Netflix
Partner Track - personnages de la série


Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais. 


Une femme dans un monde d’homme

En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité. 

Une romance sans papillon dans le ventre 

Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.

Partner Track - personnages de la série



On aurait préféré un format long-métrage…

En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.


Partner Track, zoom sur la place de la femme dans un cabinet juridique

Partner Track - personnages de la série


Créée par Georgia Lee et inspirée du roman éponyme écrit par Helen Wan, Partner Track (Plan de carrière en VF) suit Ingrid Yun (Arden Cho), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (Dominic Sherwood), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (Rob Heaps), un socialite new-yorkais. 


Une femme dans un monde d’homme

En commençant Partner Track, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité. 

Une romance sans papillon dans le ventre 

Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, PARTNER TRACK bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.

Partner Track - personnages de la série



On aurait préféré un format long-métrage…

En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. PARTNER TRACK n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.


Look Both Ways images du film


Nouvelle comédie romantique Netflix avec Lili Reinhart en tête d’affiche, Look Both Ways (ou Une vie ou l’autre en VF) a comme concept la causalité (la cause à effet), ou comment un événement ou un choix contribue à la naissance d’une autre événement. Le métrage a donc la particularité de suivre Natalie, le personnage principal, sur deux vies parallèles : l’une où elle tombe enceinte après une nuit avec Gabe, son meilleur ami, et l’autre où elle n’est pas tombé enceinte après cette nuit. Une nuit, un choix, une conséquence qui change toute une vie.

L’idée de base du film était vraiment convaincante et intéressante, et malgré le fait que Look Both Ways reste une comédie romantique (mais au final pas si romantique que ça) divertissante, le récit reste en somme sans surprise et au final, suit une storyline des plus classiques. On suit Natalie sur deux situations/vies parallèles, celle où elle mène sa grossesse à bout et devient mère et sa co-parentalité avec Gabe, et l’autre où elle n’est pas enceinte et part à Los Angeles avec sa meilleure amie Cara pour trouver le job de ses rêves. Avec les scènes des deux vies superposées, on observe le quotidien de ces deux chemins de vie.

Un des points positifs du métrage est de montrer que les deux vies ont des hauts et des bas et que l’une n’est pas meilleure que l’autre. Le film traite alors de la recherche de soi et comment trouver sa voie (et voix) malgré les embûches de la vie qui se mettent sur notre route. Cependant, LOOK BOTH WAYS ne va jamais jusqu’au bout des choses et reste en surface sans réellement explorer davantage les thèmes qu’il aborde. Quant à Lili Reinhart, bien que les deux versions de Natalie ne soient pas drastiquement différentes, elle est convaincante dans les deux versions du personnage qu’elle interprète. Les autres personnages sont malheureusement peu développés et assez génériques.

Look Both Ways - Cara et Natalie



Loin d’être extraordinaire et inoubliable, LOOK BOTH WAYS reste néanmoins un portrait correct du début de l'âge adulte, sur la façon dont nos projets de vie peuvent changer du jour au lendemain. On peut donc facilement s’identifier et se reconnaître dans certains éléments qui sont racontés dans le film. Le long-métrage trouve donc son intérêt principal dans le message qu’il véhicule : qu’importe les choix que nous faisons et ce que la vie nous réserve, tout ira bien. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 17/08.

Look Both Ways, une comédie romantique sur les choix et les chemins de la vie

Look Both Ways images du film


Nouvelle comédie romantique Netflix avec Lili Reinhart en tête d’affiche, Look Both Ways (ou Une vie ou l’autre en VF) a comme concept la causalité (la cause à effet), ou comment un événement ou un choix contribue à la naissance d’une autre événement. Le métrage a donc la particularité de suivre Natalie, le personnage principal, sur deux vies parallèles : l’une où elle tombe enceinte après une nuit avec Gabe, son meilleur ami, et l’autre où elle n’est pas tombé enceinte après cette nuit. Une nuit, un choix, une conséquence qui change toute une vie.

L’idée de base du film était vraiment convaincante et intéressante, et malgré le fait que Look Both Ways reste une comédie romantique (mais au final pas si romantique que ça) divertissante, le récit reste en somme sans surprise et au final, suit une storyline des plus classiques. On suit Natalie sur deux situations/vies parallèles, celle où elle mène sa grossesse à bout et devient mère et sa co-parentalité avec Gabe, et l’autre où elle n’est pas enceinte et part à Los Angeles avec sa meilleure amie Cara pour trouver le job de ses rêves. Avec les scènes des deux vies superposées, on observe le quotidien de ces deux chemins de vie.

