Séries TV & Nostalgie • FAMILY EDITION.


On se retrouve avec le cinquième article Séries TV & Nostalgie. Aujourd’hui, j'ai décidé de vous proposer une mini sélection sur des séries familiales qui ont bercé mon enfance et mon adolescence: Family Mix, Malcolm et Sept à la Maison.



FAMILY MIX (2006-2008)
FAMILY MIX (2006-2008)
Je pense que cette série est plutôt méconnue du public français et pourtant, elle vaut le coup d'oeil. Family Mix ou Türkisch für Anfänger est une série allemande où on suit une famille recomposée germano-turque, les Schneider-Öztürk, dont le quotidien est raconté par Lena, le personnage principal de la série. J'étais fan de cette série à l'époque: c'était drôle et décomplexé et au final, je passais vraiment un bon moment devant. La série jouait sur les clichés avec beaucoup d'humour et la cohabitation entre la famille allemande et la famille turque engendraient des situations plutôt cocasses par moments. Certains personnages sont de pures caricatures mais ça fonctionne avec le ton de la série. La série étant disponible sur YouTube, je me suis regardé les trois saisons en quelques jours et je me suis vraiment bien marré. La série ne se prend pas vraiment au sérieux et on nous sert vraiment du pur divertissement. La série a été rebooté en film mais avec les mêmes acteurs, je ne l'ai pas vu car il n'est malheureusement pas sortie en France et je doute que je puisse le trouver avec des sous-titres...


MALCOLM (1999-2006)
MALCOLM (1999-2006)
Comment ne pas inclure Malcolm dans cet article ? Malcolm est une série cultissime qui a connu un succés énorme en France (plus que dans son pays d'origines). Cette série suit cette famille au nom de famille inconnu (apparemment, quelques indices dans la série indiqueraient que leur nom de famille serait Wilkerson) et complètement déjanté entre la mère autoritaire, le père loufoque et les quatre rejetons (ensuite cinq) avec Francis, ado perturbateur qui se voit envoyé dans une école militaire, Reese qui est un peu idiot et qui aime tyranniser ses jeunes frères, Malcolm le surdoué et Dewey, le petit dernier. Ce que j'adore dans cette famille, c'est que tous les personnages sont vraiment imparfaits même le personnage central de la série. Malcolm a beau être le perso principal de la série, il se croit supérieur aux autres et c'est un trait plutôt apathique, pourtant, ça n’empêche pas d'apprécié la série et les personnages. Chaque personnage apporte son propre humour, palme d'or au personnage de Hal, personnage complètement loufoque et qui provoque les fous rires chez le téléspectateur. Je trouve que la série a un coté intemporel, ce qui je pense explique ses multiples rediffusions sur M6 et W9 et concrètement, on s'en lasse pas (ou peut-être un peu quand même, attention à l'indigestion haha).


SEPT A LA MAISON (1996-2007)
SEPT A LA MAISON (1996-2007)
Contrairement à Malcolm, Sept à la Maison est une série que j'aurais beaucoup de mal à regarder aujourd'hui. Cette série est tout simplement bourrée de bons sentiments et au bout d'un moment, ça ne passe plus. Je ne m'en rendais pas forcement compte à l'époque car j'étais très jeune mais cette série se révèle être très moralisatrice et souhaite montrer que la religion est la solution à tous vos problèmes. Cette série a tout simplement mal vieilli et a vraiment du mal à coller avec la société actuelle. Son schéma familiale où chaque enfant de la famille finit pas se marier et avoir des enfants, c'est vraiment trop porté sur le traditionnel et le vieux jeu. Cependant, je dois avouer que j'appréciais beaucoup cette série à l'époque, je trouvais les personnages, notamment ceux des enfants, très attachants. Les dernières saisons ont tendance à être mieux que les premières car les enfants sont plus vieux et j'appréciais notamment les épisodes qui se focalisaient sur l’adolescence de Rosie. Après, je ne dis pas que Sept à la maison est une mauvaise série, elle abordait tout de même des thèmes importants mais voilà, selon moi, elle est loin d'être intemporelle et ça se ressent si on regarde la série maintenant.


Et vous, quelle était votre série familiale préférée?



Séries TV & Nostalgie • FAMILY EDITION.

Séries TV & Nostalgie • FAMILY EDITION.


On se retrouve avec le cinquième article Séries TV & Nostalgie. Aujourd’hui, j'ai décidé de vous proposer une mini sélection sur des séries familiales qui ont bercé mon enfance et mon adolescence: Family Mix, Malcolm et Sept à la Maison.



