-terrestre.

Après une mystérieuse absence de 8 ans, David Freeman, un jeune garçon, réapparaît, sans avoir pourtant vieilli d'une année. Après diverses analyses et tests effectués par la NASA, les scientifiques concluent que le jeune garçon a été enlevé par des extraterrestres.

Ce film est une sorte d'hybride: la première partie du film est très sérieuse et très SF tandis que la deuxième partie du film tourne plus autour de la comédie. FLIGHT OF THE NAVIGATOR a des inconsistances et plus le film arrive sur sa fin, plus il devient plat et sans réelles surprises bien qu'il offre quelques scènes plutôt drôles. Il y a un problème scénaristique flagrant avec cette deuxième partie où, concrètement, il ne se passe pas grand chose mise à part David qui navigue le vaisseau spatial. Cette deuxième partie un peu molle ne m'a pourtant pas empêché d'apprécié ce film dans son intégralité. Il est vrai que le film aurait pu aller plus loin dans l'histoire et au final, on reste un peu sur sa faim. Cependant, FLIGHT OF THE NAVIGATOR se révèle être impressionnant sur un point: les effets spéciaux utilisés pour le vaisseau spatial et qui étaient vraiment innovants pour l'époque (un peu comme The Last Starfighter).

Joey Cramer, qui interprète David, rend son personnage très attachant malgré que celui-ci ne soit pas tellement recherché et qu'on en sache très peu sur lui. Je trouve qu'il aurait été intéressant de montrer David essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, comment reprendre le cours de sa vie quand son entourage est alors plus vieux de 8 années, de sa position de "petit grand-frère" vu qu'il est désormais plus jeune que son petit-frère Jeff. J'en demande peut-être un peu trop à un film Disney destiné aux enfants...

J'ai été assez surprise en découvrant qu'Alan Silvestri avait signé la bande originale du film - c'est lui qui est à l’origine de la fabuleuse bande originale de la saga Retour vers le Futur. Il sort un peu des sentiers battus puisque la musique a été entièrement réalisée avec un synthétiseur numérique au lieu du traditionnel orchestre symphonique. Etant fan de musique synthwave, j'ai beaucoup apprécié la soundtrack de ce long-métrage.

Il a été annoncé en septembre 2017 qu'un remake était en stade de pré-production et que l’écriture du scénario sera assuré par Joe Henderson, un des showrunners de la série télévisée Lucifer. Même si je suis généralement contre les remakes, je suis plutôt curieuse de voir ce que ça pourrait donner, en espérant que le remake réussisse là où le film d'origine a échoué mais tout en gardant le charme d'antan. Malgré son histoire assez linéaire et prévisible, j'ai apprécié regarder FLIGHT OF THE NAVIGATOR et même si j'aurais plutôt préféré le découvrir enfant plutôt que maintenant, je trouve que ça reste un film plaisant et pour preuve, je l'ai regardé jusqu'au bout alors qu'il était plus de minuit et que j'étais fatiguée.

J’espère que ce format d'article vous aura plu, je trouvais intéressant de regrouper ces deux films dans un même article à cause de leurs similarités mais aussi parce que je partage plus ou moins la même opinion finale pour les deux: deux films de science-fiction qui ont des défauts mais qui restent agréable à regarder. 

KIDS & SPACESHIP: on discute des films SF Explorers et Flight of the Navigator.

Explorers / Flight of the Navigator

On se remet dans la bain avec un article 100% vintage avec deux films sortis pendant les années 80, Explorers en 1985 et Flight of the Navigator en 1986. Ces deux films ont pas mal de points en commun, l'un d'entre eux étant qu'ils ont tous deux comme protagonistes principaux des enfants qui se voient impliquer dans un voyage galactique. Les deux films ne sont pas sans défauts, pourtant, ils ont tous deux ce coté nostalgique qui donne du baume au cœur. 


