Ce qui est parti dans l'idée d'un tweet est venu se développer dans un article. Initialement, je voulais faire un thread sur Twitter concernant les séries que j'ai décidé d’arrêter de regarder, celles en suspens et celles que je continue de regarder. Cependant, étant limité sur Twitter, je me suis dit que cela serait plus intéressant pour vous de lire ceci sous la forme d'un article.



Les séries que j'ai abandonné
The Flash 
C'est depuis plusieurs semaines déjà que j'ai décidé que je ne continuerai pas de regarder The Flash. La série peine à se renouveler et honnêtement, j'ai de plus en plus de mal avec les personnages. J’espérai vraiment que cette saison allait développer le personnage de Caitlin Snow, notamment avec sa personnalité de Killer Frost mais j'ai l'impression que ce personnage n'est là que pour sauver la mise quand il n'y a pas d'autres recours. Je trouve que la série patauge vraiment et que les show runners ont du mal à trouver des idées qui pourrait donner un coup de fouet à la série et honnêtement, je m'ennuie plus qu'autre chose devant alors que The Flash, à ses débuts, était vite devenue une de mes séries préférées. Je n'ai aucun regrets bien que je continue tout de même pour le moment à me tenir informée sur ce qui se passe dans la série et en tout honnêteté, je ne rate rien en ayant arrêté la série.

The Good Doctor
J'ai arrêté de regarder The Good Doctor, une série plutôt récente qui n'en est qu'à sa première saison, quand je me suis rendue compte que je regardais seulement pour son interprète principal, l'acteur britannique Freddie Highmore, plutôt que pour la série en elle-même. Je ne suis pas fan des séries qui se passe dans des hôpitaux et même si The Good Doctor sort de l’ordinaire avec son personnage principale chirurgien atteint d’autisme, elle ne me divertit pas tant que ça donc je me suis dit qu'il valait mieux arrêter maintenant, en ayant seulement regardé 13 épisodes sur les 18.

Game of Thrones
J'ai tout simplement décidé d’arrêté cette série quand j'ai réalisé que je la regardais uniquement pour faire comme tout le monde alors que je ne l'appréciais pas plus que ça. Ça ne me dérangait pas d'être spoiler et je ne me jetais pas directement sur un épisode lors de sa sortie et quand j'ai eu quelques épisodes de retard, je me suis rendue compte que la série ne me manquait pas donc autant arrêter de regarder... 

J'ai également arrêté: Once Upon a Time car l'intrigue de la septième saison ne m’intéressait pas et la fin de la saison 6 était une fin satisfaisante pour l'ensemble de la série (et j'ai bien fait vu que cette saison 7 sera la dernière de la série); Shameless car je trouvais que c'était toujours un peu la même choses et je me suis lassée des personnages; Sense8 car, même si j'avais bien aimé la première saison, lorsque que la saison 2 est sortie, la série ne me tentait plus et ne m'a pas tenté depuis; The 100 car je me suis tout simplement lassé et j'ai abandonné à la fin de la saison 2. 


Les séries en suspens/que j'envisage d’arrêter.
iZombie
iZombie a perdu de son mordant et de sa fraîcheur. J'ai vraiment du mal à pleinement apprécié la quatrième saison et l'intrigue m'ennuie un peu. Alors que la série était tellement originale et pleine d'humour, j'ai l'impression que la série devient peut-être plus sérieuse ou l'humour n'est plus vraiment le même qu'au début. La tournant pris à la fin de la saison 3 ne m'enchante pas des masses et je trouve certains éléments, notamment Liv et ses changements de personnalité dus à sa consommation de cerveaux, assez redondants.

This is Us
J'ai une relation assez étrange avec cette série, je l'aime bien et effectivement elle mérite amplement tous les mérites qu'on lui vante mais je n'ai pas cette facilité à me diriger vers elle. J'en suis actuellement à l'épisode 9 de la saison 2 mais ça fait un petit moment que je n'ai pas regardé la série. Le plus ahurissant c'est que je n'ai rien à reprocher à la série, les personnages sont bien écrits et les acteurs sont de très bons interprètes, c'est riche en émotions mais je ne sais pas, j'ai du mal à vraiment accrocher avec la série.  


Les séries que je continue de regarder (et qui deviennent meilleures de saisons en saisons).
Gotham
Je ne remercierai jamais assez Amandine de m'avoir convaincue de commencer à regarder Gotham. Ce fut un réel coup de cœur. La série en est à sa quatrième saison et elle s'est bonifiée de saison en saison. Les méchants sont incroyables et l'évolution des personnages est présente et ils ont tous superbement bien changé depuis la première saison. L’atmosphère est toujours aussi prenante et c'est toujours avec plaisir que je me plonge dans un épisode. La quatrième saison arrive bientôt à son terme et j'espère vraiment que Gotham sera renouvelée pour une cinquième saison. Vous pouvez lire mon avis sur la série plus en détail ici

The Magicians
Encore une série qui ne m'a pas encore déçue. La série a superbement bien évolué depuis sa première saison, diffusé en 2015. Les petits étudiants plus ou moins novices de la première saison ont su mûrir et faire face aux dangers sur leur route. Ça me peine de voir que cette série n'est pas aussi mise en avant que d'autres alors qu'elle n'a rien à envier aux séries plus populaires. Chaque fin de saison se finit toujours de façon incroyable et qui fait que l'attente pour la prochaine saison est toujours difficile. Vous pouvez lire mon avis sur la première saison ici


Récapitulatif des séries que je continue ou non de regarder.


Ce qui est parti dans l'idée d'un tweet est venu se développer dans un article. Initialement, je voulais faire un thread sur Twitter concernant les séries que j'ai décidé d’arrêter de regarder, celles en suspens et celles que je continue de regarder. Cependant, étant limité sur Twitter, je me suis dit que cela serait plus intéressant pour vous de lire ceci sous la forme d'un article.



Les séries que j'ai abandonné
The Flash 
C'est depuis plusieurs semaines déjà que j'ai décidé que je ne continuerai pas de regarder The Flash. La série peine à se renouveler et honnêtement, j'ai de plus en plus de mal avec les personnages. J’espérai vraiment que cette saison allait développer le personnage de Caitlin Snow, notamment avec sa personnalité de Killer Frost mais j'ai l'impression que ce personnage n'est là que pour sauver la mise quand il n'y a pas d'autres recours. Je trouve que la série patauge vraiment et que les show runners ont du mal à trouver des idées qui pourrait donner un coup de fouet à la série et honnêtement, je m'ennuie plus qu'autre chose devant alors que The Flash, à ses débuts, était vite devenue une de mes séries préférées. Je n'ai aucun regrets bien que je continue tout de même pour le moment à me tenir informée sur ce qui se passe dans la série et en tout honnêteté, je ne rate rien en ayant arrêté la série.

The Good Doctor
J'ai arrêté de regarder The Good Doctor, une série plutôt récente qui n'en est qu'à sa première saison, quand je me suis rendue compte que je regardais seulement pour son interprète principal, l'acteur britannique Freddie Highmore, plutôt que pour la série en elle-même. Je ne suis pas fan des séries qui se passe dans des hôpitaux et même si The Good Doctor sort de l’ordinaire avec son personnage principale chirurgien atteint d’autisme, elle ne me divertit pas tant que ça donc je me suis dit qu'il valait mieux arrêter maintenant, en ayant seulement regardé 13 épisodes sur les 18.

Game of Thrones
J'ai tout simplement décidé d’arrêté cette série quand j'ai réalisé que je la regardais uniquement pour faire comme tout le monde alors que je ne l'appréciais pas plus que ça. Ça ne me dérangait pas d'être spoiler et je ne me jetais pas directement sur un épisode lors de sa sortie et quand j'ai eu quelques épisodes de retard, je me suis rendue compte que la série ne me manquait pas donc autant arrêter de regarder... 

J'ai également arrêté: Once Upon a Time car l'intrigue de la septième saison ne m’intéressait pas et la fin de la saison 6 était une fin satisfaisante pour l'ensemble de la série (et j'ai bien fait vu que cette saison 7 sera la dernière de la série); Shameless car je trouvais que c'était toujours un peu la même choses et je me suis lassée des personnages; Sense8 car, même si j'avais bien aimé la première saison, lorsque que la saison 2 est sortie, la série ne me tentait plus et ne m'a pas tenté depuis; The 100 car je me suis tout simplement lassé et j'ai abandonné à la fin de la saison 2. 


Les séries en suspens/que j'envisage d’arrêter.
iZombie
iZombie a perdu de son mordant et de sa fraîcheur. J'ai vraiment du mal à pleinement apprécié la quatrième saison et l'intrigue m'ennuie un peu. Alors que la série était tellement originale et pleine d'humour, j'ai l'impression que la série devient peut-être plus sérieuse ou l'humour n'est plus vraiment le même qu'au début. La tournant pris à la fin de la saison 3 ne m'enchante pas des masses et je trouve certains éléments, notamment Liv et ses changements de personnalité dus à sa consommation de cerveaux, assez redondants.

This is Us
J'ai une relation assez étrange avec cette série, je l'aime bien et effectivement elle mérite amplement tous les mérites qu'on lui vante mais je n'ai pas cette facilité à me diriger vers elle. J'en suis actuellement à l'épisode 9 de la saison 2 mais ça fait un petit moment que je n'ai pas regardé la série. Le plus ahurissant c'est que je n'ai rien à reprocher à la série, les personnages sont bien écrits et les acteurs sont de très bons interprètes, c'est riche en émotions mais je ne sais pas, j'ai du mal à vraiment accrocher avec la série.  