FAMILY MIX (2006-2008)
FAMILY MIX (2006-2008)
Je pense que cette série est plutôt méconnue du public français et pourtant, elle vaut le coup d'oeil. Family Mix ou Türkisch für Anfänger est une série allemande où on suit une famille recomposée germano-turque, les Schneider-Öztürk, dont le quotidien est raconté par Lena, le personnage principal de la série. J'étais fan de cette série à l'époque: c'était drôle et décomplexé et au final, je passais vraiment un bon moment devant. La série jouait sur les clichés avec beaucoup d'humour et la cohabitation entre la famille allemande et la famille turque engendraient des situations plutôt cocasses par moments. Certains personnages sont de pures caricatures mais ça fonctionne avec le ton de la série. La série étant disponible sur YouTube, je me suis regardé les trois saisons en quelques jours et je me suis vraiment bien marré. La série ne se prend pas vraiment au sérieux et on nous sert vraiment du pur divertissement. La série a été rebooté en film mais avec les mêmes acteurs, je ne l'ai pas vu car il n'est malheureusement pas sortie en France et je doute que je puisse le trouver avec des sous-titres...


MALCOLM (1999-2006)
MALCOLM (1999-2006)
Comment ne pas inclure Malcolm dans cet article ? Malcolm est une série cultissime qui a connu un succés énorme en France (plus que dans son pays d'origines). Cette série suit cette famille au nom de famille inconnu (apparemment, quelques indices dans la série indiqueraient que leur nom de famille serait Wilkerson) et complètement déjanté entre la mère autoritaire, le père loufoque et les quatre rejetons (ensuite cinq) avec Francis, ado perturbateur qui se voit envoyé dans une école militaire, Reese qui est un peu idiot et qui aime tyranniser ses jeunes frères, Malcolm le surdoué et Dewey, le petit dernier. Ce que j'adore dans cette famille, c'est que tous les personnages sont vraiment imparfaits même le personnage central de la série. Malcolm a beau être le perso principal de la série, il se croit supérieur aux autres et c'est un trait plutôt apathique, pourtant, ça n’empêche pas d'apprécié la série et les personnages. Chaque personnage apporte son propre humour, palme d'or au personnage de Hal, personnage complètement loufoque et qui provoque les fous rires chez le téléspectateur. Je trouve que la série a un coté intemporel, ce qui je pense explique ses multiples rediffusions sur M6 et W9 et concrètement, on s'en lasse pas (ou peut-être un peu quand même, attention à l'indigestion haha).


SEPT A LA MAISON (1996-2007)
SEPT A LA MAISON (1996-2007)
Contrairement à Malcolm, Sept à la Maison est une série que j'aurais beaucoup de mal à regarder aujourd'hui. Cette série est tout simplement bourrée de bons sentiments et au bout d'un moment, ça ne passe plus. Je ne m'en rendais pas forcement compte à l'époque car j'étais très jeune mais cette série se révèle être très moralisatrice et souhaite montrer que la religion est la solution à tous vos problèmes. Cette série a tout simplement mal vieilli et a vraiment du mal à coller avec la société actuelle. Son schéma familiale où chaque enfant de la famille finit pas se marier et avoir des enfants, c'est vraiment trop porté sur le traditionnel et le vieux jeu. Cependant, je dois avouer que j'appréciais beaucoup cette série à l'époque, je trouvais les personnages, notamment ceux des enfants, très attachants. Les dernières saisons ont tendance à être mieux que les premières car les enfants sont plus vieux et j'appréciais notamment les épisodes qui se focalisaient sur l’adolescence de Rosie. Après, je ne dis pas que Sept à la maison est une mauvaise série, elle abordait tout de même des thèmes importants mais voilà, selon moi, elle est loin d'être intemporelle et ça se ressent si on regarde la série maintenant.


Et vous, quelle était votre série familiale préférée?



ces séries méritaient plus de saisons


Il n'y a rien de plus frustrant qu'une bonne série qui se voit être annulée par un network. Combien de fois ai-je été déçue en apprenant l'annulation de certaines séries, en grande partie après que seulement une seule et unique saison ait été diffusé. C'est le sujet de l'article d'aujourd'hui et je partage donc avec vous une petite liste de séries qui auraient mérité de survivre un peu plus longtemps.



