Instant Cinoche
Mean Girls film Cady Karen Gretchen Regina


Mean Girls
 est probablement le teen-movie emblématique du début des années 2000. Avec Lindsay Lohan en tête d’affiche, popularisée suite au succès de Freaky Friday (également réalisé par Mark Waters) sorti l’année précédente, le film est un carton et devient un film culte. Le scénario est écrit par Tina Fey, qui joue également dans le film et suit Cady Heron (Lindsay Lohan), une adolescente de 16 ans qui revient d’Afrique et qui a été scolarisé à domicile toute sa vie. Elle va vite découvrir l’univers du lycée américain et que ce dernier est loin d'être un environnement inoffensif.


MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.

There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian

Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
  
Mean Girls film Cady Janis Damian



Le titre est évocateur de cette réalité où toutes les filles, au lieu d'être unies, sont cruelles entre elles. La scène dans le gymnase montre que chaque fille du lycée a déjà critiqué une de ses amies. Le titre ne se réfèrent donc pas seulement aux Plastiques mais bien à toutes les filles du lycée. D'ailleurs, MEAN GIRLS reste un film intemporel car son sujet pourrait facilement être exploité à l'heure actuelle, notamment à travers les réseaux sociaux et le cyberbullying. La fin est un peu niaise et prévisible, mais elle fait néanmoins chaud au cœur. Cady mûrit et retrouve son individualité pour enfin redevenir elle-même. 

Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George

MEAN GIRLS est un film pertinent avec de l'humour mordant et des répliques cultes. Il explore le cliché du lycée et s'en moque. Il parvient également à mettre en lumière l'harcèlement qu'on peut subir dans le milieu scolaire. Les répliques drôles de ce film ont fait naître une multitude de gifs et de mèmes, ce qui fait encore vivre le film des années après sa sortie. Véritable phénomène de la pop-culture, MEAN GIRLS a marqué toute une génération et a le mérite, seize ans après sa sortie, de ne pas être tombé dans l'oubli. La preuve est que personne n'oublie de célébrer ce film le 3 octobre, ce qui est mon cas aujourd'hui. Bien que le long-métrage soit un digne héritier des teen-movies Heathers, Clueless ou encore Jawbreaker, il a su laisser son propre héritage derrière lui et bon nombre d'artistes et d'œuvres lui ont rendu hommage, notamment Ariana Grande, avec son clip Thank U, Next.

Mean Girls, un teen-movie culte et digne héritier des films Heathers et Clueless.

Mean Girls film Cady Karen Gretchen Regina


Mean Girls
 est probablement le teen-movie emblématique du début des années 2000. Avec Lindsay Lohan en tête d’affiche, popularisée suite au succès de Freaky Friday (également réalisé par Mark Waters) sorti l’année précédente, le film est un carton et devient un film culte. Le scénario est écrit par Tina Fey, qui joue également dans le film et suit Cady Heron (Lindsay Lohan), une adolescente de 16 ans qui revient d’Afrique et qui a été scolarisé à domicile toute sa vie. Elle va vite découvrir l’univers du lycée américain et que ce dernier est loin d'être un environnement inoffensif.


MEAN GIRLS est un film particulièrement ancré dans la pop culture. Bien que Tina Fey se soit inspirée d’un livre de développement personnel (Queen Bees and Wannabes de Rosalind Wiseman), le long-métrage parait être un digne successeur d’un teen-movie des années 80, Heathers, réalisé par Michael Lehmann. Heathers est une comédie noire et une satire sociale sur les adolescents et expose les cliques sociales du lycée. On retrouve des éléments similaires entre les deux long-métrages: un trio de filles populaires, les cliques sociales et une héroïne qui va tout faire pour détruire cette construction sociale nocive. D'ailleurs, le scénario d'Heathers fut écrit par Daniel Waters, qui n'est autre que le frère de Mark Waters. MEAN GIRLS semble aussi s’inspirer d’un autre teen movie des années 90: Clueless. En effet, en plus d'être une satire sociale sur le monde adolescent, l’arc narratif autour de la transformation de Tai dans Clueless n’est pas sans rappeler la transformation de Cady auprès des Plastiques.