Les séries que je continue de regarder (et qui deviennent meilleures de saisons en saisons).
Gotham
Je ne remercierai jamais assez Amandine de m'avoir convaincue de commencer à regarder Gotham. Ce fut un réel coup de cœur. La série en est à sa quatrième saison et elle s'est bonifiée de saison en saison. Les méchants sont incroyables et l'évolution des personnages est présente et ils ont tous superbement bien changé depuis la première saison. L’atmosphère est toujours aussi prenante et c'est toujours avec plaisir que je me plonge dans un épisode. La quatrième saison arrive bientôt à son terme et j'espère vraiment que Gotham sera renouvelée pour une cinquième saison. Vous pouvez lire mon avis sur la série plus en détail ici

The Magicians
Encore une série qui ne m'a pas encore déçue. La série a superbement bien évolué depuis sa première saison, diffusé en 2015. Les petits étudiants plus ou moins novices de la première saison ont su mûrir et faire face aux dangers sur leur route. Ça me peine de voir que cette série n'est pas aussi mise en avant que d'autres alors qu'elle n'a rien à envier aux séries plus populaires. Chaque fin de saison se finit toujours de façon incroyable et qui fait que l'attente pour la prochaine saison est toujours difficile. Vous pouvez lire mon avis sur la première saison ici


My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






On My Block 2018 Netflix

Je n'attendais pas grand chose de cette série, j'avais vu la bande annonce et sur le moment, ça ne me disait trop rien. Cependant, je voulais faire une petite pause avec les animes et j'ai décidé un matin de commencer On My Block. Comment vous dire que j'ai reçu une petite claque émotionnelle. Je vous en parle dès maintenant en partageant mon avis avec vous. On My Block se passe dans un quartier difficile de Los Angeles où une guerre des gangs fait rage. On y suit quatre jeunes adolescents amis depuis l'enfance: Monse, la seule fille du groupe, Cesar, Ruben dit Ruby et Jamal. Les vacances d'été finies, ils font tous leur rentrée au lycée, sans compter l'arrivée d'Olivia, qui vit désormais chez la famille de Ruby. Cette série initiatique met en scène leurs problèmes de cœurs mais également le sens de l'amitié et les tumultes qui les accompagne depuis que Cesar à rejoint le gang de son frère.

Une vent de fraîcheur dans le genre du teen show 

Bien loin des séries typiques tels que Riverdale ou Pretty Little Liars, On My Block apporte une fraîcheur dans le genre en nous présentant des adolescents crédibles et les divers problèmes qui se présentent sur leur route. La bande-annonce laissait présager une série portée sur l'humour, mais la série se révèle plus profonde alors qu'elle met en relief l'amitié, les premiers amours, autant les bons que les mauvais côtés.

Une des intrigues principales tourne autour de Cesar qui vient d'une famille de gang. Alors qu'il était seulement affilié au gang, la sortie précoce de son frère aîné de prison le propulse directement dans le gang. Son groupe d'amis souhaite alors à tout prix le faire sortir de cette situation. Je trouve que cette intrigue sort de l'ordinaire pour une séries destinés aux jeunes adultes et apporte une certaine réflexion sur la réalité des gangs et que certains membres sont jeunes et engrainés contre leur volonté.

Adolescence : le temps des premiers amours 

Bien sûr, que serait une série mettant en scène des ados sans histoire d'amour : entre triangle voir rectangle amoureux et l'amour non réciproque, je trouve que la série exploite plutôt bien les relations sans trop tomber dans le cliché et dans le futile. Elle reste alors extrêmement crédible. Dès le premier épisode, on sent une réelle alchimie entre Cesar et Monse et la série va aussi beaucoup tourner autour de cette relation compliquée qui met en question tout la cohésion de ce groupe d'amis qui se considère comme une famille.


On My Block 2018 Netflix


Des ados incroyablement attachants 

J'ai adoré les personnages et la fraîcheur qu'ils apportent. Ils sont extrêmement attachants et j'ai vraiment apprécié l’absence total de clichés. Aucun des personnages n'est un personnage type (stock character en anglais — un personnage type qui constitue un cliché et un modèle pour créer des personnages fictionnels dans l'activité de scénarisation - merci Wikipédia). J'ai apprécié la loufoquerie de Jamal, la persévérance de Monse, la gentillesse de Ruby et la loyauté de Cesar. Le fait que les acteurs soient des inconnus renforce le coté frais de On My Block et même si, dans la majorité, ils approchent tous de la vingtaine, je les ai trouvé très convaincant dans leur rôle d'ados de 14-15 ans. Je trouve ça tellement émouvant à quel point ce groupe d'amis se serrent les coudes. Il y a un vrai sentiment d'amitié et comme les personnages le répètent à de nombreuses reprises tout au long de la série, ils sont plus que des amis, ils sont une famille et vraiment, ce sens de l'amitié fait plaisir à voir.

Un casting entièrement racisé (on aime ça)

Un des nombreux bons points de cette série, qui a de nombreuses fois été souligné, est sa diversité. Monse est métisse (une mère latina et un père afro-américain), Jamal est afro-américain tandis que Ruby et Cesar viennent de familles mexicaines. C'est vraiment rafraîchissant de voir un cast où les personnages ne sont pas 100% blancs et fortunés. Alors même qu'ils vivent dans un quartier difficile, les personnages ne vivent pas dans une peur constante et ils arrivent même à apporter un coté comique à leur situation alors qu'ils essayent de reconnaître, tel un jeu, le calibre des armes lorsqu'il y a des fusillades.

Vous l'aurez compris, je vous recommande On My Block à 200%, elle m'a émue et m'a donné de nombreux frissons. De plus, la saison se regarde vite avec 10 épisodes de 25 minutes et honnêtement, vous n'en ressortirez pas indemne. Je trouve le manque de promotion autour de cette série décevan, car elle mérite vraiment d'être davantage connue. J'espère que la série aura droit à une seconde saison.





On My Block, une série initiatique Netflix qui sort de l'ordinaire

On My Block 2018 Netflix

Je n'attendais pas grand chose de cette série, j'avais vu la bande annonce et sur le moment, ça ne me disait trop rien. Cependant, je voulais faire une petite pause avec les animes et j'ai décidé un matin de commencer On My Block. Comment vous dire que j'ai reçu une petite claque émotionnelle. Je vous en parle dès maintenant en partageant mon avis avec vous. On My Block se passe dans un quartier difficile de Los Angeles où une guerre des gangs fait rage. On y suit quatre jeunes adolescents amis depuis l'enfance: Monse, la seule fille du groupe, Cesar, Ruben dit Ruby et Jamal. Les vacances d'été finies, ils font tous leur rentrée au lycée, sans compter l'arrivée d'Olivia, qui vit désormais chez la famille de Ruby. Cette série initiatique met en scène leurs problèmes de cœurs mais également le sens de l'amitié et les tumultes qui les accompagne depuis que Cesar à rejoint le gang de son frère.

Une vent de fraîcheur dans le genre du teen show 

Bien loin des séries typiques tels que Riverdale ou Pretty Little Liars, On My Block apporte une fraîcheur dans le genre en nous présentant des adolescents crédibles et les divers problèmes qui se présentent sur leur route. La bande-annonce laissait présager une série portée sur l'humour, mais la série se révèle plus profonde alors qu'elle met en relief l'amitié, les premiers amours, autant les bons que les mauvais côtés.

Une des intrigues principales tourne autour de Cesar qui vient d'une famille de gang. Alors qu'il était seulement affilié au gang, la sortie précoce de son frère aîné de prison le propulse directement dans le gang. Son groupe d'amis souhaite alors à tout prix le faire sortir de cette situation. Je trouve que cette intrigue sort de l'ordinaire pour une séries destinés aux jeunes adultes et apporte une certaine réflexion sur la réalité des gangs et que certains membres sont jeunes et engrainés contre leur volonté.

Adolescence : le temps des premiers amours 

Bien sûr, que serait une série mettant en scène des ados sans histoire d'amour : entre triangle voir rectangle amoureux et l'amour non réciproque, je trouve que la série exploite plutôt bien les relations sans trop tomber dans le cliché et dans le futile. Elle reste alors extrêmement crédible. Dès le premier épisode, on sent une réelle alchimie entre Cesar et Monse et la série va aussi beaucoup tourner autour de cette relation compliquée qui met en question tout la cohésion de ce groupe d'amis qui se considère comme une famille.


On My Block 2018 Netflix


Des ados incroyablement attachants 

J'ai adoré les personnages et la fraîcheur qu'ils apportent. Ils sont extrêmement attachants et j'ai vraiment apprécié l’absence total de clichés. Aucun des personnages n'est un personnage type (stock character en anglais — un personnage type qui constitue un cliché et un modèle pour créer des personnages fictionnels dans l'activité de scénarisation - merci Wikipédia). J'ai apprécié la loufoquerie de Jamal, la persévérance de Monse, la gentillesse de Ruby et la loyauté de Cesar. Le fait que les acteurs soient des inconnus renforce le coté frais de On My Block et même si, dans la majorité, ils approchent tous de la vingtaine, je les ai trouvé très convaincant dans leur rôle d'ados de 14-15 ans. Je trouve ça tellement émouvant à quel point ce groupe d'amis se serrent les coudes. Il y a un vrai sentiment d'amitié et comme les personnages le répètent à de nombreuses reprises tout au long de la série, ils sont plus que des amis, ils sont une famille et vraiment, ce sens de l'amitié fait plaisir à voir.

Un casting entièrement racisé (on aime ça)

Un des nombreux bons points de cette série, qui a de nombreuses fois été souligné, est sa diversité. Monse est métisse (une mère latina et un père afro-américain), Jamal est afro-américain tandis que Ruby et Cesar viennent de familles mexicaines. C'est vraiment rafraîchissant de voir un cast où les personnages ne sont pas 100% blancs et fortunés. Alors même qu'ils vivent dans un quartier difficile, les personnages ne vivent pas dans une peur constante et ils arrivent même à apporter un coté comique à leur situation alors qu'ils essayent de reconnaître, tel un jeu, le calibre des armes lorsqu'il y a des fusillades.

Vous l'aurez compris, je vous recommande On My Block à 200%, elle m'a émue et m'a donné de nombreux frissons. De plus, la saison se regarde vite avec 10 épisodes de 25 minutes et honnêtement, vous n'en ressortirez pas indemne. Je trouve le manque de promotion autour de cette série décevan, car elle mérite vraiment d'être davantage connue. J'espère que la série aura droit à une seconde saison.





Nowhere Boys

Netflix est toujours (ou presque) une solution à mon ennui. Alors que je ne savais pas quoi regarder, j'ai vu une annonce sur mon Netflix comme quoi la saison 3 de Nowhere Boys avait été ajouté à leur répertoire. Je ne connaissais pas du tout cette série mais le synopsis m'intriguait et me tentait beaucoup. Je n'aurais jamais imaginé que cette petite série australienne assez underrated me plaise autant. 
Bremin, une petite ville en Australie. Lors d’une sortie découverte avec le lycée, Felix le gothique, Andy l’intello solitaire, Sam le beau gosse populaire et Jake le sportif se perdent en forêt. Incapables de retrouver leur chemin, les ados sont contraints de passer la nuit dans les bois. Lorsqu’ils reviennent enfin chez eux, le lendemain, leur famille ne les reconnait plus. Que s’est-il passé dans cette forêt cette nuit-là ? Entre incompréhension et stupeur, les quatre lycéens décident de mener leur propre enquête…

Je ne nous vous révèle rien d'important en vous disant que les garçons ont été transporté dans un univers parallèle quasi identique à leur monde mis à part qu'ils n'ont aucune existence dans cet univers, ils n'auront donc pas la malchance de croiser leurs doubles. On va donc voir les personnages essayer de comprendre pourquoi et comment ils ont pu atterrir dans cet autre monde tout en essayant de survivre alors qu'ils n'ont nul part où aller.