TERRA NOVA - annulée au bout d'une saison
TERRA NOVA

Les Shannon, une famille ordinaire vivant en 2149 alors que la Terre se meurt, est envoyée dans le passé, 85 millions d'années plus tôt à l’ère préhistorique. Ils rejoignent Terra Nova, une organisation humaine à qui des scientifiques offrent une seconde chance pour reconstruire une civilisation. Mais la Terre promise et les habitants qui la peuplent, petits et géants, ne sont pas tous accueillants...
J'ai hésité à mettre cette série dans l'article car j'avais adoré la série quand je l'avais regardé la première fois mais lors de mon second visionnage il y a quelques jours, je me suis rendue compte qu'elle contenait pas mal de défauts. Produite par Steven Spielberg, Terra Nova avait tout pour réussir mais fut pourtant annulée au bout d'une unique saison de 13 épisodes mais au final, après ce second visionnage, je comprends pourquoi elle n'a pas été reconduite pour une seconde saison. Terra Nova avait du potentiel mais l'histoire reste au final un peu brouillon, il y a une certaine inconsistance au niveau des épisodes, certains sont vraiment bien et d'autres pas vraiment et ils ont aussi un peu merdé avec les personnages principaux qui manquent de charisme. Cependant, je suis sûre qu'ils auraient pu rattraper le coche avec une seconde saison mieux construite.


FREAKS AND GEEKS - annulée au bout d'une saison

La série est axée sur la vie de Lindsay Weir et de son petit frère Sam, tous deux scolarisés au lycée McKinley durant l'année scolaire 1980-1981. Lindsay fait partie des Freaks et Sam des Geeks.
Je me devais de mentionner Freaks and Geeks dans cette liste mais je vous invite à lire ma critique sur la série ici où j'explique dans le dernier paragraphe pourquoi cette série méritait d'avoir une seconde saison.


SURFACE - annulée au bout d'une saison
SURFACE tv show

Trois personnes, n'ayant aucun lien entre elles, découvrent l'existence d'une forme de vie sous-marine inconnue. Le Dr Laura Daughtery, océanographe californienne, est attaquée lors d'une plongée en bathyscaphe par une mystérieuse créature. Miles Bennett, un adolescent, se retrouve face à l'une d'entre elles lors d'une chute à ski nautique en Caroline du Nord. Richard Connelly, un pêcheur originaire de Louisiane, voit son frère emporté par quelque chose dans les profondeurs du golfe du Mexique. Dans le même temps, d'étranges phénomènes sont observés dans toutes les mers du monde...
Surface fut tout de suite un réel coup de cœur et il ne fallait absolument pas me déranger quand je regardais la série le samedi après-midi sur TF1. J'étais vraiment à fond sur cette série et je trouvais l'histoire vraiment captivante avec un coté très mystérieux: d'où peut bien provenir cette étrange créature? Je trouve la cryptozoologie (ou la recherche des animaux dont l'existence ne peut pas être prouvée de manière irréfutable aka Nessie ou le Big Foot) fascinante et on retrouve ce coté-là avec Surface. La fin, bien évidemment, se termine par un cliffhanger qui laisse perplexe car on se demande bien qu'est-ce qui a pu arriver par la suite – question bête: rien vu qu'il n'y a pas eu de seconde saison... Bref, une saison deux aurait explorer davantage la mythologie de la créature et la conséquence de son existence. Dommage !


CRAZYHEAD - annulée au bout d'une saison
CRAZYHEAD

Alors que certaines personnes meurent et quittent tranquillement le monde des vivants, d’autres ont des affaires inachevées qu’elles souhaitent régler, en prenant possession de corps toujours en vie. La plupart du temps, ces âmes perdues passent inaperçues. Amy est une de ces rares mortels à pouvoir les démasquer. Aidée de Raquel, elle chasse ces démons afin de les renvoyer dans l’autre monde...
J'avais écrit une mini-critique sur Crazyhead (à lire ici) et j'avoue avoir été abasourdie que la série n'ait pas été renouvelé pour une seconde saison. Néanmoins, l'annulation de Crazyhead reste moins dérangeante par rapport à d'autre séries car la première saison a une fin plus qu'acceptable. Cependant, j'avais tellement accroché avec l’univers et les personnages que je n'aurais pas été contre une seconde saison qui aurait pu approfondir l'univers proposée par la série.