There are two kinds of evil people in this world. Those who do evil stuff and those who see evil stuff being done and don’t try to stop it.❞ - Janis Ian

Au début du film, Cady est une jeune fille naïve, un agneau envoyé dans la gueule du loup, aka le lycée. Elle sera vite confrontée à la cruauté des filles populaires et n’aura qu’une idée en tête, se venger. Pourtant, cela va la mener vers un chemin de corruption et elle va commencer à devenir de plus en plus comme la queen bee du lycée, Regina Georges (Rachel McAdams) et ses little workers, Gretchen Wieners (Lacey Chabert) et Karen Smith (Amanda Seyfried). A cause de l’influence des Plastiques, mais aussi celle de Janis (Lizzy Caplan), Cady perd peu à peu son individualité. En effet, dans un premier temps, on pense que seules les Plastiques sont des mean girls, pourtant, Janis incarne tout autant l'image de la mean girl. Janis veut se venger de Regina mais au fond, elle ne vaut pas mieux qu'elle puisqu'elle joue au même jeu que Regina en sabotant sa vie. De plus, elle force au départ Cady à être dans une situation où elle n'est pas à l'aise. Janis est une rebelle qui veut casser le système (le règne de Regina) mais qui ne fait que le renforcer puisqu'au final, elle est en partie responsable de la transformation de Cady qui finit, pour une courte durée, par devenir la nouvelle queen bee.
  
Mean Girls film Cady Janis Damian



Le titre est évocateur de cette réalité où toutes les filles, au lieu d'être unies, sont cruelles entre elles. La scène dans le gymnase montre que chaque fille du lycée a déjà critiqué une de ses amies. Le titre ne se réfèrent donc pas seulement aux Plastiques mais bien à toutes les filles du lycée. D'ailleurs, MEAN GIRLS reste un film intemporel car son sujet pourrait facilement être exploité à l'heure actuelle, notamment à travers les réseaux sociaux et le cyberbullying. La fin est un peu niaise et prévisible, mais elle fait néanmoins chaud au cœur. Cady mûrit et retrouve son individualité pour enfin redevenir elle-même. 

Get in loser, we’re going shopping.❞ - Regina George

MEAN GIRLS est un film pertinent avec de l'humour mordant et des répliques cultes. Il explore le cliché du lycée et s'en moque. Il parvient également à mettre en lumière l'harcèlement qu'on peut subir dans le milieu scolaire. Les répliques drôles de ce film ont fait naître une multitude de gifs et de mèmes, ce qui fait encore vivre le film des années après sa sortie. Véritable phénomène de la pop-culture, MEAN GIRLS a marqué toute une génération et a le mérite, seize ans après sa sortie, de ne pas être tombé dans l'oubli. La preuve est que personne n'oublie de célébrer ce film le 3 octobre, ce qui est mon cas aujourd'hui. Bien que le long-métrage soit un digne héritier des teen-movies Heathers, Clueless ou encore Jawbreaker, il a su laisser son propre héritage derrière lui et bon nombre d'artistes et d'œuvres lui ont rendu hommage, notamment Ariana Grande, avec son clip Thank U, Next.

Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Christmas Movies III.

Je n'étais pas bien sûre de rédiger un article sur les films de Noël cette année vu le nombre de threads qu'on peut retrouver sur Twitter qui leur sont dédiés. Cependant, j'ai fait un sondage pour connaître votre opinion et il semblerait que vous soyez tout de meme intéressé par un article sur les films de Noël. J'espère que cet troisième edition vous plaira et vous donnera des idées de films à regarder les jours qui précèdent Noël. Je vous invite regalement à (re)lire la première et deuxième édition. 


Les Chroniques de Noël 
The Christmas Chronicles


Teddy et Kate Pierce prévoient de filmer le Père Noël le soir du réveillon. Ce plan se transforme en aventure de Noël incroyable que la plupart des enfants ne pourraient imaginer qu’en rêve. 