Il est difficile de parler de cette série sans trop révéler des éléments importants de l'intrigue car Nowhere Boys prend une tournure assez inattendue qu'on n'aurait pas soupçonné. En effet, cette série m'a vraiment surprise et je ne m'attendais pas du tout à la direction prise par la série. J'avais vraiment peur que ce soit un peu trop jeunesse à mon gout mais j'ai vraiment été captivé par Nowhere Boys. J'ai également apprécié le format, une saison compte 12 épisodes de 25 minutes environ. Le rythme est donc rapide, ce qui permet à la série de tenir en haleine et d’avoir cette envie d'enchaîner les épisodes pour connaitre le fin mot de l'histoire.

Nowhere Boys

Parlons un peu des personnages. Le premier personnage qu'on nous présente est Félix, le marginal gothique métaleux - bonjour le cliché - qui semble être un peu invisible dans sa famille et passer derrière son frère et pour cause, son petit frère Oscar est paraplégique - les causes de l’accident ayant provoqué l'handicap d'Oscar seront révélées plus tard dans la saison. Il y a ensuite Andy, d'origine asiatique, l'intello du groupe, plutôt peureux et qui adore les sciences. On a ensuite les stars du lycée avec Sam et Jake. Sam est le skateur cool un peu idiot tandis que Jake est le sportif du lycée qui a tendance à martyriser plus faible que lui. Au départ, ce petit groupe, à cause de leur différences, a du mal à s'entendre. Au fil des épisodes, on va les voir s'entraider et mettre de coté leurs différences mais surtout surpasser le cliché qui les définit. Contre tout attente, cette série nous livre des personnages sympathiques et attachants avec de jeunes acteurs qui savent jouer et rendre leurs personnages convaincants.

Bien évidemment, la série n'est pas sans défaut. Les effets spéciaux de la série ne sont pas extraordinairement bien fait mais ça reste correcte pour une petite série fantastique pour ados. Certains de nos personnages principaux font parfois preuve d'idiotie, d’entêtement et de manque de réflexions, on leur donnera l'excuse d'être des ados en quête de soi car ils apprennent de leurs erreurs. Je dirais également qu'il y a un manque de diversité, il n'y a que trois personnages interprétés par des femmes qui ont une certaine importance dans la série. La série manque parfois de profondeur mais c'est une série destinée aux ados donc je peux comprendre que le ton reste léger.

Au final, Nowhere Boys est une série simple à comprendre, fun et divertissante que j'ai beaucoup apprécié, à tel point que quand j'ai terminé les deux saisons et que j'ai regardé le film qui clôture les aventures de nos personnages, j'ai eu ce sentiment de manque, l'univers et les personnages me manquaient vraiment. La saison 2 est dans la même ligné que la première saison, par contre, je trouve que le film tiré de la série est un peu bâclé par rapport aux deux premières saisons. Une troisième saison a vu le jour mais le casting est complètement différents et je n'ai pas réussi à dépasser le deuxième épisode. En conclusion, je vous conseille de regarder les deux premières saisons et même si le film est un peu moyen, je vous le conseille également si vous voulez connaitre la fin de la storyline des personnages.



Nowhere Boys, une série jeunesse australienne sous-estimée.

Nowhere Boys

Netflix est toujours (ou presque) une solution à mon ennui. Alors que je ne savais pas quoi regarder, j'ai vu une annonce sur mon Netflix comme quoi la saison 3 de Nowhere Boys avait été ajouté à leur répertoire. Je ne connaissais pas du tout cette série mais le synopsis m'intriguait et me tentait beaucoup. Je n'aurais jamais imaginé que cette petite série australienne assez underrated me plaise autant. 
Bremin, une petite ville en Australie. Lors d’une sortie découverte avec le lycée, Felix le gothique, Andy l’intello solitaire, Sam le beau gosse populaire et Jake le sportif se perdent en forêt. Incapables de retrouver leur chemin, les ados sont contraints de passer la nuit dans les bois. Lorsqu’ils reviennent enfin chez eux, le lendemain, leur famille ne les reconnait plus. Que s’est-il passé dans cette forêt cette nuit-là ? Entre incompréhension et stupeur, les quatre lycéens décident de mener leur propre enquête…

Je ne nous vous révèle rien d'important en vous disant que les garçons ont été transporté dans un univers parallèle quasi identique à leur monde mis à part qu'ils n'ont aucune existence dans cet univers, ils n'auront donc pas la malchance de croiser leurs doubles. On va donc voir les personnages essayer de comprendre pourquoi et comment ils ont pu atterrir dans cet autre monde tout en essayant de survivre alors qu'ils n'ont nul part où aller.

Il est difficile de parler de cette série sans trop révéler des éléments importants de l'intrigue car Nowhere Boys prend une tournure assez inattendue qu'on n'aurait pas soupçonné. En effet, cette série m'a vraiment surprise et je ne m'attendais pas du tout à la direction prise par la série. J'avais vraiment peur que ce soit un peu trop jeunesse à mon gout mais j'ai vraiment été captivé par Nowhere Boys. J'ai également apprécié le format, une saison compte 12 épisodes de 25 minutes environ. Le rythme est donc rapide, ce qui permet à la série de tenir en haleine et d’avoir cette envie d'enchaîner les épisodes pour connaitre le fin mot de l'histoire.

Nowhere Boys

Parlons un peu des personnages. Le premier personnage qu'on nous présente est Félix, le marginal gothique métaleux - bonjour le cliché - qui semble être un peu invisible dans sa famille et passer derrière son frère et pour cause, son petit frère Oscar est paraplégique - les causes de l’accident ayant provoqué l'handicap d'Oscar seront révélées plus tard dans la saison. Il y a ensuite Andy, d'origine asiatique, l'intello du groupe, plutôt peureux et qui adore les sciences. On a ensuite les stars du lycée avec Sam et Jake. Sam est le skateur cool un peu idiot tandis que Jake est le sportif du lycée qui a tendance à martyriser plus faible que lui. Au départ, ce petit groupe, à cause de leur différences, a du mal à s'entendre. Au fil des épisodes, on va les voir s'entraider et mettre de coté leurs différences mais surtout surpasser le cliché qui les définit. Contre tout attente, cette série nous livre des personnages sympathiques et attachants avec de jeunes acteurs qui savent jouer et rendre leurs personnages convaincants.

Bien évidemment, la série n'est pas sans défaut. Les effets spéciaux de la série ne sont pas extraordinairement bien fait mais ça reste correcte pour une petite série fantastique pour ados. Certains de nos personnages principaux font parfois preuve d'idiotie, d’entêtement et de manque de réflexions, on leur donnera l'excuse d'être des ados en quête de soi car ils apprennent de leurs erreurs. Je dirais également qu'il y a un manque de diversité, il n'y a que trois personnages interprétés par des femmes qui ont une certaine importance dans la série. La série manque parfois de profondeur mais c'est une série destinée aux ados donc je peux comprendre que le ton reste léger.

Au final, Nowhere Boys est une série simple à comprendre, fun et divertissante que j'ai beaucoup apprécié, à tel point que quand j'ai terminé les deux saisons et que j'ai regardé le film qui clôture les aventures de nos personnages, j'ai eu ce sentiment de manque, l'univers et les personnages me manquaient vraiment. La saison 2 est dans la même ligné que la première saison, par contre, je trouve que le film tiré de la série est un peu bâclé par rapport aux deux premières saisons. Une troisième saison a vu le jour mais le casting est complètement différents et je n'ai pas réussi à dépasser le deuxième épisode. En conclusion, je vous conseille de regarder les deux premières saisons et même si le film est un peu moyen, je vous le conseille également si vous voulez connaitre la fin de la storyline des personnages.



Séries TV & Nostalgie • Xena la Guerrière, Invisible Man et Ghost Whisperer.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article Séries TV & Nostalgie. Dans cet article, on va parler de trois séries qui étaient diffusées sur TF1 le samedi après-midi, bien qu'à des années différentes : Xena la Guerrière, Invisible Man et Ghost Whisperer.



Xena la Guerrière (1995-2001)
Produite par Sam Raimi et spin-off de la série Hercule (1995-1999), Xena la Guerrière est une série culte et épique qui a bercé mon enfance. Mélange d'aventure, de fantastique, de mythologie, mais aussi parfois de comédie, Xena la Guerrière est le genre de série assez unique qui est assez difficile de décrire. La série se passe dans la Grèce Antique mais les nombreuses aventures de Xena la mèneront également dans d'autres contrées comme la Chine ou l'Egypte. Avant que la série ne commence, Xena est une ancienne chef de guerre qui était très redoutable et qui tuait sans remords. Pourtant, Xena abandonne son ancienne vie pour entamer une quête de rédemption. Elle fera la connaissance de Gabrielle, une jeune fille de fermier. C'est d'ailleurs ce personnage qui a la plus grande évolution, passant d'une jeune femme naïve à une guerrière sans peur. J'aimais aussi beaucoup le personnage de Joxer, incarné par le frère de Sam Raimi, Ted Raimi. Il était l'élément comique et léger de la série. J'aimerais bien regarder à nouveau la série dans son intégralité car j'ai dû louper quelques épisodes même je pense avoir regarder la bonne majorité de la série lorsque qu'elle était diffusée sur SyFy il y a quelques années, mais cette série compte six saisons composées chacune de 22 épisodes de 45 minutes donc clairement, ce n'est pas une priorité mais j'aimerais bien découvrir cette série en version originale car apparemment, la version français gomme beaucoup l’ambiguïté présente entre Xena et Gabrielle - d'ailleurs, il faut savoir que cette série était devenue très populaire dans la communauté gay. — Voir le générique 