IN THE FLESH - annulée au bout de deux saisons
IN THE FLESH

Quatre ans après sa mort, Kieren Walker reprend sa place au sein de sa famille et retrouve ses marques dans le village où il a toujours vécu. Personne pensait le revoir un jour. Seulement peu de temps après son décès, par une étrange nuit, des milliers de personnes décédées se sont réveillées. Après des mois de réadaptation et de médication, ces zombies sont aujourd'hui rendus à leurs familles...
In the Flesh fut une des meilleures séries britanniques de l'année 2013. Réinventant complètement le thème du zombie apocalypse et optant pour un registre du drame plutôt que pour celui du fantastique, In The Flesh sortait vraiment de l'ordinaire. Cette série avait tout pour plaire avec son histoire origiale et ses personnages attachants (Amy❤). Le format de cette série est un peu étrange vu que la première saison compte seulement 3 épisodes et la deuxième saison en compte 6, du coup, on a plutôt l'impression que la série est seulement composé d'une saison. Le dernier épisode se finit sur un cliffhanger de fou et se dire qu'on ne connaîtra jamais la suite de cette histoire hyper bien construite, c'est frustrant...


TORCHWOOD - annulée au bout de quatre saisons
TORCHWOOD

Spin-off directe de la série Doctor Who, Torchwood suit Jack Harkness, qui est à la tête de l'organisation Torchwood de Cardiff. Jack et son équipe utilisent des technologies extra-terrestres pour venir à bout de problèmes qui dépassent le gouvernement et la police. 
On ne va pas se mentir, quatre saisons, c'est tout de même correcte pour une série, surtout avec des épisodes que durent quasi une heure. Sauf que, dans le cas de Torchwood, c'est un peu plus compliquée. La quatrième saison se termine avec une révélation choc qui aurait du mener à une cinquième saison sauf que Russell T. Davies ne pouvait pas bosser sur une éventuelle saison 5, du coup, Torchwood est, officiellement, en hiatus indéterminé mais officieusement, on peut oublier l'idée d'une suite pour cette série. Il est vrai que cette dernière saison est la moins bonne, notamment depuis la mort de certains personnages clefs qui étaient vraiment cher à mon cœur (Owen ❤) et en soit, si la fin de cette quatrième saison avait eu une autre fin plus concluante que celle qu'on nous a donné, ça aurait été une series finale satisfaisante mais non, on fini sur un cliffhanger qui ne trouvera jamais de résolution.


Selon vous, quelles séries méritaient d'avoir plus de saisons ?

“Comment ça, annulée ?” ou quand ces séries méritaient plus de saisons.

ces séries méritaient plus de saisons


Il n'y a rien de plus frustrant qu'une bonne série qui se voit être annulée par un network. Combien de fois ai-je été déçue en apprenant l'annulation de certaines séries, en grande partie après que seulement une seule et unique saison ait été diffusé. C'est le sujet de l'article d'aujourd'hui et je partage donc avec vous une petite liste de séries qui auraient mérité de survivre un peu plus longtemps.



TERRA NOVA - annulée au bout d'une saison
TERRA NOVA

Les Shannon, une famille ordinaire vivant en 2149 alors que la Terre se meurt, est envoyée dans le passé, 85 millions d'années plus tôt à l’ère préhistorique. Ils rejoignent Terra Nova, une organisation humaine à qui des scientifiques offrent une seconde chance pour reconstruire une civilisation. Mais la Terre promise et les habitants qui la peuplent, petits et géants, ne sont pas tous accueillants...
J'ai hésité à mettre cette série dans l'article car j'avais adoré la série quand je l'avais regardé la première fois mais lors de mon second visionnage il y a quelques jours, je me suis rendue compte qu'elle contenait pas mal de défauts. Produite par Steven Spielberg, Terra Nova avait tout pour réussir mais fut pourtant annulée au bout d'une unique saison de 13 épisodes mais au final, après ce second visionnage, je comprends pourquoi elle n'a pas été reconduite pour une seconde saison. Terra Nova avait du potentiel mais l'histoire reste au final un peu brouillon, il y a une certaine inconsistance au niveau des épisodes, certains sont vraiment bien et d'autres pas vraiment et ils ont aussi un peu merdé avec les personnages principaux qui manquent de charisme. Cependant, je suis sûre qu'ils auraient pu rattraper le coche avec une seconde saison mieux construite.


FREAKS AND GEEKS - annulée au bout d'une saison

La série est axée sur la vie de Lindsay Weir et de son petit frère Sam, tous deux scolarisés au lycée McKinley durant l'année scolaire 1980-1981. Lindsay fait partie des Freaks et Sam des Geeks.
Je me devais de mentionner Freaks and Geeks dans cette liste mais je vous invite à lire ma critique sur la série ici où j'explique dans le dernier paragraphe pourquoi cette série méritait d'avoir une seconde saison.


