Back to the Eighties


La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Sélection de rom-coms des années 80



La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



St. Elmo's Fire, un film décevant sur les jeunes adultes des années 80.

St. Elmo's Fire
St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes. 

Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.

ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.

St. Elmo's Fire


Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.

Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.

J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.



The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



BACK TO THE EIGHTIES • The Last Starfighter (1984).

The Last Starfighter (1984).









Avant de regarder THE LAST STARFIGHTER, j'en avais vaguement entendu parler sans vraiment être véritablement tenter de le regarder, alors que c'est le genre de film que j'apprécie. Il aura fallu que j'entende parler d'une nouvelle série avec Josh Hutcherson nommée Future Man qui sera diffusé sur la plateforme Hulu à partir du 14 novembre 2017 et qui est un énorme clin d’œil à ce film. La série ayant l'air assez sympa et divertissante - et aussi complètement WTF - je me suis dit que le film valait peut-être le détour. 

 

THE LAST STARFIGHTER, réalisé par Nick Castle en 1984, c'est l'histoire d'Alex Rogan, un jeune qui vit avec sa mère et son jeune frère Louis dans un mobil-home. Quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie, il passe la plupart de son temps à aider les gens du trailer park qui lui demandent sans arrêt de petits services. Quand il se retrouve avec un peu de temps libre, Alex joue à Starfighter, un jeu vidéo sur borne d'arcade de shoot'em up se déroulant dans l'espace. Un soir, alors qu'Alex a enfin battu le record du jeu, un homme en voiture vient à sa rencontre. L'homme, qui s'appelle Centauri, lui annonce qu'il est le créateur du jeu Starfighter et que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et qu'une véritable menace plane dans l'espace. 


The Last Starfighter (1984).




Le thème du Chosen One dans un film de science fiction

THE LAST STARFIGHTER est sorti en 1984, du coup, les effets spéciaux sont un peu datés et ont pris un petit coup de vieux. Pourtant, lors de sa sortie, le film était considéré comme étant à la pointe de la nouveauté. En effet, en véritable précurseur, THE LAST STARFIGHTER est l'un des tout premiers films avec une utilisation intensive de CGI. Alors qu'il était plus d'usage à utiliser des maquettes, les vaisseaux spatiaux présents dans le films ont été réalisé en images de synthèse, ce qui donne au film plus de 20 min de scènes spatiales entièrement faites par ordinateur, ce qui donne un aspect jeu vidéo au film, ce qui colle bien avec la thématique du film. J'ai également souri en voyant la voiture de Centauri, en effet, cette dernière a été inspiré par la fameuse voiture aux portes papillons, je parle bien évidement de la DeLorean. Il est d'ailleurs important de spécifier que le film à été tourné avant Retour vers le Futur.

J'ai apprécie le fait, qu'au départ, Alex ne souhaite pas devenir un starfighter, très réticent à l'idée d'être possiblement tué en mission. Alex est alors un jeune tout a fait lambda qui se retrouve avec une destinée qui le dépasse. Pourtant, Alex a toujours voulu partir de sa petite ville et du trailer park où il a toujours habité. Alex finira tout de même par accepter son statut de Chosen One quand il se rend compte que, justement, c'est plus grand que lui et qu'il est le seul espoir de l'univers.

The Last Starfighter (1984).


Plusieurs scènes sont assez drôles, notamment celle avec Beta Alex, un robot ayant pris l’apparence d'Alex pour le remplacer sur Terre pendant que le véritable Alex est dans l'espace. On le voit alors s'approprier la vie quotidienne d'Alex, tout en découvrant ce nouveau monde qui l'entoure et essayant de se comporter comme un être humain. Beta Alex ne saura pas tellement comment agir, surtout quand il est avec Maggie, la petite amie d'Alex. J'avoue aussi que certains effets spéciaux m'ont fait assez rire, ça a vieillit mais ça fait le charme du film et cela n'enlève rien à la dynamique de l'histoire. En ce qui concerne les maquillages SFX, je trouve que c'est très correct pour l’époque et je dirais même que ça n'a rien a envier a certaines séries actuelles (hello Doctor Who).

Alors, on regarde ou pas ?

Même s'il est évident que l'histoire prend de nombreux éléments de Star Wars, le film n'en fait pas trop et son charme réside dans sa simplicité. De nos jours, on nous sert des films de SF complètement rocambolesques avec une utilisation excessive d'effets spéciaux qui finissent par nuire au film. Bien que sans réelle surprise (on se doute bien que le héros va gagner la bataille), ce fut une belle découverte et j'ai passé un excellent moment devant THE LAST STARFIGHTER. Je ne me suis pas ennuyée et il a su me redonner le sourire. Je le recommande si vous êtes friands de vieux films SF des années 80, que les effets spéciaux datés ne soient pas rédhibitoires pour vous et si vous êtes également fans de jeux vidéos rétros. 