Invisible Man (2000-2002)
Invisible Man est une petite série sans prétention qui semble être un peu tombée dans l'oubli. Ceci peut être justifié par le fait que la série n'ait duré que deux ans. Invisible Man réinvente le mythe de l'homme invisible popularisé par le roman d' H. G. Wells. La série suit Damien (Darien en VO) Fawkes, un cambrioleur qui se fait arrêter pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Condamné à perpétuité, il accepte de passer un accord avec le gouvernement afin de servir de cobaye: on lui implante alors une glande dans le cerveau qui lui permet de devenir invisible. Des lors, il travaillera pour une agence gouvernementale avec son équipier/chaperon Bobby Hobbes. Cette série était vraiment bien, il y avait de l'action mais aussi des éléments de comédie. Les personnages étaient attachants, j’appréciais beaucoup le duo Damien/Bobby et honnêtement, pouvoir devenir invisible, c'est vraiment cool. Je dois vous avouer que je ne me souviens plus vraiment comment la deuxième saison se termine mais j'ai encore quelques souvenirs de cette série qui reste une de mes séries d'enfance préférées. — Voir le génerique


Ghost Whisperer (2005-2010)
Nombreux sont mes samedis après-midi passés devant Ghost Whisperer. On y découvre une jeune femme, Mélinda Gordon, fraîchement mariée, qui a la capacité de voir les fantômes depuis son enfance, don qu'elle tient de sa grand-mère. Dans chaque épisode, Mélinda va aider un fantôme à rejoindre l'autre coté en l'aidant à finir ses unfinished business. Au fur et à mesure des saisons, une mythologie plus complexe se construit autour du don de Mélinda, notamment dans les deux dernières saisons. Je suis d'ailleurs moins fan de la cinquième-dernière saison qui commence avec un bond dans le futur et où Melinda et Jim réincarné vivent avec leur fils de sept ans, Aiden et alors que j'ai quand même pas mal de souvenirs concernant les premières saisons, j'ai presque tout oublié de la dernière et je me rappelle avoir eu moins d'entrain à la regarder par rapport aux autres. Sinon, j'aimais vraiment l'esthétique de la série avec ses couleurs chaudes, ce qui contrastait avec le coté plus sombre de la série et de son thème car même si ce n'est pas montré de façon effrayante dans la série, il y a plus joyeux que de pouvoir voir des fantômes. J'aimais aussi beaucoup l'aspect chaleureux de la ville de Grandview - probablement car c'était le même backlot (décor de cinéma extérieur permanent) que la ville fictive de Hill Valley dans Retour vers le Futur. Bref, Ghost Whisperer reste une très bonne série qui s'est malheureusement un peu essoufflée à la fin mais je ne ratais pas un seul épisode. — Voir le générique


Et vous, regardiez-vous ces séries ?


Séries TV & Nostalgie • Xena la Guerrière, Invisible Man et Ghost Whisperer.

Séries TV & Nostalgie • Xena la Guerrière, Invisible Man et Ghost Whisperer.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écrit un article Séries TV & Nostalgie. Dans cet article, on va parler de trois séries qui étaient diffusées sur TF1 le samedi après-midi, bien qu'à des années différentes : Xena la Guerrière, Invisible Man et Ghost Whisperer.



Xena la Guerrière (1995-2001)
Produite par Sam Raimi et spin-off de la série Hercule (1995-1999), Xena la Guerrière est une série culte et épique qui a bercé mon enfance. Mélange d'aventure, de fantastique, de mythologie, mais aussi parfois de comédie, Xena la Guerrière est le genre de série assez unique qui est assez difficile de décrire. La série se passe dans la Grèce Antique mais les nombreuses aventures de Xena la mèneront également dans d'autres contrées comme la Chine ou l'Egypte. Avant que la série ne commence, Xena est une ancienne chef de guerre qui était très redoutable et qui tuait sans remords. Pourtant, Xena abandonne son ancienne vie pour entamer une quête de rédemption. Elle fera la connaissance de Gabrielle, une jeune fille de fermier. C'est d'ailleurs ce personnage qui a la plus grande évolution, passant d'une jeune femme naïve à une guerrière sans peur. J'aimais aussi beaucoup le personnage de Joxer, incarné par le frère de Sam Raimi, Ted Raimi. Il était l'élément comique et léger de la série. J'aimerais bien regarder à nouveau la série dans son intégralité car j'ai dû louper quelques épisodes même je pense avoir regarder la bonne majorité de la série lorsque qu'elle était diffusée sur SyFy il y a quelques années, mais cette série compte six saisons composées chacune de 22 épisodes de 45 minutes donc clairement, ce n'est pas une priorité mais j'aimerais bien découvrir cette série en version originale car apparemment, la version français gomme beaucoup l’ambiguïté présente entre Xena et Gabrielle - d'ailleurs, il faut savoir que cette série était devenue très populaire dans la communauté gay. — Voir le générique 

Invisible Man (2000-2002)
Invisible Man est une petite série sans prétention qui semble être un peu tombée dans l'oubli. Ceci peut être justifié par le fait que la série n'ait duré que deux ans. Invisible Man réinvente le mythe de l'homme invisible popularisé par le roman d' H. G. Wells. La série suit Damien (Darien en VO) Fawkes, un cambrioleur qui se fait arrêter pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Condamné à perpétuité, il accepte de passer un accord avec le gouvernement afin de servir de cobaye: on lui implante alors une glande dans le cerveau qui lui permet de devenir invisible. Des lors, il travaillera pour une agence gouvernementale avec son équipier/chaperon Bobby Hobbes. Cette série était vraiment bien, il y avait de l'action mais aussi des éléments de comédie. Les personnages étaient attachants, j’appréciais beaucoup le duo Damien/Bobby et honnêtement, pouvoir devenir invisible, c'est vraiment cool. Je dois vous avouer que je ne me souviens plus vraiment comment la deuxième saison se termine mais j'ai encore quelques souvenirs de cette série qui reste une de mes séries d'enfance préférées. — Voir le génerique


Ghost Whisperer (2005-2010)
Nombreux sont mes samedis après-midi passés devant Ghost Whisperer. On y découvre une jeune femme, Mélinda Gordon, fraîchement mariée, qui a la capacité de voir les fantômes depuis son enfance, don qu'elle tient de sa grand-mère. Dans chaque épisode, Mélinda va aider un fantôme à rejoindre l'autre coté en l'aidant à finir ses unfinished business. Au fur et à mesure des saisons, une mythologie plus complexe se construit autour du don de Mélinda, notamment dans les deux dernières saisons. Je suis d'ailleurs moins fan de la cinquième-dernière saison qui commence avec un bond dans le futur et où Melinda et Jim réincarné vivent avec leur fils de sept ans, Aiden et alors que j'ai quand même pas mal de souvenirs concernant les premières saisons, j'ai presque tout oublié de la dernière et je me rappelle avoir eu moins d'entrain à la regarder par rapport aux autres. Sinon, j'aimais vraiment l'esthétique de la série avec ses couleurs chaudes, ce qui contrastait avec le coté plus sombre de la série et de son thème car même si ce n'est pas montré de façon effrayante dans la série, il y a plus joyeux que de pouvoir voir des fantômes. J'aimais aussi beaucoup l'aspect chaleureux de la ville de Grandview - probablement car c'était le même backlot (décor de cinéma extérieur permanent) que la ville fictive de Hill Valley dans Retour vers le Futur. Bref, Ghost Whisperer reste une très bonne série qui s'est malheureusement un peu essoufflée à la fin mais je ne ratais pas un seul épisode. — Voir le générique


Et vous, regardiez-vous ces séries ?


Je continue ma vaste aventure dans le visionnage de teen-movies des années 80. Je suis encore loin d'avoir tout vu mais je vais essayer de rattraper mon retard cette année en regardant le plus de films de cette merveilleuse décennie. Aujourd'hui, je vous propose un teen-movie avec John Cusack, sorti en 1985: BETTER OFF DEAD (ou Gagner ou mourir en VF). Réalisé par Savage Steve Holland en 1985, le film suit Lane (John Cusack), un adolescent qui a deux passions: le ski et sa petite amie qu'il fréquente depuis 6 mois, Beth. Cependant, son monde s'écroule quand il est rejeté du groupe de ski de son lycée et que Beth le largue pour un élève plus populaire. Lane ne pense alors qu'à une chose: se suicider.

Je ne vais pas tergiverser et je préfère vous le dire toute suite: je n'ai pas du tout apprécié ce film. Il ne se passe pas grand chose dans BETTER OFF DEAD, la narration est très lente et malgré quelques scènes qui font sourire, je n'ai pas réellement ri pendant le visionnage. J'aurais voulu ressentir de l'empathie pour Lane, car je comprends sa situation. Il a été rejeté par la fille qu'il aime, on peut tous s'identifier à ça et pourtant, je n'ai pas réussi à sympathiser avec lui, avec aucun des personnages d'ailleurs. Ce film est complètement absurde et se veut absurde ainsi que caricatural et cartoonesque et alors que ça pourrait marcher pour certains, ça n'a pas fonctionné avec moi et je me suis ennuyé pendant tout le film, que je me suis forcée à regarder jusqu'au bout. Lane fait des pseudo-tentative de suicides qui échouent à chaque fois. Ces scènes sont mal exécutées et donnent l'impression d'avoir pour seul but de combler le vide du film.

Il faut attendre la moitié du film pour voir Lane sympathiser avec Monique, une élève française d'un programme d'échange (joué par Diane Franklin, une actrice/mannequin américaine, qui d'ailleurs, parle français avec un gros accent américain, ce qui rend la chose peu crédible et je ne comprends clairement pas ce choix, autant choisir une actrice qui parle français mais au final, ça correspond avec le coté absurde du long-métrage). Je n'ai pas vraiment non plus accroché avec ce "couple", bien que les deux personnages soient mignons ensemble, je n'ai pas cru en leur amitié/romance et leur histoire était prévisible dès l'apparition du personnage de Monique. Cependant, je dois avouer que cette partie du film où ils passent du temps ensemble était plus divertissante et dynamique que la très longue partie où il ne se passe quasiment rien.




J'aimerais également vous parler de deux petits sub-plots dont est constitué BETTER OFF DEAD. Le premier est sur le petit frère de Lane, Badger, un surdoué de 8 ans qui ne parle pas, mais qui arrive à construire des lasers et à attirer et séduire des femmes légères. Il y a également un gag autour du livreur de journaux réclamant les deux dollars impayés par la famille de Lane. On se demande bien d'où sortent ces deux histoires complètement puériles et inutiles qui ne servent qu'a combler un vide.