SURFACE - annulée au bout d'une saison
SURFACE tv show

Trois personnes, n'ayant aucun lien entre elles, découvrent l'existence d'une forme de vie sous-marine inconnue. Le Dr Laura Daughtery, océanographe californienne, est attaquée lors d'une plongée en bathyscaphe par une mystérieuse créature. Miles Bennett, un adolescent, se retrouve face à l'une d'entre elles lors d'une chute à ski nautique en Caroline du Nord. Richard Connelly, un pêcheur originaire de Louisiane, voit son frère emporté par quelque chose dans les profondeurs du golfe du Mexique. Dans le même temps, d'étranges phénomènes sont observés dans toutes les mers du monde...
Surface fut tout de suite un réel coup de cœur et il ne fallait absolument pas me déranger quand je regardais la série le samedi après-midi sur TF1. J'étais vraiment à fond sur cette série et je trouvais l'histoire vraiment captivante avec un coté très mystérieux: d'où peut bien provenir cette étrange créature? Je trouve la cryptozoologie (ou la recherche des animaux dont l'existence ne peut pas être prouvée de manière irréfutable aka Nessie ou le Big Foot) fascinante et on retrouve ce coté-là avec Surface. La fin, bien évidemment, se termine par un cliffhanger qui laisse perplexe car on se demande bien qu'est-ce qui a pu arriver par la suite – question bête: rien vu qu'il n'y a pas eu de seconde saison... Bref, une saison deux aurait explorer davantage la mythologie de la créature et la conséquence de son existence. Dommage !


CRAZYHEAD - annulée au bout d'une saison
CRAZYHEAD

Alors que certaines personnes meurent et quittent tranquillement le monde des vivants, d’autres ont des affaires inachevées qu’elles souhaitent régler, en prenant possession de corps toujours en vie. La plupart du temps, ces âmes perdues passent inaperçues. Amy est une de ces rares mortels à pouvoir les démasquer. Aidée de Raquel, elle chasse ces démons afin de les renvoyer dans l’autre monde...
J'avais écrit une mini-critique sur Crazyhead (à lire ici) et j'avoue avoir été abasourdie que la série n'ait pas été renouvelé pour une seconde saison. Néanmoins, l'annulation de Crazyhead reste moins dérangeante par rapport à d'autre séries car la première saison a une fin plus qu'acceptable. Cependant, j'avais tellement accroché avec l’univers et les personnages que je n'aurais pas été contre une seconde saison qui aurait pu approfondir l'univers proposée par la série.


IN THE FLESH - annulée au bout de deux saisons
IN THE FLESH

Quatre ans après sa mort, Kieren Walker reprend sa place au sein de sa famille et retrouve ses marques dans le village où il a toujours vécu. Personne pensait le revoir un jour. Seulement peu de temps après son décès, par une étrange nuit, des milliers de personnes décédées se sont réveillées. Après des mois de réadaptation et de médication, ces zombies sont aujourd'hui rendus à leurs familles...
In the Flesh fut une des meilleures séries britanniques de l'année 2013. Réinventant complètement le thème du zombie apocalypse et optant pour un registre du drame plutôt que pour celui du fantastique, In The Flesh sortait vraiment de l'ordinaire. Cette série avait tout pour plaire avec son histoire origiale et ses personnages attachants (Amy❤). Le format de cette série est un peu étrange vu que la première saison compte seulement 3 épisodes et la deuxième saison en compte 6, du coup, on a plutôt l'impression que la série est seulement composé d'une saison. Le dernier épisode se finit sur un cliffhanger de fou et se dire qu'on ne connaîtra jamais la suite de cette histoire hyper bien construite, c'est frustrant...


TORCHWOOD - annulée au bout de quatre saisons
TORCHWOOD

Spin-off directe de la série Doctor Who, Torchwood suit Jack Harkness, qui est à la tête de l'organisation Torchwood de Cardiff. Jack et son équipe utilisent des technologies extra-terrestres pour venir à bout de problèmes qui dépassent le gouvernement et la police. 
On ne va pas se mentir, quatre saisons, c'est tout de même correcte pour une série, surtout avec des épisodes que durent quasi une heure. Sauf que, dans le cas de Torchwood, c'est un peu plus compliquée. La quatrième saison se termine avec une révélation choc qui aurait du mener à une cinquième saison sauf que Russell T. Davies ne pouvait pas bosser sur une éventuelle saison 5, du coup, Torchwood est, officiellement, en hiatus indéterminé mais officieusement, on peut oublier l'idée d'une suite pour cette série. Il est vrai que cette dernière saison est la moins bonne, notamment depuis la mort de certains personnages clefs qui étaient vraiment cher à mon cœur (Owen ❤) et en soit, si la fin de cette quatrième saison avait eu une autre fin plus concluante que celle qu'on nous a donné, ça aurait été une series finale satisfaisante mais non, on fini sur un cliffhanger qui ne trouvera jamais de résolution.