Say Anything 1989


Je ne vous cache pas qu'il me reste beaucoup de teen movies des 80s à voir mais je peux enfin rayer SAY ANYTHING de ma liste. Say Anything est le tout premier long métrage de Cameron Crowe, connu pour avoir réalisé ensuite Jerry McGuire, Presque Célèbre (il faudra que je vous en parle de ce film) et Vanilla Sky. Réalisé en 1989, SAY ANYTHING raconte comment un garçon lambda, Lloyd Dobler (incarné par John Cusack) réussit à avoir un rendez-vous avec Diane Court, la fille la plus intelligente de son lycée. 

L'histoire est incroyablement simple mais c'est une très belle histoire sur l'amour naissant entre deux jeunes adultes qui viennent de finir leur scolarité au lycée. En effet, le film démarre avec la fameuse graduation ceremony, tellement typique des USA. Lloyd, qui a des vus sur Diane depuis un petit moment déjà, prend son courage à deux mains et l'invite à une soirée et tout ça par téléphone. Le coté comique, c'est que Diane ne sait pas vraiment à quoi Lloyd ressemble mais accepte tout de même, elle qui a passé la majorité de son temps le nez dans les bouquins, elle peut enfin profiter de son été avant de s'envoler pour Londres pour ses études universitaires.

Lloyd et Diane sont deux personnes opposées: alors que Diane a son avenir tout tracé devant elle, Lloyd ne sait pas quoi faire de son avenir mais ça ne le perturbe pas autant, ça lui convient. Son père veut qu'il rejoigne l'armée tout comme lui mais Lloyd ne se voit pas du tout dans ce domaine, il ne veut pas servir le gouvernement. La seule envie de Lloyd pour le moment, c'est de passer tout son été avec Diane et semble prendre leur relation très au sérieux alors que ce n'est que le commencement de leur histoire à deux.

Say Anything 1989



Alors que qu'ils tombent de plus en plus amoureux, une ombre s'affiche au tableau avec le père de Diane, qui ne voit pas d'un très bon œil la nature de leur relation, voyant alors Lloyd comme un obstacle à l'avenir prometteur de sa fille. Diane est tellement influencée par son père que ça commence peu à peu à mettre en péril sa relation avec Lloyd.

SAY ANYTHING est une belle histoire d'amour, simple mais intelligente et se démarque des autres teen movies de l'époque. Ce n'est pas fleur bleue et l'histoire respire l'authenticité, d'ailleurs, Crowe s'est inspiré de sa propre jeunesse en écrivant le scénario. Il y a une réelle alchimie entre John Cusack et Ione Skye et leur couple dans le film donne tellement envie. Les acteurs sont parfait, notamment John Cusack et John Mahoney, qui interprète le père de Diane. John Cusack est particulièrement touchant et rend le personnage de Lloyd très authentique et attirant.

Alors, on regarde ou pas ?
Le film ne fait pas dans le cliché et pour un premier film, SAY ANYTHING était très prometteur. Je vous le conseille si vous voulez visionner un film simple et touchant devenu culte avec le temps, notamment la fameuse scène avec la boombox.


BACK TO THE EIGHTIES • Say Anything (1989).

Say Anything 1989


Je ne vous cache pas qu'il me reste beaucoup de teen movies des 80s à voir mais je peux enfin rayer SAY ANYTHING de ma liste. Say Anything est le tout premier long métrage de Cameron Crowe, connu pour avoir réalisé ensuite Jerry McGuire, Presque Célèbre (il faudra que je vous en parle de ce film) et Vanilla Sky. Réalisé en 1989, SAY ANYTHING raconte comment un garçon lambda, Lloyd Dobler (incarné par John Cusack) réussit à avoir un rendez-vous avec Diane Court, la fille la plus intelligente de son lycée. 

L'histoire est incroyablement simple mais c'est une très belle histoire sur l'amour naissant entre deux jeunes adultes qui viennent de finir leur scolarité au lycée. En effet, le film démarre avec la fameuse graduation ceremony, tellement typique des USA. Lloyd, qui a des vus sur Diane depuis un petit moment déjà, prend son courage à deux mains et l'invite à une soirée et tout ça par téléphone. Le coté comique, c'est que Diane ne sait pas vraiment à quoi Lloyd ressemble mais accepte tout de même, elle qui a passé la majorité de son temps le nez dans les bouquins, elle peut enfin profiter de son été avant de s'envoler pour Londres pour ses études universitaires.