Explorers réalisé par Joe Dante, un film inachevé mais culte.
Explorers 1985
Si vous connaissez le contexte de ce film, vous savez qu'Explorers n'a jamais vraiment été achevé et cela pour une raison précise: un gros soucis au niveau du studio et de la production, qui changea en cours de route. Le papa des Gremlins, Joe Dante, s'est vu obligé de finir son film plus tôt que prévu et avec un projet aussi ambitieux qu'EXPLORERS, ce fut bien évidemment impossible. A cause des délais très cours, le scénario se voit être réécrit au jour le jour, les décors ne sont pas aboutis, bref, le tournage est un cauchemar et ça s'en ressent lors de la sortie du film: EXPLORERS est un échec au box-office. Cependant, le film a su trouver son public au fur et à mesure du temps et a gagné le statut de film culte. 
Ben Crandall est passionné de science-fiction. Après avoir fait un rêve très technique avec explication à l'appui, il demande à son ami Wolfgang Müller de matérialiser ses calculs pour construire une navette spatiale. Grâce à leur ordinateur, ils parviennent à concevoir un engin qu'ils construisent à partir de matériaux de récupération. Leurs premiers essais ont lieu en présence d'un troisième larron, Darren Woods. Les trois jeunes surdoués sèment la panique dans le quartier avec ces premiers vols. Mais finalement, après avoir fait un rêve en commun, ils réussissent à s'envoler dans l'espace.
Quand on voir le montage final, on peut dire que Joe Dante a réussi à limiter la casse, même s'il reste un arrière-gout d'inachevé avec une dernière partie assez plate. J'adore ce genre d'histoires où une bande de gamins part à l'aventure et dans un contexte de science-fiction, ça fait encore plus rêver. L'histoire est prometteuse et très originale: trois gamins, qui grâce à des rêves envoyés psychiquement par deux aliens, arrivent à construire un vaisseau spatial qui fonctionne vraiment. Ce film aurait pu être vraiment extraordinaire mais malheureusement, il pêche à quelques endroits.

Les trois personnages principaux, interprétés par Ethan Hawke, River Phoenix et Jason Presson sont convaincants, River Phoenix est excellent en geek scientifique tandis que Ethan Hawke est adorable dans le rôle du rêveur déterminé et c'est d’autant plus impressionnant quand on sait que c'était le tout premier rôle de leur carrière. Je trouve néanmoins que le personnage interprété par Jason Presson reste un peu dans l'ombre par rapport aux deux autres.

La première partie d'EXPLORERS, quand les gamins construisent leur vaisseau spatial, est la partie la plus solide et divertissante du film, même s'il y a parfois quelques longueurs, tandis que la deuxième partie, quand ils sont à bord du vaisseau spatial alien et qu'ils font la rencontre des deux extra-terrestres qui les ont mené jusqu’à eux est légèrement en deçà car, pour ma part, je trouve qu'on s'attend à mieux, le tout est malheureusement un peu mou et au final, on a envie de dire: tout ça pour ça? La fin est correcte mais quand on sait le contexte autour de la production du film, on sent qu'il manque quelque chose et que l'histoire n'est pas complètement achevée. EXPLORERS reste cependant un bon film SF divertissant et je comprends qu'il soit devenu culte avec le temps car il y a une certaine nostalgie qui s'en dégage.


Flight of the Navigator réalisé par Randal Kleiser, un film au potentiel inexploité.
Flight of the Navigator 1986
Je n’avais jamais entendu parler de ce film avant de le voir traîner dans des listes de films réalisés pendant les années 80. Quand j'ai enfin décidé de donner sa chance à ce film, il m'a tout de suite fait penser à Explorers et quand bien même l'histoire reste différente, on retrouve un peu le même background avec un garçon de 12 ans qui va se retrouver impliqué avec une technologie extra-terrestre.

Après une mystérieuse absence de 8 ans, David Freeman, un jeune garçon, réapparaît, sans avoir pourtant vieilli d'une année. Après diverses analyses et tests effectués par la NASA, les scientifiques concluent que le jeune garçon a été enlevé par des extraterrestres.

Ce film est une sorte d'hybride: la première partie du film est très sérieuse et très SF tandis que la deuxième partie du film tourne plus autour de la comédie. FLIGHT OF THE NAVIGATOR a des inconsistances et plus le film arrive sur sa fin, plus il devient plat et sans réelles surprises bien qu'il offre quelques scènes plutôt drôles. Il y a un problème scénaristique flagrant avec cette deuxième partie où, concrètement, il ne se passe pas grand chose mise à part David qui navigue le vaisseau spatial. Cette deuxième partie un peu molle ne m'a pourtant pas empêché d'apprécié ce film dans son intégralité. Il est vrai que le film aurait pu aller plus loin dans l'histoire et au final, on reste un peu sur sa faim. Cependant, FLIGHT OF THE NAVIGATOR se révèle être impressionnant sur un point: les effets spéciaux utilisés pour le vaisseau spatial et qui étaient vraiment innovants pour l'époque (un peu comme The Last Starfighter).