Les Chroniques de Noël fut un véritable coup de cœur et j'irais jusqu’à dire qu'il a l'étoffe de devenir un film de Noël culte comme on les aime et qu'on prend plaisir à regarder chaque année. Produit par Chris Colombus, ce film n'est pas sans rappeler les tendres films de Noël de notre enfance. Il y a une bonne alchimie entre les personnages, le rythme du film ne s'essouffle jamais, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. Kurt Russell est fantastique dans le rôle d'un Père Noel rock'n'roll et bien que la trame de l'histoire ne fasse pas dans l'original, l'esprit de Noël qui s'en dégage vous fera définitivement retomber en enfance. Un des meilleurs films de Noël proposé par Netflix cette année, je ne peux que vous le conseiller.




The Santa Clause | Vice Versa | Bridget Jones's Diary
SUPER NOËL (1994)
Film culte de Noel, Super Noël (ou The Santa Clause en VO) est le film qu'il faut absolument regarder pendant cette période. Ce film véhicule l'esprit de Noël à l'américaine qui fait rêver. Tim Allen est convaincant dans le rôle de ce Père Noel remplaçant et qui grâce a ce nouveau job, se rend compte des choses importantes de la vie. Je ne conseille par forcément les suites qui sont loin d’égaler le premier et qui ne transmettent pas le même esprit de Noël. regarder la bande-annonce

VICE VERSA (1988)
Bien que ça ne soit pas un film de Noël à proprement parler, Vice Versa se regarde vraiment bien durant cette période. Même si le film ne joue pas sur originalité avec la technique du body swap entre un père et son fils et les problèmes qui en découlent, on retient le film surtout pour la performance de ses acteurs, Judge Reinhold (qui joue d'ailleurs aussi dans Super Noël) et Fred Savage. Pas un grand film mais ça reste un bon divertissement des années 80 (un peu dans la même veine que Big, sorti la même année). regarder la bande-annonce

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES (2001)
Alors que certains se dirigeront vers Love Actually pour les fêtes de Noël, c'est davantage Le Journal de Bridget Jones qui me tentera le plus pendant cette période de l'année. Même si le film ne se passe pas intégralement pendant Noël, je trouve que l'histoire et son ambiance britannique le rend propice aux fêtes, sans mentionner Mark Darcy et son ugly Christmas sweater. Avec un personnage principal féminin drôle et authentiqueLe Journal de Bridget Jones est toujours un régal à visionner. regarder la bande-annonce


Pour ma part, il y a deux films de Noël que j'aimerais bien découvrir et que je pense regarder dans la semaine: Santa & Cie (2017) et Elfe (2002), et vous ?


Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Time Freak, ou comment sauver sa relation en voyageant dans le passé.

Time Freak Asa Butterfield Sophie Turner

Voyager dans le temps est un thème souvent exploite dans la pop culture et rime souvent avec film de science-fiction mais avec Time Freak, on se situe plus dans la comédie romantique (ou plutôt film romantique tant le film manque vraiment d'une touche comique). Je me souviens il y a quelques mois être tomber sur la bande annonce de ce film et je me suis dit que ça allait être médiocre et quand je l'ai trouvé par hasard disponible sur un site de streaming, je me suis dit que ça serait l’occasion de voir si cette première impression était la bonne...

Time Freak est un long-métrage d'Andrew Bowler qui est basé sur son propre court-métrage intitulé également Time Freak (réalisé en 2011). Je n'ai vu que le trailer de ce court-métrage et j'ai l'impression que le court-métrage est meilleur que le film mais ça, je ne peux pas vraiment vous le confirmer (d'ailleurs, le court-métrage avait été nominé aux Oscar pour le meilleur court métrage de fiction en 2012). Time Freak raconte l'histoire de Stillman, étudiant en physique (Asa Butterfield) qui vient de se faire larguer par sa copine Debbie (Sophie Turner) et décide donc de créer une machine a voyager dans le temps pour empêcher leur relation de dérailler. Il sera accompagné par son meilleur ami Evan (Skyler Gisondo) dans cette aventure.