Lloyd et Diane sont deux personnes opposées: alors que Diane a son avenir tout tracé devant elle, Lloyd ne sait pas quoi faire de son avenir mais ça ne le perturbe pas autant, ça lui convient. Son père veut qu'il rejoigne l'armée tout comme lui mais Lloyd ne se voit pas du tout dans ce domaine, il ne veut pas servir le gouvernement. La seule envie de Lloyd pour le moment, c'est de passer tout son été avec Diane et semble prendre leur relation très au sérieux alors que ce n'est que le commencement de leur histoire à deux.

Say Anything 1989



Alors que qu'ils tombent de plus en plus amoureux, une ombre s'affiche au tableau avec le père de Diane, qui ne voit pas d'un très bon œil la nature de leur relation, voyant alors Lloyd comme un obstacle à l'avenir prometteur de sa fille. Diane est tellement influencée par son père que ça commence peu à peu à mettre en péril sa relation avec Lloyd.

SAY ANYTHING est une belle histoire d'amour, simple mais intelligente et se démarque des autres teen movies de l'époque. Ce n'est pas fleur bleue et l'histoire respire l'authenticité, d'ailleurs, Crowe s'est inspiré de sa propre jeunesse en écrivant le scénario. Il y a une réelle alchimie entre John Cusack et Ione Skye et leur couple dans le film donne tellement envie. Les acteurs sont parfait, notamment John Cusack et John Mahoney, qui interprète le père de Diane. John Cusack est particulièrement touchant et rend le personnage de Lloyd très authentique et attirant.

Alors, on regarde ou pas ?
Le film ne fait pas dans le cliché et pour un premier film, SAY ANYTHING était très prometteur. Je vous le conseille si vous voulez visionner un film simple et touchant devenu culte avec le temps, notamment la fameuse scène avec la boombox.


Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !


BACK TO THE EIGHTIES • Teen Wolf (1985).

Teen Wolf 1985


Depuis le temps que je prévois de vous parler de ce film, il est temps de vous présenter le vrai, l'originel TEEN WOLF. Teen Wolf est une comédie fantastique réalisée par Rod Daniel en 1985. Le film suit Scott Howard, un adolescent lamba qui mène une vie plutôt banale et qui fait partie de l’équipe de basket de son lycée. Scott n’en peut plus de sa vie monotone. Pourtant, du jour au lendemain, sa vie se retrouve chamboulée quand il découvre qu’il est un loup-garou, gène familial que son père lui a caché. Il va profiter de sa nouvelle nature pour devenir le mec le plus populaire du lycée.

La quintessence du kitsch 

Je vais commencer par dire quelque chose d'étrange: ce film est délicieusement mauvais. En fait, le film est tellement kitsch qu'il en devient bien. Les effets spéciaux et le maquillage sont si mal fait que ça en devient drôle - la première scène où Scott se transforme en est un parfait exemple. Ici, le loup-garou perd son coté effrayant, n'ayant aucune nature sauvage et dangereuse et tient plus du personnage comique. En effet, quand Scott se transforme en loup-garou, il garde sa personnalité et son libre-arbitre et seul son apparence change réellement. Bien que, en fait, sa personnalité change au fur et à mesure du film mais cela est dû à la popularité que son statut de loup-garou lui procure car oui, tout le monde sait que Scott est un loup-garou, ce qui rend le film encore plus comique et loin d'être crédible. L'intrigue est simple et il n'y a pas de réels rebondissements. Pourtant, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez et on passe réellement un bon moment devant TEEN WOLF. C'est simple et sans prise de tête, un teen-movie classique et sans grande prétention qui reste agréable à regarder et qui offre des moments assez comiques.

Plus qu'un film fantastique, Teen Wolf est une coming-of-age story

En vérité, même si c'est un film fantastique, TEEN WOLF tient plus du coming-of-age story classique. Les gênes de loup-garou de Scott qui se réveillent du jour au lendemain ne sont qu'une métaphore de la puberté et des changements que cela entraînent. Le statut de loup-garou de Scott va lui apporter tout ce qu'il a toujours rêvé, lui qui en avait assez d’être trop average. Il est clair de dire que TEEN WOLF n'est pas un film sur les loups-garous mais bien un film sur l'adolescence. En effet, personne n'est vraiment choqué ou terrifié quand Scott se transforme en plein match de basket, ce qui montre bien la dynamique du film. Tout le lycée admire et adore Scott sous sa forme de loup, déclenchant une vraie frénésie, seule sa meilleure amie Lisa, surnommée Boof, n'est guère impressionnée et préfère Scott tel qu'il est, sous sa forme humaine. En effet, la nature de loup de Scott représente son coté influençable, gardant constamment sa nature de loup pour plaire aux autres.