Joey Cramer, qui interprète David, rend son personnage très attachant malgré que celui-ci ne soit pas tellement recherché et qu'on en sache très peu sur lui. Je trouve qu'il aurait été intéressant de montrer David essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, comment reprendre le cours de sa vie quand son entourage est alors plus vieux de 8 années, de sa position de "petit grand-frère" vu qu'il est désormais plus jeune que son petit-frère Jeff. J'en demande peut-être un peu trop à un film Disney destiné aux enfants...

J'ai été assez surprise en découvrant qu'Alan Silvestri avait signé la bande originale du film - c'est lui qui est à l’origine de la fabuleuse bande originale de la saga Retour vers le Futur. Il sort un peu des sentiers battus puisque la musique a été entièrement réalisée avec un synthétiseur numérique au lieu du traditionnel orchestre symphonique. Etant fan de musique synthwave, j'ai beaucoup apprécié la soundtrack de ce long-métrage.

Il a été annoncé en septembre 2017 qu'un remake était en stade de pré-production et que l’écriture du scénario sera assuré par Joe Henderson, un des showrunners de la série télévisée Lucifer. Même si je suis généralement contre les remakes, je suis plutôt curieuse de voir ce que ça pourrait donner, en espérant que le remake réussisse là où le film d'origine a échoué mais tout en gardant le charme d'antan. Malgré son histoire assez linéaire et prévisible, j'ai apprécié regarder FLIGHT OF THE NAVIGATOR et même si j'aurais plutôt préféré le découvrir enfant plutôt que maintenant, je trouve que ça reste un film plaisant et pour preuve, je l'ai regardé jusqu'au bout alors qu'il était plus de minuit et que j'étais fatiguée.

J’espère que ce format d'article vous aura plu, je trouvais intéressant de regrouper ces deux films dans un même article à cause de leurs similarités mais aussi parce que je partage plus ou moins la même opinion finale pour les deux: deux films de science-fiction qui ont des défauts mais qui restent agréable à regarder. 

Je continue ma vaste aventure dans le visionnage de teen-movies des années 80. Je suis encore loin d'avoir tout vu mais je vais essayer de rattraper mon retard cette année en regardant le plus de films de cette merveilleuse décennie. Aujourd'hui, je vous propose un teen-movie avec John Cusack, sorti en 1985: BETTER OFF DEAD (ou Gagner ou mourir en VF). Réalisé par Savage Steve Holland en 1985, le film suit Lane (John Cusack), un adolescent qui a deux passions: le ski et sa petite amie qu'il fréquente depuis 6 mois, Beth. Cependant, son monde s'écroule quand il est rejeté du groupe de ski de son lycée et que Beth le largue pour un élève plus populaire. Lane ne pense alors qu'à une chose: se suicider.

Je ne vais pas tergiverser et je préfère vous le dire toute suite: je n'ai pas du tout apprécié ce film. Il ne se passe pas grand chose dans BETTER OFF DEAD, la narration est très lente et malgré quelques scènes qui font sourire, je n'ai pas réellement ri pendant le visionnage. J'aurais voulu ressentir de l'empathie pour Lane, car je comprends sa situation. Il a été rejeté par la fille qu'il aime, on peut tous s'identifier à ça et pourtant, je n'ai pas réussi à sympathiser avec lui, avec aucun des personnages d'ailleurs. Ce film est complètement absurde et se veut absurde ainsi que caricatural et cartoonesque et alors que ça pourrait marcher pour certains, ça n'a pas fonctionné avec moi et je me suis ennuyé pendant tout le film, que je me suis forcée à regarder jusqu'au bout. Lane fait des pseudo-tentative de suicides qui échouent à chaque fois. Ces scènes sont mal exécutées et donnent l'impression d'avoir pour seul but de combler le vide du film.

Il faut attendre la moitié du film pour voir Lane sympathiser avec Monique, une élève française d'un programme d'échange (joué par Diane Franklin, une actrice/mannequin américaine, qui d'ailleurs, parle français avec un gros accent américain, ce qui rend la chose peu crédible et je ne comprends clairement pas ce choix, autant choisir une actrice qui parle français mais au final, ça correspond avec le coté absurde du long-métrage). Je n'ai pas vraiment non plus accroché avec ce "couple", bien que les deux personnages soient mignons ensemble, je n'ai pas cru en leur amitié/romance et leur histoire était prévisible dès l'apparition du personnage de Monique. Cependant, je dois avouer que cette partie du film où ils passent du temps ensemble était plus divertissante et dynamique que la très longue partie où il ne se passe quasiment rien.