Il y a longtemps eu une rumeur comme quoi John Cuscak détestait ce film, mais il a plus tard clarifié qu'il ne détestait pas le film, mais qu'il n'avait pas vraiment d'atomes crochus avec l'histoire. Je partage la même opinion que lui et je ne pense pas que je regarderai BETTER OFF DEAD une seconde fois. Il est honnête de dire que je m'attendais à beaucoup mieux du film, devenu culte avec les années, et bien avec moi, ça n'a pas accroché. Je vous invite tout de même à regarder le film pour vous en faire votre propre opinion. 



Better off Dead, un teen-movie cartoonesque décevant.

Je continue ma vaste aventure dans le visionnage de teen-movies des années 80. Je suis encore loin d'avoir tout vu mais je vais essayer de rattraper mon retard cette année en regardant le plus de films de cette merveilleuse décennie. Aujourd'hui, je vous propose un teen-movie avec John Cusack, sorti en 1985: BETTER OFF DEAD (ou Gagner ou mourir en VF). Réalisé par Savage Steve Holland en 1985, le film suit Lane (John Cusack), un adolescent qui a deux passions: le ski et sa petite amie qu'il fréquente depuis 6 mois, Beth. Cependant, son monde s'écroule quand il est rejeté du groupe de ski de son lycée et que Beth le largue pour un élève plus populaire. Lane ne pense alors qu'à une chose: se suicider.

Je ne vais pas tergiverser et je préfère vous le dire toute suite: je n'ai pas du tout apprécié ce film. Il ne se passe pas grand chose dans BETTER OFF DEAD, la narration est très lente et malgré quelques scènes qui font sourire, je n'ai pas réellement ri pendant le visionnage. J'aurais voulu ressentir de l'empathie pour Lane, car je comprends sa situation. Il a été rejeté par la fille qu'il aime, on peut tous s'identifier à ça et pourtant, je n'ai pas réussi à sympathiser avec lui, avec aucun des personnages d'ailleurs. Ce film est complètement absurde et se veut absurde ainsi que caricatural et cartoonesque et alors que ça pourrait marcher pour certains, ça n'a pas fonctionné avec moi et je me suis ennuyé pendant tout le film, que je me suis forcée à regarder jusqu'au bout. Lane fait des pseudo-tentative de suicides qui échouent à chaque fois. Ces scènes sont mal exécutées et donnent l'impression d'avoir pour seul but de combler le vide du film.

Il faut attendre la moitié du film pour voir Lane sympathiser avec Monique, une élève française d'un programme d'échange (joué par Diane Franklin, une actrice/mannequin américaine, qui d'ailleurs, parle français avec un gros accent américain, ce qui rend la chose peu crédible et je ne comprends clairement pas ce choix, autant choisir une actrice qui parle français mais au final, ça correspond avec le coté absurde du long-métrage). Je n'ai pas vraiment non plus accroché avec ce "couple", bien que les deux personnages soient mignons ensemble, je n'ai pas cru en leur amitié/romance et leur histoire était prévisible dès l'apparition du personnage de Monique. Cependant, je dois avouer que cette partie du film où ils passent du temps ensemble était plus divertissante et dynamique que la très longue partie où il ne se passe quasiment rien.




J'aimerais également vous parler de deux petits sub-plots dont est constitué BETTER OFF DEAD. Le premier est sur le petit frère de Lane, Badger, un surdoué de 8 ans qui ne parle pas, mais qui arrive à construire des lasers et à attirer et séduire des femmes légères. Il y a également un gag autour du livreur de journaux réclamant les deux dollars impayés par la famille de Lane. On se demande bien d'où sortent ces deux histoires complètement puériles et inutiles qui ne servent qu'a combler un vide.

Il y a longtemps eu une rumeur comme quoi John Cuscak détestait ce film, mais il a plus tard clarifié qu'il ne détestait pas le film, mais qu'il n'avait pas vraiment d'atomes crochus avec l'histoire. Je partage la même opinion que lui et je ne pense pas que je regarderai BETTER OFF DEAD une seconde fois. Il est honnête de dire que je m'attendais à beaucoup mieux du film, devenu culte avec les années, et bien avec moi, ça n'a pas accroché. Je vous invite tout de même à regarder le film pour vous en faire votre propre opinion. 





Suite à un petit sondage Twitter, la majorité d'entre vous a indiqué sa préférence à trouver mes playlists sur le blog plutôt que sur Instagram. Je vous ai écouté et je vous présente donc la cinquième playlist the eighties are my drug. Cependant, je trouve ça un peu léger de vous balancer la playlist comme ça donc je vais également partager avec vous quelques anecdotes autour de ces chansons.

Je ne le savais pas avant d'écrire cet article mais Alphaville est un groupe allemand. La chanson est sorti en pleine gueurre froide et evoque la jeunesse et le temps qui passe. Forever Young a pu notamment être entendu dans plusieurs films et séries, notamment dans Skam, Scream Queens et le film français Rock'n'Roll.

Quelle chanson culte! Le chanteur britannique Rick Astley n'avait que 23 ans quand la chanson est sortie. Cette chanson a gagné de nombreux prix et est carrément devenu un mème connu sous le nom Rickrolling, une farce qui consiste à envoyer un lien déguisé qui renvoie vers le clip de la chanson alors que le lien indiquait autre chose. Astley a sorti de nombreux albums depuis mais je pense que Never Gonna Give You Up restera son plus gros tube.

Wang Chung est un groupe britannique et vous avez pu entendre leurs chansons dans de nombreux films (notamment une dans The Breakfast Club, Fire in The Twilight). J'ai découvert la chanson Let's Go dans mon Daily Mix sur Spotify et Dance Hall Days sur YT mais j'ai l'impression d'avoir entendu cette chanson auparavant, probablement dans un film ou une série.

La première fois que j'ai entendu cette chanson de Billy Ocean, c'était dans le teen-movie Licence to Drive avec Corey Haim et Corey Feldman. Le clip de la chanson est un peu bizarre car il inclut des personnages de dessins animés alors que ça n'a pas vraiment lieu d'être. Il y a quelques années, Get Outta My Dreams, Get Into My Car a été parodié par Jason Sudeikis dans le Saturday Night Live et a alors été renommé Get Outta My Car, Get Into My Trunk. 







the eighties are my drug • musical playlist #5



Suite à un petit sondage Twitter, la majorité d'entre vous a indiqué sa préférence à trouver mes playlists sur le blog plutôt que sur Instagram. Je vous ai écouté et je vous présente donc la cinquième playlist the eighties are my drug. Cependant, je trouve ça un peu léger de vous balancer la playlist comme ça donc je vais également partager avec vous quelques anecdotes autour de ces chansons.

Je ne le savais pas avant d'écrire cet article mais Alphaville est un groupe allemand. La chanson est sorti en pleine gueurre froide et evoque la jeunesse et le temps qui passe. Forever Young a pu notamment être entendu dans plusieurs films et séries, notamment dans Skam, Scream Queens et le film français Rock'n'Roll.

Quelle chanson culte! Le chanteur britannique Rick Astley n'avait que 23 ans quand la chanson est sortie. Cette chanson a gagné de nombreux prix et est carrément devenu un mème connu sous le nom Rickrolling, une farce qui consiste à envoyer un lien déguisé qui renvoie vers le clip de la chanson alors que le lien indiquait autre chose. Astley a sorti de nombreux albums depuis mais je pense que Never Gonna Give You Up restera son plus gros tube.

Wang Chung est un groupe britannique et vous avez pu entendre leurs chansons dans de nombreux films (notamment une dans The Breakfast Club, Fire in The Twilight). J'ai découvert la chanson Let's Go dans mon Daily Mix sur Spotify et Dance Hall Days sur YT mais j'ai l'impression d'avoir entendu cette chanson auparavant, probablement dans un film ou une série.

La première fois que j'ai entendu cette chanson de Billy Ocean, c'était dans le teen-movie Licence to Drive avec Corey Haim et Corey Feldman. Le clip de la chanson est un peu bizarre car il inclut des personnages de dessins animés alors que ça n'a pas vraiment lieu d'être. Il y a quelques années, Get Outta My Dreams, Get Into My Car a été parodié par Jason Sudeikis dans le Saturday Night Live et a alors été renommé Get Outta My Car, Get Into My Trunk. 









La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Sélection de rom-coms des années 80



La Saint-Valentin est toujours LA bonne occasion de passer la soirée à se mater des comédies romantiques, que ce soit seul, entre amis ou avec votre partenaire. Cette sélection sera uniquement composée de rom-coms (mot-valise des mots anglais romantic comedy) qui sont sortis dans les années 80. J'espère que cet article vous permettra de découvrir des films ou du moins, d'en redécouvrir certains qui se cachaient bien au fond de votre mémoire. Let's rewind !



When Harry met Sally réalisé par Rob Reiner (1989).
When Harry met Sally // Quand Harry rencontre Sally


Un classique qui était impossible de ne pas inclure dans cet article. Pour tout avouer, j'ai vu ce film la toute premiere fois il y a un peu moins d'un an et j'ai adoré. Petit rappel de l'histoire: Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié (Allociné). When Harry met Sally (ou Quand Harry rencontre Sally en VF) possède tout les codes de la bonne comédie avec la juste dose de romance, c'est drôle et émouvant à la fois, les personnages sont attachants tout en étant parfois insupportables, ils ont leurs défauts mais on ne peut que les aimer. Meg Ryan et Billy Chrystal y forme un duo dynamique, la relation entre les deux évoluant au fur et à mesure que le film avance et ce, de manière plutôt réaliste. C'est également intéressant de souligner que les personnages n'existent pas qu'à travers leur love interest, ils sont leur propre personne (par exemple, dans Retour vers le Futur, Jennifer Parker n'existe qu'à travers Marty, il lui manque alors sa propre personnalité) et c'est agréable de voir un personnage féminin principal qui balaie tous les clichés qui sont normalement attribué aux femmes dans les comédies romantiques. Il est aussi important de souligner que le scénario a été écrit par une femme, Nora Ephron. Bref, un film culte que tout le monde devrait avoir vu au moins une fois dans sa vie.


The Money Pit réalisé par Richard Benjamin (1986).

Les années 80 marque les débuts de Tom Hanks au cinéma, l'acteur maintenant connu pour ses rôles dramatiques, excellait alors dans les rôles comiques (notamment dans The Burbs ou encore dans Big). The Monet Pit est une comédie qui suit un jeune couple, interprété par Tom Hanks et Shelley Long, qui décide d'acheter une maison ensemble. La maison qui semble en bon état se révèle en fait au bord de l'écroulement. Nous allons donc suivre ce jeune couple dans des péripéties folles pour remettre leur maison en état. Alors que leur nouvelle maison s'écroule, les personnages ont peu à peu les nerds à peur à fleur de peau et leur couple commence à en pâtir. The Monet Pit ou Une baraque à tout casser en VF est une comédie sans prétention qui enchaîne les gags rocambolesque et même si ce n'est pas le meilleur film de Tom Hanks, on passe vraiment un bon moment devant le long-métrage. Même si ce n'est pas une comédie romantique à proprement parler, je l'ai ajouté à la liste car c'est drôle et sans prise de tête et Tom Hanks et Shelley Long forme un bon duo à l'écran.