Michael J. Fox est fantastique dans le rôle de l'adolescent peu sûr de lui, pourtant mignon mais pas tellement populaire, pas très différent de son interprétation de Marty dans Retour Vers le Futur, sorti la même année et qui a d'ailleurs complètement éclipsé TEEN WOLF. Comme je le disais, Scott est un adolescent lambda, il joue dans l'équipe de basket de son lycée et craque sur la fille belle, populaire et blonde du lycée et est trop aveugle pour se rendre compte que Boof craque pour lui. Le teen-movie classique à la John Hughes. Scott étant un loup-garou rajoute alors la touche fun au film. J'aime bien le personnage de Boof, elle est sûr d'elle et attentionné et elle n'incarne pas le cliché de la meilleure amie timide. Il y a aussi Stiles, le meilleur ami de Scott, qui est un personnage toute en exubérance, ce qui contrebalance avec le personnage de Scott, de nature plus calme. Il va profiter de la nature de Scott pour se faire un business, vendant alors des t-shirts avec un visage de loup-garou. Je dirais que leur amitié est sous-exploité mais ça ne m'a pas vraiment dérangé dans ce film.

Teen Wolf (1985)

Comme je vous l'avais mentionné il y a un petit bout de temps dans l'article sur Weird ScienceTEEN WOLF est, vous l'avez sans doute deviné, à l'origine de la fameuse série Teen Wolf produite par Jeff Davies et diffusé sur MTV. Bien évidemment, plus rien ne reste du film originel mis à part la trame principale, bien que modifiée dans certains détails, ainsi que les personnages de Scott, Stiles et du coach Finstock, bien qu'on puisse faire quelques rapprochements entre certains personnages du film et de la série. La série a pris une approche différente du film bien qu'on retrouve le thème de l'adolescence dans la première saison de la série. Toutes comparaisons s'arrêtent ici. On peut alors se dire que c'est une bonne chose que ce film délicieusement mauvais, que la plupart des gens considère comme un navet, existe car sinon, la série n'aurait jamais vu le jour et Dylan O'Brien serait probablement encore en train de faire des vidéos sur Youtube.

Alors, on regarde ou pas ?

TEEN WOLF reste un bon film de divertissement, qui explore les difficultés de l'adolescence de manière comique et légère avec une touche de fantastique. La fin, dans toute sa simplicité, nous délivre tout de même un message important: restez-vous même. Bref, un très bon feel-good movie !


 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


BACK TO THE EIGHTIES • Pretty in Pink (1986).

 Pretty in Pink (1986).


Pretty in Pink (Rose Bonbon en V.F) est un teen-movie américain réalisé par Howard Deutch en 1986 et scénarisé et produit par John Hughes. Le film suit Andie Walsh - interprété par Molly Ringwald, une adolescente étudiant dans un lycée où les élèves sont divisé: les riches d'un coté et les plus modestes de l'autre. Andie est toujours accompagné de son meilleur ami, Phil "Duckie" Dale - interprété par Jon Cryer - qui soit-disant passant est fou amoureux d'elle et a pour confidente sa patronne déjantée Iona. Un jour, Blane, du camp des "riches" craque pour Andie et l'affection est réciproque mais parviendront-ils à vivre leur relation sans que la différence de classe sociale ne les rattrape ?



Pretty in Pink, relations et cliques sociales 

Pretty in Pink est un teen-movie assez profond. Contrairement à ce que j’avais pu en penser lors du premier visionnage il y a quelques années, ce n’est pas une simple histoire d’amour. Ce film traite d'un sujet intéressant qui est celui de la classe sociale. Andie vit avec son père qui est au chômage alors que sa mère les a abandonné trois ans plus tôt et mènent alors une vie plutôt modeste dans un coin de la ville tout aussi modeste tandis que Blane vient d’une famille très aisé et tout le long du film, les deux personnages se demandent si malgré leur classe sociale différente, ils peuvent être ensemble - très semblable aux thèmes de The Breakfast Club. Les amis de Blane n’acceptent pas Andie et le meilleur ami d’Andie, Duckie, n’accepte pas Blane même si ici, je pense qu’il est plus question de jalousie, Duckie étant amoureux d’Andie depuis son enfance.