Des acteurs pas à la hauteur des personnages ?
Premier hic avec ce long-métrage commence avec le casting, notamment Asa Butterfield. Butterfield est loin d'être un mauvais acteur mais ici, je trouve que le rôle ne lui correspond pas et malheureusement, ceci est dû à son apparence. Stillman est étudiant et durant le film, on le verra même dans la vingtaine et Asa a beau avoir 20 ans, il a toujours la bouille d'un gamin de 16 ans et j'avais dû mal à croire que son personnage était un adulte et au final, il reste peu crédible dans ce rôle. Il en est de même pour Skyler Gisondo (plus récemment vu dans Santa Clarita Diet) qui a lui aussi une apparence juvénile malgré 22 ans, cependant son personnage se révèle être davantage attachant que celui de Butterfield et Evan est le personnage qui apporte la touche (plus que minime) d'humour. Seule Sophie Turner reste plus ou moins convaincante dans son personnage même si sa performance peine parfois à convaincre. 

Le voyage dans le temps dans Time Freak: mal exécuté ?
Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez que le thème du voyage dans le temps me fascine (je suis même en train d'écrire un mini essai dessus) et dans Time Freak, j'ai l'impression que le thème n'est pas assez abouti et que tout a été facilité pour ne pas s’embêter avec les conséquences et les paradoxes. Dans le film, la machine à voyager dans temps inventé par Stillman permet à la conscience de revenir dans le corps d'origine mais dans le passé, donc seule leur conscience voyage dans le passé tandis que leur corps reste statique dans le présent. Ce procédé évite ainsi les difficultés et empêche donc Stillman et Evan de croiser leur soi passé. Il y a une autre facilité dans le film avec Stillman qui réussi a sauver sa relation avec Debbie: il revient donc dans le présent et découvre que sa machine à voyager dans le temps n'existe plus vu qu'il n'a eu aucune raison de voyager dans le passé pour sauver sa relation puisque Debbie n'a jamais rompu avec lui. Nous avons donc un paradoxe du grand-père: dans cette nouvelle temporalité, Stillman est toujours en couple avec Debbie et sa machine n’existe plus, pourtant, c'est bien grâce à cette machine qu'il a pu sauver son couple et si cette machine n'a jamais existé, il ne peut donc logiquement pas être de nouveau en couple avec Debbie. Le voyage dans le temps est un procédé parfois ardu à comprendre et à gérer et c'est pour cela qu'il faut faire attention quand on se lance dans la réalisation d'un film avec le procédé du voyage dans le temps.

Au niveau de l'histoire en elle-même, c'est loin d'être divertissant. Les personnages ne sont pas attachants (mis à part Evan), il n'y aucune alchimie entre Asa Butterfiled et Sophie Turner et en tout honnêteté, Time Freak est plutôt barbant. Ça manque d'humour et de profondeur et même de légèreté et la seule raison pour laquelle je l'ai regardé en entier, c'était justement pour voir si ça allait coincer au niveau des techniques du voyage dans le temps. Un élément reste tout de même assez intéressant dans ce film et c'est le fait qu'au bout d'un moment, Stillman devient dépendant de son invention (oui, car entre temps, il a reconstruit une machine à voyager dans le temps, on se demande où il trouve les fonds pour la construire) et commence à l'utiliser pour la moindre petite chose et de ce fait, sa vie est parfaite mais son couple n'est pas forcement heureux pour autant et j'aurais bien voulu que cet élément de l'histoire soit davantage exploité. 


Alors, on regarde ou pas ?
Si vous voulez une comédie romantique avec de l'humour, de l'amour, des personnages drôles et attachants et du voyage dans le temps, regarder plutôt About Time de Richard Curtis. Time Freak ne vaut pas 1h45 de votre vie, surtout avec la fin précipitée que le long-métrage offre... Après, je reconnais avoir été exigeante avec ce film car, selon moi, quand on fait un film avec le procédé du voyage dans le temps, il faut que ça soit maîtrisé de A à Z. Bien que le procédé dans About Time soit plutôt simple et pas vraiment recherché, le tout tient la route et le fait que l’histoire d'amour soit belle fait que l'on reste captivé par le film. En soit, Time Freak aurait pu être sauvé si l’histoire d'amour en valait la peine et ici, ce n'est pas le cas.



Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?

Halloween Movies III — On regarde quoi le soir d'Halloween ?
Je pensais avoir fait le tour au niveau des films à regarder le soir d'Halloween mais que nenni, j'en ai en fait encore quelques uns sous le coude à vous proposer. Pour ceux et celles qui n'ont pas lu les deux précédents parties, Halloween Movies c'est une liste de films à regarder le soir d'Halloween (enfin, dans mon cas, ça sera la journée entière) quand on n'aime pas vraiment les films d'horreur (ou même si vous les aimez mais vous voulez regarder un film plus léger et enfantin).