Some Kind of Wonderful réalisé par Howard Deutch (1987).
Some Kind of Wonderful // L'Amour à l'Envers

Je vous ai déja parlé de Pretty in Pink (ou Rose Bonbon en VF) sur le blog, ce film écrit par John Hugues et également réalisé par Howard Deutch où le personnage de Molly Ringwald finit avec le mec populaire incarné par Andrew McCarthy alors que la plupart des gens, y compris John Hughues, fan de ce film aurait préféré qu'elle forme un couple avec son meilleur ami Duckie, joué par Jon Cryer. John Hughes était donc assez mécontent de cette fin et Some Kind of Wonderful est connu pour être tout simplement un gender-reversed de Pretty in Pink, les genres y sont donc inversés, le personnage principal devient un garçon prénommé Keith, interprété pat Eric Stoltz (l'acteur qui devait initialement incarné Marty McFly dans BTTF) et qui a donc une meilleure amie, Watts,  qui est amoureuse de lui. John Hughes voulait Molly Ringwald dans le rôle d'Amanda, la version "féminine" du personnage d'Andrew McCarthy dans Pretty in Pink, elle a refusé pour avancer dans sa carrière avec des rôles plus adultes. Le rôle revint donc à Lea Thompson. Il est vrai qu'au final, Some Kind of Wonderful est un film sans surprise puisqu'il reprend exactement le même récit que dans Pretty in Pink, mis à part la fin, mais c'est un bon teen-movie qui se laisse bien regarder. 


Mystic Pizza réalisé par Donald Petrie (1988).
Mystic Pizza

Je n'avais jamais entendu parler de ce film jusqu’à ce que je tombe dessus sur Netflix l'année dernière (d'ailleurs, il n'est plus disponible sur la plateforme). Mystic Pizza raconte les déboires amoureux de deux sœurs, Kate et Daisy (interprétées par Annabeth Gish, vu récemment dans PLL, et Julia Roberts) et de leur amie Jojo (jouée par Lili Taylor) qui travaillent toutes comme serveuses dans une pizzeria. Le film débute avec le mariage de Jojo avec son petit-ami Bill sauf que cette dernière s'évanouie en pleine cérémonie, se rendant alors compte qu'elle n'est pas prête pour la mariage. Kate et Daisy sont deux sœurs très différentes l'une de l'autre, Kate est une bosseuse qui cumule quatre jobs pour pouvoir payer ses frais de scolarité, ayant été accepter à Yale alors que Daisy est l'esprit libre de la famille, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie. Niveau romance, Kate va tomber sous le charme de Charles qui n'est pas du même milieu social qu'elle, ce qui mettra leur relation a rude épreuve. Quant à Kate, elle va craquer pour le père d'une petite fille qu'elle baby-sitte. Mystic Pizza est un bon petit film sans être excellent non plus, ça se regarde plutôt bien, c'est drôle à certains moments et tristes à d'autres, le tout reste touchant et c'est agréable de regarder un film ayant pour personnages centrales trois filles qui se cherchent et qui vont mûrir tout au long du film. C'est aussi l'occasion de voir Julia Roberts à ses débuts, bien avant qu'elle ne joue dans Pretty Woman. Bref, Mystic Pizza, c'est une petite douceur qui conte de jolies histoires d'amour même si elles peuvent être compliquées, mais ça reste également une très belle histoire d'amitié entre trois jeunes femmes.


Valley Girl réalisé par Martha Coolidge (1983).
Valley Girl


Je vous disais un peu plus haut que les années 80 marquaient les débuts de Tom Hanks au cinéma, il en est de même pour Nicolas Cage, Valley Girl étant le deuxième dans lequel Cage joue. Le long-métrage est une sorte d'adaptation très libre de Roméo et Juliette. On y suit Julie, une valley girl (un stéréotype de jeune femme américaine caractérisée par sa manière de parler et son caractère consumériste et égocentrique) qui vient de rompre avec son petit-ami Tommy avec qui elle formait le couple star du lycée. Alors qu'elle se trouve à une soirée, elle fait la connaissance de Randy, un punk d'Hollywood qui s'y est incrusté. Malgré leurs différences, les deux jeunes vont toute suite être attiré l'un vers l'autre, ce qui ne plait guère aux amies de Julie, qui trouve que Randy est loin de correspondre à leurs normes sociales, ce qui va mettre à rude épreuve leur relation. Ce long-métrage m'a beaucoup fait penser à Say Anything, avec en commun un couple que tout oppose mais qui finit tout de même par tomber amoureux. Valley Girl est, au final, loin d'être extraordinaire, c'est mièvre, tout se passe relativement trop vite et le film aurait mérité d'exploiter plus en détails la relation entre Randy et Julie et pourtant, j'ai passé un bon moment devant ce film qui dégage une certaine tendresse. Un remake de ce film sortira aux USA en juin 2018 et au casting, il y aura Jessica Rothe (vu dans La La Land et Happy Death Day), Mae Whitman et Logan Paul (lol). Je pense que ce remake n'a pas lieu d'être car à l'heure d'aujourd'hui, je trouve que le thème du film est difficilement au goût du jour, l'ordre de la classe sociale n'ayant plus vraiment le même impact que dans les années 80.






Alex Lawther


Qui est Alex Lawther ? Propulsé sur le devant de la scène médiatique avec les séries Black Mirror et The End of the F***ing World en 2016 et 2017, le jeune acteur britannique avait pourtant commencé à montrer l'étendue de son talent bien avant avec le début d'une carrière cinématographique lancée en 2014. Zoom sur ce talentueux acteur britannique.

2014 : un début de carrière sur grand écran pour Alex Lawther 

Né le 4 mai 1995Alex Lawther commence sa carrière sur les planches de théâtre en 2011, mais c’est seulement en 2014, à l’âge de 16 ans, qu’il joue dans son premier long-métrage, Imitation Game. Il y incarne la version jeune d'Alan Turing, interprété alors par Benedict Cumberbatch. Son rôle dans le film lui vaut le prix du Young British Performer of the Year du London Film Critics' Circle en 2015.

L'année suivante, il apparaît dans le film X+Y avec Asa Butterfield, où il joue un rôle secondaire. La même année, on le voit dans Departure, où il obtient enfin le rôle principal. Alors âgé de vingt ans, l'acteur incarne un garçon de quinze ans, Eliott, qui séjourne dans le sud de la France avec sa mère dépressive. Alex Lawther interprète un personnage très sensible et poète qui découvre peu à peu sa sexualité. Alex est plus que convaincant et bien que le long-métrage enchaîne certaines longueurs, il vaut vraiment le coup d’œil pour le talent des jeunes acteurs qui y figurent, Alex Lawther, mais aussi l'acteur français Phénix Brossard. 

Alex Lawther acteur britannique
© Wonderland Magazine 

Reconnaissance internationale sur le petit écran

En parallèle, l’acteur britannique se retrouve également sur le petit écran et c’est sa performance dans l’épisode Shut Up and Dance (saison 3, épisode 3) de la série d’anticipation Black Mirror qui va davantage le mettre en avant. Lawther y interprète le rôle de Kenny, un jeune homme de 19 ans qui se retrouve victime de chantage après qu'un inconnu a piraté son ordinateur et l'a enregistré en train de se masturber. La performance d'Alex Lawther est exceptionnelle, et c’est un épisode dont on ne sort pas indemne. En 2017, il se fait mondialement connaître avec l'arrivée de la série The End of the F***ing World sur Netflix. Il joue le rôle de James, un adolescent de 17 ans qui se pense être psychopathe. Il est dénué de tout sentiment et a un profil de sociopathe qui ne pense qu'à tuer. Cependant, au fil des épisodes, James finit peu à peu par devenir attachant et cette transition dans l'interprétation de Lawther est incroyable, tout en subtilité.

Les projets plus récents d’Alex Lawther

Deux ans plus tard, on le retrouve à l’affiche de Freak Show. Lawther y campe le rôle d'un ado genderqueer prénommé Billy Bloom qui déménage chez son père avec qui il ne s'entend pas vraiment et débarque dans une école plutôt conservatrice où ses looks plus fantasques que les autres vont lui attirer des problèmes. Encore une fois, l’acteur britannique y est bluffant et brille par sa performance.

© Interview Magazine 

Concernant ses projets les plus récents, il a joué dans le film d'horreur britannique Ghost Stories, en 2018. L’année d’après, on le retrouve dans dans son tout premier film français, Les Traducteurs de Régis Roinsard. Malgré des critiques mitigés, j'ai trouvé sa performance remarquable et il a montré une fois de plus que son talent d'acteur n'était plus à prouver.

Lawther excelle dans le rôle de l'adolescent atypique et il arrive tellement bien à se glisser dans la peau de ses personnages qu’on arrive à en oublier l’acteur. Il dégage vraiment quelque chose d'authentique et de sensible. Il a eu l’habitude de jouer des adolescents et jeunes adultes atypiques et marginaux, mais ces dernières années, il tend à diversifier un peu ses rôles. En 2022, on a pu le voir dans quatre épisodes de la série Andor, dans la pièce de théâtre Hamlet, mais également dans un téléfilm français Le Patient.


Connaissez-vous cet acteur ? Dans quel film/série l’avez vous découvert ?


A la découverte d'un acteur britannique talentueux, Alex Lawther

Alex Lawther


Qui est Alex Lawther ? Propulsé sur le devant de la scène médiatique avec les séries Black Mirror et The End of the F***ing World en 2016 et 2017, le jeune acteur britannique avait pourtant commencé à montrer l'étendue de son talent bien avant avec le début d'une carrière cinématographique lancée en 2014. Zoom sur ce talentueux acteur britannique.

2014 : un début de carrière sur grand écran pour Alex Lawther 

Né le 4 mai 1995Alex Lawther commence sa carrière sur les planches de théâtre en 2011, mais c’est seulement en 2014, à l’âge de 16 ans, qu’il joue dans son premier long-métrage, Imitation Game. Il y incarne la version jeune d'Alan Turing, interprété alors par Benedict Cumberbatch. Son rôle dans le film lui vaut le prix du Young British Performer of the Year du London Film Critics' Circle en 2015.