Un des points positifs du métrage est de montrer que les deux vies ont des hauts et des bas et que l’une n’est pas meilleure que l’autre. Le film traite alors de la recherche de soi et comment trouver sa voie (et voix) malgré les embûches de la vie qui se mettent sur notre route. Cependant, LOOK BOTH WAYS ne va jamais jusqu’au bout des choses et reste en surface sans réellement explorer davantage les thèmes qu’il aborde. Quant à Lili Reinhart, bien que les deux versions de Natalie ne soient pas drastiquement différentes, elle est convaincante dans les deux versions du personnage qu’elle interprète. Les autres personnages sont malheureusement peu développés et assez génériques.

Look Both Ways - Cara et Natalie



Loin d’être extraordinaire et inoubliable, LOOK BOTH WAYS reste néanmoins un portrait correct du début de l'âge adulte, sur la façon dont nos projets de vie peuvent changer du jour au lendemain. On peut donc facilement s’identifier et se reconnaître dans certains éléments qui sont racontés dans le film. Le long-métrage trouve donc son intérêt principal dans le message qu’il véhicule : qu’importe les choix que nous faisons et ce que la vie nous réserve, tout ira bien. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 17/08.

Devi et Paxton - Never Have I Ever


Never Have I Ever (Mes Premières Fois dans sa version française) est de retour ce mois-ci avec une troisième saison. On retrouve alors Devi alors qu’elle vient enfin de se mettre en couple avec Paxton (sans qu’il n’ait honte d’elle comme dans la saison 2...). Alors, que donne cette saison 3 ? La réponse en dessous ! 

Une narration qui tourne en rond…

Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.

Eleanor, Fabiola et Aneesa



Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue 

Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.

Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.


SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.



Never Have I Ever saison 3 : le verdict

Devi et Paxton - Never Have I Ever


Never Have I Ever (Mes Premières Fois dans sa version française) est de retour ce mois-ci avec une troisième saison. On retrouve alors Devi alors qu’elle vient enfin de se mettre en couple avec Paxton (sans qu’il n’ait honte d’elle comme dans la saison 2...). Alors, que donne cette saison 3 ? La réponse en dessous ! 

Une narration qui tourne en rond…

Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à Never Have I Ever à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.

Eleanor, Fabiola et Aneesa



Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue 

Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.

Le verdict final de cette troisième saison : NEVER HAVE I EVER est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.


SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.



Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

Boo, Bitch : un teen show fantastique à la Mean Girls

Gia et Erika au pied de l’escalier


Disponible depuis le 8 juillet sur Netflix, Boo, Bitch est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (Lana Condor) et Gia (Zoe Colletti), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.

Un récit simple, mais efficace

Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, Boo, Bitch reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.

Les codes du teen show + un grain de folie 

Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, BOO, BITCH est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. Lana Condor et Zoe Colletti excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.

Gia et Erika qui crient



BOO, BITCH rend un hommage évident à Mean Girls avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, BOO, BITCH fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.

DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

First Kill, une histoire d’amour saphique interdite.

First Kill poster


First Kill est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.

Les vampires dans les teen shows

Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. First Kill, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son couple principal qui est lesbien et mixte, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à Stephen Salvatore de The Vampire Diaries. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, façon Roméo et Juliette.

Une intrigue classique et convenue ?

Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que FIRST KILL, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…

Calliope et Juliette



De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, Sarah Catherine Hook et Imani Lewis sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part Elizabeth Mitchell, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.


Pour conclure, l’ensemble de FIRST KILL est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.

Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



Stranger Things 4 (première partie), ce que j’en ai pensé.

Stranger Things 4 poster officiel


La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de Stranger Things ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. Disponible sur Netflix depuis le 27 mai, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. 


L'esthétique et les influences de Stranger Things 4

Avec cette quatrième saison, Stranger Things prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans un univers horrifique. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de Freddy Kruger et la figuration de son interprète, Robert Englund. On n’oublie pas les hommages évidents aux films Hellraiser ou encore ÇaSTRANGER THINGS 4 arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.

Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, STRANGER THINGS 4 a une qualité visuelle époustouflante (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec Running Up That Hill de Kate Bush en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.

Steve, Robin, Max et Dustin


Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie 

Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. 

Dans cette saison, on laisse de coté le Mind Flyer et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé Vecna par Dustin (toujours en lien avec un personnage de Dungeons & Dragons), l'antagoniste de STRANGER THINGS 4, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur Barrie Gower (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. 

On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une backstory autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. 

Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par Thomas Wlaschiha) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).

Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle


Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté

Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur le développement des personnages. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…

Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur Millie Bobby Brown et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. 

Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (Joseph Quinn), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (Eduardo Franco), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps stone (un clin d’œil à Jeff du film Fast Times at Ridgemont High), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. 

Cette premiere partie de STRANGER THINGS 4 est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. 


DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.



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