Casper réalisé par Brad Silberling en 1995.

Casper 1995
Furieuse d'avoir hérité d'une vieille maison plutôt que de l'argent qu'elle espérait, Carrigan Crittenden se ravise lorsqu'elle découvre une carte indiquant l'existence d'un trésor caché dans la maison. Mais celle-ci s'avère hantée par de nombreux fantômes. Rebroussant chemin, elle engage James Harvey, un parapsychologue, afin de se débarrasser des fantômes. Celui-ci s'installe dans la demeure avec sa fille Kat, qui fait bientôt la connaissance de Casper, « le plus gentil des fantômes » selon lui. En tout cas, plus gentil que les fantômes de ses trois oncles.

Comment ai-je pu oublier d'inclure Casper dans les précédents articles ? J'aime tellement ce long-métrage que ça m'étonne de ne pas avoir pensé à l'inclure dans la premiere et la deuxième partie de cette catégorie d'article. Sorti en 1995, Casper est le premier long-métrage à avoir un personnage principal entièrement fait en CGI et ça, c'est plutôt chouette. Je trouve que le film dégage vraiment une atmosphère automnale et halloweenesque, ne serait-ce que pour les décors, notamment le manoir où vit Casper. Autant, quand Kat est à l’école, on se rend compte que l'intrigue se déroule dans les années 90 mais quand on est dans le manoir, on est vraiment transporté dans une autre époque. Casper est un film culte des années 90, c'est fun et mignon et c'est le film qui nous a tous et toutes fait craquer pour Devon Sawa, la version humaine de Casper, qui n’apparaît cependant que quelques minutes à l'écran. Casper c'est le film qui vous fera définitivement retomber en enfance (de plus, la bande son de James Horner est sublissime et magique). 


Fright Night réalisé par Tom Holland en 1985.

Fright Night 1985
Charlie Brewster est un adolescent sans histoires. Il partage sa vie entre sa mère, sa petite amie, ses copains et ses séries préférées à la télévision sur les films d'horreur de série B. Tout va être bouleversé lorsqu'il va découvrir que son nouveau et très séduisant voisin est un vampire difficile à combattre...

Encore un film où j'ai vu le remake avant l’original et même si le remake de 2011 avec Anton Yelchin prend quelques libertés et n'est pas un copier-coller du long-métrage de 85, l'original est beaucoup plus divertissant à regarder. J'avoue que Fright Night est un peu l'intrus de la liste car, malgré le petit coup vieux qu'il a pris, les maquillages font flipper et il conserve un esprit assez horrifique. Fright Night reprend le mythe du vampire et j'avoue qu'il n'y a pas vraiment une image originale du vampire, on reste dans le classique mais ça n’empêche pas que le film soit vraiment sympa à regarder.


Hotel Transylvanie — réalisé par Genndy Tartakovsky en 2012.

Hotel Transylvanie 2012

Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains. Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore. Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

Le deuxième est bien, on aurait pu se passer du troisième mais le premier film est super agréable à regarder. Hotel Transylvanie revisite le personnage de Dracula pour en faire un personnage attachant et vraiment attentionné envers sa fille. Dans ce long-métrage d'animation, on retrouve tous les personnes cultes de la littérature gothique avec Frankenstein, de la science-fiction avec l’Homme Invisible mais aussi les créatures folkloriques avec le loup-garou. Parfait pour les petits comme pour les plus grands, Hotel Transylvanie saura ravir tout le monde, c'est enfantin mais sympa pour le soir d'Halloween.


Monster House — réalisé par Gil Kenan en 2006.

Monster House 2006

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Je l'avoue, je ne suis pas vraiment fan de l'animation de Monster House qui est faite en motion-capture mais l'histoire est suffisamment intéressante pour que je puisse vous conseiller de le regarder. Ici, on revisite la maison hantée avec une maison hantée qui prend littéralement vie. Je trouve le film plutôt réussi au niveau de l’histoire, on reste captivé du début à la fin, notamment avec un plot twist imprévisible. Les personnages principaux sont un peu clichés (de nombreux critiques ont fait la remarque que le trio ressemblait au trio d'Harry Potter et c'est vrai qu'il y a des similitudes). Je n'ai pas de grand souvenir de Monster House, du coup, je pense le regarder le jour d'Halloween pour me rafraîchir la mémoire.