J'aimerais également vous parler de deux petits sub-plots dont est constitué BETTER OFF DEAD. Le premier est sur le petit frère de Lane, Badger, un surdoué de 8 ans qui ne parle pas, mais qui arrive à construire des lasers et à attirer et séduire des femmes légères. Il y a également un gag autour du livreur de journaux réclamant les deux dollars impayés par la famille de Lane. On se demande bien d'où sortent ces deux histoires complètement puériles et inutiles qui ne servent qu'a combler un vide.

Il y a longtemps eu une rumeur comme quoi John Cuscak détestait ce film, mais il a plus tard clarifié qu'il ne détestait pas le film, mais qu'il n'avait pas vraiment d'atomes crochus avec l'histoire. Je partage la même opinion que lui et je ne pense pas que je regarderai BETTER OFF DEAD une seconde fois. Il est honnête de dire que je m'attendais à beaucoup mieux du film, devenu culte avec les années, et bien avec moi, ça n'a pas accroché. Je vous invite tout de même à regarder le film pour vous en faire votre propre opinion. 



Better off Dead, un teen-movie cartoonesque décevant.

Je continue ma vaste aventure dans le visionnage de teen-movies des années 80. Je suis encore loin d'avoir tout vu mais je vais essayer de rattraper mon retard cette année en regardant le plus de films de cette merveilleuse décennie. Aujourd'hui, je vous propose un teen-movie avec John Cusack, sorti en 1985: BETTER OFF DEAD (ou Gagner ou mourir en VF). Réalisé par Savage Steve Holland en 1985, le film suit Lane (John Cusack), un adolescent qui a deux passions: le ski et sa petite amie qu'il fréquente depuis 6 mois, Beth. Cependant, son monde s'écroule quand il est rejeté du groupe de ski de son lycée et que Beth le largue pour un élève plus populaire. Lane ne pense alors qu'à une chose: se suicider.

Je ne vais pas tergiverser et je préfère vous le dire toute suite: je n'ai pas du tout apprécié ce film. Il ne se passe pas grand chose dans BETTER OFF DEAD, la narration est très lente et malgré quelques scènes qui font sourire, je n'ai pas réellement ri pendant le visionnage. J'aurais voulu ressentir de l'empathie pour Lane, car je comprends sa situation. Il a été rejeté par la fille qu'il aime, on peut tous s'identifier à ça et pourtant, je n'ai pas réussi à sympathiser avec lui, avec aucun des personnages d'ailleurs. Ce film est complètement absurde et se veut absurde ainsi que caricatural et cartoonesque et alors que ça pourrait marcher pour certains, ça n'a pas fonctionné avec moi et je me suis ennuyé pendant tout le film, que je me suis forcée à regarder jusqu'au bout. Lane fait des pseudo-tentative de suicides qui échouent à chaque fois. Ces scènes sont mal exécutées et donnent l'impression d'avoir pour seul but de combler le vide du film.

Il faut attendre la moitié du film pour voir Lane sympathiser avec Monique, une élève française d'un programme d'échange (joué par Diane Franklin, une actrice/mannequin américaine, qui d'ailleurs, parle français avec un gros accent américain, ce qui rend la chose peu crédible et je ne comprends clairement pas ce choix, autant choisir une actrice qui parle français mais au final, ça correspond avec le coté absurde du long-métrage). Je n'ai pas vraiment non plus accroché avec ce "couple", bien que les deux personnages soient mignons ensemble, je n'ai pas cru en leur amitié/romance et leur histoire était prévisible dès l'apparition du personnage de Monique. Cependant, je dois avouer que cette partie du film où ils passent du temps ensemble était plus divertissante et dynamique que la très longue partie où il ne se passe quasiment rien.




J'aimerais également vous parler de deux petits sub-plots dont est constitué BETTER OFF DEAD. Le premier est sur le petit frère de Lane, Badger, un surdoué de 8 ans qui ne parle pas, mais qui arrive à construire des lasers et à attirer et séduire des femmes légères. Il y a également un gag autour du livreur de journaux réclamant les deux dollars impayés par la famille de Lane. On se demande bien d'où sortent ces deux histoires complètement puériles et inutiles qui ne servent qu'a combler un vide.