Selon vous, quelles séries méritaient d'avoir plus de saisons ?

Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


Every Day, un roman superbe contre une adaptation cinématographique médiocre.

Every Day David Levithan novel

Le roman Every Day, écrit par David Levithan, tient une place particulière dans mon cœur car c’est un des premiers romans YA que j’ai lu en anglais. J’avais adoré cette histoire qui sortait des sentiers battus et qui est vite devenu un gros coup de cœur. Je me suis dit que, environ 5 ans après l’avoir lu pour la première fois, il était temps que je relise ce livre dont j’avais oublié les détails, surtout que j’avais vraiment envie de voir l’adaptation du roman, sortie en février 2018. Cette relecture m’a enchanté mais l’adaptation fut pire qu’une déception. 


Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu'un qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Every Day est un roman qui raconte une histoire prenante et originale. Bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une histoire qui incite à la tolérance et qui aborde des thèmes important tels que la dépression, la dépendance aux drogues ainsi que le suicide. Le personnage principal, A, est une entité agenre et bien que ce ne soit jamais à proprement dit dans le roman, iel est pansexuel·lle. A a une définition très ouverte sur l’amour et l’identité de genre qui correspond d’ailleurs à mes convictions personnelles.
In my experience, desire is desire, love is love. I have never fallen in love with a gender. I have fallen for individuals. I know this is hard for people to do, but I don't understand why it's so hard, when it's so obvious.
Ce qui me plait dans ce roman, ce n’est pas tant l’histoire d’amour, qui est belle mais pas non plus incroyable, c’est vraiment le personnage de A. La plume de David Levithan rend le personnage tellement attachant et malgré le fait qu’iel n’est pas une identité propre, c'est un personnage avec une forte personnalité et qui au fil de l'histoire, partage avec le lecteur ses réflexions profondes et on ne peut donc que s'attacher à lui. J’ai moins accroché avec le personnage de Rhiannon, elle reste un personnage type du love interest assez lambda mais j’apprécie la relation qu’elle entretient avec A.

I am a drifter, and as lonely as that can be, it is also remarkably freeing. I will never define myself in terms of anyone else. I will never feel the pressure of peers or the burden of parental expectation. I can view everyone as pieces of a whole, and focus on the whole, not the pieces. I have learned to observe, far better than most people observe. I am not blinded by the past or motivated by the future. I focus on the present because that is where I am destined to live.

En toute honnêteté, ce roman n'est pas vraiment trépidant au niveau des péripéties mais c’est un roman qui se focalise plus sur les émotions et les sentiments et c’est ce qui fait que j’ai adoré ce roman qui d’un certaine manière, est assez poétique par moment. Belle plume, histoire touchante et profonde, personnage principal intéressant, ce roman a vraiment tout pour plaire. Un roman faisant suite à Every Day sera publié en octobre 2018 et s’appellera Someday. J'ai vraiment hâte !

Every Day movie 2018


Parlons maintenant de l'adaptation cinématographique que j’ai trouvé désastreuse. Réalisé par Michael Sucsy en 2018, le réalisateur signe ici son troisième long-métrage et on sent qu’il a encore du chemin à faire...


Dès les premières minutes, j’ai su tout de suite que le film n’allait pas me plaire. J’ai tout suite ressenti comme une sensation de précipitation. En effet, tout se passe beaucoup trop vite et on n’a pas vraiment le temps d’apprécier l’histoire à sa juste valeur. Le storytelling de ce film est mauvais, voire complètement inexistant. On nous balance juste des images à la suite. Au final, j’ai remarqué que ce film avait également très peu de dialogue et vu que le storytelling est mal exécuté, on se retrouve donc avec un film creux. On regarde les scènes s'enchaîner à la suite sans qu’il y ait vraiment de consistance. Le film est donc réalisé de façon assez linéaire et le montage final reste très plat. 