La Famille Addams — réalisé par Barry Sonnenfeld en 1991.

La Famille Addams 1991

Alors que la famille Addams vit tranquillement dans son manoir, Tully Alford et Abigail Craven décident de faire main basse sur leur fortune. Pour cela, ils envoient chez les Addams le fils adoptif d'Abigail, Gordon Craven, en le faisant passer pour l'oncle Fétide, frère aîné de Gomez Addams, disparu vingt-cinq ans plus tôt. Son but est de découvrir l'accès à la crypte, l'endroit où est caché le trésor de la famille.

Film culte tiré d'un cartoon inventé par Charles Addams puis adapté en série télévisée dans les années 60, la famille Addams est une famille tous sauf normale. Très excentriques, ils ne passent pas inaperçus et à la base, cette famille avait pour but de moquer l'image de la famille moderne, tout ceci avec une bonne dose d'humour noir et en incarnant donc l'opposé de la famille respectable et parfaite. Malgré ça, les Addams sont une famille parfaitement unie, il y a une belle image de la femme indépendante et on tend à envier l'amour passionnel qui uni Gomez et Morticia. On passe un excellent moment devant La Famille Addams, c'est drôle, subversif et surtout, les acteurs jouent divinement bien. Vu qu'il est passé récemment à la télé et que je l'avais déjà inclu dans mon programme d'Halloween de l'année dernière, je pense plutôt regarder la suite le jour d'Halloween, bien que légèrement moins captivant que le premier film, Les Valeurs de la famille Addams, sorti en 1993, est tout aussi divertissant et se regarde bien. 



Bonus


The Chilling Adventures of Sabrina est sortie vendredi dernier et j'ai visionné la série dans son intégralité en à peine deux jours. La série est vraiment super bien même si elle n'est pas sans défaut (on va dire qu'ils ont un peu abusé du flou artistique). La série est bien différente de la sitcom des années 90, ce qui m'a d'ailleurs permis de ne dresser aucune comparaison entre les deux tellement c'est le jour et la nuit. Beaucoup plus macabre, The Chilling Adventures of Sabrina dégage une ambiance vraiment spéciale, plus sombre et hors du temps avec des décors qui me font presque penser aux décors de Casper, un esprit très Halloween on va dire. L'intrigue est vraiment captivante et on reste scotché du début à la fin en se demandant comment tous ceci va se terminer. De plus, la série est vraiment dans l'air du temps avec son aspect féministe et avec la présence de personnages noirs, non binaire et LGBTQ. 



Et vous, quels films allez-vous regarder pour Halloween ?


Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 


Summer of 84, un mix entre Les Banlieusards et Les Goonies.

Summer of 84
Ce ne sera une surprise pour personnes, les années 80 sont très en vogue depuis ces dernières années, certains en font une overdose et d'autres, comme moi, sont ravis que cette décennie soit sur le devant de la scène. Sorti début août 2018, SUMMER OF 84 est un film réalisé par François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, qui avaient également réalisé le film Turbo Kid que j'avais beaucoup apprécié. SUMMER OF 84 se passe, comme le titre l'indique, pendant l'été de 1984 alors que Davey soupçonne que le policier qui habite à côté de chez lui soit en fait un présumé tueur en série, il convainc alors ses amis de l'aider à chercher des preuves.