“It's called a sense of humor - you should get one - they're nice.” – Duckie

Andie est un personnage très intéressant, elle est passionnée, elle est très mature pour son âge, elle s'occupe de son père, c'est une élève studieuse pourtant elle rêve d’aller au bal de promo, elle reste donc une adolescente digne de ce nom. Pourtant, selon moi, le personnage qui m'a le plus plu et intéressé est Duckie. Il est un peu dorky, marginal, il a son propre style, il a ce coté un peu efféminé, très caractéristique de l’acteur qui l’interprète, Jon Cryer, c'est donc au final un personnage plutôt unique et original. J’adore Ducky et c'est le genre de personnage auquel on peut vite s'attacher, de part sa façon d'être, son style vestimentaire et malgré son exubérance, c’est quelqu’un qui se révèle fragile et qui, concrètement, ne vit que pour aimer Andie. Selon moi, Duckie est le personnage emblématique de PRETTY IN PINK avec une performance surprenante et convaincante de Jon Cryer .

 Pretty in Pink (1986).
J’ai beaucoup aimé la relation entre Andie et son père Jack. J’ai aimé leur complicité et la façon dont est traité leur relation, les rôles étant un peu inversés, Andie est celle qui s’occupe de son père, lui préparant son petit déjeuner le matin, le secouant un peu pour qu’il trouve un job. L'amitié de Duckie et Andie est vraiment chouette mais il y a un coté particulier qui m'a assez dérangé. J'ai eu l'impression que pendant certains moments du film, Andie avait honte de Duckie et ne l'appréciait pas à sa juste valeur et elle a beau lui dit à un moment du film: I hope I'm not the only one that knows how incredible you are. un soupçon d'ironie pointe le bout de son nez, car justement, je trouve qu'Andie ne voit pas à quel point Duckie est incroyable. Elle va quand même dans un club où il n'arrive jamais à rentrer et elle le sait, sympa la meilleure amie... Mais on va dire que la fin rattrape le tout. Parlons de cette fin justement. J’aime la fin autant que je la déteste !

Je voulais à tout prix qu’Andie finisse avec Duckie, John Hughes et Howard Deutch voulaient qu’Andie finisse avec Duckie sauf qu’elle finit avec Blane, ce personnage si plat et sans saveur et qui est juste mignon. Mais, lors des tests de visionnage, le public n'a pas été accroché à cette fin et du coup, ils ont du refilmé la fin, une fin qui reste clichée. En soit, je voulais plus que Andie et Duckie finissent ensemble car c'est ce que veut Duckie tout le long du film. Cependant, j'aime tout de même cette fin où Andie et Duckie se réconcilie et affronte ensemble, main dans la main, ce passage important de l'adolescent que peut être le bal de promo et tout ce qui entoure cet événement social. C'est vraiment à ce moment là que j'ai trouvé que ces deux personnages avaient une superbe amitié et on montre alors que Duckie sera toujours là pour Andie alors qu'avec Blane, il y a ce coté éphémère et superficiel et j'ai vraiment eu l'impression en regardant le film que la romance entre Andie et Blane sortait vraiment de nulle part et n'était pas assez développé, ce qui coïncide avec la fin de départ pour montrer qu'il était plus juste qu'Andie finisse avec Duckie. Cette fin imposée à Hughes et Deutch fut à l’origine du film Some Kind of Wonderful.

 Pretty in Pink (1986).

La mode, un facteur de statut social ? 

Une chose que j'apprécie beaucoup dans PRETTY IN PINK, c’est la mode. La mode y a en effet une place importante. Premièrement, Andie fabrique ses propres vêtements, toujours dans les tons roses (d'où le titre du film). D'ailleurs, la mode représenté dans le film peut être retrouvé dans les tendances du moment, surtout dans cette tenue que porte Andie à un moment du film - ici - Ce bomber vert kaki en espèce de velours avec des broderies de style japonais, c'est une pièce très tendance qu'on peut actuellement trouver un peu partout. Mais ce qui est intéressant dans le film, c’est que, Andie, Duckie et Iona qui font partie d’une classe sociale modeste, ont un style qui sort de l’ordinaire, tout au long du film, ces trois personnages n’ont jamais la même tenue, ce qui contrebalance avec les personnages tels que Blane ou Steff qui ont quasiment la même tenue durant le film. Du coup, contrairement aux personnages riches qui se mettent en avant grâce à leur argent, les personnes plus modestes, eux, se mettent en avant grâce à leur style.

Alors, on regarde ou pas ?

Alors, pour ma part, je trouve que PRETTY IN PINK reste un très bon film, mais un très bon film qu'on regarde pour ses personnages plutôt que pour l'histoire en elle-même, qui est tout de même très basique.


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