Il y a longtemps eu une rumeur comme quoi John Cuscak détestait ce film, mais il a plus tard clarifié qu'il ne détestait pas le film, mais qu'il n'avait pas vraiment d'atomes crochus avec l'histoire. Je partage la même opinion que lui et je ne pense pas que je regarderai BETTER OFF DEAD une seconde fois. Il est honnête de dire que je m'attendais à beaucoup mieux du film, devenu culte avec les années, et bien avec moi, ça n'a pas accroché. Je vous invite tout de même à regarder le film pour vous en faire votre propre opinion. 





La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Sélection de rom-coms des années 80



La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



St. Elmo's Fire, un film décevant sur les jeunes adultes des années 80.

St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.





Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.



Je vous retrouve aujourd'hui pour un troisième article Back to the Nineties où je vous présente un film que j'apprécie beaucoup et que j'ai seulement découvert il y a environ trois ou quatre ans et qui s'appelle The Pagemaster ou Richard au Pays des livres magiques en français. Un film plein d'aventures où les livres sont littéralement les héros de l'histoire.

THE PAGEMASTER est un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles réalisé par Pixote Hunt et Joe Johnston en 1994. Ce film nous fait faire la rencontre de Richard (interprété par Macaulay Culkin), un gamin peu ordinaire car il a peur de tout et calcule tout ses faits et gestes par des statistiques, ce qui a le don d'exaspérer ses parents qui regrette que Richard ne profite pas à fond de sa vie d'enfant. Alors que son père décide de lui construire une cabane dans un arbre, il demande à Richard d'aller lui chercher des clous à la quincaillerie. En chemin, Richard qui est parti à vélo, se retrouve sous une tempête et décide de prendre refuge dans une immense bibliothèque. Richard y fait la connaissance du bibliothécaire (joué par Christopher Lloyd) qui veut a tout prix lui donner une carte de bibliothèque bien que Richard ne veuille que passer un coup de fil pour prévenir ses parents. Alors qu'il cherche le téléphone, Richard glisse par terre et alors qu'un dragon fait de peinture se matérialise hors du plafond, Richard finit par se retrouver entraîné dans un univers animé et magique.

The Pagemaster, une aventure littéraire pour petits et grands.


THE PAGEMASTER plonge sans trop attendre le spectateur dans une aventure littéraire. Richard est transporté malgré lui dans un monde magique et littéraire et ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Richard est un garçon peureux, il est loin d'être enchanter dans un monde inconnu et qui lui a l'air dangereux. Quand bien même, Richard sera aidé par trois livres, Fantasy (doublée par Whoopy Goldberg), Adventure (doublé par Patrick Stewart) et Horror (doublé par Frank Welker, acteur spécialisé dans le doublage). Tout au long du film, Richard affronte ses peurs et les surpasses et tout ça grâce à l'univers des livres, on est donc en plein dans les codes du film d'apprentissage. Le dessin est simple et traditionnel, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il faut tout de même reconnaître que Macaulay Culkin ne ressemble pas vraiment à sa version dessiné, mais ça ne nuit pas vraiment au film, c'est juste un détail que j'ai bien évidemment remarqué mais qui n'est pas dérangeant.

Le film survole quelques grands classiques tels que Dr Jekyll et Mr Hyde (les deux personnages sont doublé ici par Leonard Nimoy), Moby Dick, L’île aux Trésors, Les Voyages de Gulliver etc, peut être pas assez en profondeur mais assez suffisant pour un film pour enfants, bien que ça pourrait apparaître un peu léger pour les plus vieux. Il est clair que THE PAGEMASTER est loin d'être mémorable et d'être un chef d'oeuvre mais reste néanmoins un film d'animation divertissant et sans prétention pour les petits et les grands. Il vous fera surement pensé à un autre film, L'Histoire sans Fin, qui aborde des thèmes similaires sans toutefois l'égaler. THE PAGEMASTER n'est peut être pas aussi puissant que L'Histoire sans Fin, mais n'en reste pas moins un film qui véhicule un message attractif sur le monde de la littérature et de l'imagination en offrant plusieurs clin d’œils aux classiques de la littérature anglophone. Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'animation au monde mais il met un peu de baume au cœur. Qui n'a d'ailleurs jamais eu envie de se plonger (littéralement) dans un roman et de vivres de folles péripéties en compagnie des héros de l'histoire ?


The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



BACK TO THE EIGHTIES • The Last Starfighter (1984).

The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



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