On fonctionne toujours par 4

Comme dans les Goonies, dans Stand by Me ou encore dans Stranger Things, nous avons un groupe de 4 garçons qui vont s'embarquer dans une aventure ou plus précisément ici dans une enquête. Mais à contrario de leurs aînés des années 80, nos quatre personnages principaux sont loin d'être attachant, du fait qu'on en sache peu sur eux et sur leur famille et à part savoir qu'un des garçons a des parents qui s'engueulent tout le temps et qu'il le vit mal, c'est le néant total et je trouve ça dommage. Les garçons n'ont aucune dimension, ils n'ont aucune personnalité qui les caractérise et à part feuilleter des magazines de charme et parler de cul, on est dans le néant total les concernant et on est donc face à des gamins plutôt puérils à qui on ne s'attache pas vraiment. Pour vous dire, c'est à peine si je me souviens de leurs prénoms alors qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait moins de 24h que j'ai visionné le film. J'ai trouvé dommage que les personnages manquaient de profondeur et qu'il n'y ait aucune réelle évolution entre le début et la fin, ce qui fait que pendant 1h45, on observe des personnages qu'on ne connait pas vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est passable, mais rien de plus, pourtant, je sais que l'un d'entre eux, Cory Gruter-Andrew, a énormément de potentiel puisqu'il m'avait vraiment touché avec sa performance dans la saison 2 de Anne with an E où il interprète le rôle de Cole.

Les Goonies rencontre les Banlieusards

L'intrigue fait beaucoup pensé au film les Banlieusards de Joe Dante où une bande d'adultes suspectent les nouveaux arrivants du quartier d'avoir assassiné un de leurs voisins et décident alors de mener leur enquête. SUMMER OF 84 reprend le même schéma avec le coté un peu comique au début pour avoir un coté plus angoissant à la fin. La bande de gamin, tout comme les adultes des Banlieusards, iront même jusqu’à fouiller dans la poubelle du suspect. Ils vont tout faire pour trouver des preuves, même là où il n'y en a pas. Tout au long du film, on se demande si la détermination de Davey, le leader du groupe, à voir en ce flic le suspect idéal sort juste d'une imagination trop débordante ou s'il a vraiment senti que quelque chose clochait avec ce personnage. Avec ce genre de scenario, on imagine seulement deux possibilités: soit le gosse à raison ou soit il a complètement tout faux et le tueur est quelqu'un qu'on est loin de soupçonner. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.

Summer of 84

Alors, on regarde ou pas ?

Je suis vraiment mitigé concernant ce film. Malgré les défauts du scénario et l’absence de personnalité chez les personnages, j'ai tout de même passé un bon moment, le film est, il est vrai, prévisible mais il n'en ai pas moins divertissant. Loin d'être un film mémorable, SUMMER OF 84 surfe de manière correcte sur la nostalgie des années 80, la soundtrack est assez cool avec des sons qui sonnent très synthwave bien que ça reste assez synthétique (aucune émotion ne se dégage vraiment de la musique) et assez répétitif. Si le long-métrage vous tente, il ne faut pas s'attendre à un film digne de ses prédécesseurs mais ça se regarde et j’avouerai qu'un élément surprenant se glisse à la fin du film. 





Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


Life as a House et Shattered Glass: deux très bons films avec Hayden Christensen.




Depuis son rôle d'Anakin Skywalker dans la prélogie Star Wars, on ne va pas se mentir, Hayden Christensen s'en ai pris plein la gueule et a maintes fois été perçu comme un mauvais acteur. Depuis Star Wars, Hayden enchaîne un peu les bides – même si j'aime bien le film Jumper, le film fut un énorme échec au box-office - et je ne parlerai même pas de ce film bidon dans lesquels il joue avec Nicolas Cage. Parlons un peu d'Hayden.
Né au Canada en 1981, il commence sa carrière d'acteur à la fin des années 90 en apparaissant dans deux épisodes de Chair de Poule (ceux avec la marionnette terrifiante) et ensuite avec des apparitions dans les films All I Wanna Do (lire ma critique du film) ainsi que dans Virgin Suicides. Son premier grand rôle, c'était en 2001 avec Life as a House où il est acclamé par la critique et fut nominé pour 5 récompenses l'année suivante (il en remportera une sur les cinq). Vient ensuite le phénomène Star Wars et c'est là que ça se corse car globalement, Hayden s'en ai pris plein la gueule et fut considéré comme un mauvais acteur. Après l'échec au box-office de plusieurs de ses films, Hayden se fait de plus en plus rare sur les plateaux de tournage, n'apparaissant que dans des séries B. Je trouve ça dommage car, pour ma part je l'ai trouvé très bon dans Star Wars III (un peu moins dans Star Wars II en effet) et il a démontré qu'il était un bon acteur dans plusieurs longs-métrages tels que Life as a House et Shattered Glass et c'est de ces deux films dont je vais vous parler aujourd’hui. 