La grosse déception pour moi et le plus gros gâchis dans ce film, c’est le personnage de A. Alors que le roman est écrit sous le point de vue de A, le film se focalise davantage sur Rhiannon - on peut peut-être en conclure que le film prend aussi en compte le roman Another Day qui est un retelling de Every Day mais écrit sous le point de Rhiannon. De ce fait, A passe pratiquement à la trappe et devient presque un personnage secondaire. Alors qu’il était un personnage à part entière dans le roman, j’ai trouvé que dans le long-métrage, il était tout simplement inexploité. Alors que je m’étais attaché au personnage dans la roman, dans l'adaptation, je n’avais que très peu d'intérêt pour lui tellement sa personne est inexistante et iel n’existe qu'à travers des visages qui sont littéralement enchaînés au cours du film sans que le quotidien de A alors qu'ils possèdent ces personnes-là ne soit détaillé. On reste donc trop en surface en ce qui concerne A. Dans le film, on ne sait rien de sa personnalité, de ses convictions et de ses doutes alors que c’était une partie importance dans le roman. Tout ce que faisait de A un personnage merveilleux avec ses réflexions qui ont du sens et qui font réfléchir a tout simplement disparu du film pour laisser place à un personnage sans réelle personnalité. Je pense que le film aurait été davantage meilleur si on avait eu A comme narrateur de l’histoire avec l’utilisation d’une voix-off, on aurait ainsi eu une proximité avec ce personnage, proximité totalement absente dans le film.

J’ai été aussi déçu que la correspondance entre A et Rhiannon, qui se fait par emails dans le roman, se fasse par Instagram dans le film mais je peux comprendre que la réalisation ait voulu mettre le contexte au goût du jour, le roman ayant été publié en 2012, une période où les réseaux sociaux n’avaient pas une aussi grande importance que maintenant. Dans le roman, il y a des moments de gêne entre Rhiannon et A, notamment quand iel se retrouve dans le corps d’une fille.  Bien que je trouve ça intéressant que le film ait voulu rendre Rhiannon plus acceptante de ce côté là, je trouve ça dommage que le questionnement sur le genre et la sexualité d’une personne ne soit plus vraiment aborder entre les deux personnages.

Parlons en de Rhiannon. Alors que je ne l’appréciais pas plus que ça dans le roman, le film a réussi à la rendre encore plus insipide. Il est ahurissant de constater que Rhiannon accepte bien trop vite les événements qui entoure A et est trop conciliante alors que dans le roman, elle a beaucoup plus de réticence à poursuivre une relation avec A. Cette réticence rendait leur relation beaucoup plus réaliste. Elle pardonne tout trop vite, ce qui en fait un personnage sans réelle consistance par rapport à la Rhiannon du bouquin. En gros, tout semble simple alors que dans le livre, Rhiannon et A ont de nombreuses épreuves à surmonter et une relation qui n’est pas sans soucis. Les difficultés du couple ont tout simplement été balayé dans le long-métrage.

Dans le roman, A ne peut pas rester dans le corps d’une personne plus d’une journée et vers le fin, iel apprend par quelqu’un qui est comme lui et qui possède le corps d’un révérend, qu’il peut l'aider à posséder une même personne plus d’une journée. Vient alors LA grosse blague du film où A se retrouve dans le corps de Kelsea, une jeune fille suicidaire. Dans le film, on voit très clairement Rhiannon et Kelsea se faisant face alors qu’elles attendent qu’il soit minuit. Pourtant, dans la scène d'après qui se passe au petit jour, on voit Rhiannon assise sur les escaliers tandis que A, toujours dans le corps de Kelsea, annonce au père de cette dernière son envie de se suicider. Cette scène m'a rendu vraiment confuse et c'est dans la scène suivante qu'on nous donne une explication: A peut finalement rester plus d’une journée dans le corps d’une personne, comme ça… easy-peasy! Je trouve ça totalement ridicule, surtout pour les personnes qu’ils ont lu le roman et qui savent que A avait déjà tenté de rester dans le corps d’une personne plus d’une journée, sans succès, vu qu’au final, iel ne contrôle pas totalement sa capacité. Encore une difficulté qui devient une facilité...

Je trouve également dommage que l’intrigue autour de Nathan (garçon venant d'une famille religieuse que A possède au début du roman), du Révérend Poole (qui se révèle être à la fin du roman une entité comme A mais qui arrive a posséder les gens plus d’une journée) et des origines de A et la possibilité qu’il puisse avoir d’autres personnes comme lui soient passé à la trappe. Ce qui faisait ce roman autre chose qu’une simple histoire d’amour a tout simplement disparu du film.

Bref, je vais m’arrêter là, je pense que cette critique est déjà assez incendiaire comme ça. L'adaptation cinématographique Every Day est une énorme déception pour moi et concrètement, en toute objectivité, je ne le conseille à personne car en plus d'être une mauvaise adaptation qui ne rend pas du tout justice au roman de Levithan, ce n'est pas non plus un bon film, il n'y a aucune réflexion et le montage est plat. Je sais qu'il y a des teen movies beaucoup mieux que ça ailleurs et Every Day est loin de valoir le détour. A fuir !