L'année suivante, il apparaît dans le film X+Y avec Asa Butterfield, où il joue un rôle secondaire. La même année, on le voit dans Departure, où il obtient enfin le rôle principal. Alors âgé de vingt ans, l'acteur incarne un garçon de quinze ans, Eliott, qui séjourne dans le sud de la France avec sa mère dépressive. Alex Lawther interprète un personnage très sensible et poète qui découvre peu à peu sa sexualité. Alex est plus que convaincant et bien que le long-métrage enchaîne certaines longueurs, il vaut vraiment le coup d’œil pour le talent des jeunes acteurs qui y figurent, Alex Lawther, mais aussi l'acteur français Phénix Brossard. 

Alex Lawther acteur britannique
© Wonderland Magazine 

Reconnaissance internationale sur le petit écran

En parallèle, l’acteur britannique se retrouve également sur le petit écran et c’est sa performance dans l’épisode Shut Up and Dance (saison 3, épisode 3) de la série d’anticipation Black Mirror qui va davantage le mettre en avant. Lawther y interprète le rôle de Kenny, un jeune homme de 19 ans qui se retrouve victime de chantage après qu'un inconnu a piraté son ordinateur et l'a enregistré en train de se masturber. La performance d'Alex Lawther est exceptionnelle, et c’est un épisode dont on ne sort pas indemne. En 2017, il se fait mondialement connaître avec l'arrivée de la série The End of the F***ing World sur Netflix. Il joue le rôle de James, un adolescent de 17 ans qui se pense être psychopathe. Il est dénué de tout sentiment et a un profil de sociopathe qui ne pense qu'à tuer. Cependant, au fil des épisodes, James finit peu à peu par devenir attachant et cette transition dans l'interprétation de Lawther est incroyable, tout en subtilité.

Les projets plus récents d’Alex Lawther

Deux ans plus tard, on le retrouve à l’affiche de Freak Show. Lawther y campe le rôle d'un ado genderqueer prénommé Billy Bloom qui déménage chez son père avec qui il ne s'entend pas vraiment et débarque dans une école plutôt conservatrice où ses looks plus fantasques que les autres vont lui attirer des problèmes. Encore une fois, l’acteur britannique y est bluffant et brille par sa performance.

© Interview Magazine 

Concernant ses projets les plus récents, il a joué dans le film d'horreur britannique Ghost Stories, en 2018. L’année d’après, on le retrouve dans dans son tout premier film français, Les Traducteurs de Régis Roinsard. Malgré des critiques mitigés, j'ai trouvé sa performance remarquable et il a montré une fois de plus que son talent d'acteur n'était plus à prouver.

Lawther excelle dans le rôle de l'adolescent atypique et il arrive tellement bien à se glisser dans la peau de ses personnages qu’on arrive à en oublier l’acteur. Il dégage vraiment quelque chose d'authentique et de sensible. Il a eu l’habitude de jouer des adolescents et jeunes adultes atypiques et marginaux, mais ces dernières années, il tend à diversifier un peu ses rôles. En 2022, on a pu le voir dans quatre épisodes de la série Andor, dans la pièce de théâtre Hamlet, mais également dans un téléfilm français Le Patient.


Connaissez-vous cet acteur ? Dans quel film/série l’avez vous découvert ?


A Tale of Two Coreys

Il y a quelques mois, j'inaugurais une nouvelle catégorie d'articles intitulée FOCUS ON et j'avais décidé d'écrire mon premier article sur un duo d'acteurs que j'apprécie particulièrement: The Two Coreys. Il y a quelques semaines, complètement par hasard, j'apprennais que Corey Fedman avait produit un téléfilm sur sa vie, sur celle de Corey Haim et des abus qu'ils ont subi. Le téléfilm a été diffusé début janvier sur la chaîne Lifetime, qui est réputée pour produire et diffuser de nombreux téléfilms. Le titre de ce téléfilm est A Tale of Two Coreys. Ce téléfilm est tout aussi important qu'il est problématique. A Tale of Two Coreys retrace les débuts de carrière des deux jeunes acteurs, leur rencontre, leur vie familiale, plutôt chaotique pour Feldman et plutôt joyeuse et traditionnelle pour Haim.




Il est a noté que ce biopic retrace la vie des jeunes acteurs entre 1985 et 1989, année où les deux acteurs décidèrent de faire une petite pause dans leur collaboration, Dream a Little Dream étant leur dernier film ensemble jusqu’à Blown Away, thriller érotique sorti en 1992. Il y ensuite un saut dans le temps de 15 ans (j'ai calculé et c'est plus un saut dans le temps de 18 ans) et on y retrouve les deux acteurs peu de temps avant le début de leur reality tv show scripté The Two Coreys. Le biopic montre le quotidien des jeunes acteurs, entre plateaux de tournage et folles soirées dans des clubs avec consommation de drogues. La première partie du téléfilm, quand les deux Coreys sont encore jeunes, se termine avec Feldman qui décide d'aller en centre de désintox alors que Haim est à l’hôpital après avoir fait une overdose.

Ce qui me dérange dans ce film, c'est qu'au final, il retranscrit les événements selon le point de vue de Feldman, Corey Haim étant mort il y a maintenant presque 8 ans. Comment-vous dire que la façon dont a été dépeint Corey Haim m'a assez choqué. Le téléfilm dresse le portrait d'un jeune imbu de sa personne qui fait tout, peut-être sans s'en rendre compte, pour voler la vedette à son meilleur ami, installant alors une compétition constante entre les deux Coreys. Peut-être que Corey Haim était comme ça mais peut-être que non car aucun membre de sa famille n'a été contacté pour faire partie du film donc on ne connaîtra que "la vérité" de Feldman. On y présente un Corey Haim qui n'arrive pas à se concentrer pour répéter ses lignes pour The Lost Boys car il ne pense qu'à trouver une fille pour coucher avec. J'avais déjà entendu Feldman dans des interviews dire qu'après avoir subi son abus sexuel sur le tournage de Lucas, Corey Haim avait apparemment un gros appétit sexuel. Ce sont les dires de Feldman mais on ne saura jamais si c'était vrai ou pas puisqu'il est le seul à avoir mentionné ce genre de propos sur Haim. Ce qui me dérange également, c'est qu'aucune des relations plus ou moins sérieuses qu'a pu avoir Corey durant son adolescence n'est mentionné: pas de Alyssa Milano qui a essayé d'aider Haim à décrocher de la drogue, pas de Lala Sloatman et ni de Nicole Eggert qui a été, apparemment, brièvement fiancé à Haim et qui avait également essayé de l'aider avec ses problèmes d'addiction. Quand bien même que ses relations étaient dans la majorité on/off, c'était un élément de stabilité dans la vie de Haim. Cela m'a donc un peu gêné de ne pas avoir la présence de l'une d'entres elles dans le téléfilm. Je me doute qu'on ne pouvait pas tout mentionné dans un téléfilm d'une heure et vingt minutes mais j'aurais préféré voir ça plutôt que des scènes à répétitions où on voit les deux protagonistes sniffé de la cocaïne avec un grand sourire sous fond de musique pop-rock, qui du coup, se révèlent être de mauvais goûts. Je conçois également qu'il soit possible que les actrices aient refusé d'être mentionné dans le téléfilm, who knows ?


Corey Haim/Corey Feldman - Justin Eillings/ Elijah Marcano


Il est vrai que ce téléfilm reste une bonne chose car il met en lumière tout ce qu'il y a de mauvais autour d'Hollywood, notamment la pédophilie. Cela montre également à quel point les deux acteurs n'ont pas du tout été protégés des dangers de la célébrité. Je me doute que Feldman avait de bonnes intentions en produisant ce film mais je trouve qu'il met sa personne clairement en avant, se donnant une image plus correcte que celle de Haim. Ce téléfilm m'a tout simplement donné l'impression que Corey Feldman voulait en quelque sorte redorer son image en se donnant le rôle d'un sauveur. Peut-être que c'était vraiment le cas mais c'est ça le danger avec un biopic qui raconte l'histoire de deux personnes distinctes mais avec seulement un point de vue de l'une de ces personnes, des doutes finissent par subsister. J'ai tout de même apprécié d'en savoir un peu plus sur Feldman et de la relation qu'il entretenait avec ses parents. Je savais que la relation avec ses parents était loin d'être idéale car il avait utilisé son expérience (sa frustration, sa colère) pour une scène de Stand By Me où son personnage, Teddy, insulte le ferrailleur. C'est triste de voir que ses parents le voyaient comme une vache à lait et ne comptaient que sur lui pour avoir de l'argent.

Mis à part ça, les jeunes acteurs interprétant les deux Coreys ont fait du très bon boulot. Au niveau de la ressemblance physique, c'est plutôt pas mal avec l'acteur Elijah Marcano qui a des faux airs de Corey Feldman mais celui qui brille dans ce film, c'est Justin Eillings qui interprète Corey Haim. Il a su parfaitement s'approprier les mimiques de Haim, notamment son sourire mais également certaines intonation de voix. J'avais presque l'impression de voir Corey Haim sur mon écran, ça m'a vraiment bluffé.

Au final, je pense donc que ce téléfilm ne montre qu'une facette de Haim et je suis sure qu'il était beaucoup plus de ce qu'on peut voir de lui dans ce téléfilm. De toute les interviews que j'ai pu regardé de Corey Haim, il semblait être quelqu'un d'hyperactif mais de réfléchi.



Je tiens à signaler que ce n'est que mon avis personnel et que j'ai eu tendance à peut-être trop analyser ce téléfilm. Il y a deux façon de regarder A Tale of Two Coreys: comme un téléfilm lambda si au final, vous ne vous intéressez pas plus que ça aux deux acteurs ou comme un biopic pour en savoir plus sur ce qu'il a pu leur arriver, tout en se disant que c'est basé sur un seul point de vue. 



A Tale of Two Coreys, que vaut le téléfilm qui retrace la chute des deux acteurs ?