LIFE AS A HOUSE



La Maison sur l'océan (ou LIFE AS A HOUSE en VO) est un film américain réalisé par Irwin Winkler en 2001. La Maison sur l'océan commence avec George Monroe (Kevin Kline), un architecte qui vient de se faire virer et qui en sortant de son lieu de travail, s'évanoui. A l’hôpital, on lui apprend qu'il a un cancer en stade terminale et qu'aucun traitement ne peut le sauver. Son dernier souhait est de construire une maison près de l'océan, avec son fils Sam (Hayden Christensen), avec qui il a une relation tendue.

Hayden Christensen interprète le personnage de Sam, un adolescent qui a un certain mal-être, qui a des tendances suicidaires, se drogue et qui se prostitue pour pouvoir payer son herbe. Son mal-être va peu à peu s’atténuer alors qu'il tisse des liens avec son père mais aussi avec la fille de la voisine, Alicia, interprétée par Jena Malone. Je dirais que le seul cliché que je pourrais citer est le fait que plus Sam évolue et va mieux, plus son apparence physique change: il enlève ses piercings, arrête de porter du maquillage et ses tenues vestimentaires se normalisent et ça peut donc signifier que le look gothique de Sam au départ était juste un symbole de son mal-être. Je trouve Sam très attachant et par certains moments, je me suis même identifiée à lui. Je pense que LIFE AS A HOUSE et le personnage de Sam marque un des meilleurs rôle d'Hayden.

Bon, c'est un article sur Hayden Christensen, mais je tiens à souligner que Kevin Kline est aussi incroyable dans ce film, le personnage de George est très attachant et alors qu'il se sait condamner, son seul souhait est de construire sa maison, le symbole du foyer, pour ainsi se rapprocher de sa famille, c'est à dire son fils et son ex-femme Robin (interprétée par Kristin Scott Thomas). Je vous conseille vraiment LIFE AS A HOUSE car ça raconte une histoire profonde et touchante, la BO est sublime et le film est porté par des acteurs talentueux.


SHATTERED GLASS
SHATTERED GLASS est un film américain réalisé par Billy Ray en 2003. Ce film est un biopic et retrace l'histoire de Stephen Glass, un journaliste-reporter, qui lors des faits, avait 25 ans et qui travailla pour le magazine The New Republic de 1995 à 1998. En mai 1998, il fut découvert que sur les 41 articles qu'il avait écrit, 27 étaient basés sur de fausses sources, de fausses notes et de faux contacts. 

SHATTERED GLASS (ou le Mystificateur en VF) n'est pas vraiment le genre de film vers lequel je me dirige habituellement et au départ, je l'ai seulement regardé car Hayden Christensen y interprète le rôle principal mais il vaut le détour, car en plus d'Hayden Christensen, il y a une brochettes d'acteurs de qualité tels que Peter Sarsgaard, Chloë Sevigny, Steve Zahn, Hank Azaria et Melanie Lynskey.

Avec le rôle de Stephen Glass, Hayden Christensen interprète une personne aimé de tous, toujours gentil et présent pour les autres. Les gens ont confiance en lui et c'est donc difficile de croire par la suite que son personnage est un affabulateur qui a inventé de toutes pièces plus de la moitié des articles qu'il a rédigé. Je ne dirais pas qu'Hayden brille dans ce film car Peter Sarsgaard lui vole un peu la vedette mais il joue à la perfection et de manière convaincante son personnage et comme dans le film, on a du mal à croire que ce gentil gars a réussi a manipulé la rédaction du New Republic en inventant des histoires. Avec le personnage de Steven, Hayden Christensen nous offre donc un personnage manipulateur mais avec un coté assez vulnérable et j'ai vraiment apprécié sa performance dans ce film. Le rythme du film est un peu lent mais le sujet reste intéressant et d'un coté, ça peut questionner le manque de fiabilité dans le journalisme.


Avez-vous ces deux films ? Quel film avec Hayden Christensen avez-vous le plus apprécié ?


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