Avez-vous lu le roman ? Avez-vous vu le film et si oui, qu'en avez-vous pensé ?


She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


She's All That, un teen movie moyen, mais culte des années 90

She's All That 1999

She’s All That (Elle est trop bien en VF) est un des derniers teen movies cultes des années 90. Sorti en 1999, She's All That est une adaptation moderne de la pièce de théâtre écrite par George Bernard Shaw, Pygmalion. On y suit Zach qui, à cause d’un pari, doit transformer Laney Boggs, en reine de bal du lycée.

Un teen movie typique des années 90

She’s All That est un teen-movie typique des années 90 qui repose sur beaucoup de clichés. Le long-métrage fait partie des nombreux teen-movies avec une makeover scene, ce qui consiste à avoir un des personnages principaux, tout d’abord perçu comme le ou la moche de service (bien souvent, cela concerne une femme) qui après un relooking, devient beau/belle et populaire. Heureusement, le métrage ne tombe dans trop dans le piège et Zack, interprété par Freddie Prinze Jr., ne tombe pas amoureux de Laney, interprétée par Rachael Leigh Cook, seulement parce qu’elle devient belle et commence à s’intéresser à elle avant sa transformation. Une transformation, d’ailleurs, qui dure à peine une minute. Néanmoins, la relation entre Zack et Laney manque de profondeur et aurait mérité d’être plus creusé. Tout se passe relativement trop vite et leur relation n'a pas vraiment le temps de mûrir et donne l'impression que tout se fait en un claquement de doigts. 

Un casting avec les têtes d’affiche de l’époque 

Au niveau des personnages secondaires, on a le frère de Laney, Simon, interprété par Kieran Culkin qui se lie rapidement d’amitié avec Zack. Simon est un peu le souffre-douleur à cause de son “handicap” qui n’est jamais vraiment expliqué dans le film - bonjour le plot hole - le seul indice étant les prothèses auditives qu’il porte. Il y a également Paul Walker qui interprète le meilleur ami de Zack et Elden Henson dans le rôle du meilleur ami de Laney. Anna Paquin a également un petit rôle dans ce film et interprète Mackenzie, la petite sœur de Zack. Je pourrais vous parler des heures de la distribution de ce film tellement elle crie 90s movies avec un tas d’acteurs qu’on a pu voir dans pas mal de films de cette époque:. Que ce soient Usher et Clea DuVall qu’on a pu voir dans The Faculty, mais aussi Sarah Michelle Gellar, l’éternelle Buffy, qui fait un caméo ou encore Matthew Lillard vu dans Scream en 1996. Bref, je pense que ce film à marché car il reposait sur des têtes d’affiche des teen-movies de l’époque.

She's All That 1999


Une remake inutile et un digne successeur 

Apparemment, un remake était en préparation, mais étant donné que c'était la boîte de production de Harvey Weinstein qui devait s'en occuper, je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce projet [EDIT : Le remake, He's All That, est finalement sorti sur Netflix en 2021 et qui, comme prévu, ne révèle pas le niveau et n'arrive guère à faire mieux que son prédécesseur]. Pour moi, ce film n’a pas besoin de remake et je pourrais citer un roman qui fut adapté en film qui s’inspira de She’s All That : The DUFF, avec Mae Whitman et Robbie Amell. On y suit alors une lycéenne qualifiée de “moche” et qui demande à son voisin populaire de la rendre plus jolie. Beaucoup moins stéréotypé et forcément plus dans l’air du temps, The DUFF en est un digne successeur. 

Un teen movie simpliste qui a mal vieilli ?

Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film et j'avoue que ce visionnage m'a fait me rendre compte que She’s All That n'était pas si bien que ça. L'intrigue, ainsi que le dénouement, sont prévisibles et tout se passe beaucoup trop vite pour qu'on ait vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Le seul personnage que j'ai réellement apprécié, c'est Simon, le petit frère de Laney. Je comprends le statut culte de She's All that, mais I'histoire très simpliste ne vole pas bien haut. Je pense que ce film n'a pas survécu aux années et finalement, le regarder de nouveau maintenant m'a un peu gâché le souvenir que j'en avais. Le long-métrage reste tout de même un bon divertissement, mais il y a des teen movies des années 90 qui sont beaucoup mieux et qui ont surtout beaucoup mieux vieilli.


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