A Tale of Two Coreys

Il y a quelques mois, j'inaugurais une nouvelle catégorie d'articles intitulée FOCUS ON et j'avais décidé d'écrire mon premier article sur un duo d'acteurs que j'apprécie particulièrement: The Two Coreys. Il y a quelques semaines, complètement par hasard, j'apprennais que Corey Fedman avait produit un téléfilm sur sa vie, sur celle de Corey Haim et des abus qu'ils ont subi. Le téléfilm a été diffusé début janvier sur la chaîne Lifetime, qui est réputée pour produire et diffuser de nombreux téléfilms. Le titre de ce téléfilm est A Tale of Two Coreys. Ce téléfilm est tout aussi important qu'il est problématique. A Tale of Two Coreys retrace les débuts de carrière des deux jeunes acteurs, leur rencontre, leur vie familiale, plutôt chaotique pour Feldman et plutôt joyeuse et traditionnelle pour Haim.




Il est a noté que ce biopic retrace la vie des jeunes acteurs entre 1985 et 1989, année où les deux acteurs décidèrent de faire une petite pause dans leur collaboration, Dream a Little Dream étant leur dernier film ensemble jusqu’à Blown Away, thriller érotique sorti en 1992. Il y ensuite un saut dans le temps de 15 ans (j'ai calculé et c'est plus un saut dans le temps de 18 ans) et on y retrouve les deux acteurs peu de temps avant le début de leur reality tv show scripté The Two Coreys. Le biopic montre le quotidien des jeunes acteurs, entre plateaux de tournage et folles soirées dans des clubs avec consommation de drogues. La première partie du téléfilm, quand les deux Coreys sont encore jeunes, se termine avec Feldman qui décide d'aller en centre de désintox alors que Haim est à l’hôpital après avoir fait une overdose.

Ce qui me dérange dans ce film, c'est qu'au final, il retranscrit les événements selon le point de vue de Feldman, Corey Haim étant mort il y a maintenant presque 8 ans. Comment-vous dire que la façon dont a été dépeint Corey Haim m'a assez choqué. Le téléfilm dresse le portrait d'un jeune imbu de sa personne qui fait tout, peut-être sans s'en rendre compte, pour voler la vedette à son meilleur ami, installant alors une compétition constante entre les deux Coreys. Peut-être que Corey Haim était comme ça mais peut-être que non car aucun membre de sa famille n'a été contacté pour faire partie du film donc on ne connaîtra que "la vérité" de Feldman. On y présente un Corey Haim qui n'arrive pas à se concentrer pour répéter ses lignes pour The Lost Boys car il ne pense qu'à trouver une fille pour coucher avec. J'avais déjà entendu Feldman dans des interviews dire qu'après avoir subi son abus sexuel sur le tournage de Lucas, Corey Haim avait apparemment un gros appétit sexuel. Ce sont les dires de Feldman mais on ne saura jamais si c'était vrai ou pas puisqu'il est le seul à avoir mentionné ce genre de propos sur Haim. Ce qui me dérange également, c'est qu'aucune des relations plus ou moins sérieuses qu'a pu avoir Corey durant son adolescence n'est mentionné: pas de Alyssa Milano qui a essayé d'aider Haim à décrocher de la drogue, pas de Lala Sloatman et ni de Nicole Eggert qui a été, apparemment, brièvement fiancé à Haim et qui avait également essayé de l'aider avec ses problèmes d'addiction. Quand bien même que ses relations étaient dans la majorité on/off, c'était un élément de stabilité dans la vie de Haim. Cela m'a donc un peu gêné de ne pas avoir la présence de l'une d'entres elles dans le téléfilm. Je me doute qu'on ne pouvait pas tout mentionné dans un téléfilm d'une heure et vingt minutes mais j'aurais préféré voir ça plutôt que des scènes à répétitions où on voit les deux protagonistes sniffé de la cocaïne avec un grand sourire sous fond de musique pop-rock, qui du coup, se révèlent être de mauvais goûts. Je conçois également qu'il soit possible que les actrices aient refusé d'être mentionné dans le téléfilm, who knows ?


Corey Haim/Corey Feldman - Justin Eillings/ Elijah Marcano


Il est vrai que ce téléfilm reste une bonne chose car il met en lumière tout ce qu'il y a de mauvais autour d'Hollywood, notamment la pédophilie. Cela montre également à quel point les deux acteurs n'ont pas du tout été protégés des dangers de la célébrité. Je me doute que Feldman avait de bonnes intentions en produisant ce film mais je trouve qu'il met sa personne clairement en avant, se donnant une image plus correcte que celle de Haim. Ce téléfilm m'a tout simplement donné l'impression que Corey Feldman voulait en quelque sorte redorer son image en se donnant le rôle d'un sauveur. Peut-être que c'était vraiment le cas mais c'est ça le danger avec un biopic qui raconte l'histoire de deux personnes distinctes mais avec seulement un point de vue de l'une de ces personnes, des doutes finissent par subsister. J'ai tout de même apprécié d'en savoir un peu plus sur Feldman et de la relation qu'il entretenait avec ses parents. Je savais que la relation avec ses parents était loin d'être idéale car il avait utilisé son expérience (sa frustration, sa colère) pour une scène de Stand By Me où son personnage, Teddy, insulte le ferrailleur. C'est triste de voir que ses parents le voyaient comme une vache à lait et ne comptaient que sur lui pour avoir de l'argent.

Mis à part ça, les jeunes acteurs interprétant les deux Coreys ont fait du très bon boulot. Au niveau de la ressemblance physique, c'est plutôt pas mal avec l'acteur Elijah Marcano qui a des faux airs de Corey Feldman mais celui qui brille dans ce film, c'est Justin Eillings qui interprète Corey Haim. Il a su parfaitement s'approprier les mimiques de Haim, notamment son sourire mais également certaines intonation de voix. J'avais presque l'impression de voir Corey Haim sur mon écran, ça m'a vraiment bluffé.

Au final, je pense donc que ce téléfilm ne montre qu'une facette de Haim et je suis sure qu'il était beaucoup plus de ce qu'on peut voir de lui dans ce téléfilm. De toute les interviews que j'ai pu regardé de Corey Haim, il semblait être quelqu'un d'hyperactif mais de réfléchi.



Je tiens à signaler que ce n'est que mon avis personnel et que j'ai eu tendance à peut-être trop analyser ce téléfilm. Il y a deux façon de regarder A Tale of Two Coreys: comme un téléfilm lambda si au final, vous ne vous intéressez pas plus que ça aux deux acteurs ou comme un biopic pour en savoir plus sur ce qu'il a pu leur arriver, tout en se disant que c'est basé sur un seul point de vue. 



Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Tuesday Nights in 1980, un premier roman réussi pour Molly Prentiss.

Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


Cinq livres que je vous recommande (#2).

Cinq livres que je vous recommande (#2).



On se retrouve aujourd’hui avec un deuxième article « Cinq livres que je recommande ». J’ai publié le premier article en juillet 2017, il était donc temps d’en rédiger un autre. Cette deuxième partie regroupe, comme le premier, des romans aux genres différents, pour que tout le monde trouve au moins un roman qui pourrait lui plaire.



Rêver de Franck Thilliez
Psychologue réputée pour son expertise dans les affaires criminelles, Abigaël souffre d'une narcolepsie sévère qui lui fait confondre le rêve avec la réalité. De nombreux mystères planent autour de la jeune femme, notamment concernant l'accident qui a coûté la vie à son père et à sa fille, et dont elle est miraculeusement sortie indemne. L'affaire de disparition d'enfants sur laquelle elle travaille brouille ses derniers repères et fait bientôt basculer sa vie dans un cauchemar éveillé... Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.*

Lu pendant mes vacances d’été à Cabourg, il n’a pas fait long feu malgré ses 600 pages, d’ailleurs, d’après Goodreads, c’est le plus long roman que j’ai lu en 2017. C’est le deuxième roman que j’ai lu de cet auteur, le premier étant Fractures, et que dire à part que j’ai été happé par Rêver. Franck Thilliez maîtrise d’une main de maître le genre du thriller et avec Rêver, vous ne serez vraiment pas déçu du voyage. J'ai horreur des thrillers prévisibles mais ici, ce n’est pas le cas et vous pouvez être sûr de tomber des nus avec le dénouement de cette histoire trépidante et surréaliste.


Carry On de Raibow Rowell
Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...*

J’ai déjà écrit une critique sur ce roman mais je me devais de l’inclure dans cet article. Carry On reste un de mes romans favoris. J’ai adoré l’univers mais surtout les personnages, qui m’ont incroyablement touché. Lu en 2016, je compte le relire cette année et j’ai tellement hâte de retrouver les péripéties de Simon et Baz. De plus, le livre est disponible en français depuis janvier 2017, vous n’avez donc pas d’excuse pour ne pas le lire (bien sûr, si vous n’aimez pas les romans YA et fantasy, je ne vous forcerai pas).


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.*

J’ai lu ce livre quand j’étais au collège et relu quelques années plus tard, mon avis sur ce livre n’avais pas changé, c’est vraiment un très bon roman. Avec ce roman, King s’éloigne de l’histoire d’horreur traditionnelle dont il a l’habitude pour écrire un roman se dirigeant plus vers l’horreur psychologique. L’histoire reste malgré tout angoissante et terrifiante et honnêtement, se promener ensuite en forêt peut prendre une toute autre dimension. Je dirais tout de même que la fin arrive un peu vite mais je vous conseille de lire ce petit bijou un peu moins connus que ses autres romans tels que Carrie ou Ça. 


Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir #1) de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.*

Ce roman a été un réel coup de cœur et je suis bien contente d’apprendre que le deuxième tome va sortir en poche chez Folio en mars 2018. J’ai tout simplement adoré l’univers de ce roman et il était très facile avec les descriptions de l’imaginer. Avec les personnages, on en a vraiment pour tous les goûts et c’est agréable d’avoir une palette diversifiée de personnages comme ceux de ce roman. L’auteur prend le temps de bien installer son histoire et ne précipite pas les choses et malgré les 600 pages de la version poche, il n’y a pas vraiment de lenteurs désagréables. Un petit chef d’œuvre que je vous recommande vraiment.


Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... de Kai Hermann et Horst Rieck
Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.*

Un classique que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie. Un témoignage romancé tellement bouleversant et poignant. On ne ressort indéfiniment pas indemne de cette histoire vraie. Ce n’est évidemment pas une lecture facile et elle est loin d’être légère mais elle éveille les consciences. Se dire qu'une jeune fille était une addict et une prostituée à seulement 13 ans, c'est attristant car au final, Christine a juste été aspirée dans cet engrenage. Bref, un roman de vérité qui choque. Je conseille également le film réalisé par Uli Edel en 1981 qui, avec ses images bruts, vous bouleversera autant que le livre.



Avez-vous déjà lu un des ces romans ?


*Les synopsis proviennent du site Amazon.


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